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Théorie mathématique de l'action moyenne de la radiation cosmique sur ses appareils détecteurs, protégés ou non

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00233142

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00233142

Submitted on 1 Jan 1933

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radiation cosmique sur ses appareils détecteurs, protégés ou non

L. Tuwim

To cite this version:

L. Tuwim. Théorie mathématique de l’action moyenne de la radiation cosmique sur ses ap- pareils détecteurs, protégés ou non. J. Phys. Radium, 1933, 4 (3), pp.138-164. �10.1051/jphys- rad:0193300403013800�. �jpa-00233142�

(2)

THÉORIE MATHÉMATIQUE DE L’ACTION MOYENNE DE LA RADIATION COSMIQUE

SUR SES APPAREILS DÉTECTEURS, PROTÉGÉS OU NON

Par L. TUWIM.

Sommaire. 2014 I. Exposé de la théorie mathématique restreinte de coïncidences

cosmiques dans deux tubes-compteurs, dont les axes sont parallèles. Les lois de la théorie nombre total et domaines d’existence des différentes expressions analytiques de

la sensibilité, lois asymptotiques en général, loi des carrés inverses, lois d’absorption de

coïncidences cosmiques, lois d’une g - installation, effet tube-compteur vertical avec

coïncidences cosmiques, etc.), sont données à la fin.

Formules générales pour le nombre par unité de temps de coïncidences dans deux tubes-compteurs : 1. coaxiaux; 2. égaux avec axes parallèles; 3. rayons égaux, axes parallèles, ligne des centres perpendiculaire aux axes.

H. Expressions analytiques générales de la sensibilité d’un tube-compteur. Loi de disparition des rayons cosmiques non comptés. Formule générale pour la sensibilité et le nombre de coïncidences dans la théorie mathématique génerale de coïncidences cosmiques.

Loi des petites pressions pour les coïncidences.

III Expressions générales : 1. de la sensibilité d’un système de n ~ 1 tubes-compteurs, situés dans une armure de dimensions finies, plus épaisses que les zones de transition;

2. du nombre par unité de temps de chocs dans un tube-compteur, de coïncidences dans

un système de tubes-compteurs pour des mesures dans une pareille armure; 3. du nombre total par unité de temps de paires d’ions, produits par la radiation cosmique

dans une chambre d’ionisation cylindrique, située dans une armure. Quelques traits de

la théorie caractéristiques pour les armures.

1. Théorie mathématique restreinte de coïncidences cosmiques

dans deux tubes-compteurs, dont les axes sont parallèles.

1. Introduction. - Les coïncidences cosmiques furent observées pour la première

fois en 1928 par Kolhôrster. Bothe et Kolhôrster conclurent en 1929 que chaque rayon

cosmique, qui provoque un choc dans un tube-compteur, donne lieu à une coïncidence, si un second tube-compteur est placé sur le chemin de ce rayon. Cette conclusion fut obtenue à une époque où l’effet tube-compteur vertical de la radiation cosmique était

encore inconnu. Tuwim remarqua en 1931 que les bases sur lesquelles Bothe et Kolhôrster fondèrent leur conclusion, n’étaient pas directement expérimentales et que leurs calculs donnent seulement l’approximation d’orde zéro, négligeant l’effet tube-compteur vertical.

(Bothe et Kolhôrster supposèrent la radiation cosmique isotrope au niveau de la mer, d’où u, H V U !). Ces remarques ont conduit Tuwim à introduire comme base de la théorie mathématique restreinte de coïncidences cosmiques outre l’effet tube-compteur

vertical une nouvelle constante 4’ ’ (0 L @ L 1), la « capacité spécifique de coïncidences,», ,

qui doit être une fonction continue et croissante de l’énergie des rayons cosmiques, et d’indiquer une installa,tion, la « g 2013 installation », particulièrement adaptée pour la détermination expérimentale de cette constante. (Les propriétés principales de la @ - ins-

tallation peuvent être discutées seulement au moyen de la théorie mathématique restreinte, de coïncidences cosmiques et seront pour cette raison indiquées seulement à la fin de cet

exposé.) Si les conclusions de Bothe et Kolhiirster sont exactes, alors ~, est égal à 1 et la

constante Iio de la théorie des coïncidences identique avec la constante de la théorie de l’effet tube-compteur vertical. Si au contraire il existe des rayons cosmiques qui provoquent des chocs, mais pas de coïncidences on a 9} 1 et /(0

