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1 Détermination d’un coefficient d’inductance propre et mutuelle

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Academic year: 2022

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(1)

Devoir surveillé 11

Mesures d’inductance ; étude d’un haut-parleur ; usine houlomotrice Corrigé

1 Détermination d’un coefficient d’inductance propre et mutuelle

(d’après concours ATS 2020)

1.1 Détermination d’une inductance propre

1.1 Déterminons l’impédance équivalente des trois dipôles en série

Z = ZC+ZL+ZR

= 1

jCω+j Lω+R

= R+j µ

− 1

= R+j s

L C

µp

LCω− 1 pLCω

donc

Z =a+j b avec la résistance a=R et la réactance b= s

L C

µp

LCω− 1 pLCω

1.2 D’après la loi du diviseur de tension

UR=R ZE

Les tensionse(t) etuR(t=sont en phase si et seulement siRZ est un réel, donc si et seulementZ est un réel, donc si et seulement sib=0 :

(2)

b=0 ⇔ s

L C

µp

LCω− 1 pLCω

=0

ω= 1 pLC

⇔ 2πf = 1 pLC

f = 1 2πp

LC

f =f0 avec la fréquence propre f0= 1 2πp

LC

1.3 On placera la résistance en dernier dans le circuit. On placera la voie 1 en sortie du GBF et la voie 2 en avant de la résistance. Les masses communes sont placées à la borne−du GBF.

e(t)

C

R L

uR(t) i(t)

V1 V2

1.4 En appliquant la règle de trois

|∆φ| =1, 5 div

9 div ×2π=π 3 1.5 Pourf =f0, on a montrer que

uR(t)=e(t)

e(t) uR(t)

E

E

1.2 Détermination d’une inductance mutuelle

1.6 Remplaçons ce schéma ambigu par un schéma plus explicite

(3)

L1 L2 C

R e21 e12

e uR

uL

D’après la loi de Faraday (en convention récepteur ici) uL=L1

d i

d t+Md i

d t+Md i d t +L2

d i d t

| {z }

Leqd i d t avec

Leq=L1+L2+2M

1.7 Pour passer deMà−M, il suffit d’inverser le sens de branchement d’une des bobines. On inverse ainsi la convention de signe d’une bobine (courant et surface), modifiant ainsi le signe deM:

M= Φ12

ià traversL1 = Φ21

ià traversL2 −→ −M= −Φ12

ià traversL1 = Φ21

ià traversL2

1.8 Les deux fréquences propres s’expriment

f01= 1

2πp

(L1+L2−2|M|)C et f02= 1 2πp

(L1+L2+2|M|)C d’où

1 f022 − 1

f012 =(L1+L2+2|M|)C−(L1+L2−2|M|)C ⇔ |M| = 1 4C

à 1 f022 − 1

f012

!

2 Étude de haut-parleurs

(d’après CCP TSI 2020 et e3a MP 2020)

2.1 Le haut-parleur est branché à un générateur extérieur. Celui-ci impose une tension aux bornes du haut- parleur, donc un courant.

La bobine est parcourue par un courant. Plongée dans un champ magnétique radiale, elle subit une force de Laplace.

La force de Laplace met en mouvement l’ensemble {bobine + membrane}. La membrane transmet une par- tie de la puissance reçue à l’air, créant un son.

La bobine, en mouvement dans le champ magnétique, voit le flux extérieur à travers elle variée. Il apparaît alors une fem d’induction aux bornes de la bobine ainsi qu’un courant d’induction induit à travers la bobine, modérant le courant extérieur.

2.2 Système :ensemble {bobine + membrane} de massem; Référentiel :lié à l’aimant, supposé galiléen ;

Bilan des forces extérieures :

• PoidsP~=m~g;

• réaction normale du support ;

• force de rappel élastique vers la position d’équilibrez=0 :~Fe= −kz~uz;

(4)

• force traduisant le couplage avec l’air :~F= −fd z d t ~uz;

• force de Laplace

~FL = w

circuitid~`B~= w2πN

0 i adθ~uθB~ur

soit F~L = −2πN aBi(t)~uz

• Frottements fluides et solide négligés.

