MATHS
Nom : Prénom : Classe :
Leçons - 3e
1. Révisions
2. Puissances d'un nombre 3. Equations
4. Trigonométrie 5. Arithmétique 6. Théorème de Thalès
7. Développer une expression littérale 8. Statistiques
9. Agrandissement - réduction 10. Factoriser une expression littérale 11. Notions de fonction
12. Repérages dans le plan et dans l'espace 13. Fonctions affines et fonctions linéaires 14. Probabilités
15. Transformations du plan 16. Algorithmique et programmation
M. SEGALAT
• Pour ajouter des nombres relatifs, on peut s'aider d'un schéma (les ronds blancs représentent les nombres positifs et les ronds noirs, les négatifs). Un binôme blanc/noir est égal à zéro.
Par exemple : – 2 + 3 se représente comme ceci :
• Pour multiplier ou diviser des relatifs, on s'occupe d'abord de chercher le signe en utilisant la règle des signes :
– un nombre pair de facteurs négatifs donne un résultat + ; – un nombre impair de facteurs négatifs donne un résultat –.
Par exemple : (+9) × (-7) = (-63) (-8) × (-6) = (+48)
• Fractions égales (utilisé pour réduire au même dénominateur) a
b = a× c
b × c (b et c ≠ 0).
• Addition et soustraction : Les deux fractions doivent absolument être au même dénominateur.
3
4 – 1
3 = 3×3
4×3 – 1×4
3×4 = 9 12 – 4
12 = 5
12 (12 est le premier multiple qui soit commun à 4 et à 3)
• Multiplication : On décompose les numérateur et dénominateur avant de multiplier.
4
21 × –3
18 = – 2×2×3
3×7×2×3×3 = – 2 63
• Division : Diviser par un nombre revient à multiplier par son inverse.
5 3 ÷ 2
7 = 5 3 × 7
2 = 5×7
3×2 = 35 6
Fractions
1
2
Relatifs
Pourcentages
3
• Appliquer un pourcentage : On multiplie le pourcentage par la quantité.
Par exemple :
40 % de 36 = 0,4 × 36 = 14,4
• Déterminer un pourcentage : On calcule le quotient effectif effectif total . Par exemple :
Dans un établissement scolaire, il y a 315 filles et 205 garçons.
Calculer le pourcentage de filles de cet établissement.
315
315+205 = 315
520 ≈ 0,61 ≈ 61 %
On peut aussi faire un tableau de proportionnalité :
Proportionnalité -
Vitesse 4
• Graphiquement : des grandeurs proportionnelles sont représentées par des points alignés avec l'origine du repère.
• Dans un tableau : des grandeurs sont proportionnelles si les quotients de toutes les colonnes sont égaux.
• Pour calculer un quatrième proportionnelle : Penser aux produits en croix !
a c
b
x ?
• V = D
T En utilisant les produits en croix, on trouve aussi: D = V×T et T = D V Attention, il faut que les unités soient cohérentes !
Par exemple, pour avoir une vitesse en km/h, il faut diviser une distance en km par un temps en heures décimales (sous forme d’un nombre décimal).
Conversions d’unités 5
• Unités d’aires : 2 colonnes par unités ! Exemple : 10,5 m² = 1 050 dm²
• Unités de volumes : 3 colonnes par unités ! Exemple : 15 dm3 = 0,015 m3
• Lien avec les unités de contenance : 1 L = 1 dm³ ou 1 m³ = 1 000 L
Formulaire
6
• Périmètres et aires :
• Volumes :
Puissances Cycle 4 - 3
eNombres et calculs Cours
I — Puissances de 10
Définition 1 : Soit n un nombre entier positif. Le produit de n facteurs égaux à 10 est noté 10n. 10n est alors appelée une puissance de 10 et se lit10 exposant n.
10n = 10| ×10×{z. . .×10}
nfacteurs égaux à10
= 1 0| {z }. . .0
nzéros
.
• 104 = 10 000
• 102 = 100 Propriété 1 :
• 101 = 10
• 100 = 1
• 102 se lit dix au carré
• 103 se lit dix au cube
Définition 2 : Soit n un nombre entier positif.
10−n= 1
10n = 0,0| {z }. . .01
nchiffres
= 0,0. . .0
| {z }
nzéros
1
• 10−2 = 0,01
• 10−5 = 0,00001
Propriété 2 : Soient m et n deux nombres entiers relatifs :
• 10m×10n= 10m+n • 10m
10n = 10m−n • (10m)n= 10m×n
• 103×105 = 103+5= 108
• (103)−2 = 103×(−2) = 10−6
• 103
104 = 103−4 = 10−1
Attention : 103
10−4 = 103−(−4) = 103+4 = 107
II — Préfixes
Définition 3 :Pour nommer plus rapidement certains puissances de 10, on leur a donné des noms :
• 109 se lit un giga et se note 1 G.
• 106 se lit un méga et se note 1 M.
• 103 se lit un kilo et se note 1 k.
• 10−3 se lit unmilli et se note 1 m.
• 10−6 se lit unmicro et se note 1 µ.
• 10−9 se lit unnano et se note 1 n.
• 1 Go = 109 octets.
• 1 µm= 10−6 m = 10−3 mm.
III — Écriture scientifique
Définition 4 :La notation scientifique d’un nombre décimal est de la forme a×10n
où
• a est un nombre décimal tel que 1≤a <10;
• n est un nombre entier relatif.
• L’écriture scientifique de 362,4 est3,624×102.
• L’écriture scientifique de 0,018 est1,8×10−2.
IV — Puissances d’un nombre
Définition 5 : Soit a un nombre relatif et n un nombre entier positif.
an = a|×. . .{z ×a}
nfacteurs égaux
On dit alors qu’on a une puissance de a et an se lit a exposant n.
• 24 = 2×2×2×2 = 16
• (−3)2 = (−3)×(−3) = 9
• a−n= 1 an
• am×an=am+n
• am
an =am−n aveca̸= 0
• (am)n =am×n
• a1 =a
• a0 = 1
• an×bn = (a×b)n
• an bn =
a
b n
avec b̸= 0
• 24×34 = (2×3)4 = 64.
• 64 34 =
Å6 3
ã4
= 24
• (−5)4×(−5)−2 = (−5)4−2 = (−5)2.
