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INSTITUT DES SCIENCES DU SPORT DE L’UNIVERSITE DE LAUSANNE (ISSUL)

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INSTITUT DES SCIENCES DU SPORT DE L’UNIVERSITE DE LAUSANNE (ISSUL)

HMB - EM : synthèse des notions de base

Chapitres Contenus Pages 1.  Habileté – mouvement et sens 2

2.  Prérequis pour l’apprentissage moteur… 3 3.  Description anatomique du mouvement 4 – 10

4.  Les sauts 11

5.  Oscillations – Balancements – Cercles - Mouvements conduits 12

6.  & 7 Rotations – Pirouettes - Roulés 13

2.  Propriétés et éléments fondamentaux des engins à main 14 3.  Les facteurs d’apprentissage… 15

4.  Relation entre anticipation et réaction 16

5.  Algorythme de prise de décision (Hoffman) 17 6.  Les étapes de l’apprentissage moteur (Fitts & Posner) 18 - 19 7.  Résumé de « Apprentissage moteur et performance » 20 - 29

(Richard A. Schmidt)

Pour les enseignants - P. Meylan / 2014

(2)
(3)

2. Prérequis pour l’apprentissage moteur; de l’identification des signaux à la réponse motrice

Sources de

communications communes;

effectives?

Identification des signaux Traitement de la demande Réponse motrice et comparaison avec le modèle ou la tâche

Auditive:

-  Capacité fonctionnelle, acuité auditive

-  Langue commune et degré de

compréhension

-  Qu’est-ce qu’on me dit?

-  Qu’est-ce que j’entends?

-  Qu’est-ce que je crois comprendre?

-  Qu’est-ce que je comprends?

- Réalisation correspondant à la demande? Est-ce que je respecte la tâche et ses critères?

-  Est-ce que mes moyens me permettent de réussir?

- Est-ce j’ai respecté les informations données?

-  Est-ce que l’écart entre

l’exigence et la réponse est dû à une faute ou à l’incapacité à réaliser la demande?

Visuelle:

- Capacité fonctionnelle, acuité visuelle (vision focale, périphérique)

- Qu’est-ce que je dois voir, regarder?

- Qu’est-ce que je vois?

-  Capacité à observer, à intégrer plusieurs informations

simultanément

- Est-ce que j’ai intégré toutes les informations utiles et nécessaires?

- Est-ce que mes moyens me permettent de réussir?

- Est-ce j’ai respecté les informations données?

-  Est-ce que l’écart entre

l’exigence et la réponse est dû à une lacune ou à l’incapacité à réaliser la demande?

Kinesthésique:

- Capacités

fonctionnelles de base - Capacités

fonctionnelles

spécifiques (âge, niveau de perception)

- Quelle sensation je ressens en relation avec la consigne, avec le contact physique?

- Est-ce que mes capacités motrices ou de disponibilité

physique me permettent de réaliser la tâche?

- Est-ce j’ai respecté les

informations et/ou les sensations données?

-  Est-ce que l’écart entre

l’exigence et la réponse est dû à une lacune ou à l’incapacité à réaliser la demande?

1 2 3 4

(4)

3. Description anatomique du mouvement

par A. Manolova | 24 Avril 2012

(5)

Plans et axes de référence

Pour décrire une position ou un mouvement, il est nécessaire de pouvoir expliquer quelle est la situation du sujet par rapport à l'observateur (i.e., comment l'observateur voit le sujet : de face, de dos, de 3/4, latéralement, etc.) et de quelle manière le sujet effectue son mouvement (e.g., le sujet effectue une rotation mais est-ce d'avant en arrière, de droite à

gauche ?). Pour répondre à ces interrogations, nous allons nous servir des plans et des axes de référence qui sont définis par rapport à la position standard anatomique humaine, position dite de Paul Poirier

Cette position anatomique se décrit de la manière suivante () : Le sujet est en position debout, face à l'observateur.

Le regard est droit, à l'horizontale, tourné vers l’avant, perpendiculaire au grand axe du corps.

Les bras sont sur les cotés, étendus le long du corps.

Les paumes des mains sont tournées vers l’avant, c'est–à-dire en supination.

Les pieds sont serrés et parallèles. Leurs pointes sont légèrement écartées.

3. Position anatomique de référence

(6)

Les plans

À partir de la position anatomique de référence, on décrit trois plans imaginaires en 2 dimensions qui passent par le centre de gravité du corps humain et qui sont perpendiculaires les uns par rapport aux autres. On distingue le plan sagittal, le plan frontal et le plan transversal.

