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(1)Exercice9.1 Solution p

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Exercice9.1 Solution p. 2 Calculer la dérivéen-ième dex7−→xe−x.

Exercice9.2 Solution p. 2

En utilisant la formule de Taylor-Young, déterminer la limite de chx+ cosx−2

x4 lorsquextend vers0.

Exercice9.3 Solution p. 2

Soitf une applicationC2 de[a, b]dansRtelle quef0(a) = f0(b) = 0. Montrer qu’il existec ∈ [a, b]tel que

|f00(c)| ≥ 4

(b−a)2|f(b)−f(a)|.

Exercice9.4 Solution p. 2

Démontrer que la fonction tanest absolument croissante surh 0 ; π

2 h

, c’est-à-dire que, pour tout n ∈ N, la dérivéen-ième detanest positive surh

0 ; π 2 h

.

Exercice9.5 Solution p. 2

Soitf:R−→Rune fonction continue. Pour toutn∈N, justifier l’existence d’une primitiven-ième def sur R, notéef[n], et démontrer que l’on peut prendre

∀x∈R, f[n](x) = Z x

0

(x−t)n−1 (n−1)! f(t) dt

Exercice9.6 Solution p. 3

Soitn∈Net, pourt∈]−1 ; +∞[, posonsfn(t) =tn−1ln(1 +t).

Montrer que :∀t∈]−1 ; +∞[, fn(n)(t) = (n−1)!

n

X

k=1

1 (1 +t)k

Exercice9.7 Solution p. 3

SoitPun polynôme à coefficients réels, de degré impair, etf:R−→Rune application de classeCtelle que, pour toutx∈Ret pour toutn∈N, |f(n)(x)| ≤ |P(x)|. Montrer quef est identiquement nulle.

Exercice9.8 Solution p. 4

Pour toutn∈N, on poseαn= Z 1

0

(1−t)net dt 1. Déterminer un équivalent deαn.

2. En déduire un équivalent deun= sin(πen!).

Exercice9.9 Solution p. 4

Soitf:I −→ Rune application de classeC, oùI est un intervalle deRde cardinal infini. On suppose qu’il existek∈N, tel que, pour toutt∈I, f(2k+1)(t)6= 0.

Pour toutα∈Ietx∈I, on poseTα(x) =

2k

X

h=0

(x−a)h

h! f(h)(α).

Montrer que les graphes des applicationsTαsont deux à deux disjoints.

Exercice9.10 Solution p. 4

Soitf une application deRdansRde classeC2 telle quef etf00sont bornées surR. Montrer quef0est bornée surRet que, si l’on pose pour touti∈ {0,1,2},Mi = sup

t∈R

f(i)(t)

, alorsM12 ≤2M0M2.

(2)

Solution de l’exercice 9.1 Énoncé Par récurrence, on obtient facilement que dn

dxn(xe−x) = e−x(−1)n(x−n).

Ou bien, on peut utiliser la formule de Leibniz : dn

dxn(xe−x) =

n

X

k=0

Çn k

å dn−k

dxn−k(e−x) dk dxk(x)

=

1

X

k=0

Ç1 k

å

(−1)1−ke−x dk dxk(x)

= (−1)1e−xx+n(−1)n−1e−x

Solution de l’exercice 9.2 Énoncé

Ce sont de simples développements limités, au voisinage de0, on achx = 1 + x2 2 + x4

24 +o(x4)et cosx = 1−x2

2 +x4

24 +o(x4).

Doncf(x) = chx+ cosx−2

x4 =

Ä 1 +

x2

2 +x244 +o(x4)ä +Ä

1

x2

2 +x244 +o(x4

−2

x4 = 1

x4 ï2x4

24 +o(x4) ò

= 1

12+o(1)−−−→

x→0

1 12

Solution de l’exercice 9.3 Énoncé

D’après l’inégalité de Taylor-Lagrange,

f

Åa+b 2

ã

−f(a)

= f

Åa+b 2

ã

−f(a) +f0(a)

