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Submitted on 1 Jan 1878
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Dr H. BENNO-MECKLENBURG. - Ueber die verschiedenen Methoden zur Bestimmung der Geschwendigkeit des Schalles (Différentes méthodes pour l’estimation de la vitesse du son); Berlin, 1877
E. Masse
To cite this version:
E. Masse. Dr H. BENNO-MECKLENBURG. - Ueber die verschiedenen Methoden zur Bestimmung
der Geschwendigkeit des Schalles (Différentes méthodes pour l’estimation de la vitesse du son); Berlin,
1877. J. Phys. Theor. Appl., 1878, 7 (1), pp.168-174. �10.1051/jphystap:018780070016801�. �jpa-
00237391�
I68
en ce
qui
concerne l’acier. Ainsi la différence dephase d-d’ 03BB
est,à une incidence de
4o degrés, o,of.to
pour la lumière duthallium, o,o3o
seulement pour lesodium ,
et insensible pour les radiations -obscures. A 5odegrés,
tandisqu’on
adéjà o,o8o
pour le vert,0,065
pour lejaune,
on commence à avoir o,o2 pourh,
et rienencore pour les deux autres.
La différence de
phase
ne devientappréciable qu’à
55degrés
pour
À2,
à 60degrés
pour03BB3. Aussi ,
tout en se tenantinférieures,
les différences de
phasesrelatives
auxplus grandes longueurs
d’ondecroissent-elles avec l’incidence d’une
façon
d’autantplus rapide
que ces
longueurs
d’onde sontplus grandes.
Si l’on considère en
particulier
lepoint
où la différence dephase
est0,25,
ou autrement dit où la différence de marcheest
incidence de
polarisation
rétablieaprès
deuxréflexions ,
commela
désigne
M.Jamin ,
on le trouve à75 degrés
pour le vert , à76 degrés
pour lejaune,
à 79degrés
pourÀ1,
82degrés
pour03BA2, 83 " degrés
pour03BB3.
Des faits
analogues
se constatent dans les deux autres miroirsque j’ai
étudiés.Ainsi,
pour ces corps , la courbereprésentative
des différences dephases
reste d’autantplus longtemps
confondue avec l’axe desincidences que la
longueur
d’onde estplus grande;
parsuite,
l’intervalle est d’autant
plus long pendant lequel
la réflexion pro- duirasimplement
une rotation duplan
depolarisation incidente,
tandis que d’autant
plus
court se trouve celui danslequel
la lumièreou la chaleur réfléchie sera
polarisée elliptiquement.
Dr H. BENNO-MECKLENBURG. 2014 Ueber die verschiedenen Methoden zur Bestimmung
der Geschwendigkeit des Schalles (Différentes méthodes pour l’estimation de la vitesse du son); Berlin, I877.
1. L’étude de la
propagation
du son aété, depuis
le P. Mer-senne
(1), l’ obj et
d e tant de recherches de lapart
desphysiciens,
que,(1) MERSENNE, Balistique, prop. XXXV.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018780070016801
I69
d’après
un mot deTyndall,
il faudrait de bienlongues
heures pouren faire le
simple
résumé. M.Meklenburg,
dans un Mémoirerécemment
publié
àBerlin,
s’estproposé
de fairel’historique
de laquestion
et de rassembler les travaux lesplus récents,
disséminésjusqu’alors
dans les différentespublications scientifiques
del’Europe.
Cepetit
traité est destiné à offrir un réel intérêt à tous ceuxqui
voudront se rendrecompte
de l’état actuel de laquestion
de la
propagation
du son dans les divers milieux.L’auteur
adopte,
pour sonexposé,
la classification suivante des méthodesqui
ont étéemployées
pour mesurer la vitesse du soin :’l. Méthodes
exigeant
la 111eSllre d’ii7ztemps
et d’un elzemiii parcouru.I ° Mesure directe de la
vi tesse ;
lesplus
anciennes mesures dece genre ont été exécutées par le P.
Mersenne,
en1657, par les
académiciens de
Florence,
en 1660(1),
par Walcker(2) (en Angle- terre),
eni6g8,
par Cassini etHuyghens (en France),
etc.2° Méthode des
coïncidences, indiquée
par Bosscha(3),
erremployé
parK0153nig (1).
