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Suspension d'un liquide par un tube capillaire vertical et de révolution

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00238309

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238309

Submitted on 1 Jan 1884

HAL

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Suspension d’un liquide par un tube capillaire vertical et de révolution

É. Mathieu

To cite this version:

É. Mathieu. Suspension d’un liquide par un tube capillaire vertical et de révolution. J. Phys. Theor.

Appl., 1884, 3 (1), pp.82-86. �10.1051/jphystap:01884003008201�. �jpa-00238309�

(2)

tendus,

teLs que les modifications

produites

à

température

cons

stante sous l’influence

prolongée

de la

chaleur;

il se

prête

aussi

à la détermination de la marche de ces transformations dans des circonstances diverses, et il lu’a conduit à mettre en évidence

une variété cristalline

qui avait j usqu’ici échappé

aux

investigation dirigées

par les divers autres

procédés.

Ces résultats m’excuseront

peut-être près

du lecteur de ravoir retenu si

longuement

sur les

particularités

nombreuses de cette étude.

SUSPENSION D’UN LIQUIDE PAR UN TUBE CAPILLAIRE VERTICAL ET DE

RÉVOLUTION;

PAR M. É. MATHIEU (1).

1.

Supposons

que la SLII’face lntérlellre du tube soit de révolu- tion et

qu’elle

ait son axe vertical

(fig. 1).

Les surfaces inférieure

Fig. 1.

et

supérieure

BCB’ et AC’ A.’ du

liquide suspendu

dans ce tube

seront aussi de révolution autour du méme axe.

Désignons respectivement

par z et z’ les hauteurs des

points

des surfaces BCB’ et AC’ A’ au-dessus d’un

plan

horizontal. Si

R,

R, et

R’, Rfl

sont les rayons de courbure

principaux

en un

point quelconque

de ces

surfaces

on aura

Je dis

qu’on

doit

prendre

la même constante le dans ces deux

(’ ) Ce Mémoire et le suivant sont extraits de la Théorie de la capillarité que M. É. Matlneu vient de publier (in-1° de igi p.; Gautliier-Villars, 1883).

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01884003008201

(3)

équations.

En

effet, désignons

par A et Iz’ les valeurs de z et z’ aux

deux sommets C et C’ et par y

et y

les rayons de courbure en ces

points ;

nous aurons

ou

car cette

équation exprime

que le

poids

d’un filet vertical

liquide, compris

entre les deux sommets est

égal

à la différence d’action des deux

ménisques qui

terminent ce filet. Or

Inéquation (2)

se

déduit des

équations (i)

retranchées l’une de

l’autre,

et montre

qu il

fallait

prendre

la même constante li dans ces deux

équations.

Suspension

d’un

liquide

dans un tube

cylinclrique

vertical.

2. Si l’on

applique

la théorie

précédente

au cas le tubc est

cylindrique ,

les deux

ménisques

tournés en sens contraires

sont alors

identiques

et, en faisant

y’==

Y dans

l’équation (2),

on

Fig. 2.

trouve h’ == h.

L’équilibre

de la goutte ne serait donc

plus

pos- sible.

L’expérience

prouve

cependant qu’une petite quantité

de

liquide

peut rester

suspendue

dans un tube

cylindrique

vertical

si le tube n’est pas mouillé intérieurement au-dessous du

ménisque inférieur,

et l’on ne peut

expliquer

ce désaccord

qu’en

admettant

un frottement du

liquide

contre le tube.

Le frottement du

liquide

sur le tube étant

supposé

du méme

ordre de

grandeur

que la

cohésion,

le

liquide

tendra à tomber en

C’,

mais sera retenu en B

près

de la

paroi (jig’. 2);

le

ménisque

(4)

84

inférieur s’afl’aissera donc et

l’angle

de raccordement augmenter.

Désignons

par 1 la

longueur

AB

comprise

entre les bords des

inénisclues ;

si le

liquide

a un mouvement suivant l’axe du

tube,

la force de frottement contre le tube sera

f

étant un coeffi-

cient.

