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Théorie mathématique générale de l’effet tube-compteur
vertical de la radiation cosmique
L. Tuwim
To cite this version:
THÉORIE
MATHÉMATIQUE
GÉNÉRALE
DE L’EFFET TUBE-COMPTEUR VERTICAL DE LA RADIATIONCOSMIQUE
Par L. TUWIM.
Sommaire. 2014 Exposé de la théorie mathématique restreinte de l’effet tube-compteur vertical c’est-à-dire de
la variation
du nombre de chocs provoqués dans un tube-compteurpar la ra liation cosmique, avec l’angle entre ce tube et la verticale, lorsqu’on le fait tourner dans un plan vertical et dans un endroit, où la distribution de la matière au-dessus du niveau du tube-compteur est indépendante de l’azimut. Limites naturelles et
extension de la théorie restreinte en introduisant une nouvelle constante, le coefficient d’ionisation 0394. Influence de la pression et constitution de gaz dans le tube compteur sur
l’effet tube-compteur vertical Lois du phénomène dans le cas où le tube contient un gaz
à faible pression, à grande pression. Définition de pressions correspondantes pour des gaz différents. Lois d’absorption de la radiation cosmique pour des mesures avec un tube-compteur à faible pression, à grande pression, comparaison des tubes-compteurs à faible,
à grande pression avec les chambres d’ionisation dans leur réaction vis-à-vis de la radia tion cosmique. Résultat : avec une chambre d’ionisation on mesure toujours l’énergie
absorbée de la radiation cosmique, avec un tube compteur à grande pression l’énergie
passée, avec un tube-compteur à petite pression l’énergie absorbée. La différence
essen-tielle entre un tube-compteur et une chambre d’ionisation disparait donc pour des
petites pressions de gaz dans le tube-compteur.
1. Théorie restreinte et ses
applications. -
En tournant untube-compteur
dansun
plan
vertical,
Tuwim a observé en 1931 que le nombre de chocsprovoqués
par unité detemps
dans cetube-compteur
par la radiationcosmique dépend
sensiblement del’angle
entre l’axe dutube-compteur
et la direction verticale. Cet « effettube-compteur
ver-tical de la radiationcosmique
» futexpliqué
par Tuwim de la manière suivante. Ilsupposa que
Hypothèse
1. latrajectoire
ionisée decitaque
rayoncosmique
individuel estpendant,
tout son parcours dans
l’atmosphère
avecgrande approximation
uneligne
droite ;
Hypothèse
2. la radiationcosmique
au lieu d’observation est formée d’uii ensemble doublement infini de faisceaux(6,
~)
élémentaires,qui
sontindépendants
les uns desautres,
parallèles
en soi et tels que le nombre par unité detemps
de rayonscosmiques,
qui
traver-sent un cm2perpendiculaire
aufaisceau,
est4BTO
sin 6d6d 4J ,
où est le nombre par unité detemps
total de rayonscosmiques, qui
traversent un cm9 à la limitesupérieure
del’atmosphère,
’tl.11 le produit
du coefficientd’absorption
de rayonscosmiques y.
par laprofondeur
réduite del’atmosphère
H,
8(distance zénitale) l’angle
entre la direction dufaisceau et la direction
verticale, m
(azimut) l’angle
entre laprojection
de la direction dufaisceau sur le
plan
horizontal et une direction horizontalefixe ;
Hypothèse
3. tous les rayonscosmiques,
qui
traversent letube-compteur, provoquent
des chocs danscelui-ci ;
Hypothèse
4. il ne seproduit
ni à l’intérieur dutube-compteur,
ni dans sesparois
aucun rayonqui
ne soit simultané avec un rayoncosmique provenant
de l’extérieur et traversant l’intérieur dutube-compteur.
Alors le nombre des chocs par unité de
temps,
dus au faisceau(9-î-1
1
siny )
1
+ 7z 1-2
j
sin 01
sin-~
1
-)- ~
r2
cos y ) 1
est laprojection
normale du
tube compteur
sur unplan perpendiculaire
aufaisceau; r
le rayonintérieur,
1 lalongueur
active dutube-compteur,
yl’angle
entre la direction du faisceau et l’axe du tubecompteur.
