Projet éducatif de territoire :
Petite enfance,
Enfance, Jeunesse, Famille.
DIRECTION DES
ACTIONS EDUCATIVES
SOMMAIRE
Préambule 4
Fiche d’identification 6
Portrait du territoire dugnysien 7
Atouts et contraintes du territoire 22
Un PEDT consolidant les valeurs partagées par la municipalité
23
Un PEDT garantissant des principes qui guident nos actions
26
Un PEDT concourant à l’intégration et à l’accueil des enfants porteurs de handicap
28
L’offre socio-éducative du territoire 31
Pilotage du PEDT 52
Le plan Mercredi 59
Les enjeux socio-éducatifs du territoire 2019-2024 70
Le projet éducatif de territoire 74
Tableau de synthèse des indicateurs PEDT 99
Annexes 104
Les enfants ne sont pas des personnes en devenir mais des personnes à part entière. Ils ont le droit d’être pris au sérieux, ils ont le droit d’être traités avec tendresse et respect. Il faut les laisser s’épanouir pour qu’ils réalisent leur personnalité. L’inconnu qui sommeille en eux est notre espoir pour l’avenir.
Janusz Korczak
Préambule
La municipalité avait mis en place son projet éducatif de territoire enfance/jeunesse en 2015 et ce jusqu’en 2018. A travers ce PEDT, la Municipalité avait affiché sa volonté de placer, au cœur de sa politique, la réussite éducative en engageant différentes actions en direction des enfants, des jeunes dugnysiens et de leurs parents. Le PEDT 1 a été un outil qui a permis aux enfants de disposer d’un accueil de qualité, de donner du sens aux priorités pédagogiques en identifiant les besoins des enfants.
Il a servi à une meilleure cohésion, et communication entre les différents partenaires (animateurs, enseignants, auxiliaire de vie scolaire…).
Arrivé à échéance, la municipalité a tenu à renouveler son projet éducatif de territoire alors même que la ville est revenue à la semaine des 4 jours à la rentrée septembre 2018. Elle a souhaité que ce projet englobe de nouveau l’enfance et la jeunesse mais également la famille, partenaire éducatif incontournable et la petite enfance pour garantir une continuité éducative. Elle aspire à se doter d’un projet éducatif ambitieux pour les enfants et les jeunes dugnysiens. Ce projet éducatif réaffirme les valeurs et les ambitions éducatives et sociales qui sous-tendent l’action de l’ensemble des acteurs (acteurs institutionnels, associatifs, parents) sur le territoire dugnysien. Ces valeurs et ambitions constituent le cadre de référence de la politique éducative dugnysienne.
Il y a dans un premier temps des ambitions démocratiques, que nous pouvons repérer comme ambition politique avec une volonté de contribuer à la co-construction des politiques publiques.
Éduquer c’est faire société, c’est permettre le développement de l’émancipation individuelle et sociale, c’est lutter contre les déterminismes sociaux (contre la sélection sociale de l’éducation).
L’ambition démocratique se traduit par une conviction d’éducabilité de tous les enfants et les jeunes sans exception, notamment au travers de politiques de lutte contre les inégalités et les exclusions éducatives avec la mise en place d'un accompagnement adapté à chaque cas.
Dans un deuxième temps il y a des ambitions pédagogiques car effectivement la pédagogie n’est pas neutre : elle peut être normalisatrice ou émancipatrice. Nos pratiques pédagogiques ont donc pour objectif, pour favoriser les droits de l’enfant, la nécessaire implication des enfants et des jeunes dans leurs apprentissages. L’enfant doit être au cœur du système éducatif et des actions pédagogiques Éduquer, c’est transmettre et faire partager ces valeurs, permettre aux jeunes de devenir des citoyens responsables et acteurs de notre société démocratique, laïque et républicaine.
Penser l’avenir de chaque enfant et adolescent dugnysien, c’est penser l’avenir de Dugny.
Pour cela, l’action éducative de l’ensemble des acteurs dugnysiens doit permettre aux enfants et adolescents :
- de comprendre le monde dans lequel ils évoluent,
- d’apprendre à apprendre, de développer leur esprit critique et d’analyse, de développer leur sensibilité aux êtres et aux choses,
- de cultiver le plaisir de la curiosité intellectuelle, - de se projeter dans l’avenir.
Le souci constant est d’amener les enfants et les jeunes à être curieux, ouverts, à appréhender et comprendre leur environnement, à se questionner, à construire et exprimer leurs pensées, envisageant le groupe comme une richesse, prompts à déconstruire les stéréotypes, conscients d’être de futurs acteurs de la société, utilisant la réflexion et le langage, soucieux de la participation de tous les autres.
Il s’agit alors de favoriser l’épanouissement, l’autonomie et le bien-être de tous par une offre éducative de qualité en mobilisant les familles, les acteurs institutionnels et les acteurs associatifs sur l’ensemble du territoire dugnysien. Il apparaît central de rappeler que ces valeurs et ambitions éducatives doivent se vivre au quotidien et s’incarner dans les expériences de vie des enfants.
Par l’action de chacun en matière d’éducation, l’ambition est de réduire les inégalités sociales et culturelles en démocratisant, sur l’ensemble du territoire dugnysien, l’accès aux savoirs, à la culture, et à la pratique sportive.
Ce nouveau PEDT s’articule autour de cinq axes :
• Garantir la cohérence, la continuité et la qualité du parcours de l’enfant, du jeune, et de sa famille
• Agir en faveur de la réussite éducative
• Renforcer et soutenir le partenariat éducatif
• Œuvrer en faveur de la citoyenneté et l’intergénérationnel
• Favoriser le vivre ensemble et le développement durable
Ce projet est réalisé à l’initiative de la ville et contribue à la réussite éducative des dugnysiens.
Julie SANS Quentin GESELL
Conseillère municipale déléguée Maire adjoint délégué à la Jeunesse au Pont Yblon et aux Actions Educatives au Sport et à la Vie Associative
Fiche d’identification
Collectivité territoriale porteur du projet :
Nom et prénom du représentant : Veyssière André Fonction : Maire
Adresse : 1 rue de la Résistance 93440 Dugny Téléphone : 01 49 92 66 66
Coordination du projet assurée par :
Nom et prénom du responsable pédagogique : Hamnache Fadéla Fonction : Directrice des Actions Educatives
Adresse : 2/4 rue Henri Barbusse 93440 Dugny Téléphone : 01 49 92 66 76
Adresse électronique : fadela.hamnache@mairie-dugny.fr
Responsables associés au projet :
Nom et prénom du responsable enfance : Gayet Pascale.