Åa+b 2 −a

ã

≤ M 2

Åa+b 2 −a

ã2

avecM = sup|f00(t)|

De même

f(b)−f

Åa+b 2

ã

=

f(b)−f

Åa+b 2

ã

+f0(b)

Åa+b 2 −b

ã

≤ M 2

Åa+b 2 −b

ã2

Donc

2M 2

Åa−b 2

ã2

f(a)−f

Åa+b 2

ã

+

f(b)−f

Åa+b 2

ã

≥ |f(b)−f(a)|

M ≥ 4|f(b)−f(a)|

(b−a)2

festC2doncf00est continue donc elle atteint ses bornes etM = sup|f00(t)|= max|f00(t)|, donc il existec∈[a, b]

tel queM =|f00(c)|.

Solution de l’exercice 9.4 Énoncé

On procède par récurrence, sachant quetan(n+1)(t) = (1 + tan2(t))(n) = (2 tan0(t) tan(t))(n−1). Et d’après Leibniz :

tan(n+1)(t) = 2

n−1

X

k=0

Çn−1 k

å

tan0(n−k−1)(x) tank(x)≥0 Ce qui démontre l’hérédité d’une récurrence.

Solution de l’exercice 9.5 Énoncé

SoitR(n):f admet une primitiven-ième dont les dérivéesk-ièmes (k∈J1, n−1K) s’annule en 0.

Initialisation :n= 1,f est continue, doncf admet une primitive d’après le Théorème fondamental de l’analyse, et

∀x∈R, x7−→

Z x 0

f(t) dtest une primitive def s’annulant en 0.

Hérédité : SupposonsR(n).

(3)

x7−→

Z x 0

f[n](t) dtest une primitive def[n]s’annulant en0. et∀k∈J1, nK, (f[n+1])(k)(0) = (f[n])(k−1)(0) = 0 par hypothèse de récurrence, et on a bienf[n+1](0) = 0.

Ceci conclut l’hérédité et la récurrence.

D’après la formule de Taylor avec reste intégral, appliquée en0: f[n](x) =f[n](0) +

n−1

X

k=1

(f[n])(k)(0) k! xk+

Z x

0

(x−t)n−1

(n−1)! (f[n])(n)(t) dt

= Z x

0

(x−t)n−1 (n−1)! f(t) dt

Solution de l’exercice 9.6 Énoncé

On procède par récurrence surn: f1(1)(t) = 1

1 +t donc on initialise la récurrence.

On remarque ensuite quefn+1(t) =tfn(t) fn+1(n+1)(t) =

n+1

X

k=0

Çn+ 1 k

å

fn(n+1−k) dk dtk(t)

=tfn(n+1)(t) + (n+ 1)fn(n)(t)

HR= t(n−1)!

n

X

k=1

−k

(1 +t)k+1 + (n+ 1)(n−1)!

n

X

k=1

1 (1 +t)k

S = 1

(n−1)!fn+1(n+1)(t) =−

n

X

k=1

k(1 +t)−1

(1 +t)k+1 + (n+ 1)

n

X

k=1

1 (1 +t)k

=−

n

X

k=1

k (1 +t)k +

n+1

X

h=2

h−1

(1 +t)h + (n+ 1)

n

X

k=1

1 (1 +t)k

=

n

X

k=2

1

(1 +t)k(−k+k−1 +n+ 1) + (n+ 1) 1

1 +t+ n (1 +t)n+1

=n

n+1

X

k=1

1 (1 +t)k

Ceci conclut donc la récurrence et démontre la formule demandée.

Solution de l’exercice 9.7 Énoncé

Notons a2n+1 le coefficient dominant de P, alors on aP(x) ∼

+∞ a2n+1t2n+1 −−−−→

t→+∞ sgn(a2n+1)∞ et on a clairementlimt→−∞P(t) =−limt→+∞P(t).

DoncPchange de signe surRdonc d’après le théorème des valeurs intermédiaires, il existeα∈Rtel queP(α) = 0.

De plus,∀n∈N, |f(n)(α)|= 0, donc d’après Taylor-Lagrange :

f(x)−f(α)−

n

X

k=1

(x−α)k

k! f(k)(α)

≤M(x−α)n n!

avecM = sup|f(n)(t)|.

