Ondes sonores dans les fluides
L’objectif du chapitre est de d´ ecrire les ondes sonores en s’appuyant sur les r´ esultats importants du chapitre pr´ ec´ edent. Les ondes sonores sont des ondes longitudinales se propageant dans les milieu mat´ eriel. Nous avons vu dans le chapitre pr´ ec´ edent l’exemple des ondes sonores dans les solides. Nous nous int´ eresserons ici aux ondes sonores se propageant dans les fluides, en reprenant ´ evidemment la description qui en a ´ et´ e faite en m´ ecanique des fluides.
I Propagation d’une onde sonore
I.1 Description et mod´ elisation du probl` eme
Un fluide est d´ ecrit, dans le formalisme eul´ erien, par la donn´ ee des champs suivants : le champ de vitesse ~ vpM, tq, le champ de pression ppM, tq et le champ de masse volumique ρpM, tq. On note les valeurs au repos de ces champs ~ vpM, tq “ Ý Ñ
0 , P pM, tq “ P
0et ρpM, tq “ ρ
0. L’onde se traduit par la perturbation du milieu, de sorte que
~ vpM, tq “ ~ v
1pM, tq ; ppM, tq “ p
0` p
1pM, tq ; ρpM, tq “ ρ
0` ρ
1pM, tq (1) p
1est appel´ e surpression ou pression acoustique.
Dans le cadre de l’approximation acoustique, les grandeurs ~ v
1pM, tq, P pM, tq
1et ρ
1pM, tq sont consid´ er´ ees comme des infiniment petits d’ordre 1 et ont une moyenne temporelle nulle.
L’approximation acoustique permet d’obtenir des ´ equations lin´ eaires.
On n´ eglige l’action de la pesanteur et on suppose le fluide parfait, ob´ eissant donc ` a l’´ equation d’Euler.
I.2 Mise en ´ equation
Equation d’Euler ´ L’´ equation d’Euler s’´ ecrit ρ
„ B~ v
Bt ` p~ v ¨ ÝÝÑ gradq~ v
“ ´ ÝÝÑ grad p En utilisant les hypoth` eses de l’approximation acoustique :
pρ
0` ρ
1q
„ B~ v
1Bt ` p~ v
1¨ ÝÝÑ gradq~ v
1
“ ´ ÝÝÑ grad p
1Les termes ρ
1B~v1Bt
et p~ v
1¨ ÝÝÑ
gradq~ v
1sont des infiniments petits d’ordre 2, et sont donc n´ egligeables. On obtient alors une version lin´ earis´ ee (c’´ etait le but !) de l’´ equation d’Euler :
ρ
0B~ v
1Bt “ ´ ÝÝÑ
grad p
1Conservation de la mati` ere L’´ equation locale de conservation de la mati` ere est la suivante : Bρ
Bt ` div pρ~ vq “ 0
qui se r´ e´ ecrit en utilisant les hypoth` eses de l’approximation acoustique Bρ
1Bt ` ρ
0div ~ v
1` div pρ
1~ v
1q “ 0 Le terme div pρ
1~ v
1q est du deuxi` eme ordre, donc :
Bρ
1Bt ` ρ
0div ~ v
1“ 0
Hypoth` ese adiabatique L’´ evolution thermodynamique du fluide est, par hypoth` ese, consid´ er´ ee comme adiabatique r´ eversible ; on suppose que l’´ evolution de l’´ etat d’une particule fluide se fait avec des constantes de temps trop rapides pour qu’il y ait ´ echange de chaleur. L’´ evolution est alors isentropique. Le coefficient de compressibilit´ e isentropique du fluide est alors donn´ e par :
χ
S“ ´ 1 V
BV Bp ˇ ˇ ˇ ˇ
SComme ρ “ m{V ,
´ 1 V
BV
Bp “ ´ ρ m
B
mρBp “ ´ρ B
1ρBp “ ´ρ Bρ Bp
ˆ ´1 ρ
2˙
“ 1 ρ
Bρ Bp On a alors
χ