Fonction : Responsable Enfance
Adresse : 2/4 rue Henri Barbusse 93440 Dugny Téléphone : 01 49 92 66 70
Adresse électronique :
pascale.bouderlique@mairie-dugny.fr
Nom et prénom du responsable jeunesse : Sanogo Maoua.
Fonction : Responsable Jeunesse
Adresse : 2/4 rue Henri Barbusse 93440 Dugny Téléphone : 01 49 92 66 70
Adresse électronique : maoua.sanogo@mairie- dugny.fr
Portrait du territoire dugnysien
Le territoire concerné par le PEDT est l’ensemble de la ville de Dugny.
I. Dugny, une ville atypique
Dugny est située aux portes du Val d’Oise, à proximité immédiate du premier aéroport d’affaires d’Europe, Le Bourget, de l’A1 (mettant la ville à 7km de Paris), du parc départemental de la Courneuve et de la zone d’activités économiques de Bonneuil-en-France. La ville accueille également sur son territoire le musée de l’air et de l’espace, ainsi que le parc d’expositions de Paris-Le Bourget qui organise tous les deux ans le salon international de l’aéronautique et de l’espace. Dugny appartient à l’établissement public territorial Paris Terres d’Envol.
Malgré cette position stratégique, la ville se caractérise par quelques éléments structurants qui expliquent en partie ses difficultés de développement et d’expansion.
La ville, bordée à l’ouest et au sud par le parc de La Courneuve et à l’est par la plate-forme aéroportuaire du Bourget, ne dispose que d’un seul axe routier qui l’ouvre vers l’extérieur, la RD 144, qui la traverse selon un axe nord-sud. Les anciennes voies qui la reliaient à Stains vers l’ouest et Le Blanc-Mesnil vers l’est ont été condamnées par les développements du parc de la Courneuve et de l’aéroport. Dugny reste donc en retrait des grandes infrastructures routiers et ferroviaires.
La surface habitée de Dugny a été reconstruite après 1945, suite à la destruction à plus de 95% de la ville pendant la guerre. Elle représente seulement 1/5ème du territoire. Le reste est composé du parc de La Courneuve (géré par le conseil département de Seine-Saint-Denis), de la plate-forme aéroportuaire (gérée par les Aéroports de Paris) et des terrains militaires.
II- Dugny, ville berceau de l’aviation
De par son positionnement lié à l’implantation de l’aéroport, la surface habitée de la ville est scindée en trois territoires.
Le centre-ville
La ville centre s’étire le long de la route départementale. Sa morphologie est composée essentiellement de résidences d’habitat social, malgré quelques zones pavillonnaires disséminées entre ces cités, l’implantation en 2000 de la caserne de Rose (accueillant des familles de gendarmes) et les programmes immobiliers en accession à la propriété nouvellement créés. Se trouvent également dans le centre, les principaux équipements de la ville (administratifs, sportifs, scolaires, culturels) et de petits commerces de proximité.
La Comète
Le quartier de la Comète, au sud de la ville, est mitoyen à la ville du Bourget, donc davantage proche du réseau de transports en commun (et notamment de la gare RER). Il accueille des habitats pavillonnaires et une zone d’activités.
Le Pont Yblon
Le Pont-Yblon est un quartier totalement isolé du centre-ville par l’aéroport du Bourget (4.5 km), qui forme une enclave tournée vers les quartiers nord de Blanc-Mesnil, eux-mêmes excentrés et isolés de leur centre- ville. Il est bordé par la RN 2/17 à l’ouest et par la zone d’activités économiques de Bonneuil-en-France au nord. Il n’y a pas de liaison directe en transports en commun pour rejoindre Dugny centre. Deux bus sont nécessaires pour arriver au centre-ville, ce qui peut prendre 1h de transport. Cet éloignement géographique conduit à renforcer le sentiment d’appartenance au seul quartier et non pas à Dugny. Les relations avec la ville centre sont donc compliquées, puisque peu d’habitants du Pont-Yblon s’y déplacent.
Le quartier comporte 321 logements (280 logements sociaux et une copropriété), le groupe scolaire du Colonel Fabien, un city stade et quelques commerces de proximité (alimentaires, bar-tabac, station essence, taxis). Le quartier a été classé en ZRU intercommunale avec les quartiers nord du Blanc-Mesnil en 1996, puis également en zone d’éducation prioritaire (ZEP) et en zone franche urbaine (ZFU) en 2004. C’est un quartier en grande précarité sociale.
Situation au regard des quartiers politique de la ville
La ville de Dugny dispose de deux quartiers prioritaires : le quartier du Pont Yblon et le centre-ville qui regroupe quatre sous quartiers aux caractéristiques propres (Moulin, Allende, Langevin, Thorez et Larivière).
La ville est surclassée à 15 000 habitants par arrêté préfectoral.
Le centre-ville compte 3949 habitants en quartier politique de la ville. 41% de la population vit sous le seuil de pauvreté. Seulement 57% des jeunes de 16 à 24 ans sont scolarisés. C’est le quartier le plus dépendant aux prestations au sein des quartiers politique de la ville de l’établissement Paris terres d’envol.
Le Pont Yblon compte 668 habitants. 42% des habitants vivent sous le seuil de pauvreté. Il comptabilise plus d’étrangers que dans les autres quartiers politique de la ville du territoire. Il y a une forte présence de familles mono parentales sur le quartier (56%).
III- Démographie
En 2017, la ville comptait 10 539 habitants. Dugny est une ville qui se caractérise par une population jeune. La part des moins de 30 ans représente 49% de la population totale, quasiment la moitié de la population dugnysienne. La jeunesse est une des caractéristiques majeures de la ville. Les moins de 14 ans représentent à eux seuls 27% de la population.
Les enfants élevés dans des foyers monoparentaux sont au nombre de 3 270, 2141 ont moins de 12 ans.
Population par grandes tranches d'âges
% 2010 2015
0 à 14 ans 25,3 26,4
15 à 29 ans 22,9 21,4
30 à 44 ans 23,3 22,5
45 à 59 ans 17,1 16,3
60 à 74 ans 7,5 9,4
75 ans ou + 3,8 4,1
Sources : Insee, RP2010 (géographie au 01/01/2012) et RP2015 (géographie au 01/01/2017) exploitations principales.
Les populations de mineurs sont fortement représentées sur la ville et plus particulièrement sur les quartiers Langevin (35,2%), Allende (36,1%) et Thorez (34,1%). Sur ces quartiers les familles monoparentales sont également bien représentées : Langevin (21%), Allende (26,6%) et Thorez (28%). Ces trois quartiers sont les quartiers dans lesquels la population des jeunes est la plus nombreuse, mais également où les facteurs de fragilité se conjuguent.