V — Utilisation de la calculatrice
Avec la calculatrice 1 :
• Pour calculer 104 on tape 10^4
• Pour calculer 10−6 on tape 10^p6
• Pour calculer 57 on tape 5^7
• Pour calculer (−2)−6 on tape (p2)^p6
Exercice 1 : Donner l’écriture scientifique deA= 24 ×103×(−3)2 ×10−6 8×(103)2 . Correction
A= 24×103×(−3)2×10−6 8×(103)2
= 24×(−3)2
8 × 103×10−6 (103)2
= 16×9
8 × 10−3 106
= 2×8×9
8 ×10−36
= 18×10−9
= 1,8×101×10−9
= 1,8×10−8
Équations
Cycle 4 - 3
eNombres et calculs Cours
I — Définitions
Définition 6 : Une équation est une égalité entre deux expressions mathématiques (appelés membres de gauche et de droite de l’équation) dont l’une au moins est littérale.
Définition 7 : Une équation du premier degré à une inconnue est une équation dont les membres développés et réduits ne comportent qu’une inconnue d’exposant 1.
• 3x+ 2 = 5 est une équation du premier degré d’inconnue x.
• 4 = 5−t est une équation du premier degré d’inconnue t.
Définition 8 : Une équation du second degré à une inconnue est une équation dont les membres développés et réduits ne comportent qu’une inconnue d’exposant 2.
• 5x2−3x+ 2 = 0 est une équation du second degré d’inconnuex.
• x2 = 9 est une équation du second degré d’inconnuex.
II — Résolution
Définition 9 : Résoudre une équation du premier degré à une inconnue revient à trouver la valeur qui vérifie l’égalité proposée. Cette valeur est appelée solution de l’équation.
• x= 3 est solution de l’équation 2x+ 5 = 11 car 2×3 + 5 = 11.
• textcolorredCertaines équations n’admettent aucune solution et d’autres en admettent une infinité.
Propriété 4 : Pour résoudre une équation du premier degré à une inconnue, on utilise les propriétés suivantes :
• Si on additionne ou soustrait un même nombre aux deux membres d’une équation, on obtient une nouvelle équation qui a les mêmes solutions.
• Si on multiplie ou divise par un même nombre non nul les deux membres d’une équation, on obtient une nouvelle équation qui a les mêmes solutions.
x+ 2 = 3 x+ 2−2= 3−2
x= 1
x−2 = 3 x−2+2 = 3+2
x= 5
2x= 3 2x
2 = 3 2 x= 3 2
x 2 = 3 x
2×2= 3×2 x= 6
Propriété 5 : Les solutions d’une équation du second degré à une inconnue du type du type x2 =a (où a est un nombre relatif) dépendent de la valeur dea :
• si a <0, il n’y a pas de solutions ;
• si a= 0, il y a une seule solution x= 0;
• si a >0, il y a deux solutions :x=√
a et x=−√ a.
• L’équation x2 =−9n’a aucun solution.
• L’équation x2 = 0 a une solution x= 0.
• L’équation x2 = 9 a deux solutions : x=√
9 = 3 et x=−√
9 = −3.
Exercice 2 : Résoudre l’équation7x−3 = 2x+ 6.
Correction
7x−3 = 2x+ 6
7x−3−2x= 6 on fait passer lesx du même coté
5x−3 = 6 on réduit l’expression
5x= 6 + 3 on isole le terme en x
5x= 9 on réduit l’expression
x= 9
5 on détermine la valeur dex
La solution de l’équation 7x−3 = 2x+ 6 est doncx= 9/5. Donc S = ß9
5
™ .
III — Problème
Définition 10 : Mettre en équation un problème, c’est traduire son énoncé par une égalité mathématique.
Méthode 1 : Pour résoudre un problème,
• on définit la lettre de la quantité qu’on cherche (souvent x),
• on écrit l’équation correspondant au problème,
• on résout cette équation,
• on écrit une phrase-réponse indiquant la solution du problème.
Exercice 3 : Quel est le nombre dont le triple augmenté de4 est égal à 19? Correction
Notons x ce nombre (on définit tout d’abord ce qu’on cherche).
On doit résoudre3x+ 4 = 19 (on met le problème en équation).
3x+ 4 = 19 3x= 19−4 3x= 15
x= 15÷3 = 5.
La solution est donc le nombre 5.
Trigonométrie Cycle 4 - 3
eEspace et géométrie Cours
I — Vocabulaire
Premier cas
On considère l’angle ABC’ dans le triangle ABC.
hypoténuse côté opposé
à l’angle ABC’
côté adjacent à l’angle ABC’
A B
C
Second cas
On considère l’angle BCA’ dans le triangle ABC.
hypoténuse côté adjacent
à l’angle BCA’
côté opposé à l’angle BCA’
A B
C
II — Fonctions trigonométriques
Définition 11 : Le cosinus d’un angle α, noté cos(α), est défini comme étant le rapport entre la longueur du côté adjacent à cet angle et celle de l’hypoténuse,
cos(α) = côté adjacent à α hypoténuse
Définition 12 : Le sinus d’un angleα, noté sin(α), est défini comme étant le rapport entre la longueur du côté opposé à cet angle et celle de l’hypoténuse,
sin(α) = côté opposé à α hypoténuse
Définition 13 : La tangente d’un angleα, notétan(α), est définie comme étant le rapport entre la longueur du côté opposé à cet angle et celle du côté adjacent à cet angle.
tan(α) = côté opposé à α côté adjacent à α
Si on considère l’angleABC’ dans le triangle ABC.
hypoténuse côté opposé
à l’angle ABC’
côté adjacent à l’angle ABC’
A B
C
cos(ABC) =’ adj
hyp = AB
BC sin(ABC) =’ opp
hyp = AC
BC tan(ABC) =’ opp
adj = AC AB
Si on considère l’angleBCA’ dans le triangle ABC.
hypoténuse côté adjacent
à l’angle BCA’
côté opposé à l’angle BCA’
A B
C
cos(BCA) =’ adj
hyp = AC
BC sin(BCA) =’ opp
hyp = AB
BC tan(BCA) =’ opp
adj = AB AC
Avec la calculatrice 2 : La touche pour cos est k; celle pour sin est j et celle pour tan estl.
• Pour calculer cos(56), on tape k56 ce qui donne 0,5591929035.
• Pour calculer sin(56), on tape j56 ce qui donne 0,8290375726.
• Pour calculer tan(56), on tape l56 ce qui donne 1,482560969.
III — Calculer une longueur en connaissant une longueur et un angle
Méthode 2 : Pour résoudre un exercice de trigonométrie, il faut
• faire un schéma,
• noter sur ce schéma les données de l’énoncé,
• repérer sur le triangle l’hypoténuse et les côtés adjacents et opposés,
• choisir quelle fonction trigonométrique il faut utiliser à l’aide de la formule CAH−SOH −T OA.