Si x estl’angle
entre l’axe dutube-compteur
et laverticale,
et si leplan
vertical,
qui
contientl’axe,
a l’azimut0,
alorsAinsi le nombre de chocs par unité de
temps
H((1)
estr- -. ,
-ou
Par
intégration numérique
on obtient le tableau
(5),
où sont donnéesquelques
valseursnumériques
a)
eta).
Les chiffres entreparenthèses
ne sont pasgarantis.
L’erreurprobable
est,
d’après
laligne ~/7 =~
0,
une à deux unités du troisième rang.Le
rapport
lp~ ~ (0°~ :
(90° )
dépend
pour untube-compteur
donné seulement dep.Il,
car la constanteivo
disparait
dans la division. Encomparant
les valeurs durapport
calculées ainsi(dans
le cas r =2,5
cm, 1 ={3,3 cm)
pour différentsp.H
avec la valeur(0,82)
mesurée en tournant letube-compteur,
Tuwim a obtenu durapport
,,0/(0°) : IV(90°)
le coefficientd’absorption
== (9
±1)
10-cm2g-1
au niveau de mer derrièreBP H20
10 cm de
plomb,
une valeur du même ordre degrandeur
que cellesqu’on
avait obtenues pour le même H par des mesuresd’absorption
directes avec des chambres d’ionisation. Cette identitéapproximative
des deux valeurs du coefficientd’absorption,
obtenues par des méthodes essentiellement différentes fut la preuveglobale
de la théorie.En effet on
peut
poserAlors
(3)
et(4)
deviennent(9)
et(10).
Les noyaux
ki
et~2
dans(9)
et(10)
sontsymétriques,
card’après
(1)
on aSi l’on
développe
1 sinY
et
1cos,/ ) 1
en séries suivant les fonctionssphériques
P2,,,
(cos y)
et effectue ensuitel’intégration
d 4J
de 0 à 1t, on remarque que les deux noyauxk,
etk~
ont les mêmes fonctionscaractéristiques
-~-
1P2p
(s)
(p
-0,
1,2...).
Les valeurscaractéristiques
dekl
sont , celles dek2
sont données par. Ainsi on obtient les résultats suivants.
La
fonction
cOlnjJlète
dutube-conipteur
d’ordre n,Z,i ([uH)
soit définie parAlors on a pour
f,
11, o,.),
f2 (~tU,
Y.),. les séries absolument et uniformémentconvergentes (11),
(18),(19).
On démontre directement la convergence aulnoyen:du
critérium de Raabe-Duhamelappliqué
à la sériemajorante
’ ’
sont calculées avec les valeurs connues de
d’après
les formules( 13), (14),
(15>,
(16).
L’erreur dans la table est moindre que la moitié d’une unité de la dernière décimale. Onremarque que : 1. Le maximum absolu
de
Z,~ (~, H) ~ (n
> 0) diminue et avancerapide-ment avec
l’augmentation
de n vers:J. H ==
0 sansjamais
atteindre cepoint,
card’après (21),
Zn (0)
~0;
2.L’équation
Zn (~t H) -
0 a n et setilement n racines réelles.(Une
démonstrationgénérale
de ces deuxpropositions
est encoreinconnue,
mais leur validité est établied’après
le tableau pour n4.)
La
comparaison
des valeursapproximative,
calculéesd’après
(17),
(18), (19),
en se bornant à lapremière
approximation
avec celles calculées parintégration
numérique
(5)
montre
qu’on
peut
au moins au niveau de la mer, oùZ2
(uH)
0,
et pour leslongs
tubes/r r B
compteurs
petit)
négliger
avec uneprécision
suffisante dans(1 r), (i8), (19)
les termescorrespondant
à n >
1. Ainsi l’on obtient la formule fondamentale de l’effettube-coinpteur
vertical,
la loi de laligne
droite.On
peut
résumer cette loi en termes suivants.Loi de la
ligne
droite. - La relation enti-e le nombre par unité de de chocscosmiq2ces
dans un dont l’axeforlne
avec la verticalel’angle
a et le carré dusinus de cet
angle
apeut,
pour toutes les valeurs de a, êtrereprésenté
avec unegrande
apraxirr2ation
par une seuleligne
droite,
dont lapente
est untube-compteur
donné déterminée par leproduit
ducoefficieiit
par laprofondeur
réduite der atmosphère
H.Nous
appellerons
les deuxpositions 7.
