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Les divers modes de fonctionnement des compteurs à
étincelles du type (fil-plan) utilisés dans l’air
Jacques Maurel, Daniel Blanc
To cite this version:
141 A.
LES DIVERS MODES. DE FONCTIONNEMENT DES COMPTEURS A
ÉTINCELLES
DU TYPE(FIL-PLAN)
UTILISÉS
DANS L’AIRPar
JACQUES
MAUREL et DANIELBLANC,
Centre de
Physique
Nucléaire de la Faculté des Sciences de Toulouse.Résumé. 2014 Les tensions minimales pour
lesquelles apparaissent
lesprédécharges,
les étincelles, l’effet couronne et l’arc permettent de distinguer quatre modes de fonctionnement, en fonction de la distance d du fil à la cathode :1° d d0. En augmentant la tension V entre les électrodes, on observe des étincelles,
puis
l’allu-mage de l’arc. Les détecteurs étudiés par Greinacher et ses élèves appartiennent à cette catégorie. 2° d0 d d1. En augmentant la tension V, il y a d’abord des étincelles, puis allumage de l’effet couronne autour du fil, enfin allumage de l’arc. Les compteurs de Chang et Rosenblum
fonc-tionnent de cette manière.
3° d1 d d2.
L’apparition
des étincelles estprécédée
de celle desprédécharges,
ou «strea-mers ».
Lorsqu’il
fonctionne en prédécharges, le compteur est autocoupeur.4° d > d2. Les étincelles apparaissent alors que la couronne est déjà allumée.
Les distances
caractéristiques
d0 et d1 sont des fonctions sensiblement linéaires du diamètre adu fil. Au seuil de l’effet couronne correspond une valeur critique Ec du champ
électrique
sur le fil.Ec, en
premièreapproximation,
est indépendant de d ; il varie en fonction de a selon une relation de la forme :Log
(aEc)
= C + B /EcB et C étant des constantes.
Abstract. 2014 Minimum voltages for which streamers,
sparks,
the coronadischarge
and the arcappear, shows 4 modes of functioning, according to the distance d from the wire to the cathode :
(1) d
d0.
When the voltage V is increased between the electrodes sparks are observed,then striking of the arc. Detectors studied
by
Greinacher and his students belong to thiscategory.
(2)
d0 d d1. When the voltage V is increasing, firstsparks
appear, then thelighting
of thecorona around the wire, and at last the lighting of the arc. Chang’s and Rosenblum’s counters work in this way.
(3)
d1d
d2. The appearence of thesparks
ispreceded by
that of the streamers. When itfunctions
with streamers the
counter
is
self
quenching.
(4) d > d2. Sparks appear while the
corona
is already started.
Characteristic
distances d0
and d1 are
practically
linear
functions
of the
diameter
aof the wire.
At the threshold of the corona discharge there is a critical value Ec of the maximum electric field
on the wire.
Ec is, to a first
approximation, independent
of d. It varies according to a,following
a relationin the form of
Log
(aEc)
= C +B/Ec
B and C being constants.
PHYSIQUE APPLIQUÉE SUPPLÉMENT AU NO 11.
LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 25, NOVEMBRE 1964, PAGE
Introduction. -- H. Greinacher
[1]
a décrit en1934 les
premiers
détecteurs departicules
basés surun
phénomène
d’effluveélectrique, puis
lespremiers
compteurs
à étincelles. Ces détecteurs sont sen-sibles auxparticules
oc, g
et gamma, mais leurscaractéristiques
decomptage
sont médiocres. En1945, Chang
et Rosenblum[21
ontprésenté
un détecteurplus
intéressant dont l’anode est unfil tendu
parallèlement
à une cathodemétallique
plane ;
l’existence,
autour dufil,
d’unedécharge
par effet couronne stabilise le fonctionnement ducompteur.
On trouvera dans[3]
une mise aupoint
générale
concernant lescompteurs
à étincelles. Les détecteurs de ce genre ontpris
un nouvelintérêt
depuis
ledéveloppement
des chambres àétincelles. Le mécanisme de leur fonctionnement
permet
de mieuxcomprendre
le moded’opération
des chambres à
étincelles, [4],
etrenseigne
sur denombreuses
particularités
desdécharges
dans lesgaz. Toutes ces raisons nous ont incité à effectuer une étude
systématique
decompteurs
analogues
à ceux deChang
et Rosenblum : un filanodique
dediamètre a
est tenduparallèlement
à une cathodeplane, large
de 20 mm ; l’ensemble est dans l’airet la tension de vapeur d’eau est maintenue à la valeur constante de 9 torr. La distance d
séparant
les électrodes est modifiable à volonté.