IV- Dugny, une ville multiculturelle
La part des étrangers diminue sur la dernière période de référence, elle passe de 15.5% en 1999 à 13.4% en 2006, et à 13.5% en 2015 (Source INSEE 2015), soit 1419 habitants. Ce taux est comparable à celui du département.
Dugny est composée de plusieurs origines étrangères qui enrichissent la vie locale.
V- Données socio-économiques du territoire
Une ville jeune et féminine
Population par sexe et âge en 2015
Hommes % Femmes %
Ensemble 5 101 100,0 5 404 100,0 0 à 14 ans 1 416 27,8 1 356 25,1 15 à 29 ans 1 167 22,9 1 077 19,9 30 à 44 ans 1 101 21,6 1 261 23,3
45 à 59 ans 868 17,0 847 15,7
60 à 74 ans 389 7,6 594 11,0
75 à 89 ans 150 2,9 231 4,3
90 ans ou plus
11 0,2 37 0,7
0 à 19 ans 1 758 34,5 1 685 31,2 20 à 64 ans 2 963 58,1 3 117 57,7
65 ans ou plus
380 7,4 602 11,1
Source : Insee, RP2015 exploitation principale, géographie au 01/01/2017.
Dugny a une moyenne de 231 naissances par an depuis 2007.
Naissances et décès domiciliés
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 Décès
domiciliés
51 40 50 34 36 34 48 41 33 50 45
Naissances domiciliées
205 261 209 257 208 248 243 220 237 251 204
Source : Insee, statistiques de l'état civil.
Population de 15 ans ou plus par sexe, âge et catégorie socioprofessionnelle en 2015
Hommes Femmes Part en % de la population âgée de 15 à 24
ans
25 à 54 ans
55 ans ou +
Ensemble 3 678 4 051 100,0 100,0 100,0
Agriculteurs exploitants 0 0 0,0 0,0 0,0
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise 137 29 0,7 3,0 1,1 Cadres et professions intellectuelles
supérieures
235 157 0,0 7,5 2,8
Professions intermédiaires 498 567 11,9 17,7 5,8
Employés 819 1 390 19,6 38,3 11,7
Ouvriers 945 208 6,0 20,8 7,1
Retraités 457 671 0,0 0,2 59,0
Autres personnes sans activité professionnelle
588 1 028 61,8 12,7 12,4
Source : Insee, RP2015 exploitation complémentaire, géographie au 01/01/2017.
Dugny compte 11% de retraités.
Un taux de familles monoparentales élevé
Composition des familles
2015 % 2010 %
Ensemble 2 646 100,0 2 779 100,0
Couples avec enfant(s) 1 345 50,8 1 364 49,1
Familles monoparentales 692 26,1 742 26,7
Hommes seuls avec enfant(s) 69 2,6 107 3,8
Femmes seules avec enfant(s) 623 23,5 636 22,9
Couples sans enfant 609 23,0 673 24,2
Sources : Insee, RP2010 (géographie au 01/01/2012) et RP2015 (géographie au 01/01/2017) exploitations complémentaires.
Une offre en évolution constante
Évolution du nombre de logements par catégorie
1968 1975 1982 1990 1999 2010 2015 Ensemble 2 107 2 625 2 730 2 895 3 296 4 150 4 320 Résidences principales 2 020 2 395 2 601 2 790 3 132 3 963 4 032 Résidences secondaires et logements
occasionnels
6 7 39 34 12 19 17
Logements vacants 81 223 90 71 152 169 270
Sources : Insee, RP1967 à 1999 dénombrements, RP2010 et RP2015 exploitations principales.
Dugny est marqué par un fort taux de logement social. La commune compte 73.5 % de logements sociaux alors que la moyenne départementale est de l’ordre de 40 %. Il est à noter que la Caserne de Rose comprend 430 logements. Il est alors constaté une faible mixité sociale, renforcée par le peu de mobilité résidentielle.
Un taux de chômage relativement élevé
Chômage (au sens du recensement) des 15-64 ans 2015 2010 Nombre de chômeurs 1 054 864 Taux de chômage en % 20,5 16,3 Taux de chômage des hommes en % 18,8 15,9 Taux de chômage des femmes en % 22,3 16,8 Part des femmes parmi les chômeurs en % 51,7 50,3
Sources : Insee, RP2010 (géographie au 01/01/2012) et RP2015 (géographie au 01/01/2017) exploitations principales.
Le taux de chômage à Dugny reste également élevé. Il est plus haut que la moyenne départementale établie à 19%. Ce chiffre est vraisemblablement fortement sous-estimé car de nombreux demandeurs d'emploi habitant à Dugny ne sont pas inscrits à Pôle emploi. Les femmes et les jeunes sont particulièrement touchés par le chômage puisque 50% des femmes dugnysiennes et 15% des jeunes dugnysiens sont demandeurs d'emploi.
Une pauvreté prégnante sur la ville
Taux de pauvreté par tranche d’âge du référent fiscal en 2015 Taux en %
Ensemble 31,5
Moins de 30 ans 27,6
De 30 à 39 ans 31,9
De 40 à 49 ans 36,2
De 50 à 59 ans 33,0
De 60 à 74 ans 27,8
75 ans ou plus -
Source : Insee-DG Fip-Cnaf-Cnav-Ccmsa, Fichier localisé social et fiscal (FiLoSoFi) en géographie au 01/01/2016.
Le taux de pauvreté est la part de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté, soit 1018€ par mois et par unité de consommation. Les indicateurs socio-économiques montrent que la population se trouve en situation de fragilité économique et sociale. Globalement et comparativement au département, la situation financière des habitants est modeste.
VI- Scolarité
Les écoles à Dugny
La ville dispose de trois écoles maternelles (Joliot Curie, Nelson Mandela et Marcel Cachin), de trois écoles élémentaires (Langevin, Wallon et Jaurès) et d’un groupe scolaire à Colonel Fabien composé d’une école maternelle et d’une école élémentaire. Les écoles de la ville ne sont pas classées REP excepté Colonel Fabien.
Ecoles Joliot Curie
Nelson Mandela
Marcel Cachin
Colonel Fabien
Paul Langevin
Henri Wallon
Colonel Fabien
Jean Jaurès Effectifs
2018/
2019
225 155 189 40 328 199+12 78 366
Nombre de classes
9 6 7 2 13 8+1 4 15
La population scolaire, à la rentrée septembre 2018, s’élevait à 988 enfants en élémentaire et 606 enfants en maternelle. Le taux moyen d’élèves par classe varie par année entre 25 à 27 élèves.