.- 0° et a = 90°positions principales,
alorsd’après
(20)
le de chocscosmiques
dans uneposition quelconque
est unefol2ct24n
linéaire des nombres de chocs dans les deux
posifions principales.
Lescoefficients
de cettefonction
linéairedépendent
seulenlent de a, sont donciiidéj)eïzdaiiis
de 1,.$. H et des dimeitsl*oils’du
Les formules obtenues furent déduites pour le cas où l’on observe dans un lieu fixe
avec un tube
compteur
donné l’effettube-compteur
vertical. Mais elles neperdent
pas leur validité si l’on varie y, H en maintenant aconstant,
ou si l’on varie les dimensionsgéomé-triques
dutube-compteur.
Cette remarque ad’importantes
conséquences.
Pour les chambres
d’ionisation,
il estdepuis longtemps
connu que le nombre total d’ions par unité detemps
dus à la radiationcosmique
varieproportionnellement
au volume de la chambre. Ceci rendcomparable
les mesures faites avec diverses chambres d’ionisa-tion. Ainsi on a un moyen dejuger
la vraie exactitude de ces mesures. Pour lestLlbes-comp-teurs,
la relation entre le nombre de chocs et les dimensionsgéométriques
était au contraire inconnue. Diverspoints
de vues existaient. Les unspensaient
que le nombre de chocs varieproportionnellement
à lasurface,
les autres quepropoitionnellement
au volume dutube-compteur.
La ,vraie solution duproblème
est donnée par la formule(2).
Le nombre de chocs ne varie ni selon lasurface,
ni selon le volume dutube-compteur,
mais d’une manièrebeaucoup plus
complexe.
La relation(2)
ejitre,V(11.)
et le rayon r estune parabole,
entre r
(2)
et la 1 une droite. Lescoefficients
des deux relationsdépendent
se2siblenzerct de 7v et de u. H.Si l’on considère les formules
(2)
et(19)
aupoint
de vue de la variationde yH on
obtient les loisd’absorption
de la radiationcosmique
pour des mesures avec untube-compteur.
(21)
dans(19)
donneSi l’on aurait avec des
tubes-compteurs
la même loid’absorption
qu’avec
des chambresd’ionisation,
alorsd’après (22)
devrait êtreLa
comparaison
de(t9)
et(24)
montrequ’on
aurait avec destubes-compteurs
la même loiqu’avec
des chambres d’ionisation seulement si l’onpourrait négliger
l’effettube-compteur vertical,
approximation
évidemment insuffisante comme on le voitdirecte-ment dans
(5).
Donc la série dans(t9 j
représente
à la fois l’effettube-compteur
vertical etles déviations de la loi
d’absorption
de la radiationcosmique
pour untube-compteur
de cellequi
est valable pour des chambres d’ionisation. La loi de laligne
droitepermet
danégliger
dans la série de(19)
tous les membres àl’exception
dupremier.
Ainsi l’on obtientPour
le coefficient de
Zi
(;~ H)
dans(25)
disparaît
et on aLa valeur
est la seule valeur de (’J.-t¡ où la loi
d’absorption
pour untube-compteur
est au domaine de validité de la loi de laligne
droite la même que pour une chambred’ionisation, quelles
que soient les dimensions dutube-compteur.
Nousappellerons
cetteposition
remarquable
position
Ainsi nbus avons
exposé
les traitsprincipaux
de la théorie restreinte de Tuwim. Une preuveexpérimentale
détaillée de cette théorie futobtenue,
eni93~,
par Kolhôrster.Les résultats de Kolhôrster sont donnés dans la
figure
1. Au total furentcomptés,
avec
tube-compteur
N° 22(r
=2,4
cm, 1 -44,6
cm) 2ï2
930chocs ;
àchaque point
de lafigure
correspondent
en moyenne 18 000 chocs. Les droites sont dansfigure
1 menéesobjectivement
par la méthode des corrélations. Pour les mesures dans leplomb,
on a à soustraire des valeurs de lafigure
36 chocs par minuterésiduels,
pour les mesures sansplomb
outre les 36 chocsrésiduels,
doivent être soustraits 44 chocs par minute dus aux radiations radioactives del’entourage.