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:0193300403013800

(3)

2. Forme invariante des formules de coïncidences. - Soit S;,(P la valeur de

~’~,,~ pour a - 0. Un système rigide en soi de tubes-compteurs, peut avoir deux mouve- ments de rotation : le premier est caractérisé par l’angle 0152, le second (autour des axes) par

l’angle w. Si l’on se borne au cas de deux tubes-compteurs n° » et avec axes parallèles

soit alors w l’angle entre le plan (incliné) qui contient les deux axes des tubes-compteurs

et p et un plan vertical parallèle à ces deux axes. Le diagramme sphérique de sensi-

bilité ne change évidemment pas pendant ces rotations ; la sphère qui le porte, tourne

autour de son centre. Ce qui change est seulement l’intensilé des faisceaux élémentairest correspondants à des points du diagramme. Deux points diarnétralem.e:1¿l aplmés7 au diagranl1ne sphérique de sensibilité sont pour des à grande pression

libres dans l’atnlosphère toujours au mênce niveau, car l’aire commune des projections

normales des tubes-compteurs ne change pas si l’on considère au lieu de la vraie direction du faisceau (de haut en bas) la direction opposée (de bas en haut). En tournant le système

de deux tube;-rompteurs avec axes parallèles autour de la droite ligne des centres à

on obtient le système inaltéré tandis qu’une droite arbitraire (direction d’un faisceau), rigidement liée au système change en général sa direction. Ainsi on obtient que la sensi-

système de deu.z tubes-compteurs avec axes parallèles est la pour deu.r points du diaqramrlie sphérique de sensibilité, situés sur un cercle de latitude

~6, et dont les langitudes ont la forme (P et 2,-, - q). Si la ligne des centres est perpendi-

culaire aux deux axes parallèles, alors la rotation à 180° autour de la droite perpendi-

culaire aux axes et à la ligne des centres et qui passe par le centre de la ligne des centres -est un second mouvement, qui n’altère pas le système, mais change en général la

direction des droites rigidement liées à celui-ci, d’où la sensibilité i, d’un système de

deu.z’ tubes-cornpteurs avec axes parallèLes, dont les centres sont situés sur une droite perpendiculaire aux a.TCS est la mêrne poun quatre du diagramme sphérique de

sensibilité situés sur urc et rnême cercle de latitude 0 et les longitudes Ofjt la forme (P,

7t - ~, TC + q), 2z - ~. Ainsi l’on obtient la forme invar£ante des formules de coïncidences pour le cas où les axes des deux tubes-comptenrs sont dans un même plain.

{où lio = pour chaque composante hornogèjte de la radiation cosmique).

Il suffit d’obtenir 1 expression analytique du nombre de coïncidences pour 0153 = 0 ; i’expres;ion pour un a quelconque s’obtient d’après (1) sans calculs par simple changement

de variables d’intégration (6, ~ en y, If).

3. Quelques relations pour le cas : .

Le sens positif de l’axe, d’un tube-compteur soit dirigé du centre au point le plus

élevé de l’axe, le sens positif de la droite ligne des centres, [longueur d,,,;, direction

(~.,,~, ~,~)] du centre du tube-compteur n° v au centre du tube-compteur n, p. Ainsi

La distance zénithale 0 soit variable de 0

à " 2 (6 = U pour rayons verticaux), l’azimut 4) des rayons cosmiques et de toutes les autres droites de - oc à + x et augmentant dans

le sens inverse au mouvement de l’aiguille de chronomètre. Le centre de coordonnées

rectangulaires Yl~>1) dans un plan perpendiculaire à (0, (1» soit la projection du centre

(4)

du tube compteur n° ,>, l’axe la projection de l’axe de ce tube compteur. Alors l’axe ayant la direction

~, 3 ~‘ -t- ~ ,

l’axe la

direction ( ~ 2013

+

1>).

la projection du

centre du tube-compteur p a les coordonnées

La projection normale d’un tube-compteur est bordée par une courbe fermée, que nous

appellerons cou,"be-tuhe-compteur. Les équations des deux courbes-tubes-compteurs

n° v et n° p sont données par (5) et (6).