S“ ´ 1 V
BV Bp ˇ ˇ ˇ ˇ
S“ 1 ρ
Bρ Bp ˇ ˇ ˇ ˇ
SPour une transformation isentropique, on a donc dρ “ ρχ
Sdp. Dans le cas de la description eulerienne d’une particule fluide, on a alors
Dρ Dt “ ρχ
SDp Dt
Comme pour l’´ equation d’Euler, les d´ eriv´ ees convectives sont n´ egligeables, donc en faisant disparaitre les termes d’ordre sup´ erieur ` a 1
Bρ
1Bt “ ρ
0χ
SBp
1Bt Equations lin´ ´ earis´ ees
Equation d ´
1Euler ρ
0B~ v
1Bt “ ´ ÝÝÑ
grad p
1(2)
Conservation de la masse Bρ
1Bt ` ρ
0div ~ v
1“ 0 (3) Adiabaticit´ e Bρ
1Bt “ ρ
0χ
SBp
1Bt (4)
I.3 Equation de propagation ´
On cherche ` a obtenir l’´ equation v´ erifi´ ee par la surpression p
1. D’apr` es (2) divp ÝÝÑ
grad p
1q “ ´divpρ
0B~ v
1Bt q “ ´ρ
0B
Bt pdiv ~ v
1q et d’apr` es (3)
´ρ
0div ~ v
1“ ´ Bρ
1Bt donc
divp ÝÝÑ
grad p
1q “ B
2ρ
1Bt
2Par ailleurs, (4) permet d’´ ecrire
divp ÝÝÑ
grad p
1q “ ρ
0χ
SB
2p
1Bt
2Comme divp ÝÝÑ
grad p
1q “ ∆ p
1o` u ∆ repr´ esente l’op´ erateur laplacien, alors B
2p
1Bt
2´ 1
ρ
0χ
S∆ p
1“ 0 (5)
est l’´ equation de d’Alembert pour la surpression, avec c “ 1
? ρ
0χ
S(6) Cette c´ el´ erit´ e est d’autant plus grande que la densit´ e est faible et que la compressibilit´ e est faible. Les gaz sont moins denses, mais beaucoup plus compressibles, et num´ eriquement la vitesse de propagation est souvent plus importante dans les liquides.
Remarques Le ph´ enom` ene d’onde sonore est par nature un ph´ enom` ene tridimensionnel puisque le milieu de propagation le permet.
On obtient une ´ equation semblable pour la vitesse
B
2~ v
1Bt
2´ 1 ρ
0χ
SÝ Ñ ∆ ~ v “ 0 et pour la masse volumique.
C´ el´ erit´ e dans un gaz parfait Pour un gaz parfait qui subit une ´ evolution isentropique, pV
γ“ constante. On a donc, en diff´ erentiant le logarithme de cette expression :
dp
p ` γ dV V “ 0 On peut en d´ eduire χ
S:
χ
S“ ´ 1 V
BV Bp “ 1
γp La c´ el´ erit´ e des ondes acoustiques vaut alors
c “ 1
? ρ
0χ
S“ c γp
ρ
0On peut prendre ici p “ p
0, et l’´ equation d’´ etat du gaz parfait s’´ ecrit p “ ρRT{M o` u M est la masse molaire du gaz. Alors
c “
c γRT
0M (7)
ce qui donne pour l’air, une c´ el´ erit´ e c “ 347 m ¨ s
´1qui est en accord avec les donn´ ees exp´ erimentale, justifiant donc les hypoth` eses et approximations faites en d´ ebut de chapitre.
II Ondes sonores
II.1 Ondes planes progressives harmoniques
L’expression g´ en´ erale d’une onde plane progressive de pression se propageant dans la direction ~ u est p
1p~ r, tq “ fpt ´ ~ u ¨ ~ r
c q ` gpt ` ~ u ¨ ~ r
c q (8)
et pour une onde se propageant sur l’axe Ox (~ u “ ~ u
x), dans le sens des x croissants
p
1p~ r, tq “ f pt ´ x{cq (9)
Par lin´ earit´ e, toute solution de l’´ equation de d’Alembert peut s’´ ecrire comme la superposition d’ondes planes progressives se propageant selon ~ u d´ ecrivant toutes les directions de l’espace.