Les chocs résiduels furent déterminés dans une mine à 400 mètres sousterre;
les chocs dus à la radioactivité del’entourage
par des mesures à diverses hauteurs au-dessus d’un écran degrandes
dimensions.En mesurant l’effet
tube-compteur
vertical derrière 10 cm deplomb
et en calcu-lant un tableau (nonpublié jusqu’à
présent)
deZ,
seule,
Kolhôrster trouva=
8,1 .
cm2g-1
et confirma ainsi la valeur( - )
,_
(9
+ 1 ). cm2g-1
La loi de la
ligne
droite est directement visible dans lafigure.
La preuve de la loi del’identité des
deux pL
est donnée par leprocédé
suivant. On a dansfigure
1 pour les mesures sansplomb 2
droites :73 4,2
mmIlg
= 899 cmH2
0 =If,
et773,0
mmHg =
947 cmli2o~
H,.
Lerapport
des valeurs de ~1’(54~4~)
pour H =f~l
et H =I~’2
donned’après (27)
--~ 1,6 ~ . i0-3
cm-t(premier ;~,).
On obtient le second pL de lapente
des droiteségal
àtJ’H20 =
1,69.10~3
La différence entre les deuxp. n’est donc
qu’un
pour cent.En
comparant
pour x==0~,55°,90°
les valeurs de iV(x)
avec et sansplomb,
on obtient de lafigure
1 que 10 cm deplomb
(écran approximativement
cubique)
absorbent au niveau de merpour ~~0~55",90"201320,8; 26,9: 28,9
pour 100 de rayonscosmiques.
Ainsi est vérifiée l’affirmation de la théorie que la loid’absorption
dépend
de laposition
de l’axe du tubecompteur.
Les mesures avec une chambre d’ionisation effectuées par Bothe-et Kolhôrster en 19 i0
pendant
leur croisière dans la mer du Nord ont données 27 pour 1110d’absorption
par 10 cm deplomb.
Lacomparaison
de cette valeur 27 pour 100 avec la valeur26,9
pour 100 obtenue avec untube-compteur
pour a == G4°4o’ donne lavérifie-cation de la loi de la
position
normale.Enfin,
le fait quel’absorption
estplus grande
(~8,9
pour100)
pour laposition
horizontale que pour laposition
verticale(20,8
pour100)
est
explicable
au moyen del’hypothèse
2 de la théorie parl’inhomogénité
de la radiations.cosmique.
2. Limites naturelles de la théorie restreinte. - La formule
(2)
donne pour lenombre
par unité
detemps
de chocscosmiques
dans untube-compteur
delongueur
0 la valeur différente de zéroEn vérité évidemment
{29)
et(30)
montrent que la théorieexposée
dans lechapitre précédent
conduit dans cer-tains cas à des résultats évidemmentfaux,
d’où le nom théorierestreinte.
Cherchons maintenant àexpliquer
ladivergence
entre(29)
et(30).
On obtient sans difficultés les résultats suivants.La théorie restreinte a lieu seulement dans les cas où le oorrtbre de rayons
coi-îil)tés
est.égal
ait nOntb1’e de rayonsjJassés, (29)
est le nombre de rayonspassés,
~30)~
celui de rayonscomptés.
Pour untube-compteur
delongueur
0,
le nombre de rayonspassés
par sesbases,
cercles de rayons r est évidemment différent dezéro,
mais aucun de ces rayons n’estcompté,
puisque
lapartie
dutube-compteur
qui
transmet lesdécharges -
son fil - estdisparue.