L’école Wallon dispose d’une classe ULIS, et l’école Colonel Fabien, une classe UP2A, ouverte en octobre 2018, pour les enfants non francophones.
Toutes les classes en élémentaires sont équipées d’un TNI (Tableau numérique interactif). La ville a également doté une classe de grande section à la maternelle Cachin d’un TNI.
L’offre éducative est également marquée par la mise à disposition d’intervenants municipaux qualifiés sur le temps scolaire :
• Trois intervenants musique,
• Un intervenant arts plastiques,
• Un éducateur sportif,
• Une diététicienne,
• Une dentiste.
La ville souhaite développer ces offres en élémentaire et en maternelle.
La ville compte également :
- un collège Jean Baptiste Clément dont l’effectif est de 660 élèves.
-un lycée hôtelier polyvalent Rabelais -un lycée privé Robert Schuman
Des données chiffrées
Taux de scolarisation selon l'âge (en %) 2010 2015 2 à 5 ans 68,6 65,4 6 à 10 ans 98,7 95,6 11 à 14 ans 98,4 98,1 15 à 17 ans 91,9 92,8 18 à 24 ans 44,6 45,7 25 à 29 ans 5,0 4,2 30 ans ou plus 1,6 1,4
Sources : Insee, RP2010 (géographie au 01/01/2012) et RP2015 (géographie au 01/01/2017), exploitations principales.
Le taux de scolarité des moins de 18 ans à Paris Terres d’envol est identique à la moyenne départementale (95%). Il est cependant de 92% à Dugny.
Diplôme le plus élevé de la population non scolarisée de 15 ans ou plus selon le sexe en 2015
Ensemble Hommes Femmes
Population non scolarisée de 15 ans ou plus 6 830 3 262 3 568
Part des titulaires en %
d'aucun diplôme ou au plus d'un BEPC, brevet des collèges ou DNB 36,3 38,9 34,0
d'un CAP ou d'un BEP 25,1 26,8 23,6
d'un baccalauréat (général, technologique, professionnel) 19,7 17,5 21,8 d'un diplôme de l’enseignement supérieur 18,8 16,8 20,7
Source : Insee, RP2015 exploitation principale, géographie au 01/01/2017.
Les habitants de 15 ans ou plus ayant terminé leurs études ont tendance à être moins diplômés à Paris Terres d’envol qu’en moyenne départementale. A Dugny, 36% ont au mieux le brevet des collèges contre 40% en Seine Saint Denis.
VII- Dugny, une ville hôte pour les jeux olympiques et paralympiques 2024
La ville de Paris a été choisie pour l’organisation des jeux olympiques et paralympiques en 2024. Dugny, dans ce cadre-là, accueillera le centre principal des médias et le village des médias soit 20 000 journalistes. Le centre principal recevra les reporters du monde entier, le village lui logera pendant plus d’un mois les journalistes.
Les appartements des journalistes seront transformés, dans le cadre de l’héritage olympique, en 1300 logements pour les dugnysiens.
L’accueil des jeux olympiques sur le territoire dugnysien fera participer les habitants à cet évènement planétaire. Il laissera un héritage concret pour la ville : des équipements sportifs neufs ou rénovés, des continuités urbaines rétablies et des gares.
Le cluster des médias
Les Jeux Olympiques et Paralympiques sont le premier événement sportif au monde avec un impact médiatique incomparable. Ils rassemblent 17 000 athlètes et encadrants provenant de 206 délégations réparties sur les cinq continents. Ils sont suivis par plus de 13 millions de spectateurs et 4 milliards de téléspectateurs du monde entier à travers plus de 100 000 heures de diffusion TV. Ils constituent, parmi tous les événements mondiaux sportifs, économiques ou culturels, un événement inégalé.
La Seine-Saint-Denis, par la place centrale qu’elle occupe dans le concept olympique, en accueillant notamment plusieurs équipements majeurs à construire, le Village des athlètes, le Centre Aquatique Olympique et Paralympique, les piscines d’entraînement et le Cluster des médias, représente le territoire des plus grands héritages pour Paris 2024.
Dugny accueillera le village olympique et le Cluster des médias Une fois les Jeux terminés, le Cluster se transformera en un quartier offrant toutes les caractéristiques de la ville durable, sociale et solidaire, avec un parc favorable à la biodiversité, et un nouveau complexe sportif et scolaire pleinement intégré à la ville.
Un site adapté
La localisation à Dugny - Le Bourget - La Courneuve s’est imposée pour l’implantation du Cluster des médias en raison d’atouts concrets.
En premier lieu, son emplacement, voisin du Centre des médias, qui s’installera dans le Parc des expositions du Bourget et qui accueillera 25 000 journalistes de la presse écrite et audiovisuelle pendant les Jeux.
Ensuite, les réflexions urbaines préexistantes sur la continuation de la ville de Dugny vers la gare du T11, qui permettaient d’imaginer un nouveau quartier de 1 300 logements, capable d’héberger 4 000 journalistes le temps des Jeux.
Une insertion dans un projet urbain ambitieux
Le Cluster des médias s’est inscrit dans le cadre d’une réflexion urbaine et environnementale engagée depuis 2014 par le département de Seine-Saint-Denis et la ville de Dugny, afin de mieux relier la ville et le parc et de mieux connecter la ville et la nouvelle gare T11, mise en service en 2017. Plus largement, le projet permet de reconnecter Dugny au Bourget et à son pôle-gare, via la réalisation d’un franchissement au-dessus de l’autoroute A1.
De grands enjeux et objectifs territoriaux
Pour le village des médias, nouveau quartier de Dugny :
• Diversifier l’offre de logements, notamment privée, pour une plus grande mixité sociale et offrir de nouveaux parcours résidentiels.
• Aménager une continuité urbaine entre la ville existante et la gare du T11 de Dugny-La Courneuve, avec des cheminements animés, agréables et sécurisés vers la nouvelle station.
• Créer un quartier vivant sans affaiblir l’animation du centre-ville, redynamisation du centre-ville.
• Conforter le caractère de « ville-jardin » propre à Dugny.
• Intégrer davantage le quartier de la Comète, au sud, à la ville.
Un héritage à la fin des jeux
Ainsi, après les Jeux, le Cluster des médias laissera en héritage :
- Un nouveau territoire exemplaire en termes d’accessibilité, de durabilité et de performance énergétique, avec de nouveaux milieux favorables à la biodiversité…
- Un nouveau quartier mixte pour Dugny, d’environ 1 300 logements (logements familiaux, hébergements pour les personnes âgées), mais aussi des équipements (école, gymnase) et des services et commerces de proximité.