Par ailleurs, nous savons que toute fonction peut se d´ ecomposer, grˆ ace ` a l’analyse de Fourier, en s´ erie de Fourier (fonction p´ eriodique) ou par transform´ ee de Fourier (fonction non p´ eriodique). Il est donc particuli` erement int´ eressant, en raison de la lin´ earit´ e des ´ equations, d’´ etudier les solutions en ondes planes progressives harmoniques
p
1pM, tq “ p
10cospωt ´ kx ` ϕq (10) Le vecteur d’onde est ´ egal ` a ~ k
x“ k~ u
x“
2πλ~ u
xet la relation de dispersion qui permet ` a la solution harmonique de v´ erifier l’´ equation de d’Alembert est
ω “ kc
Dans le cas d’une onde harmonique, on peut utiliser la notation complexe :
p
1pM, tq “ p
10exppipωt ´ kxqq avec p
10“ exppiϕq (11) Caract` ere longitudinal En notation complexe, l’´ equation d’Euler devient
ρ
0ω~ v
1pM, tq “ p
1pM, tq ~ k
ce qui montre que ~ v
1et ~ k sont colin´ eaires. La perturbation est donc parall` ele au sens de propagation.
Imp´ edance acoustique Compte tenu du caract` ere longitudinal des ondes, on a donc ρ
0ωv
1pM, tq “ kp
1pM, tq
soit en utilisant la relation de dispersion
p
1pM, tq “ ρ
0cv
1pM, tq
En prenant la partie r´ eelle
p
1“ ρ
0cv
1La surpression et la vitesse sont en phase. Le rapport entre les deux ne d´ epend que des caract´ eristiques du milieu. On d´ efinit alors l’imp´ edance acoustique
Z
a“ p
1v
1“ ρ
0c “ c ρ
0χ
S(12) Cette expression est valable pour une onde se propageant vers les x ą 0.
Remarques
– Dans le cas contraire p
1pM, tq “ p
10exppipωt ` kxqq, l’´ equation d’Euler devient ρ
0ω~ v
1pM, tq “ ´p
1pM, tq ~ k
ce qui montre que ~ v
1et ~ k sont colin´ eaires, mais de sens oppos´ es, il faut alors rajouter un signe ´ dans l’expression de l’imp´ edance.
– l’imp´ edance, d´ efinie ici pour une onde plane progressive harmonique, peut s’´ etendre aux ondes planes quelconques, compte tenu de la lin´ earit´ e de l’´ equation de d’Alembert et de la d´ ecomposition en s´ erie de Fourier. Elle peut aussi ˆ etre d´ emontr´ ee directement.
II.2 Ondes sph´ eriques et stationnaires
Ondes sph´ eriques En coordonn´ ees sph´ eriques et pour un syst` eme ` a sym´ etrie sph´ erique, l’´ equation de d’Alembert devient
1 r
B
2prp
1q Br
2´ 1
c
2B
2p
1Bt
2“ 0 (13)
La solution g´ en´ erale de cette ´ equation est p
1pr, tq “ 1
r
´
fpt ´ r
c q ` gpt ` r c q
¯
(14) o` u f est une onde sph´ erique divergente et g une onde sph´ erique convergente. Les surfaces d’ondes sont des sph` eres concentriques.
Ondes stationnaires Comme dans le cas des ondes sur une corde vibrante, la superposition de 2 ondes planes progressives harmoniques de mˆ eme pulsation est susceptible de donner naissance ` a un syst` eme d’onde stationnaires. Math´ ematiquement, la solution en ondes stationnaires vient de la recherche d’une solution ` a variables s´ epar´ ees p
1px, tq “ fpxqgptq.