2.3 D’après le principe fondamental de la dynamique, m~a=P~+→−

RN+~Fe+~Fa+~FL Autour de la position d’équilibre, en projetant sur~uz

mz¨+fz˙+kz= −2πN aBi(t) (M) 2.4 Par définition de la puissance des forces de Laplace

P~m=~FL.~v= −2πN aBi(t)v(t) Par définition de la puissance de la force électromotrice

P~e=e(t).i(t) D’après le principe de conversion électromécanique de puissance

P~e+P~m=0⇔ e(t)=2πN aB v(t)

2.5 Négliger les effets de bord revient à modéliser la bobine par un solénoïde infini.

Tout plan perpendiculaire à l’axeOz est alors plan de symétrie de la distribution de courant. Le champ propre s’écrit alors

B~p(M)=Bz(r,θ,z)~uz

La bobine est invariante par translation d’axeOz, le champ est alors indépendant dez. La bobine est in- variante par rotation d’angleθautour de l’axeOz, le champ est alors indépendant deθ. Le champ propre s’écrit alors

B~p(M)=Bz(r)~uz

Choisissons, comme contour d’Ampère, un rectangle de longueurdet de cotér2r1.

(5)

Par définition de la circulation du champB~p

z B~p.d~`=(Bz(r1)−Bz(r2))d D’après le théorème d’Ampère

zB~p.d~`=µ0ienlacés Cas 1,r1<r2<a:

(Bz(r1)−Bz(r2))d=0⇔Bz(r1)=Bz(r2) Le champ est uniforme à l’intérieur de la bobine.

z

¯

¯

¯

¯

¯

¯

¯

¯

¯

¯

¯

¯

¯

¯

¯

¯

d r1 r2

Cas 2,a<r1<r2:

(Bz(r1)−Bz(r2))d=0⇔Bz(r1)=Bz(r2) Le champ est uniforme à l’extérieur de la bobine.

Or pourr2→ ∞,Bz→0, donc le champ à l’extérieur de la bobine est nulle Bz(r>a)=0

z

¯

¯

¯

¯

¯

¯

¯

¯

¯

¯

¯

¯

¯

¯

¯

¯

d

r1 r2

Cas 3,r1<a<r2:

(Bz(r1)−Bz(r2))d=µ0d×N

hi(t)⇔Bz(r1)=µ0×N hi(t)

z

¯

¯

¯

¯

¯

¯

¯

¯

¯

¯

¯

¯

¯

¯

¯

¯

d r1

r2

Conclusion : le champ propre à l’intérieur de la bobine s’écrit

~Bp,int=µ0×N hi(t)~uz

Par définition du flux à travers une spire

(6)

ϕp=x

B~p,int.d2S~uz=πa2×µ0

N hi(t) Par définition du flux à travers lesNspires de la bobine

ΦP=πa2×µ0

N2 h i(t) Par définition de l’inductance propre

Φp=Li(t)L=µ0πN2a2 h 2.6 Schéma équivalent du circuit mobile

e(t)=2πN aB v(t)

R L

i

u(t)

2.7 D’après la loi des mailles

u(t)=Ri(t)+Ld i(t)

d t −2πN aB v(t) (E) 2.8 Passons les équations (M) et (E) en notation complexe

(M) −ω2mX+jωf X+k X= −2πN aB I (E) U=R I+j LωI2πN aB X

Par substitution, on trouve

U=R I+j LωIjω2πN aB× −2πN aB I

−ω2m+jωf +kU=R+j Lω+ (2πN a)2B2I

−ω2m+jωf+k

U=

R+j Lω+ (2πN a)2B2 jωm+f +jkω

I

Par définition de l’impédance complexe Z=U

I = (2πN a)2B2

j mω+jkω+f +R+j Lω 2.9

Z = (2πN a)2B2

j mω+jkω+f +R+j Lω

= 1

j(2πN a)m2B2ω+ 1

j(2πN a)2Bk 2ω+(2πN a)f 2B2

+Ze

(7)

Z = 1

jCmω+j L1mω+R1m +Ze

= Zm+Ze

avec

Cm= m

(2πN a)2B2 ; Lm=(2πN a)2B2

k ; Rm=(2πN a)2B2 f

2.10 On reconnaît la mise en parallèle d’une résistanceRm, d’une capacitéCmet d’une bobineLm.

2.11 Cherchons à faire apparaître la forme canonique d’un filtre passe-bande

ZR+ 1

jCmω+j L1mω+R1m

= R+ Rm

j RmCmω+j LRmmω+1

= R+ Rm

1+j Rm

qC

m

Lm

³p

LmCmωpL 1

mCmω

´

= Rm

1+jQ³ω

ω0ωω0´

avec le facteur de qualité Q=Rm

sCm

Lm

et la pulsation propre ω0= 1 pLmCm .