3°
Appareils
de Neumann(5)
et de Le Roux(G).
2.
i;’valllation
de la vitesse du sonpai le
nombre desvibrationset Ici
longueur
d’onde de sons musicaux.A. Méthodes directes :
la Méthode de
Bernoulli,
à l’aide destuyaux
sonores ;2° Méthode de Chladni
(7)
au moyen des verges;3° Méthode de
Kundt;
4-
Méthodes de Stefan( )
et deWarburg (9).
B. Méthodes fondées sur l’interférence des ondes sonore i° Méthode de Savart
e °) ;
(1) NEWTON, Pltilosophia natziralis principia niathe?îzaticoe, II, prop. XLVIII-L.
e) LAPLACE, lrTécaniqzce céleste, t. V, livre XII, p. 115.
(3) Tentamina, Exper. Academ. del Ciinento, 1738, II, p. 116.
(4) Philosophical Transactions, 16g8.
(5) Ann. de Pogg., t. XCII, p. 485.
(6) Comptes rendus de r Académie des ..Sciences, t. LV, p. 609.
(1) Ann. de Pogg., t. CXXVIII, p. 307.
(8) Comptes rendus de l’Académie des Sciences, t. LV, p. 662.
(9) Acoustique de Chladni.
(10) Sitzllngsberichte der y00FFiener Akademie, t. LVII, p. I97 et 7o8.
I70
2° Méthode de la mesure de la
longueur
d’onde à l’aide destubes à interférence de
Quincke (1);
3° Méthode de Zach
(’) ;
4°
Méthode des battements.Dans
l’impossibilité
d’insérer ici une traductioncomplète
de ceMémoire,
nous insisterons seulement sur les résultatsqui
se rap-portent
à l’action exercée sur la vitesse depropagation
du son, par diversescirconstances,
telles quel’intensité,
etc.II. Les
expériences classiques,
d’accord en cela avec les for-mules
théoriques
de Newton(3)
et deLaplace (4),
conduisent à cerésultat : que le son se propage avec une vitesse uniforme dans un
même
milieu,
latempérature
restant constante;aussi, jusque
dansces derniers
temps,
était-on habitué à considérer la vitesse du sondans l’air à
zéro,
comme étant unequantité
invariable.Une
ancienne observation deParry,
relatée par JantesRoss,
semblait seule en désaccord avec cette
opinion.
Dans lesexpé-
riences de
Parry,
le coup de canon avaittoujours
été entendu avantle commandement. A l’occasion de ce
fait,
Schrüder van derKolck
(5)
s’était livré à une suite de recherchesthéoriques qui
leconduisirent à une formule donnant la vitesse du son dans un gaz comme fonction du
rapport
des deux chaleursspécifiques
etdu
degré
decompression
du milieu.Celle-ci serait d’autant
plus grande
que le son estplus
intenseet
plus
grave. Comme l’intensité diminue avec lalongueur
duchemin parcouru, il en résulterait définitivement que la vitesse du
son croîtrait avec son intensité et sa
gravité,
et diminuerait avec la distance parcourue.Le
problème
de lapropagation
du son était bien fait pourtenter
Regnault;
aussi l’illustreexpérimentateur entreprit-il,
poursa
complète
résolution dans les gaz, une série delongues
et savantesrecherches, trop
peu connues enFrance,
etqui cependant,
aupoint
(1) Ann. de Pogg., t. CXXXVI, p. 285.
(2) Comptes rendus de l’Académie des Sciences, t. VII, p. 1068.
(3) Ann. de Pogg., t. CXXVIII, p. I77.
(4) Ann. de Pogg., t. CXXVII, p. 497.
(5) Ann. de Pogg., t. CXXIV, p. 463.
de vue de la méthode et de
l’importance théorique
desrésultats,
nele cèdent en rien à ses travaux antérieurs
(1).