III Aspects ´ energ´ etiques
III.1 Bilan d’´ energie
Consid´ erons un ´ el´ ement de surface du fluide d Ý Ñ
S . La force exerc´ ee sur la surface peut s’exprimer d Ý Ñ F “ pp
0` p
1pM, tqqd Ý Ñ S
Les particules se d´ eplacent ` a la vitesse ~ v
1pM, tq, on peut donc exprimer la puissance moyenne des forces de pression
xdP y “ xd Ý Ñ
F ¨ ~ v
1pM, tqy “ xp
0~ v
1pM, tq ¨ d Ý Ñ
S y ` xp
1pM, tq ~ v
1pM, tq ¨ d Ý Ñ
S y
Le premier terme est nul car x~ v
1pM, tqy “ 0. Il reste donc pour la puissance moyenne xdP y “ xp
1pM, tq ~ v
1pM, tq ¨ d Ý Ñ
S y et
xP y “ ij
Σ
xp
1pM, tq ~ v
1pM, tqy ¨ d Ý Ñ
S (15)
La puissance moyenne est donc ´ egale au flux moyen d’un vecteur Ý Ñ
Π ` a travers la surface Σ Ý
Ñ Π “ p
1pM, tq ~ v
1pM, tq (16) III.2 Equation de conservation de l’´ ´ energie
On consid` ere un volume V d´ elimit´ e par une surface Σ. En notant e
mla densit´ e d’´ energie m´ ecanique E
m“
¡
V
e
mdτ
La variation d’´ energie dans le volume V entre t et t ` dt est E
mpt ` dtq ´ E
mptq “ ´
£
Σ
Ý Ñ Π ¨ d Ý Ñ
S dt
on peut r´ e´ ecrire le membre de gauche
E
mpt ` dtq ´ E
mptq “ BE
mBt dt “ B Bt
¡
V
e
mdτ dt
On inverse les op´ erations de d´ erivation et d’int´ egration (variables ind´ ependantes) et on simplifie par dt
¡
V
Be
mBt dτ “ ´
£
Σ
Ý Ñ Π ¨ d Ý Ñ
S
Enfin on utilise le th´ eor` eme de Green-Ostrogradski
¡
V
Be
mBt dτ `
¡
V
div Ý Ñ
Π dτ “ 0 (17)
ce qui nous donne l’´ equation locale de conservation de l’´ energie Be
mBt ` div Ý Ñ
Π “ 0 (18)
III.3 Densit´ e volumique d’´ energie On peut r´ e´ ecrire le bilan local d’´ energie
Be
mBt ` divpp
1pM, tq ~ v
1pM, tqq “ 0
On utilise la relation d’analyse vectorielle divpf~ gq “ f div ~ g ` ~ g ¨ ÝÝÑ
grad f , ce qui donne divpp
1pM, tq ~ v
1pM, tqq “ p
1div ~ v
1` ~ v
1¨ ÝÝÑ
grad p
1Or d’apr` es les ´ equations d’Euler (2), de conservation de la masse (3) et thermodynamique (4) Equation d ´
1Euler ρ
0B~ v
1Bt “ ´ ÝÝÑ grad p
1Conservation de la masse Bρ
1Bt ` ρ
0div ~ v
1“ 0 Adiabaticit´ e Bρ
1Bt “ ρ
0χ
SBp
1Bt donc p
1div ~ v
1“ ´
pρ10
Bρ1
Bt
(conservation de la masse) et ~ v
1¨ ÝÝÑ
grad p
1“ ~ v
1ρ
0B~v1Bt
(Euler) soit divpp
1pM, tq ~ v
1pM, tqq “ ´ p
1ρ
0Bρ
1Bt ´ ~ v
1ρ
0B~ v
1Bt “ ´ p
1ρ
0χ
Sρ
0Bp
1Bt ´ 1
2 ρ
0Bv
12Bt ce qui donne
divpp
1pM, tq ~ v
1pM, tqq “ ´ 1 2 χ
SBp
21Bt ´ 1 2 ρ
0Bv
12Bt On a alors l’expression suivante
Be
mBt ´ 1 2
B
Bt pχ
Sp
21` ρ
0v
21q “ 0 ce qui donne l’expression de la densit´ e d’´ energie m´ ecanique
e
m“ 1
2 pχ
Sp
21` ρ
0v
12q (19)
Le deuxi` eme terme est un terme d’´ energie cin´ etique, le premier est un terme d’´ energie potentielle emma- gasin´ ee par le fluide sous l’effet des forces de pression.