Exercice 4 : Soit ABC un triangle rectangle en A tel que BC = 5 cm et ABC’ = 53°.
Calculer la longueur AC au mm près.
Correction
hyp (5 cm) opp
A adj B
C
53°
Dans le triangleABC rectangle en A :
• sinÄ
ABC’ä
= opp
hyp = AC BC.
• Donc sin (53) = AC 5 .
• Donc AC = 5×sin(53)≈4 cm.
IV — Calculer la mesure d’un angle dans un triangle rectangle
Méthode 3 : Pour calculer la mesure d’un angle dans un triangle rectangle, il faut connaître au moins les longueurs de deux côtés, utiliser les fonctions trigonométriques et la calculatrice.
Avec la calculatrice 3 :
• Pour calculer une mesure de l’angleα tel que cos(α) = 3 5, on écritα= cos−1
Å3 5
ã
et on tapeqk3P5ce qui donne 53,13010235°.
• Pour calculer une mesure de l’angleα tel que sin(α) = 3 5, on écritα= sin−1
Å3 5
ã
et on tapeqj3P5 ce qui donne 36,86989765°.
• Pour calculer une mesure de l’angleα tel que tan(α) = 3 5, on écritα= tan−1
Å3 5
ã
et on tape ql3P5ce qui donne 30,96375653°.
Exercice 5 : Calculer un angle dans un triangle rectangle SoitABC un triangle rectangle en A tel que AB= 3 et BC = 5 cm.
Calculer une mesure de l’angle ABC’ arrondie au degré près.
Correction
hyp (5 cm) opp
adj (3 cm)
A B
C
Dans le triangleABC rectangle en A,
cos(ABC) =’ adj
hyp = AB BC = 3
5. DoncABC’ = cos−1
Å3 5
ã
≈53°.
Arithmétique Cycle 4 - 3
eNombres et calculs Cours
I — Multiples et diviseurs
Définition 14 : Si le reste de la division euclidienne d’un entier apar un entierb est zéro, on dit que :
• a est divisible parb
• b est un diviseur de a
• a est un multiple de b.
Le reste de la division de 123 par 3 est 0. On dit donc que :
• 123 est divisible par 3,
• 3 est un diviseur de 123,
• 123 est un multiple de 3.
Propriété 6 :
• Un nombre entier est divisible par 2 si son chiffre des unités est 0, 2, 4 , 6 ou 8.
• Un nombre entier est divisible par 3 si la somme de ses chiffres est divisible par 3.
• Un nombre entier est divisible par 4 si ces deux derniers chiffres forment un nombre multiple de 4.
• Un nombre entier est divisible par 5 si son chiffre des unités est 0 ou 5.
• Un nombre entier est divisible par 9 si la somme de ses chiffres est divisible par 9.
• Un nombre entier est divisible par 10 si son chiffre des unités est 0.
• 148 est un multiple de 2et de 4 car il se termine par 8 et car48 = 4×12.
• 483 est un multiple de 3car 4 + 8 + 3 = 15et 15 = 3×5.
II — Décomposer un nombre en facteurs premiers
Définition 15 : Un nombre premier est un nombre qui admet exactement deux diviseurs : 1 et lui-même.
2 3 4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27 28 29 30
31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
41 42 43 44 45 46 47 48 49 50
51 52 53 54 55 56 57 58 59 60
61 62 63 64 65 66 67 68 69 60
71 72 73 74 75 76 77 78 79 80
81 82 83 84 85 86 87 88 89 90
91 92 93 94 95 96 97 98 99 100
Liste des nombres premiers inférieurs à 100 (crible d’Erathostène)
Les nombres premiers inférieurs à 100 sont donc :
• 2
• 3
• 5
• 7
• 11
• 13
• 17
• 19
• 23
• 29
• 31
• 37
• 31
• 37
• 41
• 47
• 53
• 59
• 61
• 67
• 71
• 73
• 79
• 89
• 97 Attention, le nombre 1 n’est pas premier.
Propriété 7 : Tout nombre entier supérieur ou égal à 2 peut se décomposer en un produit de facteurs premiers. Cette décomposition est unique.
Par exemple,
42 = 2×21 = 2×3×7.
Par exemple,
504 = 2×252
= 2×2×126
= 2×2×2×63
= 2×2×2×3×21
= 2×2×2×3×3×7
= 23×32×7
Avec la calculatrice 4 : Pour obtenir la décomposition en facteurs premiers de 504, on tape
• 504B pour mettre le nombre en mémoire,
• q-Bpour le résultat.
III — Nombres premiers entre eux
Définition 16 : Soient a et b deux nombres entiers. Si a et b n’ont que le nombre 1 comme diviseur commun alors on dit que a et b sont premiers entre eux et les fractions a
b et b a sont irréductibles.
• 10 = 1×2×5 et21 = 1×3×7.
Donc10 et21 sont premiers entre eux.
• Ainsi 10et 21n’ont que le nombre 1comme diviseur commun.
• Les fractions 10 21 et 21
10 sont irréductibles.
Exercice 6 : Mettre la fraction 630
924 sous forme irréductible.
Correction
On décompose les nombres en facteurs premiers :
• 630 = 10×63 = 2×5×7×9 = 2×32×5×7
• 924 = 4×231 = 4×3×77 = 22×3×7×11 Ils ont donc2, 3et 7 comme facteurs communs.
Or, 2×3×7 = 42.
Donc 630
924 = 630÷42 924÷42 = 15
22.
Exercice 7 : Un ouvrier dispose de plaques de métal de 110 cm de longueur et de 88 cm de largeur. Il a reçu la consigne suivante : « Découper dans ces plaques des carrés, tous identiques, les plus grands possible, de façon à ne pas avoir de perte. » Quelle sera la longueur du côté du carré ? Combien obtiendra-t-on de carrés par plaque ?
Correction
Il faut diviser les longueurs110 et 88par un même diviseur, le plus grand possible.
On calcule donc les diviseurs communs à110 et à 88.
On décompose en facteurs premiers :
• 110 = 10×11 = 2×5×11,
• 88 = 8×11 = 23 ×11.
Les diviseurs communs à110 et88sont 2 et11.
Or, 2×11 = 22.
Donc110÷22 = 5et 88÷22 = 4.
La longueur des côtés du carré sera donc de 22 cm.
Il y aura donc 5 rangées de 4 carrés soit5×4 = 20 carrés par plaque.