On en déduit que|f(x)| ≤M0(x−α)n

n! avecM0 = sup|P(t)|.

On a bien(x−α)n

n! −−−−−→

n→+∞ 0,car la série en ce terme général converge.

Donc d’après le principe des gendarmes,|f(x)| −−−−−→

n→+∞ 0, donc∀x∈R, f(x) = 0.

(4)

Solution de l’exercice 9.8 Énoncé D’après Taylor avec reste intégral appliqué àf(t) = etentre0et1:

e1 = e0+ e0+. . .+e0 n!+Rn

0

(1−t)n n! et dt.

Un terme plus loin, on ae0+ e0+. . .+ e0

(n+ 1)! + αn+1

(n+ 1)!, et par différence, on a : αn

n! = 1

(n+ 1)! + αn+1 (n+ 1)!, donc(n+ 1)αn= 1 +αn+1.

On obtient également cette relation plus simplement par simple intégration par parties.

0≤αn= Z 1

0

(1−t)net dt≤ Z 1

0

(1 +t)ne dt= e

ï−(1−t)n+1 n+ 1

ò1 0

= e

n+ 1 −−−−−→

n→+∞ 0.

Doncαn+1−−−−−→

n→+∞ 0, donc(n+ 1)αn= 1 +αn+1∼1, d’oùαn∼ 1 n+ 1 ∼ 1

n. On a également αn

n! = e−Pn k=0

1

k! =P+∞

k=n+1

1

k!c’est un reste de Cauchy.

Donc

un= sin(πen!)

= sin πn!

n

X

k=0

1

k!+πn!αn

n!

!

n

X

k=0

n!

k! =

n−2

X

k=0

n!

k!

| {z }

pair

+ n+ 1

| {z }

parité6=n

∀k∈J1, n−2K, n!

k! =n(n−1)(n−2)!

k! ∈2Z un= (−1)n+1sin(παn)

+∞∼ (−1)n+1παn

∼ (−1)n+1π n

Solution de l’exercice 9.9 Énoncé

Soitα, β ∈I tels queα > β, supposons qu’il existe unxtel queTα(x) =Tβ(x).

Tα(x) =Tβ(x)

2k

X

h=0

(x−α)h

h! f(h)(α) =

2k

X

h=0

(x−β)h

h! f(h)(β)

f(x)− Z x

α

(x−t)2k

(2k)! f(2k+1)(t) dt=

f(x)− Z x

β

(x−t)2k

(2k)! f(2k+1)(t) dt

Orf(2k+1)ne s’annule pas, donc d’après le théorème des valeurs intermédiaires, elle ne change pas de signe. Donc Z β

α

(x−t)2kf(2k+1)(t)

| {z }

de signe constant

dt= 0

par différence, c’est une fonction positive, continue, d’intégrale nulle, donc la fonction est identiquement nulle , d’où,∀t∈[α, β], (x−t)2k = 0ce qui est absurde.

Solution de l’exercice 9.10 Énoncé

D’après Taylor-Lagrange, soith >0etx∈R,

|f(x+h)−f(x)−hf0(x)| ≤M2

h2

2 , doncf(x+h)−f(x)−hf0(x)≤M2

h2

2 etf(x)−f(x−h) +hf0(x)≤M2

h2 carx,−x≤ |x|. 2

(5)

Donc par corollaire de l’inégalité triangulaire,

−|f(x+h)−f(x)|+|hf0(x)| ≤M2

h2 2

|hf0(x)| ≤M2h2

2 +|f(x+h)−f(x)|

|hf0(x)| ≤M2h2

2 + 2M0 0≤ M2h2

2 + 2M0−h|f0(x)|

pourh >0, et c’est évident pourh <0.

Donc∆ =|f0(x)|2−4M2M0 et∆<0car M2

2 >0donc nécessairement∆<0, donc|f0(x)|2−4M0M2 ≤0⇔

|f0(x)|2 ≤4M0M2, doncf0est bornée et par passage au sup, on obtientM12≤4M0M2.

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