Le plan sagittal

C'est un plan vertical qui passe par la ligne médiane du corps et le divise en deux parties symétriques, droite et gauche. C’est dans ce plan que des activités telles que la marche, la course à pied et le saut en longueur par exemple sont le plus souvent étudiées.

Le plan frontal

C'est un plan vertical perpendiculaire au plan sagittal qui divise le corps en deux parties symétriques, antérieure (ventrale) et

postérieure (dorsale). C’est dans ce plan que les mouvements de déhanchement au cours de la marche et de la course à pied, ou la torsion des chevilles sont étudiés.

Le plan transversal

C'est un plan horizontal, parallèle au sol, qui divise le corps en deux parties symétriques, supérieure (du côté de la tête) et inférieure (du côté des pieds). C’est dans ce plan que les torsions des épaules par rapport aux hanches seront observées.

(7)

Les axes

L'axe antéro-postérieur

Il passe horizontalement d'arrière en avant et est formé par l'intersection des plans sagittaux et transversaux. Il est perpendiculaire au plan frontal. Lorsqu'une gymnaste effectue une roue, son corps tourne autour de cet axe.

L'axe transversal

Il passe horizontalement de gauche à droite et est formé par l’intersection des plans frontaux et transversaux. Il est

perpendiculaire au plan sagittal. Lors d'une roulade ou d'un salto, le corps tourne autour de cet axe.

L'axe longitudinal

Il passe verticalement de haut en bas et est formé par l'intersection des plans sagittaux et frontaux. Il est

perpendiculaire au plan transversal. En danse classique, lors d'une pirouette, le corps tourne autour de cet axe.

(8)

Orientation dans l'espace

Les plans et les axes représentent la structure globale de l'analyse descriptive d'une position ou d'un mouvement.

Néanmoins, il convient d'utiliser des termes qui permettent d'être encore plus précis pour décrire selon quel point de vue nous observons un corps, mobile ou non.

Antérieur vs. Postérieur

Si vous regardez le corps humain dans le plan sagittal, le plan frontal ou l'axe longitudinal divise le corps en deux parties.

Antérieur correspond à la partie avant du corps . Par

exemple, le nez se situe sur la face antérieure de la tête et les pectoraux sont sur la face antérieure du corps

humain.

Si vous regardez le corps humain dans le plan sagittal, le plan frontal ou l'axe longitudinal divise le corps en deux parties.

Postérieur correspond à la partie arrière du corps. Par

exemple, les omoplates et les fesses se situent sur la face postérieure du corps humain. Dorsal désigne aussi la face arrière de la main et la face supérieure du pied.

(9)

Médial vs. Latéral

Lorsque vous observez le plan frontal, ce qui est médial est proche de l'axe longitudinal du corps humain. Par exemple, dans le plan frontal, les yeux sont plus médians que les oreilles. Lorsque vous observez le plan frontal, ce qui est latéral est éloigné de l'axe longitudinal du corps humain.

Par exemple, les oreilles sont latérales par rapport aux yeux.

Inférieur vs. Supérieur

Le corps humain est divisé en deux parties par le plan transversal, la partie supérieure correspond à la partie haute, c'est-à-dire la portion la plus éloignée des pieds en position debout. Par exemple, la poitrine est

supérieure à l'abdomen. Le corps humain est divisé en deux parties par le plan transversal, la partie inférieure correspond à la partie basse, c'est-à- dire la portion la plus éloignée de la tête en position debout. Par exemple, les jambes sont inférieures aux cuisses.

Proximal vs. Distal

Le terme proximal désigne ce qui est proche du point d’attache au corps.

Par exemple, le coude est dit proximal par rapport au poignet. En effet, le coude est plus proche de l'articulation de l'épaule (i.e., le point d'attache au corps) que ne l'est le poignet. A l'inverse, distal désigne ce qui est éloigné du point d’attache au corps). Par exemple, la cheville est dit distale par rapport au genou. En effet, la cheville se trouve plus près de l'extrémité du membre inférieur que le genou.

Superficiel vs. Profond

Cela correspond aux structures proches de la surface du corps. Par exemple, la peau est superficielle par rapport aux muscles. Cela correspond aux structures éloignées de la surface. Par exemple, les os sont profonds par rapport à la peau. Vous entendrez également parler des muscles profonds, comme les muscles érecteurs du rachis, par exemple.