Figure à découper et à coller
2 3 4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27 28 29 30
31 32 33 34 35 36 37 38 39 40
41 42 43 44 45 46 47 48 49 50
51 52 53 54 55 56 57 58 59 60
61 62 63 64 65 66 67 68 69 60
71 72 73 74 75 76 77 78 79 80
81 82 83 84 85 86 87 88 89 90
91 92 93 94 95 96 97 98 99 100
Liste des nombres premiers inférieurs à 100 (crible d’Erathostène)
Le théorème de Thalès
Cycle 4 - 3
eEspace et géométrie Cours
I — Théorème de Thalès
Théorème 1 : Soient (M B)et (CN) deux droites sécantes en A.
Si les droites(M N) et(BC) sont parallèles, alors AM
AB = AN
AC = M N BC
Trois positions sont possibles pour la droite (M N). Les deux premiers sont les cas dits clas- siques et le dernier est dit configuration en papillon.
A
A A
B C B C B C
M N
M N
M N
Le théorème de Thalès permet, à partir de deux droites parallèles, 1. principalement de calculer des longueurs,
2. d’obtenir des relations de proportionnalité sur des longueurs, 3. d’obtenir des relations de proportionnalité sur des aires.
Exercice 8 : Soient (AC)et (AB) deux droites sécantes enA.
Soient M un point de(AB) et N un point de (AC)tels que (M N) soit parallèle à (BC).
Supposons que AB= 5 cm, AM = 3 cm, M N = 8 cm et AC = 7 cm.
Calculer les longueurs AN et BC au mm près.
Correction
Les droites (M B) et(N C)sont sécantes en A.
Les droites (M N)et (BC)sont parallèles.
On applique le théorème de Thalès :
AM
AB = AN
AC = M N BC 3
5 = AN 7 = 8
BC
DoncAN = 3×7
5 = 4,2. La longueur AN mesure 4,2 cm.
DoncBC = 5×8 3 = 40
3 = 13,3. La longueurBC mesure 13,3 cm.
II — Réciproque du théorème de Thalès
Théorème 2 : Soient d etd′ deux droites sécantes en A.
Soient B etM deux points de d distincts de A.
Soient C etN deux points ded′ distincts deA.
Si les pointsA,M,B d’une part et les points A,N,C d’autre part sont alignés dans le même ordre et si
AM
AB = AN AC alors les droites (M N) et (BC)sont parallèles.
Cette réciproque n’est pas vraiment une réciproque au sens propre du terme.
Elle permet de démontrer à partir de données de longueur que deux droites sont parallèles.
Exercice 9 : Soient A, B etC trois points non alignés.
Soient M ∈[AB) etN ∈[AC).
On donne AB= 4 cm, AM = 8 cm, AN = 6 cm et AC = 3 cm.
Démontrer que les droites (M N) et(BC) sont parallèles.
Correction
A
B C
M N
Les pointsB,AetM d’une part et les points C, A et N d’autre part sont alignés dans le même ordre.
AM AB = 8
4 = 2
AN AC = 6
3 = 2
Donc
AM
AB = AN AC.
Donc, d’après la réciproque du théorème de Thalès, les droites (M N) et (BC) sont paral- lèles.
Développer une expression littérale Cycle 4 - 3
eNombres et calculs Cours
I — Développer
Définition 17 : Étant donnés trois nombres k, a etb, on a k×(a+b) =k×a+k×b=ka+kb.
3x(5−4x) = 3x×5−3x×4x
= 15x−12x2
Définition 18 : Étant donnés quatre nombres a, b,c etd, on a
(a+b)×(c+d) = a×c+a×d+b×c+b×d=ac+ad+bc+bd.
(5x−2)×(4x+ 3) = 5x×4x+ 5x×3−2×4x−2×3
= 20x2+ 15x−8x−6
= 20x2+ 7x−6
Attention : il ne faut pas confondre2x2 et (2x)2.
II — Réduire une expression littérale
Définition 19 : Réduire une expression littérale revient à l’écrire avec le moins de termes possible. Pour cela, on regroupe les termes en x2, les termes en x et ceux sans lettre.
x+ 2x2+ 4x+ 5 + 3x2+ 5x+ 6 = 2x2+ 3x2+x+ 4x+ 5x+ 5 + 6
=5x2+10x+ 11.
Propriété 8 :
• Quand on supprime des parenthèses précédées du signe +, on supprime ces parenthèses et le signe+ puis on recopie ce qu’il y a entre ces parenthèses sans changer les signes.
• Quand on supprime des parenthèses précédées du signe −, on supprime ces parenthèses et le signe− puis on recopie ce qu’il y a entre ces parenthèses en changeant tous les signes.
3x+ (4x−6) = 3x+4x−6= 7x−6
III — Identités remarquables
Définition 20 :Identités remarquables Étant donnés deux nombres a etb, on a (a+b)2 =a2+ 2ab+b2,
(a−b)2 =a2−2ab+b2, (a+b)(a−b) = a2−b2.
Ces trois égalités sont appelées identités remarquables et le terme 2ab s’appelle le double produit.
(x+ 3)2 =x2+ 2×x×3 + 32
=x2+ 6x+ 9
(5x−3)2 = (5x)2−2×5x×3 + 32
= 25x2−30x+ 9
(x+ 3)(x−3) =x2−32
=x2−9
On peut utiliser ces identités remarquables pour le calcul mental :
1012 = (100 + 1)2
= 1002 + 2×100×1 + 12
= 10 000 + 200 + 1
= 10 201
992 = (100−1)2
= 1002−2×100×1 + 12
= 10 000−200 + 1
= 9 801
99×101 = (100−1)×(100 + 1)
= 1002−12
= 10 000−1
= 9 999
Exercice 10 : Développer puis réduireA= (3x+ 4)2−(2x−3)2.
Correction
En utilisant les identités remarquables :
A= (3x+ 4)2−(2x−3)2
= (3x)2+ 2×3x×4 + 42
− (2x)2−2×2x×3 + 32
= 9x2+ 24x+ 16
− 4x2−12x+ 9
= 9x2+ 24x+ 16−4x2+ 12x−9
= 5x2+ 36x+ 7
Sans utiliser les identités remarquables :
A= (3x+ 4)2−(2x−3)2
= (3x+ 4)(3x+ 4)−(2x−3)(2x−3)
= (3x×3x+ 3x×4 + 4×3x+ 4×4)−(2x×2x−2x×3−3×2x+ 3×3)
= 9x2 + 12x+ 12x+ 16
− 4x2−6x−6x+ 9
= 9x2 + 24x+ 16
− 4x2−12x+ 9
= 9x2+ 24x+ 16−4x2+ 12x−9
= 5x2+ 36x+ 7
Statistiques Cycle 4 - 3
eOrganisation et gestion de données, fonctions
Cours
I — Vocabulaire
Définition 21 : Les statistiques sont un ensemble d’outils mathématiques permettant de dé- terminer des caractéristiques d’un ensemble de données. A la différence des probabilités, toutes les données sont déjà connues.