III.4 Vitesse de propagation de l’´ energie
L’´ energie traversant une surface dS pendant un intervalle de temps dt est dE “ Ý Ñ Π ¨ d Ý Ñ S dt
Par ailleurs, si l’onde se propage ` a la vitesse c, l’´ energie contenue dans l’´ el´ ement de volume dV “ c dt dS vaut aussi dE
dE “ e
mc dt dS On obtient donc
c “ Π e
m(20) Onde plane progressive Si l’onde est plane, alors p
1“ ρ
0cv
1. On a donc
e
m“ 1
2 pχ
Sp
21` ρ
0v
12q “ 1
2 pχ
Sρ
20c
2v
12` ρ
0v
21q Or χ
Sρ
0c
2“ 1 (d´ efinition de la c´ el´ erit´ e) donc
e
m“ 1
2 pρ
0v
21` ρ
0v
21q “ ρ
0v
12(21)
Il y a ´ equipartition de l’´ energie entre ´ energie potentielle et ´ energie cin´ etique. Par ailleurs, Π “ p
1v
1“
ρ
0cv
1v
1“ ρ
0cv
12, donc Π “ ce
m, ce qui montre que l’´ energie se propage ` a la vitesse c. Ces r´ esultats sont
valables ´ evidemment pour des ondes harmoniques.
III.5 Intensit´ e sonore
L’intensit´ e sonore I est par d´ efinition la moyenne temporelle du flux de Π par unit´ e de surface per- pendiculaire ` a la direction de propagation de l’onde
I “ xΠy “ xρ
0cv
12y “ ρ
0cv
2102 “ p
2102ρ
0c
Le niveau sonore L en dB, pour des raisons physiologiques et pour des raisons pratiques, est d´ efini de mani` ere logarithmique
L
dB“ 10 log I
I
0(22)
avec I
0“ 10
´12W ¨ m
´2IV R´ eflexion et transmission d’une onde sonore
On consid` ere le ph´ enom` ene de l’arriv´ ee d’une onde sonore plane progressive sur une surface de s´ eparation situ´ ee en x “ 0 entre 2 milieu de caract´ eristiques diff´ erentes :
– milieu (1) pour x ă 0, masse volumique ρ
01au repos, c´ el´ erit´ e c
1, imp´ edance Z
1“ ρ
01c, – milieu (1) pour x ą 0, masse volumique ρ
02au repos, c´ el´ erit´ e c
2, imp´ edance Z
2“ ρ
02c.
L’onde plane incidente p
ise dirige donc vers les x ą 0. En arrivant ` a l’interface, elle donne naissance a priori ` a deux ondes : une onde transmise p
tdans le milieu (2) et une onde r´ efl´ echie p
rdans le milieu (1).
On d´ ecrira le syst` eme avec les ondes de pression en retenant que pour un milieu donn´ e, on a toujours p “ Zv.
IV.1 Relations de passage
A l’interface, les champs ` p et v sont li´ es par des relations de passage :
– la composante normale de la vitesse est continue puisque l’interface est fixe en x “ 0,
– la pression est continue en x “ 0, car si la pression est discontinue, alors il existe une force en x “ 0 s’appliquant sur une masse nulle, ce qui donne une acc´ el´ eration infinie.
On peut alors ´ ecrire les relations suivantes :
"
p
ip0, tq ` p
rp0, tq “ p
tp0, tq
v
ip0, tq ` v
rp0, tq “ v
tp0, tq (23) Si l’on explicite,
$
’ ’
’ ’
’ ’
’ ’
’ &
’ ’
’ ’
’ ’
’ ’
’ %
p
ipx, tq “ f pt ´
cx1
q et v
ipx, tq “ 1 Z
1f pt ´ x c
1q
p
rpx, tq “ gpt `
cx1
q et v
rpx, tq “ ´ 1
Z
1gpt ` x c
1q p
tpx, tq “ hpt ´
cx2q et v
tpx, tq “ 1
Z
2hpt ´ x c
1q
(24)
L’imp´ edance pour l’onde v
rest n´ egative car elle se propage dans vers les x ă 0. on a alors
"
f ptq ` gptq “ hptq
1
Z1
pf ptq ´ gptqq “
Z12