(10)

Question 1 : Sur quelle image présentée ci-dessous, pouvez-vous observer un athlète dans le plan sagittal ?

Question 2 : Dans quel plan observez-vous cette image ? r  plan sagittal

r  plan frontal r plan transversal

Question 3 : Autour de quel axe, ce plongeur effectue-t-il une rotation ?

r  axe longitudinal r  axe antero-postérieur r axe transversal

(11)

4. Les sauts

Les sauts sont une perte de contact avec le sol: une activité du corps, action locomotrice ou non.

Le saut se caractérise par un appel explosif des pieds au sol ainsi que d’une phase de vol élevée.

Variations possible des sauts selon :

a) Le temps, le temps d’impulsion, de suspension, de réception b) L’espace, la hauteur, la direction

c) Le corps, - genre d’appui à l’impulsion (élan)

1 - le nombre d’appuis à l’impulsion ou à la réception 2 - autre, (mains, dos, ventre, etc.)

- avec ou sans aide (matériel ou personne)

d) La variété des tours ou du mouvement lors de la suspension e) L’énergie

Possibilités du nombre de pieds à l’impulsion et à la réception : 2 : 2 soubresaut/ (saut droit/ saut écart/ …)

2 : 1 sissonne avec variantes / … 1 : 2 assemblé

1 : 1 jeté et jeté battu/ (saut de course/ saut enjambé,) … et temps levé

Mouvement Mesure, métrique Tempo Marche 2/4, 2/8, 4/4, 6/8, ¾ 90 - 120 Course 4/4, 4/8, 12/8 164 – 192

Balancement, cercle ¾, 3/8, 6/8 60 Mt. de ressort 2/4, 6/8 60

Sautillement 2/4, 6/8, 4/4 128

Etirement, Musculation 4/4, 6/8, 12/8 60

(12)

5. Oscillations – Balancements – Cercles - Mouvements conduits

Le balancement est une succession ininterrompue de mouvements ascendants et descendants déclenchés par l‘effet de la pesanteur et par le propre pieds des membres. Les mouvements conduits se caractérisent par une vitesse constante lors d’une tension musculaire à peu près égale. Il y a par contre une accélération lorsque le mouvement consiste en un saut ou la propulsion d’un objet. La durée naturelle d’un balancement varie d’un individu à l’autre, dépend de la taille, du poids et de l’âge. Il convient d’en tenir compte lorsque l’on impose une cadence unique à un groupe hétérogène; l’allure

imposée peut être naturelle pour certains et contraignante pour d’autres.

Ondes

Toutes les articulation impliquées dans des mouvement d’ondes sont successivement fléchies et tendues, toutes les transitions s’effectuant de manière fluide. Le mouvement se termine, en règle générale, dans sa position initiale.

Les mouvements d’ondes peuvent impliquer certaines parties du corps uniquement ou représenter une onde qui parcourt l’ensemble du corps et des segments.

Exemples:

•  Débutants: - dans un bras depuis la main vers l’épaule et retour - debout sur les jambes, en commençant par les pieds

•  Avancés: - en position couchée, commencer par les pieds et finir par la tête - debout, commencer par les pieds et finir avec les bras tendus à la verticale

•  Chevronnés: - combinaison de mouvements d’ondes.

Eléments d’équilibre

Le corps reste dans une certaine position d’équilibre sur une surface d’appui restreinte. Nos muscles ne cessent de

compenser pour que nous puissions tenir cette position. Même à l’arrêt, notre musculature de maintien est constamment sollicitée. Partant, un élément d’équilibre n’est pas une position figée, mais une position vivante.

Commentaires:

•  Plus la surface d’appui est grande, plus la stabilité est facile et élevée.

•  Plus le centre de gravité est éloigné de la surface d’appui, plus la stabilité est difficile.

•  Une perte d’équilibre exige une correction par les membres (bras – jambes) afin de maintenir le centre de gravité au- dessus du/des points d’appui.

(13)

6. Rotations / Pirouettes

Les rotations sont des mouvements circulaires exécutés autour de l’axe longitudinal du corps. Elles peuvent être exécutées sur place avec un point d’appui unique ou avec un déplacement en avant, arrière, de côté ou oblique avec changements d’appuis.

Exemples:

•  Débutants: - rotation assise sur les fesses - rotation sur les deux pieds, à plat

- rotation sur les deux pieds, en relevé

•  Avancés: - rotation sur un pied en relevé

- changement de position de la jambe libre

•  Chevronnés: - modification de la tenue du corps

- combinaisons de différentes positions de la jambe libre et de tenues du corps.