Définition 22 : Voici la liste des termes utilisés en Statistiques : Population : Ensemble sur lequel porte l’étude.
Individu : Un élément de l’ensemble étudié.
Caractère : Critère étudié dans la population.
Effectif d’une valeur : Nombre d’éléments correspondant à cette valeur.
Effectif total : Nombre total d’éléments.
Fréquence d’une valeur : Quotient de l’effectif d’une valeur par l’effectif total.
Par exemple, si on considère une série de notes d’un devoir pour une classe :
• La population est l’ensemble des notes.
• L’individu est une note.
• Un caractère peut être de savoir si une note est supérieure à 10.
• L’effectif d’une valeur est le nombre de notes égales à cette valeur.
• L’effectif total est le nombre total de notes.
• La fréquence d’une valeur peut être de savoir combien il y a de notes au dessus de 10 (en pourcentage).
• Liste non ordonnée des notes de deux élèves A et B Élève A : 9 - 11 - 18 - 7 - 17 - 11 - 12 - 18
Élève B : 13 - 13 - 12 - 10 - 8 - 14 - 12 - 10 - 11.
• Liste ordonnée croissante de ces notes Élève A : 7 - 9 - 11 - 11 - 12 - 17 - 18 - 18 Élève B : 8 - 10 - 10 - 11 - 12 - 12 - 13 - 13 - 14.
• Tableau d’effectifs en fonction de l’élève
Élève A : Notes 7 9 11 12 17 18
Effectif 1 1 2 1 1 2
Élève B : Notes 8 10 11 12 13 14
Effectif 1 2 1 2 2 1
II — Moyennes
Définition 23 : La moyenne d’une série statistique est le nombre égal à la somme des données de la série divisée par l’effectif total de la série. On la note souvent x.¯
Pour l’élève A :
¯
x= 9 + 11 + 18 + 7 + 17 + 11 + 12 + 18
8 = 103
8 = 12,875.
Pour l’élève B :
¯
x= 13 + 13 + 12 + 10 + 8 + 14 + 12 + 10 + 11
9 = 103
9 ≈11,444.
Définition 24 : La moyenne pondérée d’une série statistique est la somme des produits de chaque donnée par son coefficient divisée par la somme des coefficients. On la note aussi souvent x.¯
Pour un élève, cela correspond à mettre des coefficients à certains devoirs. Pour les deux élèves A et B, il n’y a pas de coefficient (chaque note a la même importance), la moyenne pondérée est donc la moyenne classique.
• Pour l’élève A :
¯
x= 7×1 + 9×1 + 11×2 + 12×1 + 17×1 + 18×2
1 + 1 + 2 + 1 + 1 + 2 = 103
8 = 12,875.
• Pour l’élève B :
¯
x= 8×1 + 10×2 + 11×1 + 12×2 + 13×2 + 14×1
1 + 2 + 1 + 2 + 2 + 1 = 103
9 ≈11,444.
III — Médiane
Définition 25 : La médiane d’une série statistique est la valeur qui partage une série statistique ordonnée en deux séries de même effectif. On note généralement cette valeur Med.
• Pour l’élève A, il y a 8 notes. On partage donc la série en deux séries de 4 données.
7 9 11 11
| {z }
4notes
12 17 18 18
| {z }
4notes
Pas de noteau milieu.
La médiane est alors la moyenne des deux notes du milieu : Med= 11 + 12
2 = 11,5.
• Pour l’élève B, il y a 9 notes. On partage la série en deux séries de 4 données.
8 10 10 11
| {z }
4notes
12 12 13 13 14| {z }
4notes
La médiane est alors la valeur dumilieu : Med = 12.
IV — Étendue
Définition 26 : L’étendue d’une série statistique est la différence entre la plus grande valeur de la série et la plus petite valeur de la série.
• Pour l’élève A, l’étendue est18−7 = 11.
• Pour l’élève B, l’étendue est 14−8 = 6.
V — Fréquence
Définition 27 : La fréquence d’une valeur est le quotient de l’effectif de cette valeur par l’effectif total. Elle peut être écrite sous forme de nombre décimal, de fraction mais le plus souvent sous la forme d’un pourcentage.
• Pour l’élève A, la fréquence de la note 11 est de 2
8 ×100 = 25%.
• Pour l’élève B, la fréquence de la note 11 est de 1
9×100≈11,1%.
VI — Utilisation de la calculatrice (Casio fx 92 - Spéciale Collège)
Avec la calculatrice 5 : Supposons qu’on souhaite entrer le tableau suivant : Notes 7 9 11 12
Effectif 3 1 2 1
• w21 pour entrer dans le mode STATS et entrer un tableau
• 7B pour entrer la première note
• 9B pour entrer la seconde note
• 11Bpour entrer la troisième note
• 12Bpour entrer la dernière note.
• R$pour aller dans la colonne effectif.
• 3B pour entrer l’effectif de la première note
• 1B pour entrer l’effectif de la seconde note
• 2B pour entrer l’effectif de la troisième note
• 1B pour entrer l’effectif de la dernière note.
• C pour finir.
Normalement, cela affiche : Statistiques 1 variable.
Avec la calculatrice 6 : Récupérer les résultats, on tape les commandes suivantes :
• T2pour calculer les valeurs
• pour la moyenne, on lit la valeur de x¯ : x¯= 9,14.
• pour la médiane, on lit la valeur de Med : Med= 9.
• pour l’étendue, on lit max(x) etmin(x) et on les soustrait :12−7 = 5.
Agrandissement réduction Cycle 4 - 3
eEspace et géométrie Cours
I — Solides et volumes
Définition 28 : Un prisme droit est un solide qui a
• deux faces parallèles et superposables qui sont des polygones appelées bases ;
• des faces rectangulaires perpendiculaires aux bases, appelées faces latérales.
h
Prisme de hauteur h.
Définition 29 : Un cylindre droit ou cylindre de révolution est un solide qui a
• deux disques superposables appelés bases ;
• une surface entourant les bases dont le patron est un rectangle appelée surface latérale.
r
h
Cylindre de révolution de hauteurh et de rayon r.
Définition 30 : Un cône de révolution est un solide qui a
• une base qui est un disque ;
• une surface latérale ;
• un sommet.
h
r
Cône de révolution d’hauteur h et de rayon r.