(v, e, f~,.,, g.,,;, g;,,, sont définis par (~) et (6) et chacun de ces 4 nombres est égal indé- pendamment des autres à 0 ou 1. Posons

(5)

On a toujours d’après (2) et (3)

pour

La relation (li) donne avec la première et dernière inégalité de la première ligne de (12) que toujours

Il 1 - Il , ,...,

Pour tous les tubes-compteurs réels, tous les points intérieurs à l’un sont extérieurs à l’autre, d’où la condition d’impénétrabilité.

Les points d’intersection (x~ ~, des deux courbes-tubes-compteurs v et n° p sont

donnés - quand ils existent - par les formules suivantes, qui ne tiennent pas compte

de la condition (14).

Pour

on a

pour

on a

on a

(6)

4. Détermination de toutes les expressions analytiques de la sensibilité i0,

d’un système der deux tubes-compteurs, dont les axes sont parallèles et verti-

cales. Domaines d’existence de ces expressions. Exemples numériques. - Nous

avons vu déjà dans l’article précédent l’importance fondamentale d’une fonction que nous

avions appelée sensibilité. La sensibilité i°, d’un système de deux tubes-compteurs, dont

les axes sont parallèles, peut être considérée comme fonction analytique d’un point de l’espace à sept dimensions

Poar obtenir les formules générales pour le nombre par unité de temps de coïncidences

cosmiques il est nécessaire de connaître l’expression analytique de la sensibilité ie

pour tous les points de l’espace

~

La solution du problème est obtenue par la méthode suivante.

,, On a d’après (13) à (23) la proposition :

claque ( f -F , g q, qo,2, t,o? t ‘,, t)J/+§)) correspond

c af{ue sys elne ’l,?’ 1 ,e " g; 9?,’" > >’ q?"" t.1,, tb’" correspond

un’

un

et seulement un point d’intersection des deux courbes-tubes-compteurs n’ v et o. (24)

Ensuite on observe que les courbes-tubes-compteurs sont fermées, d’où le nombre de

points d’intersection est pair (entrées -~- sorties) à l’exception des cas limites où au mois deux points d’intersection coïncident. Cela donne : - .

_

le nombre total de différents systèmes ( f,,~,...) simultanés est toujours pair { {25)

(zéro inclus).

_

l ~ ~

D’après (5) et (6) les 9 nombres entiers fi,?,... sont déterminés par les six inégalités

simultanées (26).

- .

(15) à (23) dans (26) permettent de remplacer (26) par un des trois systèmes de

relations simultanées : 1 - (i~ j27>, (28); 2. (18), (27), (29) ; 3. (21), (30), ~31).

(7)

On aurait d’après (27)

6.5 ;

i .2 = ° 15 cas de deux systèmes f,,,, ° + f,,, = 1 simul-

tanés,mais la comparaison des conditions d’existence et dé réalité (28), (29) donne

avec(12): -. .

°

’ °

Sont incompatibles les deux systèmes 1) ( 10 . 0 ... , . ) et (C10..0...); j ~~

D’après (32) :

on n’a jamais plus de 4 systèmes f,, ; -~- rh ., =1 simultanés, (33~

le seul cas possible de 4 systèmes fi. 0 + 1?1 ’1 = 1 simultanés est le cas de )

à systèmes = 0, f ,., = 1 simultanés. i (34)

D’après (32) on aurait 4 cas possibles de 3 systèmes fi,? o + fpr,, -- 1 simultanés, mais

dans deux de ces cas la nonexistence du quatrième système est incompatible avec l’existence des autres. Ainsi

Il y a seulement deux cas possibles de 3 systèmes f,,p -f- /o,. = f simultanée

pour tous les 3 systèmes simultanés f,, ; _ ~, f?, =1 et un des systèmes == 0, (35~

= 1 ~ ~’~. ~~ - ~ n’existe pas.

, ~

~ °

,

On aurait d’après (32) 9 cas de 2 systèmes fl, ~ + f>. _ 1 simultanés, mais d’après(129 dans deux de ces cas l’existence simultanée des deux systèmes entraîne l’existence d’un

troisième. Ainsi

Jamais les deux systèmes simultanés : 1) (010.. 0... ) et 2) (011.. f ...) ou :

}

J) (010 ..1... ) et 2) (01 i .. 0 ... ) n’existent sans l’existence d’au moins un autre (36)

= 0 , f,.v = 1. ,

~

On aurait a 8.7 = 28 cas de deux système$ f,, + f 2, = 0 simultanés, mais loi

.