7. Roulés

Les roulés sont des mouvement de rotation autour de l’axe longitudinal ou transversal, le corps restant en contact avec le sol.

Le roulé peut avoir un effet décontractant lorsqu’il est exécuté lentement et avec une force minimale. Lorsqu’il est exécuté plus rapidement, il prend la forme d’un exercice de force - vitesse et de coordination.

Autres mouvements fondamentaux

Il existe encore bien d’autres formes, comme celles qui consistent à utiliser des supports (objet ou partenaire) tels que tirer, pousser, porter, etc.

Références : le chapitre 5 est un condensé de sources variées, la principale étant:

Formation et composition du mouvement / OFSPO (Office Fédéral du Sport Macolin) / N° de commande 30.291.520 f

(14)

Référence:

Formation et composition du mouvement / OFSPO (Office Fédéral du Sport Macolin) / p22

(15)

9. Les facteurs d’apprentissage des conduites perceptivo - motrices

1.  La répétition des essais

2.  La présence d’une information subjective en retour de l’action (perception globale ou fine de l’apprenant, sa capacité à estimer le degré de réussite)

Ces deux premiers facteurs sont absolument indispensables.

---

3  La présence d’une information objective en retour de l’action (une mesure, une photo, un

enregistrement vidéo, l’enseignant et/ou l’entraîneur pour autant qu’il soit compétent, qu’il ait le degré d’expertise nécessaire)

4  La variabilité des conditions d’apprentissage, soit-elle technique (espace, force, temps), physique, mentale, technico - tactique

5  La répétition mentale, laquelle présuppose un certain niveau d’acquisition.

Manuel fédéral EP1 / brochure 1 / 2.4, pages 56 - 60

(16)

- Réponse d’un

système excitable à un stimulus externe ou interne.

- Temps entre l’excitation et la réaction, variable selon les individus et leur état

Mouvement de la pensée qui imagine ou vit d’avance un évènement.

Faculté de prévoir ...

Réaction Anticipation

TEMPS

IMPORTANCE

10. Relation entre anticipation et réaction

(17)

Analyse de situation

Algorithme de la prise de décision de l’enseignement.

D’après Hoffman, S.J. (1983), revisité par Bertsch, J. (1987).

Définition d’un nouveau but ?

Un déficit d’aptitudes est -il responsable de l’échec ?

Redéfinir le but ? (simplification)

Erreur dans la paramétrisation du mouvement ?

Le but est - il atteint ?

Remédier au déficit?

Erreur décisionnelle ? Erreur

perceptive ?

Erreur de réalisation ?

Mise en place d’une stratégie visant à une amélioration de l’identification des signaux

Choix de réponses alternatives

Corrections techniques

L’échec est dû à des facteurs affectifs ou psychosociaux?

Motivation - peur - relation - etc.

oui

oui oui non

non

non

non

non

oui

11. Algorythme de prise de décision

(18)

12. Les étapes de l’apprentissage / « Apprentissage moteur et performance / Fitts & Posner

(19)
(20)

Page Auteur Spécialité Année Thème Théorie 1. INTRODUCTION

4 E.R. Guthrie psychologue 1952 Habileté "Consiste en la capacité de parvenir à un résultat avec le maximum de certitude et des dépenses d'énergie, ou de temps et d'énergie, minimales

10 Franklin M.

Henry Dr psych.

expérim. 1950/6

0 Etudiait les habiletés globales, mettant souvent en jeu le corps entier, et dont les performances étaient intentionnellement représentatives de celles que l'on pouvait observer sur les terrains de jeu et dans les gymnases....

1e partie

2

21 Temps de réaction mesure les durées cumulées des trois étapes de traitement de l'information, soit: l'identification du stimulus - la sélection de la réponse - la programmation de la réponse

23 Hick 1952 Loi de Hick "La relation entre un temps de réaction de choix et le logarithme du nombre de possibilités S-R est linéaire".

Hyman 1953 possibilités S-R est linéaire".