On
sait, d’après
la formule deLaplace,
que lerapport
des deux chaleursspécifiques
des gazdépend
de la vitessecorrespondante
du son; et le but
principal
deRegnault
était de trouver unevaleur
rigoureuse
de cerapport,
afin d’en déduirel’équivalent mécanique
de la chaleur.Il remarque tout d’abord que Newton et
Laplace
avaient admis dans leurs formules que les gaz étaientparfaits,
c’est-à-dire :1°
qu’ils
suivent exactement la loi deMariotte ;
2° que leurélasticité n’est pas altérée par les corps
ambiants ;
3° que le gazn’oppose
aucune inertie à la transmission de l’onde.D’après
la formule deLaplace,
où toutes ces conditions se trouventimplicitement renfermées,
lapropagation
d’une onde estla
même, quelle
que soit son intensité.Regnault
donne uneformule
plus générale
etplus complète,
delaquelle
il résulte quecette vitesse doit être d’autant
plus grande
que l’intensité de l’onde estplus
considérable.L’expérience
prouva que l’intensité de l’onde diminue dans untuyau
d’autantplus
vite que la section estplus petite.
L’onde étaitsurtout
affaiblie,
lelong
du parcours dutuyau,
par la réaction desparois élastiques
decelui-ci,
cequi produit
une notableperte
de force vive.L’intensité du son
diminuant,
il devait en résulter une diminu- tion dans la vitesse du son,d’après
la formule deRegnault.
et cettediminution devait être d’autant
plus rapide
que letuyau
étaitplus
étroit.L’expérience
confirmepleinement
toutes cesconjectures.
En ce
qui
concerne lesexpériences
pourlesquelles
onemploya
la voix humaine et les instruments à vent,
Regnault
observa les faitsprincipaux
suivants : les sonsaigus
sepropagent
avec beau- coup moins de facilité que les sons graves : dans les conduitestrès-larges,
pour bien entendre il faut chanter avec une voix debaryton ;
le son fondamental est entendu avant sesharmoniques,
(1) REGNAULT, Relation des expériences entreprises pour déterminer les principales
constantes qui entrent dans le calculs des machines à vapeur, t. III, et Mémoires de l’Acadérnie des Sciences, t. XXXVII.
I72
qui
se succèdent suivant leurdegré
de hauteur : « Lapropagation
du son, dit
Regnault.
dénature parconséquent
son timbrequi
résulte du nombre et de la nature de ses
harmoniques;
dans lesconduites
très-longues,
un air embrassant une certaine étendue de la gammechangerait
donc aussi de caractère. »La vitesse fut trouvée
indépendante
de lapression,
comme l’in-diquent
les formulesthéoriques. Enfin,
desexpériences
ayant été faites avec destuyaux remplis
successivement de gazhydrogène,
d’acide
carbonique
et de gazd’éclairage,
les vitessesdevaient, d’après
lathéorie,
être inversementproportionnelles
aux racinescarrées des densités. Cette
loi, d’après
lesexpériences
deRegnault,
doit être admise comme une loi limite à
laquelle
les gaz satisfe-raient exactement si on les mettait dans les conditions où ils se
comportent
comme des fluidesparfaits.
III. Le cadre de ce résumé ne nous
permet
pas d’entrer dans ladescription
des différentes méthodes décrites par M. Mecklen-burg ;
mais nous insisteronsparticulièrement
sur la méthodeconnue de Kundt
(1),
à l’aide delaquelle
on a pu obtenir des résultats très-intéressants.L’idée de cette méthode fut donnée
à Kundt par
lesfigures
deChladni. On
prend
un tube de verre,long
cf’environ 2mètres,
ferméà ses deux
bouts,
et contenant une certainequantité
depoudre
delycopode, répandue
aussirégulièrement
quepossible.
On frotte le tubelongi tudinalement,
de manière à lui faire rendre un son, et l’on voit lapoussière
s’accumuler aux n0153uds devibration,
de sorte queles ondes sonores du gaz sont en
quelque
sorte rendues visibles.La distance d’un n0153ud au suivant étant la moitié d’une
longueur d’onde,
supposons que nous en ayons douze dans letube ;
la lon-gueur du
tube,
vibranttransversalement,
sera la moitié d’une lon- gueur d’onde dans le verre;donc,
dans cesconditions,
lalongueur
d’une demi-onde dans le verre est seize fois la
longueur
d’unedemi-onde dans l’air. Il s’ensuivra que la vitesse du son dans le
verre sera seize fois
plus grande
que dans l’air. Enremplissant
letube avec un autre gaz, on voit comment on pourra, par ce
procédé
trouver la vitesse du son dans le gaz.