La théorie
générale, développée
dans leschapitres
suivants, permettra
d’établir uneformule pour l’’’’
(a) qui
donne vraiment 0 pour 1 = 0. Pourcela,
nous devrons introduire deux nouvellesconstantes,
les coefficients d’ionisation A et AX.3. Les deux coefficients d’ionisation A et ÂX. 2013 L’ionisation
produite
par descorpuscules cosmiques
est discontinue. Cela résulte du fait que les molécules d’un gazn’occupent
pas le volume du gaz d’une manière continue. Il existe donc un libre parcours moyen descorpuscules cosmiques
entre deux actes d’ionisation. Nousdésignerons
ce libre parcours moyen dans un gaz depression
p mmIig
par 1 .
Nousappellerons
Ap
r0
coefficient
d’ionisation. Si l’on considère seulement les rayonsqui
produisent
des coïnci-1dences,
alors la valeur du chemin libre moyen pour ces rayons seradésignée
par.
Soit v le nombre moyen
d’ions, produits
danschaque
acted’ionisation,
si l’onFig. l. -
Vérification détaillée de la théorie restreinte de Tuwim par Kolhorster. Droites du haut :
+ Pression atmosphérique moyenne -~34,2 mm
x - - - 738,4
mm
. ---
Moyenne des valeurs réduites à 760 mm
0 Pression atmosphérique moyenne 773 mm
Tube compteur no 22, à 163 cm au-dessus du béton. Droite du
. Pression atmosphérique moyenne î58,1 mm
d’ionisation,
si l’on considère seulement les rayonsqui
produisent
des coïncidences. Alorson a ,
t. 1
où k est l’ionisation
spécifique,
correspondante
à lapression
p, carAp
--- 1 :1 ~
est le sur 1à P,
nombre d’actes d’ionisation sur 1 cm.On a
toujours
ensuite(32)
dans(31)
donneD’après
Kolhôrster et Tuwim on a pour l’air àpression
atmosphérique
__ 135 d’où(A)air
~
~,1 ~$
(niveau
de la mer derrière i0 cm deplomb).
(34)
Les formules nécessaires pour la déterminationexpérimentale,
directe et exacte de dseront données dans les
chapitres
suivants.4. Définition
générale
de la sensibilitésystème
detubes-compteurs
envers la radiation
cosmique
de la direction(0, ~).
- Laprojection
normale d’untube-compteur.
Dans le domaine de la théorie restreinte la sensibitité d’un
tube-compteur
lA, cp enversla radiation
cosmique
cle La direction(6, p)
soit définie parD’après (35)
on atoujours
De même pour les coïncidences dans deux
tubes-compteurs
N’,~ etNI p
soitpour les
n-iples
coïncidences dans ntubes-compteurs :
où
Si.,,.
est l’aire commune à toutes les ïtprojections
normales destubes-compteurs
surun
plan perpendiculaire
à la direction la valeur minimaleninim. (n)
des n
quantités
, correspondantes
aux ntubes-compteurs.
~st,quel
que soit ll, une fonctionanalytique
des nquantités
dont la loi de formation est donnée dans(38)
et(39).
On a pour un
tube-compteur
pour les coïncidences
La
quantité
soit nommée sensibilité moyenne io pour’ la dista>ice zé>iitale 0. On a : *.
Nous
appellerons
laquantité
proJection
jrraxirrrale. Nous dironsqu’un
faisceauparallèle
en soi a fintensité>iuniérique
1,
si par unité detemps,
un rayon ionisant traverse un cm2perpendiculaire
au faisceau. Alors en tenantcompte
que les formules(36), (38), (39)
(40)
appartiennent
à la théorierestreinte,
où le nombre de rayonscomptés
estégal
à celui de rayonspassés,
nous obtenons une définition de la sensibilitéqui
est valable aussi dans le domaine de la théoriegénérale.
Définition
générale
de la sensibilité. --- La d’un den ==: /
J et de direction
(E), 4>j,
comptés
par cesystèJJze
de dans le cas1l = 1 pa r u nifés de
temps
et de}J’rojection
lnaxinzale,
dans le cas Il> 1
par cletemhs,
iii(ixiriiale et de
capacité spécifique
de cocncidences.On obtient un
diagranllne
sphér°ique
desensibilité,
si l’on marque les valeurs de la sen-sibilité sur unesphère
de la même manièrequ’on procède
engéographie
a.vec la hauteur du sol au-dessus du niveau de la mer. Undia,qrarnme
1)1(in
de sensibilitécorrespond
à une cartegéographique.