25 L'anticipation Prédiction de l'action qui permet de diminuer le temps de réaction. Elle peut être classée selon deux types généraux:

a) l'anticipation spatiale ou évènementielle (placement du gardien de but) b) l'anticipation temporelle

28 L'éveil "Le niveau d'excitation ou d'activation généré dans le système nerveux central" Didact. Il est extrêmement important pour l'entraîneur:

a) d'évaluer les habiletés à effectuer en termes de contrôle fin et prise de décision, puis, b) de susciter le niveau d

31 -

32 Eaterbrook Weinberg et Hunt

1959 &

1976 Traitement de l'info. En cas d'excitation, on constate un rétrécissement perceptif. L'hypothèse d'utilisation des

signaux permet d'expliquer les diminutions de la performance associées à une forte excitation.

Didact. Les psychologues du sport

34 L'attention a) l'attention est sérielle, et se déplace d'une source à l'autre au cours du temps b) l'attention demande un effort et dépend de l'état d'éveil

l'attention limi

PRINCIPES DE LA PERFORMANCE MOTRICE HUMAINE TRAITEMENT DE L'INFORMATION ET PRISE DE DECISION

13. Résumé de « Apprentissage moteur et performance » (Richard A. Schmidt)

(21)

L'effet Stroop "Le temps de réaction pour nommer la couleur est augmenté quand la couleur de l'encre et la forme sont en conflit, par rapport à une situation où la forme n'est pas pertinente".

36 Sélection de la réponse Lorsqu'elle fait appel à un traitement contrôlé, on constate: a) qu'il est lent

b) qu'il demande de l'attention, le traitement concurrentiel créant des interférences c) qu'il est sériel, se produisant a

38 L'organisation du

mouvement est sérielle.

I.I.S. Intervalle inter stimulus

Le traitement du premier stimulus interfère sérieusement avec le traitement du second.

39 L'effet PRP Lorsque deux stimuli sont très rapprochés, le temps de réaction au deuxième est prolongé d'une

durée qui dépend de l'IIS. L'illustration est l'étranglement (effet de goulot en anglais). Ce phénomène donne toute son efficacité aux feintes dans les jeux: d'

43 Interférences entre les 2

mains. L'information est fournie continuellement , mais les réponses sont produites sous forme d'unités, ou blocs. Tant que la structure temporelle est la même pour les deux mains, il y a peu d'interférences (expérience de tapoter et frotter avec chaque main).

44 Konzem 1987 Expérience Gamma - V

Trois systèmes de mémoire

MSI Mémoire sensorielle immédiate; très brève 1/4 de seconde, très semblable à l'information sensorielle elle-même.

47 Miller 1960 MCT Mémoire à court terme; une sorte d'espace de travail (appelé "mémoire de travail" par certains auteurs). On peut se représenter la MCT comme la conscience; elle est limitée à 7+/- 2 éléments, appelés groupes d'information. L'information dans la MCT peut ê

MLT Mémoire à long terme. Dire que quelqu'un a appris quelque chose signifie que cette information a été transférée, d'une façon ou d'une autre, de MCT à la MLT. Ceci s'applique aussi aux habiletés motrices, avec toutefois de grandes différences de rétention

(22)

3

54 Guidage passif Procédé qui consiste à manipuler le sujet ou l'élève pour lui faire ressentir une angulation une tension, une position ou une trajectoire segmentaire; peut être utile pour des démonstrations en situation pédagogique, mais altère la kinesthésie. Il faut do

61 Slater -

Hammel 1960 IMPORTANT

Limitation du contrôle en feed-back

Le résultat de l'expérience indique que le signal interne "partez" est émis environ 150 ms à 170 ms avant l'action planifiée. Ce signal est un déclencheur d'action après lequel le mouvement se produit, même si de nouvelles informations environnementales i

62 Contrôle en boucle

fermée

Un modèle de contrôle en boucle fermée est utile pour comprendre les habiletés continues de longue durée, comme la poursuite, le maintien de l'équilibre et le positionnement lent Une fois qu'un mouvement est lancé de façon interne, son contrôle est transm

62 Modulations réflexes Stéréotypées, involontaires et habituellement rapides; moelle épinière et tronc cérébral M1 / 30-50ms Réflexe monosynaptique lié à l'étirement des fuseaux neuromusculaires. Contrôle inconscient

de la posture et de la position des segments

64 M2 / 50-80ms Réflexe d'étirement fonctionnel ou réflexe à longue latence; l'information monte jusqu'au cerveau = distance plus longue = délai supplémentaire. Déclenche une forte contraction.

M1 + M2 = réflexe rotulien

M2 peut être conditionné par une information sensorielle préalable; la puissance de la réponse pourra donc varier, alors que M1 reste inchangé.

