HAL Id: jpa-00238309
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Submitted on 1 Jan 1884
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Suspension d’un liquide par un tube capillaire vertical et de révolution
É. Mathieu
To cite this version:
É. Mathieu. Suspension d’un liquide par un tube capillaire vertical et de révolution. J. Phys. Theor.
Appl., 1884, 3 (1), pp.82-86. �10.1051/jphystap:01884003008201�. �jpa-00238309�
tendus,
teLs que les modificationsproduites
àtempérature
consstante sous l’influence
prolongée
de lachaleur;
il seprête
aussià la détermination de la marche de ces transformations dans des circonstances diverses, et il lu’a conduit à mettre en évidence
une variété cristalline
qui avait j usqu’ici échappé
auxinvestigation dirigées
par les divers autresprocédés.
Ces résultats m’excuserontpeut-être près
du lecteur de ravoir retenu silonguement
sur lesparticularités
nombreuses de cette étude.SUSPENSION D’UN LIQUIDE PAR UN TUBE CAPILLAIRE VERTICAL ET DE
RÉVOLUTION;
PAR M. É. MATHIEU (1).
1.
Supposons
que la SLII’face lntérlellre du tube soit de révolu- tion etqu’elle
ait son axe vertical(fig. 1).
Les surfaces inférieureFig. 1.
et
supérieure
BCB’ et AC’ A.’ duliquide suspendu
dans ce tubeseront aussi de révolution autour du méme axe.
Désignons respectivement
par z et z’ les hauteurs despoints
des surfaces BCB’ et AC’ A’ au-dessus d’un
plan
horizontal. SiR,
R, etR’, Rfl
sont les rayons de courbureprincipaux
en unpoint quelconque
de cessurfaces
on auraJe dis
qu’on
doitprendre
la même constante le dans ces deux(’ ) Ce Mémoire et le suivant sont extraits de la Théorie de la capillarité que M. É. Matlneu vient de publier (in-1° de igi p.; Gautliier-Villars, 1883).
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01884003008201
équations.
Eneffet, désignons
par A et Iz’ les valeurs de z et z’ auxdeux sommets C et C’ et par y
et y
les rayons de courbure en cespoints ;
nous auronsou
car cette
équation exprime
que lepoids
d’un filet verticalliquide, compris
entre les deux sommets estégal
à la différence d’action des deuxménisques qui
terminent ce filet. OrInéquation (2)
sedéduit des
équations (i)
retranchées l’une del’autre,
et montrequ il
fallaitprendre
la même constante li dans ces deuxéquations.
Suspension
d’unliquide
dans un tubecylinclrique
vertical.2. Si l’on
applique
la théorieprécédente
au cas oû le tubc estcylindrique ,
les deuxménisques
tournés en sens contrairessont alors
identiques
et, en faisanty’==
Y dansl’équation (2),
onFig. 2.
trouve h’ == h.
L’équilibre
de la goutte ne serait doncplus
pos- sible.L’expérience
prouvecependant qu’une petite quantité
deliquide
peut restersuspendue
dans un tubecylindrique
verticalsi le tube n’est pas mouillé intérieurement au-dessous du
ménisque inférieur,
et l’on ne peutexpliquer
ce désaccordqu’en
admettantun frottement du
liquide
contre le tube.Le frottement du
liquide
sur le tube étantsupposé
du mémeordre de
grandeur
que lacohésion,
leliquide
tendra à tomber enC’,
mais sera retenu en Bprès
de laparoi (jig’. 2);
leménisque
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inférieur s’afl’aissera donc et
l’angle
de raccordement augmenter.Désignons
par 1 lalongueur
ABcomprise
entre les bords desinénisclues ;
si leliquide
a un mouvement suivant l’axe dutube,
la force de frottement contre le tube sera
f
étant un coeffi-cient.
Imaginons
undéplacement
vertical et descendant de trans-lation commun à tout le
liquide,
et, enregardant
les deux surfaces.ACA’, B C’B’ comnle
sphériques,
nous auronsou
i et i‘ étant les
angles aigus
de raccordement des surfacessupé-
rieure et inférieure avec la
paroi. Quand
il y auraégalité
entre lesdeux
membres,
la valeur de 1représentera
lalongueur
maximumde la colonne
liquide qui
peut restersuspendue. Réciproquement, si
l’on détermine, cettelongueur
maximum parl’expérience,
on enconclura la valeur de
f .
Désignons
par2 r r lf’
la résistanceopposée
par le frottement pourempêcher
le mouvement; nous auronsen
représentant,
pourahréger,
par H laquantité
mise entre cro-cliets dans
l’inégalité (a).
’ Considérons un filet vertical H B’ A’I à section droite rectangu-
laire,
dont un des côtés ds est sur la surface du tube.Désignons
par P le
poids
de cefilet,
par V la composante verticale de la dif- férence d’action des deuxménisques qui
terminent le filet et par D la différence de l’action verticale du tube sur ces deux ménis- ques ; nous auronsOr P ==- Bl pour tous les filets
verticaux,
et cetteégalité
a encorelie u tout
près
de laparoi ;
on a doncEnsuite la
partie
du tube en contact avec le filetproduit
à lasurface
supérieure
la composante verticaleg p a2 cos i ds
et à la surface inférieure la composante verticale
(1 )
- g p a2 cos i’ ds .
On a donc pour la
quantité
Det l’on déduit de
l’équation (c)
En comparant
(b)
et(d),
om aSupposons
Hremplacé
par savaleur;
lalongueur 1
est connuepar
l’expérience
etl’angle i
est aussi connu : cetteéquation
servira àdéterminer
l’angle i’
de raccordement de la surface BCB’ avec letube. 1
3. z et z’ étant les distances d’un
point
des surfaces des mé-nisques supérieur
et inférieur à unpoint horizontal,
nous avonsLa
longueur 1
de la colonnecomptée
entre les bords desménisques
est
égale
à la valeur de z - z’ pour x == 1 ; ainsi nous avonsCette
équation
ne renferme pas d’inconnues nouvelles et seraimpossible.
Mais admettons que leliquide
ait une viscositéqui
ne(1) hoir Chap. I, n° 13, de l’Ouvrage de M. Mathieu.
soit pas
négligeable;
il ne fautplus
alors supposer dans les deuxéquations (i)
que la constante k ait la même valeur.Changeons
k en k’ dans
l’expression de z’;
nous aurons, au lieu del’équa-
tion
(e),
équation qui
déterminera k - k’.L’équation (2)
seraremplacée
paret l’on voit que
g p (k - k’) indiquera
la résistanceopposée
par la viscosité pour contribuer àl’équilibre.
MODIFICATION DE LA POUSSÉE D’UN LIQUIDE PAR LES FORCES CAPILLAIRES;
PAR M. É. MATHIEU.
1. Soient
PQ (fig. 1)
leplan
de niveau etu3
le cercleauquel
le
liquide, ient
affleurer sur le corps de révolutionAEBD,
dontl’axe AB est vertical.
Désignons
par ul’angle
duplan
tangent au corps lelong
ducercle
ab
avec leplan
de niveau etpar i l’angle
de raccordement Fpi.
Il existe enchaque point b
ducercle ab
une force de tensiondirigée
suivant latangente bI
auméridien bH
duliquide,
et sacomposante verticale sera
et, si nous
désignons par
r le rayon du cercleab,
laportion
du li-quide
voisine de ce cercleproduit
une forceverticale, agissant
dehaut en bas et
égale
àÉvaluons ensuite la
pression hydrostatique
provenant du restedu
liquide qui
entoure le corps solide.La