Comme nous allons voir dans les articles suivantsl’expression
analytique
de la sensibilitéia,cp
n’est engénéral
pas la même pour tous lespoints
d’undiagramme
de sensibilité. Les domaines où la sensibilité estreprésentable
par la mêmeexpression
ana-lytique
en toutpoint,
sontanalogues
aux états de lagéographie,
lesdomaines,
où i - 0 aux océans. Nousemployerons
dans ce sens dans la suite lesexpressions
tières et d’un
diagramme
de sensibilité(sphérique
ouplan).
5. Formule
générale
pour le nombre par unité detemps
dechocs,
provoqués
dans untube-compteur
par la radiationcosmique..-
L’axe dutube-compteur
et la direction(e,
P)
déterminent unsystème
infini deplans
parallèles, qui
tous sontparallèles
aux deux directions de l’axe et de et ont comme courbes d’intersection avec la surface dutube-compteur
desrectangles parallèles.
Lalongueur
de tous cesrectangles
estégale
à lalongueur
1 dutube-compteur,
lalargeur
de cesrectangles, 2?,
varie de ’2ï, à 0.En
effet,
soientl’origine
d’unsystème
de coordonnéesrectangulaires
(x°,
yO, z°),
au centre dutube-compteur,
l’axeZ>,
l’axe dutube-compteur,
l’axe 1"parallèle
auplan
arbi-trairequi
estparallèle
à l’axe dutube-compteur.
Alors la surface dutube-compteur
est donnée par(46)
et(47),
leplan
par(48).
48)
dans(46)
donne deux droitesparallèles
à l’axe Z~’.(48)
dans(47)
donne deux droitesparallèles à
l’axe(49)
et(30 )
donnent lerectangle 2 à, l
et on aou
!110
est la distance entre leplan parallèle
à l’axe dutube-compteur
et cette axe.Changeons
maintenant les coordonnées. Soit lepoint origine
de coordonnéesrectan-gulaires (x, ~)
au centre durectangle
2r .1,
l’axe Xparallèle
à la direction(0,
1»,
l’axe Yperpendiculaire
à cette direction et située (avecX)
dans leplan
du rectanle~~.1.
Onobtient les valeurs maximales des coordonnées .1’, y des
points
durectangle
2 / . 1
enprojetant
Les rayons
cosmiques
du faisceau sontperpendiculaires
à l’axe Y etparallèles
auxrectangles 2,-;.1.
Le chemin dechaque
rayoncosmique qui appartient
au faisceau(6,
W)
et traverse letube-compteur
est donctoujours
entièrement situé dans un seul desparalléli-pipèdes rectangulaires
infinitésimauxcompris
entre deuxrectangles
2r./
et 2d/>./.
La distance entre ces deuxrectangles
estd’après (51)
la valeur dedy°o
qui
correspond
à unes valeur donnée dedp,
donc2013~ ~
Le nombre par unité detemps
de rayonscosmiques
odo
qui
appartiennent
au faisceau(0, o)
et traversent dans unparallélépipède
2p/.20132013 ’
Faxe Y
entre
et
+
dy est
égal
sin0d6 Tous ces rayons"
- p2
°
parcourent
le même chemin s(y)
dans letube-compteur;
de ces rayons sont donccomptés
No
sine de dI>, /r d - p . (i -
d y.
°-
p2
Pouiles
quatre
droites infinies des côtés durectangle
2 p . /
sont données pars
(y,)
est la distance(différence
desabscisses)
entre les deuxpoints
d’intersection de ladroite,
parallèle
à l’axeX, y
= yi avec les côtés durectangle 2p./.