Définition 31 : Une pyramide est un solide qui a
• une base qui est un polygone ;
• des faces latérales qui ont un sommet commun qui est le sommet de la pyramide.
h
Pyramide à base carrée de hauteur h
Définition 32 : L’unité de volume usuelle est le mètre cube notée m3. Elle correspond au volume d’un cube d’un mètre d’arête.
km3 hm3 dam3 m3 dm3 cm3 mm3
Le cube
c
V =c3 =c×c×c
Le pavé droit (parallélépipède rectangle)
h
L
ℓ V =L×ℓ×h Le prisme droit
h
V =ABase×h
Le cylindre r
h
V =π×r2×h
La pyramide
h
V = ABase×h 3
Le cône
h
r
V = π×r2×h 3
II — Agrandissement et réduction
Propriété 9 : Lorsqu’on utilise le théorème de Thalès, on passe d’un triangle à un autre. Les longueurs de ces deux triangles sont liées par des égalités de rapports. Notons k la valeur de ces rapports égaux.
• Si k > 1, on passe d’un petit triangle à un grand triangle. On dit qu’on réalise un agran- dissement de coefficient k.
• Sik <1, on passe d’un grand triangle à un petit triangle. On dit qu’on réalise une réduction de coefficient k.
Propriété 10 : Dans le cas d’un agrandissement ou d’une réduction de coefficient k, 1. les longueurs sont multipliées park,
2. les aires sont multipliées park2, 3. les volumes sont multipliés par k3,
Ainsi, dans un agrandissement de coefficient3,
• les longueurs sont multipliées par3,
• les aires sont multipliées par32 = 9,
• les volumes sont multipliés par 33 = 27.
Exercice 11 : Calculer la longueur et le volume du cube mesurant 2 cm de côté sur un plan à l’échelle 1 :4.
Correction
L’échelle 1 :4 signifie que 1 cm sur le plan mesure réellement 4 cm.
Il y a donc un coefficient d’agrandissement égal à 4.
La longueur réelle du cube est donc de 4×2 = 8 cm.
Le volume réel du cube est donc de 43×2 = 128 cm3. Exercice 12 :
SABCD est une pyramide à base rectangulaire ABCD, de hauteur [SA]. On donne SA = 15 cm, AB = 8 cm et BC = 11 cm.
1. Calculer le volume V1 de la pyramide SABCD.
2. Démontrer que SB = 17 cm.
3. On note E le point de [SA] tel que SE = 12 cm et F le point de [SB] tel que SF = 13,6 cm.
Montrer que les droites (EF) et (AB) sont parallèles.
4. On coupe cette pyramide par le plan passant par E et parallèle à la base de la pyramide.
La pyramide SEFGH ainsi obtenue, est une réduction de la pyramide SABCD.
(a) Quel est le coefficient de la réduction ?
(b) En déduire le volumeV2 de la pyramide SEFGH en fonction de V1.
A B
C
E F D
G H
S
Correction
1. V1 = AABCD×SA
3 = 8×11×15
3 = 440 cm3.
2. Dans le triangle SAB rectangle en A, on applique le théorème de Pythagore : SB2 =SA2 +AB2
= 152+ 112
= 289.
DoncSB =√
289 = 17cm.
3. Les points S, E, A d’une part et S, F, B d’autre part sont alignés dans le même ordre.
SE SA = 12
15 = 4 5. SF
SB = 13,6 17 = 4
5. Donc SE
SA = SF SB.
Donc, d’après la réciproque du théorème de Thalès, les droites (EF) et (AB) sont parallèles.
4. (a) Le coefficient de réduction est égal à SE SA = 4
5 = 0,8.
(b) V2 = 0,83 ×V1 = 0,83×440 = 225,28cm3.
III — Triangles égaux
Définition 33 : Deux triangles sont égaux lorsque leurs côtés sont deux à deux de même longueur.
A
B
C
E
F
G
Les triangles ABC etEF G sont égaux car AB=EF,AC =EG etCB =F G.
Propriété 11 : Si deux triangles sont égaux alors leurs angles sont deux à deux de même mesure.
A
B
C
E
F
G
Les triangles ABC etEF G sont égaux donc ABC’ =EF G,’ BCA’ =F GE’ et CAB’ =GEF’. Propriété 12 : Si deux triangles ont deux à deux un angle de même mesure compris entre deux côtés de même longueur alors ils sont égaux.
A
B
C
E
F
G
On a :
• AB=EF et AC =EG,
• BAC’ =F EG.’
Donc les trianglesABC et EF Gsont égaux.
Propriété 13 : Si deux triangles ont deux à deux un côté de même longueur compris entre deux angles de même mesure alors ils sont égaux.
A
B
C
E
F
G
On a :
• AC =EG,
• BAC’ =EF G’ et ACB’ =EGF’.
Donc les trianglesABC et EF Gsont égaux.
IV — Triangles semblables
Définition 34 : Deux triangles sont semblables lorsque leurs angles sont deux à deux de même mesure.
A
B C
A′
D
E
F
Les triangles ABC etDEF sont semblables.
• Si deux triangles sont égaux alors ils sont semblables mais deux triangles semblables ne sont pas forcément égaux.
Propriété 14 : Si deux triangles sont semblables alors les longueurs des côtés des triangles sont proportionnelles.
Propriété 15 : Si les longueurs des côtés de deux triangles sont proportionnelles alors ces triangles sont semblables.
• C’est le cas dans les configurations de Thalès.
Exercice 13 : Soient ABC et DEF deux triangles tels que ABC’ = DEF’ et CAB’ =F DE.’ Montrer que les triangles ABC etDEF sont semblables.
Correction
La somme des angles dans un triangle est égale à 180°.
DoncACB’ = 180−ABC’ −CAB’ etDF E’ = 180−DEF’ −F DE.’ DoncACB’ =DF E’ .
Donc les trois angles des deux triangles sont égaux.
Donc les deux trianglesABC etDEF sont semblables.
Figures à découper et à coller
h
Prisme de hauteurh.
r
h
Cylindre de révolution de hauteur h et de rayon r.
h
r
Cône de révolution d’hauteur h et de rayon r.
h
Pyramide à base carrée de hauteur h
Le cube
c
V =c3 =c×c×c
Le pavé droit (parallélépipède rectangle)
h
L
ℓ V =L×ℓ×h Le prisme droit
h
V =ABase×h
Le cylindre r
h
V =π×r2×h La pyramide
h
V = ABase×h 3
Le cône
h
r
V = π×r2×h 3
A B
C
E F D
G H
S
Factoriser une expression littérale Cycle 4 - 3
eNombres et calculs Cours
Définition 35 : Factoriser une expression, c’est transformer les sommes en produits.
