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Sur les solides dont le volume s'exprime au moyen de deux formules élémentaires

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Academic year: 2022

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(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

A. DE S AINT -G ERMAIN

Sur les solides dont le volume s’exprime au moyen de deux formules élémentaires

Nouvelles annales de mathématiques 4

e

série, tome 1

(1901), p. 129-131

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1901_4_1__129_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1901, tous droits réservés.

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(2)

[05a]

SUR LES SOLIDES DONT LE VOLUME S'EXPRIME AU MOYEN DE DEUX FORMULES ÉLÉMENTAIRES;

PAR M. A. DE SAINT-GERMAIN.

Quand Taire de section faite dans un solide S par un plan quelconque parallèle à un plan fixe P est une fonction entière du second ou du troisième degré de sa distance z au plan P, on connaît la formule simple (jui donne le volume d'un segment de S compris entre deux plans parallèles à P : existe-t-il d'autres solides pour lesquels la formule soit applicable quand on prend arbitrairement les distances des bases du segment au plan P? J'ai répondu négativement dans le numéro de juillet 1890, mais en particularisant la forme de la fonction <p(z) qui exprime Taire d'une section : il est facile de lever toute restriction sur la forme de o{z).

On doit avoir, quels que soient x et y.

/

JX—y ó

A?m. de Wathcmat., 4° série, t. T. (Mars 1901.)

(3)

différentiant deux fois par rapport à x, on a

yi^ y i

- y"{x—y) -t-4<?"

( 2 )

Différentiant au contraire (i)deux fois par rapport àjy, après avoir d'abord multiplié par 3, on trouve, avec de simples réductions,

^(x-f-y) — (f"(x— y)=y\v"{x-^y) + y"(x— y)].

La comparaison avec (2) donne l'équation fonctionnelle de forme connue

d'ailleurs, si on la differentie par rapport à y , on voit que <fffl(x-\-y) doit être égal à ofn\x—y) : c'est dire que îpw(s) (^°it être constant et <p(s) un poljnome du troisième degré.

Si l'on fait varier seulement la hauteur du segment cousidéré, en laissant fixe la section moyenne dont on peut supposer le z nul, on trouve que <p(s) doit être un trinôme du second degré augmenté d'une fonction im- paire quelconque de z.

Lorsque S est un. cône, le volume du segment ou tronc est donné par une formule encore plus élémentaire \ cette formule est-elle applicable à des segments de so- lides pour lesquels 0 ( 2 ) n'aurait pas la forme simple A2(2 — c )2 qui convient au cône? Non encore. Rem- plaçant cp(s) "par F2( z ) , on devrait avoir, quels que soient x et y,

f

) dz = 2 J Z £ f F*(a?) -+- F2(jr) H- F(x)F(jr)].

Multiplions par 3 et diiVérentions par rappoit à y : le

(4)

résultat peut s'écrire

iF*(y) — F{x) F (y) —

on peut diviser par 2 F {y) -h F ( x ) , et il reste F(y)-F(x) = (y-x)F'(y).

La difFérentiation relative à x eût donné de même

Ff (x) etF'(jK) doivent donc être égaux, donc constants;

F(z) est de la forme À(^ — c) et 0(2), A2(z — c)2, comme dans le cône.

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