(8)

2.12

Z R0

Ue

U2 U1

I

D’après la loi d’Ohm

U1=R0I(C.R.) U2= −Z I (C.G) Donc

U2 U1= −Z

R0 = −Rm/R0 1+jQ³ω

ω0ωω0´ 2.13 On a montré que

u2(t)= Z R0

u1(t)

Le signalu2(t) se retrouve en prenant la partie réelle de l’expression ci-dessous u2(t)= ℜe

µZ R0

u1(t)

avecu1(t)=U1m¡

cos(ωt+φ1)+jsin(ωt+φ1)¢ .

On constate qu’àt=0,u1(t)=0 et qu’ent=π,u1(t) est maximale, doncφ1= −π2, doncu1(t)=U1m¡

sin(ωt)−jcos(ωt)¢ . Ent=0, on a alors

u2(0)= ℜe µZ

R0

u1(0)

= ℜe µZ

R0ס

−jU1m¢

= −ℑm(Z) R0

Um1

d’où

ℑm(Z)= −R0

u2(0)

Um1 = −9, 3Ω

Ent=2πω

u2

³ π

´

= ℜe µZ

R0×(−U1m)

= −ℜe(Z) R0 Um1

d’où

ℜe(Z)= −R0

u2¡π

2ω

¢

Um1 =8, 3Ω

(9)

ℑm(Z)R0 U1m=0, 28 V

e(ZR0 )U1m= −0, 25 V

2.14 On rappelle queZ =R+ Rm

1+jQ³

ω0ωω0ω

´. Pourω→0 ouω→ +∞,ZR. Il suffit, sur la figure B, de lire la valeur deℜe(Z) en 0 pour lire la valeur de la résistanceR.

On litR=3, 5Ω, valeur usuelle, proche des valeurs trouvées en TP.

R=3, 5Ω

f

2.15 On se place au pic de résonance (ℑm(Z=0)) pour déterminer la fréquence propre f0=31 Hz

(10)

Mesurons l’acuité de la résonance (largueur du pic à 1/p

2 sa hauteur ou là où la partie imaginaire est extré- male)

Q= f0

f =5, 2

#valeurs usuelles, à comparer à celles du TP.

3 Usine houlomotrice

(d’après e3a PSI 2020)

3.1 Des vagues au système mécanique

Système : pendule pesant de massemet de moment d’inertieJ; Référentiel : terrestre supposé galiléen ;

Bilan des actions mécaniques extérieures : • Forces : - poidsP~= −mg~uzappliqué enG;

- poussée d’Archimède~Π=ρeV g~uzappliquée en G ; - réaction de la pivot−→

R appliquée enO;

- force de la houle~F=βcos(ωt)~uxappliquée enG.

• Couples :

- couple de frottementC~= −αθ˙~uy;

- couple de la pivot négligé, car supposé parfaite.

3.1 On cherche à déterminer la condition liantm,ρe etV telle que la posi- tion d’équilibreθeq=0 soit stable.

De manière qualitative, il faut expliquer que :

Si le pendule s’écarte de la position d’équilibre, il faut que le moment résultant l’y ramène.

C’est-à-dire que le moment de la poussée d’Archimède soit plus important (en norme) que celui du poids.

Comme les deux forces sont colinéaires et s’appliquent au même point, il faut que ρeV qmgρeV >m

De manière quantitative, déterminons l’énergie potentielle s’appliquant sur le pendule :

Ep(θ)=(m−ρeV)g zG= −(m−ρeV)g dcos(θ) Déterminons l’expression de la dérivée seconde deEpenθ=0

Ãd2Ep

2

!

θ=0

−(m−ρeV)gcos(θ

θ=0= −(m−ρeV)g La position d’équilibre est stable ssi

Ãd2Ep

2

!

θ=0

>0⇔ ρeV>m

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