,

a priori

t. 2

comparaison des conditions d’existence est de réalité (30), (3i) donne avec (9), (10), (t2y

que 18 de ces cas sont impossibles. Ainsi

Les seuls dix cas possibles d’au moins deux systèmes .f:.,_e + te’.’1 === 0 simultanés J

ensuite (30) et (31-) donnent avec (t 2)

°

1

i’existence de (0000.... t) entraîne celle de (00©0....0) ; l’existence de (0011 .... 0)

- celle de (0011 .... 1); l’existence de (0010....t) a comme conséquence celle de (38j

(0010....0); l’existenc-e de (OOOi ....U) celle de (0001....1) ;

(8)

Avec (37) et (38) on obtient immédiatement que :

il n’y a jamais plus de 4 systèmes /~ + --. 0 simultanés; peuvent exister :

1 cas de 4 systèmes (~=~), 2 cas de 3 systèmes g.,~ 9 = g~,., ; manque un ( (39)

système g",e = g~,., ~ Il,-?l , 7 cas de deux systèmes et 4 cas de 1 système. )

On aurait 6.8 = 48 cas a priori d’existence simultanée d’un système -)- ip, ,, = 1 et

un système f,,e p + f?,., = 0, mais la comparaison en tenant compte de (1 ~) des conditions

d’existence des deux systèmes donne que 30 de ces 48 cas sont impossibles. Ainsi

les seuls 18 cas possibles de l’existence simultanée d’un système

et un système f,, o -~- fa, = 0 sont les suivants :

Enfin on a les propositions suivantes :

Si existe le système (010..0,..), mais le système (010..1...) n’existe pas en

temps, alors existent simultanément les deux systèmes (010..0...) et (0000....0). B ~

Si existe le système (0 11.. 0...), maie le système (Of1..1...) n’existe pas en

temps, alors existent simultanément les deux systèmes (011..0...) et (001t....1). ~ ~

TABLEAU.

Ce tableau donne en notation symbolique les 32 expressions analytiques de la sensi-

bilité d’un système général de deux tubes-compteurs avec axes parallèles pour oo, la structure des points d’intersection des deux courbes-tubes compteurs, les domaines d’existence de chacune des 32 expressions et un exemple numérique pour chacune.

(9)

TABLEAU (suite).

(10)

TABLEAU (suite).

(11)

TABLEAU

(12)

148

TABLEAU (suite).’

Remarquons qu’on obtient 5), 7), 9), i1), 13), 15), 17), 19), 21), 23), 25), 27) à partir

de 4), 6), 8), 10), 12), 14), 16), 18), 20), 22), 24), 26) respectivement en y remplaçant

simultanément 0 et par 1 - 0 et 1 -

(25) et (32) à (42) donnent les premiers 30 cas du tableau schématique.

Les deux derniers cas de ce tableau sont évidemment les seuls, où les deux courbes-

tubes-compteurs ont 0 point d’intersection.

II. Nous avons démontré jusqu"à présent seulement qu’aucun cas, qui ne serait pas

identique avec un des 32 cas du tableau ne peut exister sans que la condition (2) cesse

d’être satisfaite.

La preuve que tous les 32 cas existent parfois - si l’on ne tient pas encore compte de

la condition d’impénétrabilité - est donnée dans les exemples numériques du tableau qui donnent un point intérieur pour chacun des 32 domaines (pas nécessairement d’un seul tenant) en lesquels les 32 expressions analytiques de i;,9 divisent l’espace à sept

dimensions .... Considérons maintenant la condition d’impénétrabilité.

d2, p /

°

III. Chaque image du tableau est complètement définie par les valeurs de r,, rp, / le,

cos 8, x(2), yj/. (4) donne :

eo e ..

,.., r.. B

(13)

Pour la réalité de (1> - >1,, ;) dans (44) est nécessaire et suffisant :

Pour la réalité de ~/,? dans (43) :

(~D -- ~,, ) est donné par (44).