Ex: production d'une grande force lors de l'arrivée d'une bosse en ski

66 RD / 80-120ms Réaction déclenchée; apparaît dans de nombreuses situations (exemple: le verre de vin qui glisse entre les doigt).

M3 / 120-180ms Réponse volontaire de temps de réaction. Puissante et soutenue. Les opérations qui sous- tendent les actions de M3 impliquent des activités conscientes entraînant un temps de réaction plus long.

68 Voie finale commune ou contribution finale du système nerveux central à la force de contraction du muscle est une somme des trois flux suivants: M1 + M2 + commande programmée à l'origine

Résumé

Aucun contrôle en feed-back ne peut intervenir avant la complétion des mouvements humains les plus rapides

Des actions un peu plus lentes permettent à un niveau inférieur de contrôle en feed-back d'intervenir, d'où une augmentation du potentiel de modulat

72 Le contrôle visuel a) système focal, spécialisé dans l'identification des objets / conscient b) système ambiant, spécialisé dans le contrôle du mouvement / inconscient Suite; voir livre

CONTRIBUTIONS SENSORIELLES A LA PERFORMANCE MOTRICE HUMAINE

(23)

85 4

111 5

139 6

144 Aptitudes

"Equipement fondamental avec lequel les gens sont nés pour accomplir certaines tâches du monde réel"; trait stable, déterminé génétiquement et persistant sur lequel repose la performance de diverses tâches.

144 -

154 Habileté

"Compétence de quelqu'un pour une tâche particulière". Les habiletés sont facilement modifiées par la pratique, elles sont innombrables

Toute habileté dépend de plusieurs aptitudes motrices fondamentales Quelques-unes des aptitudes sous-jacentes d'une hab

149 Henry 58/68 Hypothèse de spécificité

Il existe de très nombreuses aptitudes (peut-être des milliers): Ces aptitudes sont indépendantes les unes des autres; elles sont spécifiques

Une habileté donnée repose sur de nombreuses aptitudes de ce type Les différentes habiletés sont carctérisées par

157 Fleishman et

Stephenson 1970 Organigramme binaire Assister la classification des tâches en fonction de leurs aptitudes sous-jacentes 2e partie

167 7

169 Apprentissage moteur "Ensemble d'opérationes associées à la pratique ou l'expérience, qui conduisent à des changements relativement permanents des compétences pour la performance des habiletés motrices". L'apprentissage implique un ensemble d'opérations au niveau du système n

172 L'utilisation des courbes de performance est de loin la façon la plus fréquente d'évaluer les

progrès de l'apprentissage au cours de la pratique

173 Snoddy 1926 Loi de la pratique La forme des courbes de performance - à pente abrupte au début et plus douce ensuite - est l'un des traits les plus communs de l'apprentissage de n'importe quelle tâche, et représente l'un des principes les plus fondamentaux de la pratique. Mais attention

176 Bahrick, Fitts

et Briggs 1957 Faits ou Artefact ? On constate - en modifiant un paramètre d'entraînement - que les courbes d'apprenttissage peuvent varier passablement. En fait, la vitesse d'apprentissage des sujets ne changeait pas, mais elle était estimée de trois façons différentes, ce qui amenait à t

180 -

182 Protocole de transfert

Séparer les effets temporaires et permanents de l'apprentissage:

1. Laisser aux effets temporaires de la variable le temps de disparaître 2. Tester ensuite à nouveaux tous les

185 Transfert On peut grossièrement estimer le transfert comme le pourcentage de gain sur la tâche de

critère qui résulte de la pratique préalable de la tâche de transfert.

PRODUCTION DU MOUVEMENT ET PROGRAMMES MOTEURS

PRINCIPES DU CONTRÔLE MOTEUR ET DE LA PRECISION DU MOUVEMENT DIFFERENCES INDIVIDUELLES ET HABILETES MOTRICES

PRINCIPES DE L'APPRENTISSAGE DES HABILETES MOTRICES APPRENTISSAGE MOTEUR: CONCEPTS ET METHODES

(24)

189 8 191 Fitts et

Posner 1967 Les étapes de

l'apprentissage 1. Verbal - cognitif (voir grille) 2. Moteur

3. Autonome

198 Eviter les obj. Conflictuels Il faut éviter dans la phase initiale de demander de faire de son mieux, ce qui correspond à accomplir une performance en apprenant: la démarche à suivre pour maximiser la performance, reproduire le mouvement le plus efficace découvert jusqu'à présent, n'