L’inscription de la ville aux jeux olympiques
La municipalité, au-delà du projet, associe la population à cet évènement majeur. Elle promeut la semaine olympique organisée dans le cadre de l’éducation nationale et met en œuvre la fête de l’olympisme.
La semaine olympique et paralympique
La ville, au travers de ses écoles, a participé à la semaine olympique et paralympique lancée par l’Education Nationale en partenariat avec le ministère des sports et le mouvement sportif français, du 27 janvier au 3 février 2018. La semaine Olympique et Paralympique est un moment clé pour éveiller les élèves aux bienfaits de la pratique sportive régulière et appréhender les valeurs citoyennes et sportives. Forte de ce succès, la ville souhaite renouveler cette action d’autant plus au regard de son investissement dans le cadre des jeux olympiques 2024. 130 enfants ont participé à cette semaine et ont découvert le handball, le tennis, la boxe et le basket. Les activités sportives étaient menées par des associations locales ou faisant partie de l’Etablissement public territorial. Cette action a vocation à se pérenniser chaque année.
La fête de l’olympisme
La ville de Dugny a été sélectionnée pour accueillir le « Village des médias » des Jeux Olympiques de 2024 à Paris. Ce challenge représente une opportunité pour la ville, tant au niveau de son développement qu’au niveau de sa reconnaissance. Comme tous les ans, la municipalité met en place différentes activités sportives afin de sensibiliser les jeunes aux nombreux bienfaits du sport (santé, plaisir, solidarité, dépassement de soi…).
En tant que ville hôte pour les JO de 2024, une manifestation intitulée « Journée de l’Olympisme » s’est déroulée le samedi 23 juin 2018 de 13h30 à 19h00. Ce projet mis en place au sein du complexe sportif Alain Mimoun a proposé des ateliers sportifs tenus par les différentes associations sportives de la ville. Cette manifestation, qui a accueillie plus de 1200 personnes, a aussi été l’occasion de faire honneur aux sportifs de haut niveau évoluant dans des clubs et/ou habitant en Ile de France (Mme Gwladys EPANGUE : Médaille d’or aux jeux européens de Taekwondo, M. Lamine DIEDOU : Champion d’Europe de Jiu-jitsu brésilien, Mme Mariam SIDIBE : Championne de France de boxe anglaise, M. Wesley NGO BAHENG : Ancien joueur professionnel de football, M. Marvin MONTANVERT, Demi-finaliste des Championnats de France en boxe anglaise, Mme. Jeyssa MARCEL, Championne de France Junior de boxe anglaise).
VIII- Articulation du PEDT avec les dispositifs existants
Le contrat enfance jeunesse
Le contrat d’objectifs et de cofinancement est signé avec la Caisse d’allocations familiales, il vise à promouvoir une politique d'action sociale globale et concertée en faveur de l'accueil des enfants de 3 à 17 ans.
Il a pour ambition le développement qualitatif et quantitatif de l’accueil organisé sur le temps libre pour les enfants et les jeunes.
Le principe de la contractualisation est celui d’une aide à l’amélioration de l’existant (financement d’une partie des actions nouvelles). Le soutien peut porter sur différents domaines : accessibilité, formation des personnels, fonctionnement des structures, information aux familles…
Le contrat local d’accompagnement à la scolarité (CLAS)
L’accompagnement scolaire, tel qu’il est défini par la Charte nationale de l’accompagnement à la scolarité, a pour objectif de proposer aux enfants et aux jeunes l’appui et les ressources complémentaires dont ils ont besoin pour réussir à l’école et qu’ils ne trouvent pas toujours dans leur environnement familial et social. Ces actions sont centrées sur l’aide aux devoirs et sur les apports culturels nécessaires à la réussite scolaire. Elles contribuent à l’épanouissement de l’élève, en permettant aux parents de s’impliquer dans l’accompagnement de la scolarité de leurs enfants.
Le contrat de ville
La loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21 février 2014 a fixé les principes de la nouvelle politique de la ville. Elle développe une ambition forte pour les quartiers populaires et renouvelle durablement les outils d’intervention.
Le contrat de ville 2015/2020 reprend les priorités définies selon les orientations de la loi, en définissant des objectifs stratégiques selon trois piliers : cohésion sociale, cadre de vie, développement économique et emploi.
Six axes transversaux complémentaires ont été retenus : L’excellence et la mobilité sociale
Le lien intergénérationnel La jeunesse
L’égalité femmes-hommes La prévention de l’isolement La lutte contre les discriminations
Atouts et contraintes du territoire
I. Des atouts
• Une ville jeune et dynamique
• Des infrastructures municipales en nombre important : un dojo, des gymnases, une médiathèque, un relais assistante maternelle, un multi accueil, des accueils de loisirs enfance et jeunesse, une salle de spectacle, une maison des parents, un centre social, un conservatoire, etc.
• Un tissu associatif dense
• Un cadre environnemental agréable : petite ville de Seine Saint Denis aux abords du parc départemental Georges Valbon et de l’Aire des vents
• Une politique culturelle pour tous, renforcée par une politique tarifaire attractive
• Une politique sportive
• Des manifestations régulières
• Du personnel qualifié dans les infrastructures
• Un maillage serré autour de l’enfant issu de la collaboration étroite entre les différents acteurs du temps de l’enfant
• Des actions en direction de tous les publics avec des tarifs adaptés ou gratuites
• Des commerces de proximité
• Des projets novateurs portés par la ville autour des jeux olympiques
II. Des contraintes
• Une ville divisée par l’aéroport avec un quartier excentré, le Pont Yblon
• Un quartier éloigné du centre-ville, la Comète
• 73.5% de logements sociaux
• Une population de plus en plus pauvre
• Un taux de chômage élevé
• L’absence de locaux propres aux centres de loisirs dans les écoles
• Une communication à développer pour valoriser nos actions
• Des difficultés de recrutement aux postes d’animation
Un PEDT consolidant les valeurs partagées par la municipalité
La citoyenneté, la solidarité, l’égalité, la laïcité et la paix telles sont les valeurs fondamentales définies par la municipalité comme devant être le socle sur lequel elle souhaite que les acteurs de la communauté éducative mettent en œuvre le projet éducatif de territoire.
I- La citoyenneté
La commune de Dugny se donne comme volonté d’aider l’enfant et le jeune dans l’apprentissage de la conscience de ses droits, de leur apprendre à vivre ensemble. Il s’agit aussi de les accompagner à l’autonomie, et de les responsabiliser dans leurs pratiques.
Eduquer à la citoyenneté, c’est former des citoyens, conscients de vivre « dans la cité » avec ses lois, son organisation politique, son histoire et ses diversités. C’est le rappel aux droits et aux devoirs. La citoyenneté doit être une dynamique. Elle doit se construire dans la réciprocité et par la compréhension.
