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Analyse des diffusions aux petits angles par ordinateur et application aux diffusions protons-noyaux à 3 GeV/c

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00206614

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206614

Submitted on 1 Jan 1968

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Analyse des diffusions aux petits angles par ordinateur et application aux diffusions protons-noyaux à 3 GeV/c

A. Bernheim, H. Capette, J.C. Fayolle, J.C. Le Barbu, J. Lefèvre, M. van Hollebeke, M. Morand, G. Faucher

To cite this version:

A. Bernheim, H. Capette, J.C. Fayolle, J.C. Le Barbu, J. Lefèvre, et al.. Analyse des diffusions

aux petits angles par ordinateur et application aux diffusions protons-noyaux à 3 GeV/c. Journal de

Physique, 1968, 29 (1), pp.1-3. �10.1051/jphys:019680029010100�. �jpa-00206614�

(2)

1

LE JOURNAL DE PHYSIQUE

ANALYSE DES DIFFUSIONS AUX PETITS ANGLES

PAR

ORDINATEUR

ET APPLICATION AUX DIFFUSIONS

PROTONS-NOYAUX

A 3

GeV/c

Par A.

BERNHEIM,

H.

CAPETTE, J.

C.

FAYOLLE, J.

C. LE

BARBU, J. LEFÈVRE,

M. VAN HOLLEBEKE et M.

MORAND,

Laboratoire de Physique Générale, Faculté des Sciences de Paris,

G. FAUCHER,

Laboratoire de Physique Théorique et Hautes

Énergies,

Faculté des Sciences d’Orsay.

Résumé. 2014 Des programmes tests sur ordinateur, établis à

partir

de méthodes de détection

statistique

des diffusions aux

petits angles,

fournissent directement la mesure des

angles

de diffusion ; le biais de l’observateur est ainsi éliminé.

Ces programmes tests sont

appliqués

aux interactions p-noyaux à 3

GeV/c.

Abstract. 2014

Computer

test programs, based on statistical methods of small

angle scattering

detection,

provide directly

the measurement of the events,

thereby reducing

the scanner’s bias.

Application

is made to 3

GeV/c p-nucleus

interaction in nuclear emulsion.

Tome

29 Ne 1

JANVIER

1968

I.

Introduction.

- Afin de déterminer les sections efficaces différentielles de diffusion

élastique

dans le

domaine des faibles moments de

transfert,

nous avons

mis au

point

une méthode

expérimentale statistique

basée sur les travaux de Williams

[1~, [2], [3], [4].

Le but de cette méthode est :

- D’une

part,

de

garantir

la valeur de la section efficace

élastique

en éliminant le biais de l’observateur lors de la détection des diffusions aux très

petits angles (inférieurs

à

1 ~) ;

- D’autre

part,

d’obtenir un

gain

de

temps

dans

l’acquisition

des résultats par

l’emploi

de sélections

permettant

de ne traiter

qu’environ

8

%

des données pour la recherche des événements.

C’est dans cet

esprit

de recherche

statistique rapide

d’événements que nous nous sommes

proposé d’adap-

ter au

problème

des diffusions aux

petits angles

les

techniques

de traitement de données sur ordinateur.

Le but de notre travail a été d’effectuer sur ordina- teur la détection et la mesure directes de

l’angle

de

diffusion.

C’est ainsi que nous avons élaboré des programmes

« tests », établis à

partir

de la méthode de détection

statistique, qui permettent, grâce

à une I.B.M.

1620,

d’obtenir directement la valeur de

l’angle

de diffusion.

Les résultats obtenus

portent

sur les interactions

protons-noyaux

à 3

GeVjc.

La

comparaison

des résultats obtenus par les deux méthodes nous

permet

d’estimer la validité des tests

employés

en vue de leur utilisation dans les

prochaines expériences.

II.

Méthode statistique

d’étude des diffusions aux

petits angles.

- La méthode utilisée est basée sur les

travaux de Williams concernant la diffusion mul-

tiple [1].

Elle a

déjà

été

explicitée

dans de

précédents

travaux

[2], [3], [4].

Le

principe

de cette méthode est l’étude de la distribution

statistique

des différences secondes

[5]

définies par :

où les

Y(I)

sont les ordonnées mesurées pour des cellules de

longueur

constante

(9 mm).

Cette distribution se

présente

sous la forme :

G(a)

est la

gaussienne

limite de la diffusion mul-

tiple

et

S(oc)

une contribution individuelle

supé-

rieure à la

dispersion

moyenne fournie par la gaus- sienne

[1], [6].

- La

gaussienne G(a)

fixe

l’angle

limite de dé-

tection ;

-

S(a)

détermine les traces

qui

seront sélection-

nées et,

après classement,

confiées à l’observateur pour la mesure de

amplitude.

III. Détection et mesure

automatiques

des

angles

de diffusions. - Nous avons réalisé deux programmes :

- Le

premier

« test 1 »

permet

la détection

automatique

des diffusions sans aucune intervention manuelle. C’est donc une automatisation

partielle

de

la méthode

statistique employée

au

laboratoire;

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019680029010100

(3)

2

Fie. 1. -

Organigramme

du test I.

FIG. 2.

Organigramme

du test I I

(I T e partie).

- Le deuxième « test II »

permet

la détection

et la mesure

automatiques

des diffusions. C’est donc

une automatisation

complète

de la méthode sta-

tistique.

1. PROGRAMME TEST I. - Ce programme

permet

la détection

automatique

des événements recherchés.