Nous
employons
dans(60),
commepartout,
unpoint (.)
au lieu d’unsymbole
quelcon-que dans tous les cas, où la valeur de cesymbole
n’a pasd’importance
ou est évidente.Si l’on observe encore
clue toujours
à unparallélipipède 9-,o.
l,P
d p
correspond
Si Ion 0 serve encore que oujours a un parallel e lpIpe e z. p.. 1 - correspon7 _ s
un autre
égal
à celui-ci est situésymétriquement
parrapport
à l’aae dutube-compteur
etque
toujours
alors on obtient
l’expression générale
de la sensibilitéiy, m
d’untube compteur
(6:3)
donnel’expression générale
pour le nombrepar-unité
detemps
de chocscosmiques
dans untube-compteur
Pour
Avec
(66)
dans(64)
on obtientLe
problème, posé
dans lechapitre 2
de cetarticle,
est donc résolu.(68)
dans(63)
donne avec(60) :
Si l’on pose on obtient avec
(73)
oÙ v est le volume du
tube-compteur. (71)
dans(64)
donne- -- 1 1
Avec
(72)
et lechapitre
1 on obtient les loisprincipales
de la théoriegénérale
de l’effettube-compteur
vertical de la radiationcosmique.
1. Lois des
petites
pressions.
- 1. l’effettube-compteur
verticaldisparait
pour despetites
pressions
de gaz dans letube-compteur ;
-12. la loi
d’absorption
de la radiationcosmique
pour despetites pressions
de gaz dans letube-compteur
est la même que pour une chambred’ionisation;
quelles
que soient laposition
et les dimensionsgéométriques
dutube-compteur.
3. le nombre de chocs
cosmiques
par unité detemps
dans untube-compteur
rempli
d’un
gaz à petite pression
aug.aente
proportionnellement
à lapressions
et au volume v dutube-compteur.
4. le
rapport
du nombre par unités detemps,
depression
et de volume de chocs cosmi-ques dans untube-compteur
àpetite
pression
et le nombre depaires
d’ions par unité detemps,
depression
et de volume dans une chambre d’ionisation estégal
au nombre moyens depaires
d’ionsproduits
par un rayoncosmique
àchaque
rencontre avec les molécules du gaz.~. Lois des
grandes
pressions.
-- Ceslois,
loi de laligne
droite,
loi de l’identité des(leux p.,
loi de variation du nombre par unité detemps
des chocscosmiques
avec les dimen-sionsgéométriques
dutube-compteur,
loid’absorption
et de laposition
normale sontexposées
suffisamment auchapitre
1.3. Loi des
quatre
paramètres,
fonctions de H seul. - Pour une radiationnonhomo-gène,
quel
que soit le nombre descomposantes
et dans le domaine de la loi de laligne
droite pour degrandes pressions,
la formulegénérale
pour le nombre de chocscosmiques
par unité detemps
dans untube-compteur
quelconque
enposition
arbitraire en un lieu d’observation fixe H est :Il y a donc
quatre
paramètres
indépendants
(les
quatrelim
ou bien(No)1, (0)2
u1’2)
’~. Loi des
pressions
correspondantes. -
Dans la formule(64)
le coefficientd’ionisa-
¡
tion 3
apparaît
seulement enproduit
avec p(1}),
d’où : deux courbesdifférentes, qui
donnent le nombre de chocscosmiques
en fonction de lapression p
dans letube-compteur
pour deux gazdifférents,
mais pour le mêmetube-compteur
dans une et mêmeposition,
deviennentidentiques
par unsimple
changement
de l’échelle despressions p
pour un des ..deux gaz,
changement indépendant
des dimensionsgéométriques
et de laposition
dutube-compteur.
5.
Energie
passée
et absorbée danstubes-compteurs
et chambres d’ionisation.-En
comparant
lestubes-compteurs
àpetites
etgrandes pressions
avec les chambres ù’ioni-sation dans leur réaction vis-à-visde
la radiationcosmique
on obtient laproposition
suivante. Avec une chambre d’ionisation on mesuretoujours l’énergie
absorbée de la radia-tioncosmiques;
avec untube-compteur
àgrande pression
on Inesurel’énergie passée;
avec untube-compteur
àpetite
pression
l’énergie
absorbée. La différence essentielle entre les chambres d’ionisation et lestubes-compteurs disparait
donc pour despetites
pressions
de gaz dans letube-compteur.
Faculté des Sciences de Paris, Labora,loire de
Chimie-Physique.
. Manuscrit
reçu le 22 octobre 1932.