(t) KUXDT, Ann. rle Pogg., t. Y, p. 496.
I73 Par une modification assez
simple
del’appareil,
cette méthodea même
permis
de trouver la vitesse du son dans ungrand
nombrede corps
solides ;
et les résultatsauxquels
on arrive concordentassez avec ceux trouvés par des moyens tout différents.
Mais la méthode de Kundt ne
présente
pas uneprécision
suffi-samment
grande lorsqu’il s’agit
de trancher lesquestions
délicatesdont
Regnault
s’estoccupé
dans songrand
travail. Leslongueurs
d’onde mesurées ne vont
jamais
au delà de45 millimètres,
cequi
fait lao,ooo1386 partie
du chemin parcouru par le son enune
seconde,
d’où il suitqu’une
erreur de o, i demillimètre,
faitedans la mesure d’une
longueur d’onde,
conduirait à une erreur dedue
mètre sur le résultat cherché.Cette réserve
faite,
voiciquelques-uns
des résultats trouvés par Kundt: a1° La
longueur
de l’onde sonore, et par suite la vitesse du son, diminueproportionnellement
au diamètre dutube quand
celui-ciest
plus petit
que lequart
de lalongueur
d’ondulation.2’ Dans des
tuyaux étroits,
un son élevé se transmetplus rapide-,
ment
qu’un
son grave, et la diminution de la vitesse du son est enraison inverse de la
longueur
d’onde.3° Kundt avait cru
pouvoir
affirmer que la vitesse du son estindépendante
de lapression
dans untuyau large,
maisaugmente
avec elle dans un
tuyau
étroit.On voit que ces derniers résultats sont en contradiction avec ceux trouvés par
Regnault.
IV. Sans chercher à
prendre parti
sur lespoints qui
sontencore en
discussion,
onpeut
néanmoins faire cette remarquegénérale :
Toute influence
qui
a pourobjet d’augmenter
la force vive des molécules du milieu sonore exerce sur la vitesse du son une actionaccélératrice,
et toute causequi
tend à diminuer la force vive diminue aussi cette même vitesse.Quant
aux causesqui
exercent une influence de l’une ou del’autre
espèce
sur la vitesse du son, elles sont nombreuses.Dans un milieu indéfini ce sont : il La
température
dumi lieu ;
I74
9-’ La
quantité
de substancesétrangères qui s’y
trouvent, parexemple
la vapeur d’eau dansl’air ;
3° La hauteur du son ;
4°
La direction et la force du vent ;5° Dans les corps
solides,
la direction du son parrapport
à lastructure
moléculaire ;
Dans les
tuyaux
sonores : 6" Lediamètre ;
7°
Lacourbure ;
8° La
rugosité
desparois intérieures ; g° L’épaisseur
de cesparois ;
On
peut ajouter quelques
causes dont on conteste encorel’action.
il, L’intensité du son ;
2° La
longueur
du chemin parcouru ; 3° La substancequi
constitue lestuyaux.
Il y a un
complet
désaccord entreRegnault, Schrüder,
Kundt etSeebeck au
sujet
de l’influence de la hauteur du son.Regnault
déclara seulement
qu’un
sonaigu
se transmetplus facilement,
mais non
plus rapidement qu’un
son grave ; Schrôder trouve que la vitesse diminuequand
Facultéaugmente,
Kundt et Seebeck arrivent au résultat contraire. De nouvellesexpériences
seraientnécessaires pour étudier tout à fait cette
importante question.
E. MASSE.
E. EDLUND. 2014 Ueber den Zusammenhang der electromagnetischen Rotation mit der
unipolaren Induction (Relation entre l’induction unipolaire et la rotation électro-
magnétique); Ann. der Physik, nouvelle série, t. II, p. 347 ; I877.
La liaison entre ces deux
phénomènes
est connuedepuis long-
temps,
et M. Edlund ne fait querépéter
la démonstration donnée par M. Helmholtz pour tous lesphénomènes d’induction ;
mais il yajoute l’explication
de l’induction dansl’hypothèse, développée
par
lui,
sur la nature desphénomènes électriques.
Il
rappelle qu’un
courantcirculaire, concentrique
etparallèle
àceux d’un solénoïde
(ou
d’unaimant)
et mobileparallèlement
àl’axe de ce