(44) dans (46) donne

(47) peut être remplacée par (45), qui est donc la seule condition à remplir pour que à

une image donnée corresponde un système de deux cylindres géométriques.

Pour

la condition d’impénétrabilité (t4) est toujours satisfaite. Il suffit donc de poser

et calculer ensuite ~.,, ~ et (b - ~! ,,, ~ d’après (43) et (44) pour faire correspondre à une image quelconque du tableau un système de deux tubes-compteurs.

IV. Nous adjoindrons aux points d’intersection des deux courbes-tubes-compteurs les

coins (points extrêmes de leurs parties rectiligues) de l’une et de l’autre. Alors chaque coin

de la courbe n° v est complètement défini par les deux nombres g’I,? et q,,, j, chaque coin de

la courbe n° v par les deux nombres g;,., et L’aire commune ~5~~~~, est égale à la somme de

l’aire (positive) du polygone « vide », formé par les points d’intersection etles coins, et des aires (positives) des segments de courbes-tubes-compteurs, basés sur les côtés du polygone

vide et toujours inférieures à la moitié de l’aire de la courbe correspondante. ,

En effet aucun de ces segments ne contient à son intérieur un coin, son aire est donc inférieure

à r2 cos 0. Ensuite on observe que la suite des sommets voisins du polygone

2

vide, reliés par un côté, est pour chacun des 32 cas du tableau complètement définie.

L’expression analytique est donc pour chacun des 32 cas du tableau complètement

définie. Ainsi

-

le nombre total exact de différentes expressions analytiques de la sensibilité d’un système de deux tubes-compteurs n° v et n° o, r, ~ r,, ~.t~.,, ? ~ ~ ~

est égal à 32.

V. Nous avons obtenues toutes les expressions analytiques de la sensibilité, mais

pour connaître l’expression analytique de 1§,+ dans un point quelconque de l’espace

( 2013-r... )

nous devons rechercher les domaines d’existence de chacune de ces expressions.

dl, ? )

Les domaines d’existence des 9 premiers cas du tableau sont obtenus au moyen de (28), (29), (30), (3i) en combinant les conditions d’existence de chacun des 4 points d’intersection et

en tenant compte de (~1) et (42). On obtient les domaines d’existence des 21 cas suivant s

[10 à 30] en combinant les conditions d’existence des deux points d’intersection avec la

(14)

150

nonexistence de tous les cas 1 à 9 où ces deux points participent. Lets 2 derniers cas, 3i

et 32, doivent être traités par une méthode différente car dans ces deux cas on n’a pas de

points d’intersection.

Cas 31. Il est nécessaire et suffisant que simultanément : 1. tous les perpendiculaires

à l’axe -X’1"), menés d’un point quelconque de la courbe p, traversent prolongés la courbe n° y; 2. tous les points de rencontre avec la courbe de chaque pareil perpendiculaire

soient moins éloignés de l’axe que les points de rencontre avec la courbe n° ~r. Les rencontres avec la courbe n° u sont

avec la courbe

La condition 1 exige la réalité des racines, la condition 2 donne

quel que soit On trouve le minimum de la partie droite.

Cas 32. Il est nécessaire et suffisant qu’une des deux possibilités suivantes ait lieu :

i. il n’existe pas de perpendiculaire à l’axe X("), qui traverse simultanément les deux courbes n° v et n° p ; ~. des pareils perpendiculaires existent, mais les points de rencontre de

ces perpendiculaires prolongés avec la courbe p sont plus éloignés de l’axe que leurs

points de rencontre avec la courbe n° v. La seconde possibilité donne

quel que soit x~~-~. On trouve le maximum de la partie droite dans (59).

La première possibilité donne évidemment

Ainsi l’expression analytique est donnée toujours par le tableau. Nous avons

posé dans le tableau pour abréger

Pour simplifier les images du tableau les parties elliptiques des courbes-tubes- compteurs sont remplacées par des lignes droites (parfois par une droite, parfois par deux).

Pour éviter des malentendus une flèche est portée sur une des deux parties vraiment recti-

lignes des courbes-tubes-compteurs, qui indique la direction positive de l’axe Y, liée à ce tube-compteur. Pour que la même flèche indique aussi la direction positive de l’axe X,

nous posons cette flèche seulement sur une des deux parties rectilignes - sur celle, dont les abcisses sont positives. Les coins des courbes-tubes-compteurs sont indiqués par des cercles noircis. Les parenthèses contiennent le domaine d’existence et un exemple numérique.