Le
système
de coupure externe est un circuitRC,
en série avec l’anode(R =
5 x 106ohms,
C = 10-11Farad).
Un second circuitanalogue
(rc)
est
placé
en série avec la cathode(fig. 1) ;
sacons-tante de
temps
estégale
à celle du circuitanodique,
mais nous avons
pris
r =R/50,
afin d’atténuerdans un
rapport
50 lesimpulsions prélevées
sur la cathode et depouvoir
les examiner sur l’écrand’un
oscillographe
cathodique
[5].
142 A
FIG. 1. - Circuit
électrique
associé au compteur à étincelles.En mesurant les seuils de tension pour
lesquels
apparaissent
lesprédécharges,
lesétincelles,
l’effet couronne etl’arc,
nous avons mis enévidence
quatre
modes de fonctionnement différents dudé-tecteur..
En l’absence d’irradiation : Seuils de l’arc et de l’effet couronne. -
Lorsque
l’onaugmente
ladiffé-rence de
potentiel
V entre lesélectrodes,
deuxtypes
de
décharges
peuvent
seproduire. Lorsque
les
électrodes sont trèsvoisines,
le seulphénomène
observable est un arc
électrique,
dont la tension deseuil Va est bien
déterminée,
tantqu’il n’y
a pas de détérioration desélectrodes,
tout au moins. Onobserve d’ailleurs un arc discontinu : il
s’établit,
FiG. 2. - Variation des tensions de seuil de l’arc
(a)
et(a’),
de l’effet couronne(c),
des étincelles(e)
et(e’)
et desprédécharges (p)
en fonction de la distance d entre les électrodes(a
== 0,1 mm).puis
estinterrompu
par le circuit de coupureexterne
qui
diminue la tension entre lesélectrodes,
se rétablitensuite,
et ainsi de suite.Lorsque
d estsupérieure
à une valeurdo
biendéterminée,
unedécharge
par effet couronnes’allume pour une tension Fic inférieure à la tension
d’arc Va. Le seuil Vs de l’effet couronne est mesuré de
façon précise
parl’apparition
de « burstpulses »
[6],
observables sur l’écran del’oscillographe
cathodique (fig. 1).
Les courbes
(a), (a’)
et(c)
de lafigure
2présen-tent la variation de Va et de
Vs, respectivement,
en fonction ded,
pour a, =0,1
mm.Va
et Vc nedépendent
pas de la nature des électrodes : nousl’avons vérifié avec des cathodes de
cuivre,
derhodium,
d’acierinoxydable
et detungstène,
avec des anodes detungstène
etd’alliages
(nickel-chrome).
La
figure
3 donne la variationde do
en fonction de a. La courbe est sensiblement une droite poura >
0,07
mm.FIG. 3. - Variation de la distance
caractéristique
do1 en fonction du diamètre
a du fil.
Valeur
critique
duchamp
sur le $1correspondant
au seuil de l’effet couronne. - Pour le seuil del’effet couronne, on
peut
considérer que lacharge
d’espace
est nulle : larépartition
duchâmp
élec-trique
entre les électrodes estgouvernée
par143 A
(0
xd)
( fig.
4),
l’intensité duchamp
estdonnée par :
avecD2
= d(a
-f- d).
Cette formule
permet
de calculer l’intensité Eadu
champ
aupoint 0,
sur lefil,
pour le seuil Vc d’effet couronne, et pour diverses valeurs de a etde d. On trouvera les résultats obtenus sur la
figure
5 : pour adonné,
Ee
croît très lentement avecd,
mais la variation relative reste inférieureFIG. 5. - Variation de l’intensité Ec du champ électrique
sur le fil, en fonction de d, pour diverses valeurs de a, la tension étant égale au seuil de l’effet couronne.
FIG. 6. - Variation de la valeur critique du
champ
élec-trique pour le seuil de l’effet couronne en fonction du
diamètre a du fil.
à 2
%
pour toutes lesdistantes
que nous avons utilisées.En
résumé,
de même que dans le cas d’électrodes constituées pardeux
cylindres concentriques,
ou par deuxcylindres
parallèles
[7],
ladécharge
par effet couronne s’allumelorsque
l’onatteint,
aupoint
0 du fil( fig. 4)
une valeurcritique
Ee duchamp
électrique,
indépendante de d et
variant seulement avec le diamètre a dufil.
Le seuil Il c est donné par :
Prenant pour 2?c les valeurs moyennes
corres-pondant
aux droites horizontales de lafigure
5,
nous avonstracé,
sur lafigure 6,
la variation de.Ec
en tonction de a..’
Calcul de la valeur
critique
duchamp.