Etre citoyen, c’est :
Se sentir responsable de la vie de la cité
Se sentir appartenir à une société, sentir qu’on y a sa place et qu’on y est reconnu comme un de ses membres.
Se reconnaître le droit de donner son point de vue, de participer. Et participer c’est d’abord agir, agir pour soi et pour les autres.
Se sentir responsable du fait que les autres puissent agir et donner leurpoint de vue.
Cela implique une démarche d’accompagnement et de formation. Cela implique également des démarches partenariales pour une meilleure cohérence et complémentarité des actions et des projets.
II- La solidarité
La commune se donne comme volonté de renforcer le lien social par le développement de la solidarité. La solidarité implique la réciprocité.
Elle s’exprime par l’échange, l’entraide, le partage des connaissances. Elle s’apprend par des pratiques collectives. Elle doit s’inscrire dans une pratique de co-construction. La solidarité implique une réciprocité entière.
Etre solidaire, c’est :
S’engager ensemble pour permettre à chaque personne et toute population d’accéder aux droits fondamentaux tels qu’ils sont définis dans les textes internationaux des Nations Unies et du Conseil de l’Europe (Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, Convention Internationale des Droits de l’Enfant, Charte des Droits Fondamentaux).
Choisir des modes de partenariat où tous les acteurs impliqués ont arrêté ensemble des objectifs, des modalités d’actions et qu’ils aient décidé en commun d’assumer les responsabilités.
Revendiquer que rien ne s’engage sans que les « bénéficiaires » n’aient été concernés par le processus qui s’enclenche.
Sensibiliser la société au sort d’une partie de ses membres. C’est révéler les situations proches ou éloignées dans lesquelles des êtres humains ne peuvent vivre pleinement leur dignité.
Tenter de corriger des comportements, d’infléchir des mentalités et d’impliquer concrètement des citoyens afin qu’ils participent à l’évolution du monde.
III- L’égalité
La commune se donne comme volonté de permettre et garantir à tous de pouvoir accéder à l’éducation et donner à tous le choix et pour se faire, les moyens de pouvoir choisir.
La diversité des goûts, des intérêts, des capacités et des compétences est une réalité. C’est aussi une chance.
Reste que chacun, quel que soit son âge, son sexe, ses potentialités, son origine ou sa situation sociale, doit avoir toutes possibilités de vivre dignement.
IV- La laïcité, un principe éducatif constitutif du vivre ensemble
Vivre ensemble, c’est conjuguer une multitude de diversités, tant des personnes que des communautés. C’est aussi faire se rencontrer des opinions, des volontés et des cultures différentes.
Les valeurs laïques, qui s’associent aux valeurs démocratiques, ont une seule référence commune et universelle : l’Homme, sans distinction de sexe, d’origine, de culture, de philosophie, de religion ou de préférence sexuelle.
Il s’agit alors de rechercher des solutions permettant à toutes les différences d’exister, de coexister, et aux individus de s’épanouir sans abaisser les uns ou les autres.
Ces différents aspects renvoient donc un certain nombre de questions ou de positionnements autour des notions de diversité, de tolérance, de liberté d’expression, et bien sûr de culture et d’éducation.
V- La Paix
La municipalité s’engage pour la Paix et pour la non-violence. Il est d’ailleurs à noter que c’est dans cet esprit et afin tout particulièrement d’ouvrir la conscience des plus jeunes à ces valeurs que la Ville, via son conseil municipal en date du 11 décembre 2017, a adhéré à l’Association des Communes, Départements et Régions pour la Paix.
La Paix doit être une activité, pas une passivité. Elle est un engagement qui se pratique tous les jours dans toutes nos interactions. La Paix demande une combativité positive dans nos relations et tout autant face à nos propres impulsions.
La Paix est un tissage perpétuel de relations chaleureuses de bon voisinage basée sur les valeurs humaines et la créativité des uns et des autres pour dépasser les difficultés, les heurts et ses propres frustrations.
La Paix est une relation de bien-vivre ensemble, solide et durable, basée sur le respect, la sérénité, la cordialité et la bonne intelligence entre humains. Elle est fondée autant sur l'expression du cœur que sur la raison. C'est par la chaleur humaine qu'on peut transcender la violence.
Un PEDT garantissant des principes qui guident ses actions
La municipalité s’est fixée des principes qui doivent guider nos actions :
I- La complémentarité éducative
Nous sommes tous acteurs de l’éducation des enfants. Nous avons tous un rôle à jouer, chacun à notre niveau.
La famille, l’école ne sont plus en mesure de former à elles seules le citoyen, même si leur rôle demeure primordial. Les savoirs, les valeurs et les pratiques proviennent aussi de l'extérieur. La transformation sociale dépend de toutes les formes de culture et non seulement des savoirs académiques. Il n’y a pas de substitution d’une institution sur une autre, ni de part de responsabilité qui incomberait à une seule, mais l’éducation doit plutôt s’envisager dans la complémentarité.
La coopération entre les acteurs est une condition incontournable de réussite d’une action éducative cohérente à l’échelle du territoire. Elle prend en compte les spécificités de l’environnement local, les missions et responsabilités respectives des différents acteurs, les cadres de compétences des divers échelons territoriaux.
Cette coopération doit pouvoir s’exercer dans la définition des complémentarités, Elle conduit ainsi à développer une culture commune entre les acteurs éducatifs, parents, professionnels et bénévoles, et à clarifier la chaîne des responsabilités. Elle se traduit par des formes de travail adaptées : concertation, collégialité, travail en réseau…
II- La continuité éducative
On apprend toute la vie, c’est un cheminement permanent pour tout le monde. Chacun peut évoluer.
L’éducation doit permettre à l’individu de se déterminer lui-même, c’est une condition nécessaire à sa liberté.
Mais c’est une conquête progressive, qu’il faut permettre.
L’éducation, c’est aider à la construction de l’enfant jusqu’à l’âge adulte par un processus éducatif.
Ce processus nécessite d’accepter les différents rythmes et d’accepter de prendre le temps.
III- La notion de réciprocité
Un adulte peut aussi apprendre d’un enfant. Cette notion est complémentaire de la notion de complémentarité et de continuité éducative. Il est important de permettre l'éveil des consciences et de favoriser la prise de responsabilité. C’est aussi permettre l’éveil aux autres et aussi à soi-même.
L’acte éducatif doit permettre de prendre confiance en soi, se révéler.