(15)

5. Notation symbolique de la théorie mathématique des coïncidences cos-

rniques. - Nous allons désigner dans les formules l’expression analytique de par son

r 1 1

image du tableau, donc .S;, et> = image.

Nous écrirons ensuite dans le cas d’axes parallèles :

Si on obtient b de a en changeant dans a un signe p par -, ou si l’on obtient d de c en changeant dans c un signe + par -, nous écrirons

Si ê." - O. nous supprimons les places pour tA) et ~.,, ; dans Il!J. Ii et Si E.,, ; _ ~, nous

supprimons la place pour dans F~" et K:J. 11.

(16)

La parenthèse de coïncidences est définie par

- l’aire du segment de la courbe n° v, basée sur la ligne droite qui relie les deux points

Le crochet de coïncidences est défini par

_-_ l’aire du polygone, formé par les n points ..., de telle façon que la ligne droite qui relie les deux points ( f,,;,;~,.. ) ...) est un

côté du polygone quel que soit k ---- 1, 2,..., n-1,

6. Formule générale pour le nombre par unité de temps de coïncidences cosmiques dans deux tubes-compteurs coaxiaux. - On a d’après (4)

La condition d’impénétrabilité (14) donne alors

Avec (71) on obtient

(71), (72), (73) donnent

Sont impossibles pour deux tubes-compteurs coaxiaux les 8 systèmes

Le Tableau donne alors avec (79 ), (73), (74) la formule générale pour le nombre par unité de temps de coïncidences cosmiques dans deux tubes-compteurs coaxiaux.

(17)

7. Formule générale pour le nombre par unité de temps de coïncidences

cosmiques dans deux tubes-compteurs, dont les rayons sont égaux, les axes parallèles, la ligne des centres perpendiculaire aux axes. - On peut supposer

il suffit de considérer la partie du diagramme de sensibilité

Avec (76), (77) et (14) on obtient

d’où

sont impossibles pour

Avec (ï6)) (77), (78) et (79) dans le tableau on obtient la formule

(18)

8. Formules générales pour le nombre par unité de temps de coïncidences cosmiques dans deux tubes-compteurs égaux, dont les axes sont parallèles. -

On a,

d’où

Avec (81) et (82) on obtient :

Sont impossibles pour r,, = rj, l., == 1,, a,, = ap - 0 les 4 systèmes (

.

La condition d’impénétrabilité (14) donne que peuvent être seulement les trois cas

suivants

. "

Avec (81 ), (82), (83) et (84) dans le Tableau on obtient les formules générales pour le nombre par unité de temps de coïncidences cosmiques dans deux tubes-compteurs égaux,

dont les axes sont parallèles

(19)
(20)
(21)
(22)

~. Lois générales de la théorie mathématique restreinte de coïncidences

cosmiques (1). - l. La relation entre le nombre par unité de temps de coïncidences cosmi- ques et les dimensions géométriques du système de tubes-compteurs n’est pas algébrique

et rationnelle comme dans le cas des chocs cosmiques dans un tube-compteur, mais trans-

cendante et même pas représentable en général par une seule fonction transcendante, mais

par un nombre fini de pareilles fonctions. Le passage s’effectue continûment à certaines valeurs géométriques. -

II. L’intégration dans les formules de coïncidences ne peut pas être effectuée d’une

façon générale au moyen de fonctions connues ; mais pour certaines valeurs limites des variables r.,, r;, II, le, d, e’I,? les formules deviennent intégrables et donnent les lois asynlp-

fOlique s

Qnelques-unes de ces lois sont données dans la suite.

III. Loi des carrés inverses. - Si la distance d.,, ; entre les centres des tubes-compteurs

est beaucoup plus grande que toutes les dimensions r’l, r~, 1,,, 1, des tubes-compteurs, alors

le nombre par uni té de temps de coïncidences cosmiques est inversement proportionnel au

carré de la distance entre les tubes-compteurs. Pour deux tubes-compteurs égaux roaxiaux

on a d’après chapitre 6

. , ’"

(1) Une étude détaillée des propositions de ce chapitre sera donnée dans les articles à suivre.

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