201 -

203 Annett 1959 Le guidage Le guidage est très puissant et très efficace pendant son utilisation au cours de la pratique ce qui revient à dire que c'est une variable de la performance puissante. Dans un test de rétention, lorsque le guidage est supprimé, les élèves ne réalisent pas

205 Gabriele, Hall

& Lee 1989 Pratique mentale Démontrent que l'alternance aléatoire de la pratique mentale avec la pratique physique est encore plus efficace pour l'apprentissage que l'une ou l'autre séparément

Rawlings, Rawlings, Chen & Yilk

1972 Démonstration de la validité de la pratique mentale dans une tâche de poursuite rotative

voir Orlick 1990

Parmi les avantages, on suppose que la pratique mentale pourrait élever la confiance relative à la performance à venir, permettant une gestion efficace du stress et de l'anxiété (voir niveau d'éveil).

210 Habil. sérielles de longue

durée L'apprentissage analytique et fragmenté pose ici le problème de l'enchaînement complet

"L'efficacité de l'entraînement partiel diminue notablement au fur et à mesure que les interactions entre les composantes de la tâche augmentent (voir graphique)

Schmidt &

Young Habileté discrète de

courte durée

L'entraînement indépendant des parties d'une tâche discrète transfère peu ou pas à la tâche globale; ceci est particulièrement valable lorsque la tâche est rapide et de nature balistique (frappe - jet - swing - etc.)

PREPARATIONS ET STRATEGIES POOUR L'ORGANISATION DE LA PRATIQUE

(25)

214 Lee &

Genovese 1988 Apprentissage massé et

distribué

La diminution du temps de repos entre les essais au cours de la pratique a les effets: Pas de grandes différences d'après des test de rétention et de transfert.

La fatigue ne fait essentiellement qu'affecter la performance de façon temporaire, mais n'est

216 Graw 1968 Rapport effort/répcupér. Le temps de repos doit être calculé en fonction du coût éngergétique de la tâche. Dans les tâches continues à haute énergie, inciter les participants à la pratique mentalependant les phases de récupération afin d'utiliser plus efficacement le temps total.

9

222 Pratique en bloc Réaliser tous les essais d'une tâche avant de passer à la deuxième, puis de finir de s'entraîner sur la deuxième avant d'en venir à la troisième.

Pratique aléatoire L'ordre de présentation des tâches est aléatoire; elles sont intercalées ou mélangées au cours de la période d'entraînement (voir applic pratiques p 229; important).

223 Shea &

Morgan 1979 Expériences qui ont démontré que la condition aléatoire engendre de moins bonnes

performances que la condition bloquée pendant la phase d'acquisition, mais elle s'avère plus efficace en termes d'apprentisssage, que le test de rétention soit administré en

Bjork &

Landauer 1978 1. la génération de solutions appelée "pratique du recouvrement" : l'élève est obligé de recouvrer l'information nécessaire à la performance en mémoire à long terme, pratiquant ainsi, de fait, l'habileté de recouvrement.

Shea &

Zimny 1983 2. L'augmentation de la signification et de la distinction produit des mémoires plus durables

pour les tâches, et donc augmente les capacités à la performance.

230 Les invariants Une action peut facilement être identifiée comme membre d''une classe particulière d'actions

parce qu'elle possède les mêmes caractéristiques invariantes:

a) séquence de mouvements commune dan

237 T.D. Lee 1988 Le gain de la pratique variable par rapport à la pratique constante est beaucoup plus important si la pratique variable est aléatoire d'un essai à l'autre, plutôt que bloquée: changement de paramètre à chaque essai = meilleur apprentissage des paramètres.

Organiser et programmer la pratique

(26)

239 Schneider 1985 Automacité

On peut estimer à environ 300 essais, dans les conditions les plus favorables, la pratique nécessaire à l'automacité; ce nombre doit être révisé à la hausse pour les tâches dont l'incertitude ou la complexité sont plus élevées.

La pratique devrait se fair

241 Détection des erreurs

Signifie acquérir une sensibilité aux configurations particulières de feed-back produit par la réponse, qui sont liés à la performance résultante.

Il est important d'amener l'élève à verbaliser l'action produite avant de lui donner la connaissance de son

245 Transfert et similarité

Le concept de similarité entre les habiletés implique plusieurs classes de caractéristiques communes;

a) structuration de mouvement commune (bascule, rotation avant, lancer à bras cassé) b) éléments perceptifs communs (trajectoire des balles et ballons)

Simulateur Un simulateur ne sera efficace que dans la mesure où le transfert au critère de la tâche est substantiel, donc avec un grand indice de similarité (ce qui explique le coût souvent élevé de bons simulateurs).