I — Factoriser avec un facteur commun
Méthode 4 :
1. On recherche tout d’abord une expression commune à chaque terme de l’expression : le facteur commun.
2. On recopie ce facteur commun.
3. On recopie entre crochets ce qui n’est facteur commun dans l’expression.
4. On réduit l’expression entre les crochets.
A =(x+ 1)(x+ 2) +(x+ 1)(x+ 3)
=(x+ 1)[(x+ 2) + (x+ 3)]
= (x+ 1) [x+ 2 +x+ 3]
= (x+ 1) [2x+ 5]
B = (x+ 1)(x+ 2) + (x+ 1)
=(x+ 1)(x+ 2) +(x+ 1)×1
=(x+ 1)[(x+ 2) +1]
= (x+ 1) [x+ 2 + 1]
= (x+ 1) [x+ 3]
C= (x+ 1)2−(x+ 1)(2x+ 3)
=(x+ 1)(x+ 1)−(x+ 1)(2x+ 3)
=(x+ 1)[(x+ 1)−(2x+ 3)]
= (x+ 1) [x+ 1−2x−3]
= (x+ 1) [−x−2]
II — Factoriser sans facteur commun
Définition 36 : Soient a et b deux nombres :
a2+ 2ab+b2 = (a+b)2
a2−2ab+b2 = (a−b)2 a2−b2 = (a+b)(a−b)
Méthode 5 :
1. On recherche deux termes qui sont des carrés.
2. On compte le nombre de termes et on regarde les signes de l’expression : cela nous permet d’identifier quelle identité remarquable on va utiliser.
3. On identifie ensuite la valeur dea et celle de b.
4. On écrit l’expression factorisée.
• De la formea2+ 2ab+b2 = (a+b)2 :
A=x2+ 6x+ 9
=x2+ 2×x×3 + 32
= (x+ 3)2
• De la formea2−2ab+b2 = (a−b)2 :
B =x2−10x+ 25
=x2−2×x×5 + 52
= (x−5)2
• De la formea2−b2 = (a+b)(a−b) :
C =x2−36
=x2−62
= (x+ 6)(x−6)
D= 49x2−(x+ 1)2
= (7x)2−(x+ 1)2
= [(7x) + (x+ 1)] [(7x)−(x+ 1)]
= [8x+ 1] [6x−1]
III — Equation-produit
Définition 37 : Une équation-produit est une équation du type A×B = 0
où, au moins un des deux facteurs (A ou B) est une expression littérale.
Propriété 16 : Si un produit est nul alors au moins un de ses facteurs est nul.
Exercice 14 : Résoudre l’équation (5x+ 15)(3x−6) = 0.
Correction
(5x+ 15)(3x−6) = 0
Si un produit est nul alors au moins un de ses facteurs est nul.
5x+ 15 = 0 5x=−15
x=−15/5 x=−3.
ou
3x−6 = 0 3x= 6
x= 6/3 x= 2.
Les solutions sont doncx=−3ou x= 2.
DoncS ={−3; 2}.
Notions de fonction
Cycle 4 - 3
eOrganisation et gestion de données, fonctions
Cours
I — Formule algébrique
Définition 38 : Une fonction est un processus mathématique qui, à un nombre, fait correspondre un nombre unique.
Définition 39 : Soit f une fonction qui au nombre xassocie le nombre f(x). On note f :x→f(x).
Le nombref(x)se lit f dex.
Par exemple, si on considère la fonction qui, à un nombre, associe son double. Pour définir cette fonction, il faut lui donner
• un nom (par exemple g)
• une formule 2×x (on calcule le double du nombre).
On obtient
g :x→g(x) = 2x.
Définition 40 : Soit f la fonction qui, àx, associe le nombre f(x).
• f(x) est appeléimage du nombre x par la fonctionf;
• xest appelé antécédentdu nombre f(x) par la fonctionf.
f :x f(x)
xa pour image f(x)
f(x) a pour antécédentx
Si on considère la fonction g :x→g(x) = 2x alors
• l’image de 3par la fonction g est6 car g(3) = 2×3 = 6,
• l’antécédent de 6par la fonction g est3.
Si on considère la fonction f(x) = 3x+ 2 alors
• 1a pour image 5 par la fonctionf car f(1) = 3×1 + 2 = 5
• 8a pour antécédent 2 par la fonctionf car f(x) = 8 3x+ 2 = 8
3x= 8−2 3x= 6
x= 6÷3 = 2
II — Tableau de valeurs
Définition 41 : Un tableau de valeurs pour une fonction f est un tableau constitué de deux lignes dont la première affiche les valeurs de xet la seconde, les valeurs correspondantes de f(x).
Si on considère la fonction g :x→g(x) = 2x alors
• Un tableau de valeurs de g est :
x 1 2 5 12 g(x) 2 4 10 24
• On lit que 2 a pour image4 par la fonction g.
• On lit que 10a pour antécédent 5 par la fonctiong.
III — Représentation graphique
Définition 42 : Un repère est constitué de deux axes sécants.
• Le point d’intersection de ces deux axes est appelé origine du repère.
• Le premier axe (en bas) est celui des abscisses.
• Le second axe (en haut) est celui des ordonnées.
• Dans le cas où les deux axes sont perpendiculaires, on dit que le repère est orthogonal.
• Dans le cas où les deux axes sont perpendiculaires et gradués avec la même unité, on dit que le repère est orthonormal.
Définition 43 : Etant donnée une fonction f :
• l’ensemble de points de coordonnées (x;f(x)) est appelé représentation graphique de la fonctionf;
• on note cette représentation graphiqueCf;
• on appellex l’abscisse et f(x) l’ordonnée de ce point.
Si on considère la fonction g :x→g(x) = 2x,
• Un tableau de valeurs de g est :
x 1 2 5 12 g(x) 2 4 10 24
• La courbe représentative Cg de cette fonction g passent par les points : – A(1; 2),
– B(2; 4), – C(5; 10),
• On obtient le graphique suivant :
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 0
2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24
x g(x)
× ×
×
×
En résumé :
Soit f une fonction.
• Algébriquement : f(1) = 2 etf(3) = 4 – 1 a pour image2
– 4 a pour antécédent3
• Avec un tableau :
x 1 3 f(x) 2 4 – 1 a pour image2
– 4 a pour antécédent3
• Graphiquement :
x
f(x) Cf
1 2
3 4
– 1 a pour image2 – 4 a pour antécédent3
Repérage dans le plan, dans l’espace Cycle 4 - 3
eEspace et géométrie Cours
I — Placer un point dans un repère
Définition 44 :
• On appelle repère la donnée de deux axes gradués sécants en un point appelé origine du repère.