Au moment du classement des

D (1)

en

multiples

entiers

de

Do D0 =|03A3D(I)|/N),

il effectue lui-même la coupure à

3Do,

seuil de notre

détection,

assurant

ainsi la sélection des traces sur

lesquelles

doit se

trouver une diffusion. Il n’est

plus

alors nécessaire

de tracer

(ou

de faire tracer par

d’ordinateur)

l’histo-

gramme de la distribution des

D (1).

Seule la connais-

sance

préalable

du

Do

est nécessaire.

L’organigramme

du programme test I est

représenté figure

1.

2. PROGRAMME TEST II. - Ce programme

permet

tout

d’abord,

par une série de tests

portant

sur les différences secondes

D (1),

de localiser une diffusion

sur une trace

[7].

Le critère de sélection

adopté

est

celui d’une

dispersion

inférieure ou

égale

à

2D.

pour 3

pointés

de

part

et d’autre de la diffusion.

pic. 3. -

Organigramme

du test II

(2e partie).

(4)

3

Ensuite,

par la méthode des moindres

carrés,

nous

calculons

l’équation

1T = a, X

~- b1

de la droite la

plus probable

pour les trois

pointés qui

sont à droite

de la

diffusion;

de même pour les trois

pointés qui

sont à

gauche (1~

=

a2 X

-+-

b2).

Nous cherchons la droite moyenne entre les

pointés

pour

pondérer

les

diverses causes d’erreurs : erreurs de

lecture,

distorsion

de la

plaque

et aussi diffusion

multiple qui perturbe l’amplitude

réelle de la diffusion.

L’amplitude

de diffusion cherchée est alors

l’angle

de ces deux droites.

L’organigramme

du programme test II est

représenté figures

2 et 3.

TABLEAU 1

FIG. 4. -

Comparaison

test I-test II.

IV. Résultats

expérimentaux.

- Les résultats

qui figurent

au tableau I

portent

sur l’étude de 100 m de

protons d’impulsion

3

GeV/c. L’histogramme

corres-

pondant

est

représenté figure

1. La recherche des

angles

de diffusion a été faite au moyen des deux

tests

exposés précédemment.

Les nombres calculés ont été obtenus à

partir

du

modèle

optique

en utilisant les

paramètres

suivants :

Ro = 1,40

F.

Fo

= 10 MeV et 1-7 = 25 mb

[8], [9],

[10].

Nous pouvons constater une réduction

importante

de la

perte

à la détection par

l’emploi

du test

II,

dans la

région

des

plus

faibles

amplitudes,

c’est-à-dire au-dessous de 10 mrd.

V. Discussion et conclusion. - Nous avons montré

qu’il

est

possible

d’effectuer par ordinateur la recher- che et la mesure de

diffusions,

à

partir

de

pointés systématiques

fournis par les observateurs.

L’intérêt de ce travail est, d’une

part,

un

important gain

de

temps

dans l’obtention des

résultats,

d’où la

possibilité

d’une

statistique

élevée et, d’autre

part,

l’objectivité

et la

reproductibilité

des résultats obtenus.

La méthode de

programmation

que nous avons mise

au

point

s’est montrée en excellent accord avec la méthode

classique employée jusqu’ici

au

laboratoire,

avec de

plus

un

gain

de détection dans la

région

des

très faibles

amplitudes (inférieures

à

0,~°) .

Cela s’ex-

plique

par le fait que l’observateur est mis en défaut dans cette

région

des très

petits angles,

alors que l’ordinateur

possède

un

pouvoir

de résolution - im-

posé

dans le programme -

beaucoup plus grand.

Nos résultats nous

permettent

de conclure que le rôle de l’observateur a été

éliminé,

à la fois pour la détection et pour la mesure. Ces deux

opérations

sont

faites simultanément par

l’ordinateur,

alors que

pré-

cédemment la mesure était confiée au

microscopiste.

Le biais de l’observateur a donc été éliminé.

Dans les

expériences futures,

cette

technique

pourra être utilisée d’une

façon

entièrement

automatique

par l’utilisation d’un ordinateur

couplé

au micro-

scope de

dépouillement.

Il serait alors

possible

d’ef-

fectuer la détection des événements en

temps réel,

trace

après

trace, et de faire la mesure de

l’amplitude

des diffusions détectées au moyen de cellules très courtes

permettant

une mesure

plus précise.

Manuscrit reçu le 6

juillet

1967.

BIBLIOGRAPHIE

[1]

WILLIAMS

(E. J.),

Proc.

Roy.

Soc. London, 1939, 169,

531.

[2]

BERNHEIM

(A.)

et al., Int. Conf. Phot.

Corp.

Florence,

juillet

1966.

[3]

BERNHEIM

(A.)

et al., Nuovo Cimento, 1964, 44, 17-30.

[4]

BERNHEIM

(A.), J. Physique,

1967, 28, 139.

[5]

VOYVODIC

(L.)

et PICKUP

(E.), Phys.

Rev., 1952, 85, 91.

[6]

ROSSI

(B.)

et GREISEN

(K.),

Rev. Mod.

Phys.,

1941, 13, 240.

[7]

LEFÈVRE

(J.), Diplôme d’Études Supérieures,

Paris, 1967.

[8]

HOLTHUIZEN

(D. J.),

Nuovo Cimento, 1964, 34, 1413.

[9]

CAPETTE

(H.), Diplôme d’Études Supérieures,

Paris,

1967.

[10]

FAUCHER

(G.),

Thèse 3e

cycle,

Paris, 1964.

Références

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