10

254 Le feed-back

Il représente l'information concernant la différence entre l'état d'un objectif et la performance réalisée. Il comprend deux dimensions;

extrinsèque et intrinsèque.

A propos du feed-back extrinsèque, il est important de remarquer qu'il s'agit d'une info

261 Thorndike 1927 Loi de l'effet La nature et le minutage du feed-back ont une forte influence sur l'apprentissage de la réponse voulue. Loi: une action provoquée par un stimulus et suivie de conséquences plaisantes, ou récompenses, tend à être répétée lorsque ce stimulus apparaît et vi

Le feed-back pour l'apprentissage moteur

(27)

Actions du feed-back

En général, le feed-back extrinsèque accomplit 4 actions:

1. Engendre la motivation

2. Apporte un renforcement pour les actions correctes et incorrectes 3. Fournit

267 Techniques / feed-back

Apprendre à spécifier les paramètres. Donner le feed-back relatif au programme avant le feed- back relatif aux paramètres

La quantité et la précision du feed-back est fonction de l'âge et du niveau d'expertise du pratiquant; la sélection des informations p

Le feed-back en résumé pourrait produire une régularité des mouvements, en s'opposant à la tendance qu'a l'élève de faire des corrections à chaque mouvement.

feed-back moyen Variante du feed-back en résumé; l'information donne le score moyen de la gerbe d'essais observés et/ou mesurés. Informatif pour l'enseignant (= observation et détection) autant que pour l'apprenant.

délais mvt - feed-back Sans autre activité entre un mouvement et son feed-back, pas de conséquence pour l'apprentissage, même après plusieurs minutes.

285 Martniuk 1986

Des activités différentes intercalées entre le mouvement exercé et le feed-back nuisent à l'apprentissage

Le feed-back instantané est plutôt néfaste à l'apprentissage, car il ne laisse pas les quelques secondes nécessaires au traitement du feed-back produ

délais feed-back -

mouvement Moins de 5": mauvaise planification du mvt

Donc plus de 5"; l'allongement étant proportionnel à la complexité de la tâche.

(28)

3e partie

11

297 1. Déterminer l'habileté

critère critère général: bonnes performances générales pendant la pratique critères plus spécifiques:

a) rétention à long terme; habiletés relativement fermées (tir à l'arc - service tennis - nager - gymnastique…); implique pratique aléatoire avec cartographie constante et feed-back résumé ou moyen

b) généralisation; implique des transferts proches de la

298 2. Classification des

tâches Discrète: beaucoup de répétitions. Feed-back après le mouvement

1

Continue: contrôle en cours d'activité = développer les perceptions et la correction en cours de pratique. Fatigue agit = prévoir des phases de repos et prévoir des phases d'entraînement en situation de fatigue.

Sérielle; déterminer les séquences indissoc

2Ouverte; flexibilité, réagir en fonction de l'environnement Fermée;

stabilité, dépend du contrôle moteur et de la production d'actions pré-progr.

3Motrice; niveau d'éveil et d'excitation très élevé pour les actions purement physique.

Cognitive; conserver un niveau d'excitation bas, tout en insistant sur la minimisation des erreurs avec la maximisation de la vitesse (tir en foulée en basketball…)

4Accentuation perceptive

5Dépendance séquentielle; si une partie conditionne l'exécution de la suivante, il faudra éviter la pratique partielle = accent sur les enchaînements, intégration des parties de

liaison

6Automatisation; à appliquer pour des éléments qui seront exécutés dans des conditions régulières

Intégration et application APPLIQUER LES PRINCIPES

(29)

300 7Importance de l'erreur; situation ouverte = accent sur l'analyse sensorielle situation fermée = augmenter l'automatisation pour diminuer le temps de réaction 8Apprentissage du programme et de ses paramètres:

programme nouveau = nouveau pattern = long, beaucoup de répétitions variante = apprentissage rapide = beaucoup de situations différentes 9 Complexe ou simple

10Dangereuse ou sans danger; s'il y a danger, le guidage s'impose. Il ne faut pas oublier que dans nombre de tâches, l'habileté critère ne peut pas être vécue pendant l'apprentissage (plongeon - VTT - gymnastique - escalade)

11Valeur du feed-back intrinsèque; l'élève est-il capable de déterminer sa performance et si non, quelle information puis-je lui fournir ?

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