IV- La notion de respect
Se respecter, c’est :
• se traiter avec indulgence et douceur en tant que personne unique ;
• être en accord avec nos besoins, nos choix, nos valeurs ;
• composer avec nos limites humaines, nos fragilités et sans dépréciation de soi ni culpabilité ;
• faire preuve de congruence entre ce à quoi nous accordons de l’importance et notre conduite ;
• refuser de se laisser malmener de l’extérieur.
Respecter les autres, c’est :
• accepter la différence individuelle
• donner aux autres le droit d’être qui ils sont et de vivre comme bon leur semble, sans que l’on ait à subir leur conduite ;
• admettre les limitations de la condition humaine, sans porter de jugement quelconque ;
• traiter les autres comme nous aimerions être traités. Ne pas faire aux autres ce que nous ne voulons pas qu’on nous fasse.
Un PEDT concourant à l’intégration et à l’accueil des enfants porteurs de handicap
A travers son PEDT, la municipalité réaffirme sa volonté d’intégrer et d’accueillir les enfants porteurs de handicap.
La ville compte :
• 58 enfants porteurs d’un handicap au sein de ses écoles : 17 en maternelle, 29 en élémentaire et 12 enfants en classe ULIS.
• 80 enfants disposant d’un PAI : 34 en maternelle et 46 en élémentaire.
I- L’accessibilité des établissements recevant du public
La municipalité s’est engagée dans un plan d’accessibilité de ces bâtiments recevant du public dans le cadre de l’Ad‘AP (Agenda d’Accessibilité Programmée).
L’Ad’AP permet à tout propriétaire recevant du public de poursuivre ou réaliser l’accessibilité de ses établissements et dans les obligations fixées par la loi du 11 février 2005.
Il est important de cibler les travaux et/ou aménagements nécessaires à la mise en accessibilité de l’établissement. Pour ce faire, un diagnostic d’accessibilité a été réalisé en 2014/2015 permettant d’analyser la situation des établissements et de décrire les travaux à réaliser. Ce diagnostic a pris en compte l’ensemble des types de déficiences et handicap : auditif, visuel, intellectuel et psychique, moteur.
Des travaux sont en cours dans les établissements scolaires, d’autres ont été finalisés : -pose de main courante ;
-nez de marche de couleur contrastée ; -installation de sanitaires adaptés ; -mise en place de signalétique ; -installation de bloc porte ; -mise aux normes des sanitaires ;
-ajustement des commandes : lavabos, sonnettes, …
-repérage visuel, tactile ou par prolongement au sol des éléments implantés comme les extincteurs et les radiateurs ;
-barres d’appui ;
-cheminement accessible pour tous ; -etc.
II- L’accueil des enfants sur les temps périscolaires
La municipalité souhaite accueillir, sur les activités périscolaires, l’ensemble des enfants porteurs de handicap scolarisés.
Les enfants porteurs d’un handicap
Pour les enfants porteurs de handicap, une réunion est mise en place avec les parents et les équipes d’animation afin de faire le point sur les attentes des parents, les besoins de l’enfant. Généralement, le directeur du site prend attache avec le directeur de l’école pour mieux connaître l’enfant : ses besoins, ses caractéristiques, ses points de blocage. Les horaires d’accueil sont également abordés. Ensuite, l’enfant est accueilli sur les temps périscolaires.
Pour les enfants non scolarisés sur la ville, une réunion est mise en place entre la direction des actions éducatives, la famille et le responsable de site. Un accueil en demi-journée est proposé dans un premier temps.
Par la suite, le temps d’accueil peut être élargi.
Un suivi régulier est organisé avec les parents. La vie de l’enfant en collectivité se déroule ensuite dans des conditions ordinaires.
Les enfants porteurs d’un PAI
Le PAI, Projet d’Accueil Individualisé concerne l’enfant dont l’état de santé, allergies, ou intolérances alimentaires, maladies chroniques (asthme) ou troubles de la santé, requiert un accueil personnalisé.
Le PAI permet à l’enfant d’être accueilli en collectivité pendant le temps scolaire mais également périscolaire, en bénéficiant de son traitement ou de son régime alimentaire. L’encadrement assure sa sécurité et compense les inconvénients liés à son état de santé.
Lors de l’inscription, les familles doivent informer la municipalité de l’état de santé de l’enfant afin d’établir le PAI qui est un document écrit, élaboré à la demande de la famille, par le directeur d’école ou de l’accueil de loisirs et le médecin scolaire à partir des données transmises par le médecin traitant de l’enfant. Le PAI ne dégage pas les parents de leurs responsabilités.
Une réunion protocolaire associant la famille, le médecin scolaire, le directeur d’école et de l’accueil de loisirs, en concertation avec l’équipe éducative permettra de prendre toutes les mesures pour faciliter la vie de l’enfant dans la collectivité.
La vie de l’enfant en collectivité se déroule ensuite dans des conditions ordinaires, mises à part les aménagements prévus par le PAI.
III- Les équipes
Le recrutement d’Auxiliaire de Vie Scolaire (AVS)
Les AVS sont en charge d’accompagner les enfants porteurs d’un handicap ou présentant un trouble de santé invalidant, dans leur vie scolaire et parascolaire. Pour les temps périscolaires et plus particulièrement sur le temps de la pause méridienne, la municipalité recrute des AVS, permettant ainsi un suivi de l’enfant.
Les équipes d’animation
La municipalité forme ses agents à l’accueil des enfants porteurs de handicap. Chaque année, deux à trois animateurs suivent une formation. Cette formation est ensuite relayée par ces agents sur leurs sites respectifs.
De plus, la municipalité renforce les équipes d’animation lorsqu’il y a accueil d’un enfant porteur de handicap.
Les projets pédagogiques de chaque structure prennent en compte l’accueil des enfants porteurs de handicap.
L’offre socio-éducative du territoire
La Ville possède sur son territoire de nombreuses infrastructures en mesure d’accueillir ou de proposer des actions à destination des jeunes dugnysiens sur les temps périscolaires et extrascolaires. Malgré sa taille et son contexte géographique, Dugny est une ville dynamique de Seine Saint Denis.
I- L’offre associative
La commune bénéficie d’un réseau associatif dont la plupart des offres d’activités sont ouvertes aux enfants.
Elle compte 55 associations actives sur la ville, réparties en quatre catégories :
• Sport : 18 associations
• Culture et animation : 6 associations
• Vie locale : 15 associations
• Vie citoyenne et solidaire : 16 associations
Au total, la ville compte 1944 licenciés pour l’ensemble des associations sportives : 1270 hommes et 674 femmes, soit 18.44% de la population (Taux supérieur de 5 points à la moyenne départementale).