Imaginons

un

déplacement

vertical et descendant de trans-

lation commun à tout le

liquide,

et, en

regardant

les deux surfaces.

ACA’, B C’B’ comnle

sphériques,

nous aurons

ou

i et i‘ étant les

angles aigus

de raccordement des surfaces

supé-

rieure et inférieure avec la

paroi. Quand

il y aura

égalité

entre les

deux

membres,

la valeur de 1

représentera

la

longueur

maximum

de la colonne

liquide qui

peut rester

suspendue. Réciproquement, si

l’on détermine, cette

longueur

maximum par

l’expérience,

on en

conclura la valeur de

f .

Désignons

par

2 r r lf’

la résistance

opposée

par le frottement pour

empêcher

le mouvement; nous aurons

en

représentant,

pour

ahréger,

par H la

quantité

mise entre cro-

cliets dans

l’inégalité (a).

’ Considérons un filet vertical H B’ A’I à section droite rectangu-

laire,

dont un des côtés ds est sur la surface du tube.

Désignons

par P le

poids

de ce

filet,

par V la composante verticale de la dif- férence d’action des deux

ménisques qui

terminent le filet et par D la différence de l’action verticale du tube sur ces deux ménis- ques ; nous aurons

Or P ==- Bl pour tous les filets

verticaux,

et cette

égalité

a encore

lie u tout

près

de la

paroi ;

on a donc

(5)

Ensuite la

partie

du tube en contact avec le filet

produit

à la

surface

supérieure

la composante verticale

g p a2 cos i ds

et à la surface inférieure la composante verticale

(1 )

- g p a2 cos i’ ds .

On a donc pour la

quantité

D

et l’on déduit de

l’équation (c)

En comparant

(b)

et

(d),

om a

Supposons

H

remplacé

par sa

valeur;

la

longueur 1

est connue

par

l’expérience

et

l’angle i

est aussi connu : cette

équation

servira à

déterminer

l’angle i’

de raccordement de la surface BCB’ avec le

tube. 1

3. z et z’ étant les distances d’un

point

des surfaces des mé-

nisques supérieur

et inférieur à un

point horizontal,

nous avons

La

longueur 1

de la colonne

comptée

entre les bords des

ménisques

est

égale

à la valeur de z - z’ pour x == 1 ; ainsi nous avons

Cette

équation

ne renferme pas d’inconnues nouvelles et sera

impossible.

Mais admettons que le

liquide

ait une viscosité

qui

ne

(1) hoir Chap. I, 13, de l’Ouvrage de M. Mathieu.

(6)

soit pas

négligeable;

il ne faut

plus

alors supposer dans les deux

équations (i)

que la constante k ait la même valeur.

Changeons

k en k’ dans

l’expression de z’;

nous aurons, au lieu de

l’équa-

tion

(e),

équation qui

déterminera k - k’.

L’équation (2)

sera

remplacée

par

et l’on voit que

g p (k - k’) indiquera

la résistance

opposée

par la viscosité pour contribuer à

l’équilibre.

MODIFICATION DE LA POUSSÉE D’UN LIQUIDE PAR LES FORCES CAPILLAIRES;

PAR M. É. MATHIEU.

1. Soient

PQ (fig. 1)

le

plan

de niveau et

u3

le cercle

auquel

le

liquide, ient

affleurer sur le corps de révolution

AEBD,

dont

l’axe AB est vertical.

Désignons

par u

l’angle

du

plan

tangent au corps le

long

du

cercle

ab

avec le

plan

de niveau et

par i l’angle

de raccordement F

pi.

Il existe en

chaque point b

du

cercle ab

une force de tension

dirigée

suivant la

tangente bI

au

méridien bH

du

liquide,

et sa

composante verticale sera

et, si nous

désignons par

r le rayon du cercle

ab,

la

portion

du li-

quide

voisine de ce cercle

produit

une force

verticale, agissant

de

haut en bas et

égale

à

Évaluons ensuite la

pression hydrostatique

provenant du reste

du

liquide qui

entoure le corps solide.

La

pression

normale sur un élément de surface

do,

appartenant

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