- Onadmet
généralement
que le critèred’apparition
deJ’effet couronne est de la même forme que le critère de Townsend :
gamma étant le coefficient d’émission
secondaire,
31 le coefficient de
multiplication électronique.
Si nous supposons
qu’en
toutpoint
de l’axe Ox.
les électrons sont en
équilibre
avec lechamp
élec-trique,
3/ est de la forme :ce étant le
premier
coefficient de Townsend.Dans l’air,
sous lapression atmosphérique,
il estlégitime
d’écrire que a est lié auchamp électrique
par une relation de la forme :
’
A et B étant deux constantes.
D’après
[81,
larela-tion
(4)
constitue une bonneapproximation,
pourl’ensemble des valeurs des
champs électriques
que nous avons à considérer dans nosexpériences.
Dans la relation
(3),
il n’est pas nécessaire deprendre
comme limited’intéçration
F abscisse d de la cathode : lephénomène
demultiplication
élec-tronique
est en effet limité au delà deJ’anode,
à une zone étroite dont lalargeur
est dequelques
dixièmes de millimètres(voir
plus
loin).
Nouspouvons
prendre
comme bornesupérieure
d’inté-gration
J’abscisse zo pourlaquelle ce =
1,
d’où :D’autre
part,
d’après (1),
144 A
fil. Pour x
inférieur à
xo, il estlégitime
denégliger,
au
dénominateur,
le terme(x2 Jd2)
parrapport
à(x/d). D’après
(4),
nous obtenons alors :et :
Le critère
d’apparition
de l’effet couronne est :Il résulte de ce
qui précède
que :10 La valeur
critique
Ec
duchamp
estindé-pendante de d,.
20
Ea
est liée à a par une relation de la forme :B et C étant des constantes.
La
figure 7,
où sontgroupés
nos résultatsexpéri-mentaux,
montre que cette relation est bien vérifiéeFIG. 7. - Variation de
Log (aEc)
en fonction de{11Er,}.
Remarque.
2013Ec
croiten réalité très lentement
en fonction de
d (fig.
5).
Ond;oit
donc s’attendre à ce que, pour adonné,
le coefficient d’émissionsecondaire gamma varie avec d. Il est. intéressant de
préciser
cette variation encalculant
ys(a,
d)
pour le seuil de l’effet couronne,indépendamment
des
approximations
faites dans ceparagraphe.
Dans ce
but,
nous avonscomposé
lacourbe
donnant
E(x)
en fonction de x, pourVc,
aveccelle
donnant oc en fonction du
champ électrique
E ;
cela nous a
permis
de construire la courbe donnant x en fonctionde x,
àpartir
de la seulehypothèse
del’équilibre
des électrons avec lechamp
électrique.
On trouvera sur lafigure
8 la variation de a enfonction
de x pour a =0,1
mm et d = 2 mm.Comme
nous l’avons ditplus haut,
lephénomène
demultiplication électronique
est bien limité à une zone très étroiteprès
de l’anode.FIG. 8. - Variation du
premier
coefficient de Townsenden fonction de la distance au fil, pour le seuil de l’effet couronne. ,
La
figure
9 donneys(a,
d)
en fonctionde d,
pour ==0,1
mm : gamma passe par un maximumpour d - 1,8
mm. Cette valeur coïnciderigoureu-sement avec la distance
critique d1 (voir plus
loin).
Cetteégalité
a été vérifiée pour toutes les autresvaleurs de a
utilisées,
quelle
que soit la nature del’anode et celle de la cathode.
FIG. 9. - Variation en fonction de d du coefficient
d’émis-sion secondaire pour le seuil de l’effet couronne,
a = 0,1 mm. Cathode de cuivre. Anode de (Ni-Cr).
Sous irradiation de
particules
a : Seuils desétincelles et des
prédécharges.
-Sous irradiation
de
particules
cc, les seoils de l’arc et de la couronne145 A
et des
prédécharges
[9],
dont-les seuils sontVe
etVp,
respectivement.
Comme pour tout détecteur de
particules,
lesphénomènes apparaissent
progressivement,
et on seheurte,
pour définir Ye etYp
à des difficultésana-logues
à celles que l’on rencontre dans la déter-mination du seuil deGeiger.
Nous avons convenud’adopter
comme seuils les tensions pourlaquelle
l’efficacité du
compteur
est de10-3,
l’efflcacitéétant
prise
égale
à 1 au milieu dupalier
decomp-tage.
Il convient desouligner
que le choix d’une valeurplus
taible del’efficacité,
10-4,
parexemple,
ne modifierait les seuils que dequelques
volts.Une source de
210pO,
pratiquement ponctuelle,
est
placée
dans leplan
desymétrie
ducompteur
passant
par lefil ;
la distance de la source au filétait telle que les
particules
ocpénétrant
dansle
volume
sensible, possèdent
leur ionisationspéci-fique
maximale.Pour d inférieure à une valeur
caractéristique dl,
on n’observe que desétincèlles ;
la variation deVie
en fonction de d estanalogue
à celle deV (fig.