• On appelle repère orthogonal un repère dont les axes sont perpendiculaires.
• On appelle repère orthonormal ou orthonormé un repère dont les axes sont perpendiculaires et dont les graduations sont identiques sur les deux axes.
Définition 45 :
• L’axe horizontal d’un repère est l’axe des abscisses.
• L’axe vertical d’un repère est l’axe des ordonnées.
Définition 46 : Un point M dans un repère est repéré par son abscisse xM et son ordonnée yM. Ces deux nombres sont appelés les coordonnées deM dans le repère et on noteM(xM;yM).
−4 −3 −2 −1 0 1 2 3 4 x
−4
−3
−2
−1 0 1 2 3 4 y
A
B
Les coordonnées de A sontA(2; 3) et celles deB sont B(−3;−2).
II — Placer un point sur le globe terreste
Définition 47 : L’altitude est l’élévation verticale d’un lieu ou d’un objet par rapport à un niveau de base (sur le globe, ce niveau de base est le niveau de la mer).
• L’altitude de la ville de Nexon est de 360 m.
• L’altitude du Mont-Blanc est de 4 696 m.
• L’altitude du lac de Tibériade en Israël est de -214 m.
Définition 48 :
• L’équateur est le cercle imaginaire autour de la Terre situé à égale distance des deux pôles.
Un parallèle est un cercle imaginaire parallèle à l’équateur.
• Un méridien est un demi-cercle qui joint les deux pôles. Le méridien de Greenwich est le méridien qui passe par l’Observatoire de Greenwich, près de Londres.
• La latitude est la distance mesurée en degrés qui sépare un parallèle de l’Equateur. Elle est positive au dessus de l’Equateur et négative en dessous de l’Equateur.
• La longitude est la distance mesurée en degrés qui sépare un méridien du méridien de Greenwich. Elle est positive quand on se situe à gauche du méridien de Greenwhich et négative quand on se situe à droite de ce méridien.
• Un point est repéré par les données de sa latitude et de la longitude.
Les coordonnées du collège de Nexon sont :
• Latitude : 45,6787215° N
• Longitude : 1,1857944° E
Figure à découper et à coller
Fonctions affines et fonctions linéaires
Cycle 4 - 3
eOrganisation et gestion de données, fonctions
Cours
I — Définitions
Définition 49 :
• Etant donné un nombre a, on appelle fonction linéaire de coefficient a la fonction qui, à un nombre xassocie le nombre ax. On la note
f :x→ax.
• Etant donné deux nombres aet b, on appelle fonction affine la fonction qui, à un nombre x associe le nombreax+b. On la note
f :x→ax+b.
• Dans chaque cas, le nombre a est appelé coefficient directeur de la fonction.
• Le nombre b dans les fonctions affines est appelé ordonnée à l’origine.
• La fonction associée au fait de prendre le triple de x (c’est à dire multiplier x par 3) est la fonction linéaire de coefficient directeur3 définie par
f :x→f(x) = 3x.
• La fonction associée au fait de multiplier un nombre par 2 et de lui soustraire 3 est la fonction affine de coefficient directeur 2et d’ordonnée à l’origine −3 définie par
g :x→2x−3.
II — Représentation graphique
Propriété 17 :
• Si une fonction f est une fonction affine ou linéaire alors sa représentation graphique est une droite.
• Si, de plus, cette fonction f est une fonction linéaire alors cette droite passe par l’origine du repère.
Définition 50 : Soitfune fonction linéaire ou affine de coefficienta. NotonsCf la représentation graphique de f.
• Si le nombre a est positif, Cf est une droite qui monte. On dit alors que la fonction f est croissante.
• Si le nombreaest nul,Cf est une droite horizontale. On dit que la fonctionf est constante.
• Si le nombre a est négatif, Cf est une droite qui descend. On dit que la fonction f est décroissante.
1 2 3 1
2 3
f :x→0,5x est une fonction linéaire croissante
car a = 0,5>0
1 2 3
1 2 3
f :x→ −3/4x+ 5/2est une fonction affine décroissante
car a=−3/4<0
1 2 3
1 2 3
f :x→2,5est une fonction affine constante
car a= 0
1 2 3
1 2 3
Cf
Cg
f(x) =g(x)
f(x)> g(x) f(x)< g(x)
Comparaison des fonctionsf etg
III — Calculs des coefficients
Méthode 6 : Pour calculer le coefficient directeur a d’une fonction linéairef(x) =ax, on doit connaître un point et son image (x, f(x)):
a= f(x) x .
Méthode 7 : Pour calculer le coefficient directeur d’une fonction affinef(x) =ax+b, on doit connaître deux points et leurs imagesA (xA;f(xA))et B (xB;f(xB)) :
a = f(xB)−f(xA) xB−xA
.
L’ordonnée à l’origine b est obtenue en calculant b=f(xA)−a×xA.
• Soit f une fonction linéaire telle que 2 ait pour imagef(2) = 10.
Doncf(x) = 5x.
• Soit g une fonction affine telle queg(2) = 13 etg(3) = 18
a= g(3)−g(2)
3−2 = 18−13 3−2 = 5
b=g(2)−5×2 = 13−5×2 = 3 Doncg(x) = 5x+ 3.
Méthode 8 : Sur un graphique, on considère le point d’intersection entre l’axe des ordonnées et la droite représentant la fonction.
• Si on obtient0, la fonction est une fonction linéaire de la forme f(x) =ax.
• Si on obtient un nombrebnon nul, la fonction est une fonction affine de la formef(x) =ax+b avecb, le nombre lu.
Pour lire graphiquement le coefficient directeur de la fonction :
• on repère un point sur la droite et on note son ordonnée y1;
• on se déplace d’une unité vers la droite parallèlement à l’axe des abscisses ;
• on monte ou on descend verticalement pour trouver le point de la droite ayant cette abscisse ;
• on lit alors son ordonnée y2.
• La valeur de a est alorsy2−y1.
x
−2 −1 0 1 2 3
−
−4
−3
−2
−1 0 1 2 3 4 5
y Cf
Valeur de b=−1
Valeur de a= 2
Sur le graphique :
• La valeur de la fonction en x = 0 est −1 donc b=−1;
• Valeur de a : on passe de (1; 1) à (2; 3) donc a= 3−1 = 2.
• Donc f(x) = 2x−1.
Par le calcul :
• On prend deux points sur la courbe : A(1; 1) et B(2; 3).
• On a a= 3−1
2−1 = 2. Donc a= 2.
• f(2) = 3. Donc b = 3−2×2 = −1. Donc b=−1.
• Donc f(x) = 2x−1.