2).
Ve
est une fonction sensiblement linéaire du para-mètre...
1 On
pourrait
définir,
comme
plus
haut,
unchamp
critique
pour le seuil desétincelles,
mais il n’aurait pas le caractèreabsolu du
champ
critique
pour l’effet couronnepuisque
la notion de seuil estplus
arbitraire etqu’il
est lié aux
conditions
d’irradiation(nature
de lasource, distance au
compteur, etc...).
Pour d
supérieur
àdl,
ilapparaît
desprédé-charges.
Ve est alors une fonction sensiblementlinéaire de d. La variation du seuil
Vp
desprédé-charges correspond
à l’existence d’une valeurcri-tique
duchamp électrique, égale,
pour la mêmevaleur de a, au
champ critique correspondant
auxétincelles
pour d
d1.
’Comme Va et
Vs,
Ve etVD
sontindépendants
deFIG. 10. - Variation de la distance
caractéristique c4
en fonction du diamètre a du fil.
la nature des électrodes. Il en est de même pour
dl,
dont lafigure
10 donne la variation en fonctiori de aLes
quatre
modes
de fonctionnement ducomp-teur. - Les
quatre
modes de fonctionnementapparaissent
sur lafigure
2 :10 d
do.
- En fonction deV,
on observed’abord des
étincelles, puis l’allumage
d’un arc.C’est dans cette zone que fonctionnaient les comp- .
teurs à étincelles étudiés par Greinacher
[1]
et parses élèves
[3],
avec des électrodes de formesdiffé-rentes
(sphères,
pointes,
etc...).
On trouvera surla
figure
11 unecaractéristique
decomptage
corres-pondant
à ce mode de fonctionnement : iln’y
a pas depalier,
et la faible différence entre les valeursde Ve et
Vo
est àl’origine
de l’instabilité dudétec-teur. , FIG. 11. -
Caractéristique
decomptage
du détecteurpour d
do(a
= 0,1‘mm, d
= 0,4mm).
20do
ddj.
- Enaugmentant
V,
onobserve successivement
l’apparition
desétincelles,
puis l’allumage
de ladécharge
par effet couronne, enfinl’allumage
de l’arc. Lescompteurs
deChang
et Rosenblum
[2]
fonctionnentdans
cetterégion.
La
figure
12présente
unecaractéristique
decomp-tage
obtenue dans ces conditions :l’allumage
de la ,couronne marque le début du
palier,
etl’allumage
de l’arc on détermine la fin. 30
d1
dd2.
-L’apparition
des étincellesest
précédée
de celle deprédécharges.
Pour V >Ye,
la
fréquence
desprédécharges diminue;
cespré-décharges
se transformentprogressivement
enétincelles,
commel’indique
lafigure
13. Cetterégion
a été très étudiée parLaborie, qui
a montréque,
pour lesprédécharges,
lecompteur
estauto-coupeur
[10].
446 A
FIG. 12. -
Caractéristique
de comptage du détecteurpour do d dl
(a
= 0,1 mm, d = 0,6 mm). FiG. 13. ---Caractéristiques
de comptage du détecteurpour dl
dd2
(a = 0,1 mm, d = 2 mm). · : étincelles ; + :prédécharges.
4° d >d2.
-Les
étincellesapparaissent
alorsque la couronne est
déjà
allumée. Lafigure
14représente
lepalier
decomptage :
il existe unpalier
dit aux
prédécharges,
d’autantplus long que d
estplus grand.
Pour V >Ve,
on observe unmélange
de trois
type
d’impulsions [10] :
-- des
prédécharges
isolées,
dont lafréquence
diminuelorsque
Vaugmente ;
- des
prédécharges
suiviesd’étincelles ;
- des
étincelles,
sansprédécharges
apparentes.
FIG. 14. -
Caractéristique de comptage du détecteur
pour d> do;.
(a = 0,1 mm, d = 2,7 mm). . : étincelles ; + : prédécharges.Dans une étude
ultérieure,
nouspréciserons
le mécanisme des divers modes de fonctionnement du détecteur.Ces recherches ont bénéficié d’un Contrat du Commissariat à
l’Énergie
Atomique (S.
C. R. G.R.).
Manuscrit reçu le 14 janvier 1964.
BIBLIOGRAPIIIE
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et ROSENBLUM(S.),
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et LABORIE (P.), Nucleus, 1963, 4, n° 2,126.
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30.