- Le Tennis Club de Dugny (tennis) avec 85 jeunes licenciés ; - Le Sporting Club de Dugny (football) avec 448 licenciés ;
- Dugny Step Dance (modern jazz, zumba, street jazz et hip hop) avec 171 licenciés ; - Basket-ball Dugnysien (basket-ball) avec 120 licenciés ;
- Esprit Vif 93 (jiu-jitsu brésilien) avec 80 licenciés ;
- Taekwondo de Dugny (taekwondo) avec 70 jeunes licenciés ; - L’Union Sportive de Dugny section karaté avec 95 licenciés ; - L’Union Sportive de Dugny section judo avec 57 licenciés ;
- L’Athlétisme Le Bourget Drancy Dugny Olympique (athlétisme) avec 140 licenciés ;
- L’association de boulistes dugnysiens avec 60 licenciés ; - L’Union Sportive de Dugny section yoga avec 48 licenciés ; - L’Union Sportive de Dugny section Body zen, avec 10 licenciés ; - Foot à 7 avec 19 licenciés ;
- Foot salle dugnysien avec 20 licenciés ; - La gymnastique volontaire avec 21 licenciés ; - Le club sportif et de loisirs Dugny avec 500 licenciés.
II- Les équipements sportifs
Les équipements sportifs sont bien présents par rapport à la taille de la ville, et bien répartis sur le territoire, avec un centre sportif municipal Alain Mimoun (stade, terrains de football, dojo, gymnase et terrain de tennis et de pétanque) au nord de la ville, un gymnase Jean Jaurès au cœur de la ville. Par ailleurs il existe des structures sportives dans la caserne, accessibles après l’obtention d’une autorisation.
À ces équipements, on peut ajouter cinq city stades (Allende, Saint-Exupéry, Langevin, Thorez, Pont-Yblon) qui sont des équipements de proximité. Même en nombre suffisant, ces équipements et installations sportives sont au plein emploi de leur utilisation. Le point commun de ces équipements est leur localisation au centre- ville et donc à proximité des écoles de la ville. A cela s’ajoute les équipements sportifs intégrés aux établissements Jean Baptiste Clément et François Rabelais.
En revanche, ils sont éloignés du quartier du Pont-Yblon qui ne bénéficie d’aucun équipement sportif renforçant ainsi l’isolement du quartier. En effet, on ne recense qu'un city stade dans ce quartier (dans la première cour).
III- L’offre culturelle
La médiathèque Anne Franck
La médiathèque est un service de lecture publique qui met ses ressources à la disposition des usagers. Elle est chargée d’assurer l’égalité d’accès de tous à la lecture et aux sources documentaires. Elle contribue à l’information, à l’éducation permanente, aux loisirs et à l’activité culturelle de la population. La lutte contre
l’illettrisme fait partie de ses missions ainsi que la réduction de la « fracture numérique » comme le préconise la Charte de l’UNESCO sur les bibliothèques (Politique de lecture publique via le réseau des médiathèques).
L’établissement est ouvert vingt heures sur quatre jours au public sans condition pour la lecture sur place et permet - sur inscription gratuite - l’emprunt de documents (livres, journaux, CD, CDROM et DVD - jusqu’à 41 documents par compte lecteur pour trois semaines).
Des animations régulières - destinées à promouvoir ses collections et donner le goût de lire - sont proposées par la médiathèque comme les "heures du conte" et des spectacles plus ponctuels, des ateliers et des rencontres avec un auteur.
En dehors des heures d'ouverture, des groupes constitués (principalement des classes ou des groupes du centre de loisirs) sont accueillis pour des initiations à la recherche documentaire ou des lectures de textes de fiction destinées à favoriser l'accès à la lecture plaisir des enfants.
Le conservatoire
Le Conservatoire propose des activités variées à ses élèves. Au total 29 cours sont proposés aux élèves, mêlant cours de musique, pratique instrumentale (piano, violon, guitare, flûte, saxophone…), danse, théâtre, atelier afro-cubain, jazz, ateliers son et vidéo. Le prix est fixé en fonction du quotient familial afin de faciliter l’accès à tous.
Sa localisation au cœur du centre-ville fait de lui un équipement central, intégré au groupe scolaire Jean Jaurès.
Depuis la rentrée 2018, les élèves de la classe CHAM du collège seront inscrits au conservatoire de Dugny.
Pour rappel, Dugny est la première ville de Seine Saint Denis à disposer d’une une classe CHAM. Ouverte en 1972, il y a 36 ans au collège Jean Baptiste Clément, la classe CHAM permet aux élèves désirant s’épanouir dans la musique et la danse, d’avoir à leur disposition une classe à horaires aménagés.
La salle de spectacle Henri Salvador
La salle de spectacle Henri Salvador a été inaugurée en 2006 et peut accueillir 1 100 personnes sans siège ou 486 places assises. Elle a un caractère assez polyvalent et est mobilisée au cours de l’année pour les spectacles de la ville, des scolaires, du centre de loisirs, des associations, les cérémonies, les débats politiques. Elle accueille un vaste choix de spectacles et de concerts tout public.
IV- L’offre sociale
Elle est portée par la direction de l’action sociale et des solidarités. L’éducation passe par l’accompagnement des familles.
Le centre social Arc en Ciel
Le centre social est un équipement de proximité qui a obtenu un agrément d’animation globale au 1er janvier 2014. Il vise à répondre aux objectifs définis dans le projet social à savoir :
- L’accompagnement social - Le lien social
- La citoyenneté et la dynamique participative - La famille et la parentalité
Pour cela, différents ateliers manuels et créatifs sont proposés aux familles (mosaïque, perle, cartonnage, peinture …), sportifs, d’apprentissage et d’initiations (lecture, ateliers socio linguistiques, initiation à l’anglais et l’informatique, espace jeux) et culinaires. Il est aussi proposé des soirées, des sorties familiales ainsi que des sorties en direction des personnes âgées. Ces activités sont organisées et adaptées en fonction du public présent (adultes isolés, les parents et leurs enfants).
Le centre social organise des ateliers socio linguistiques. Ils ont pour objectif de développer l’autonomie sociale des habitants en s’appropriant le français, à travers des actes de communication relatifs à la vie quotidienne, dans une visée d’insertion sociale ou professionnelle. Le but est de renforcer l’accès à la formation et de leur enseigner leur rôle en tant qu’usagers des différents espaces sociaux.
Le centre social propose également des permanences d’accès aux droits qui se sont vues étoffer en fonction des attentes exprimées par les habitants. Le centre social compte actuellement une douzaine de partenaires institutionnels réalisant des permanences au sein du centre. Ainsi :
- SOS Victimes 93 accompagne les victimes d’infraction pénales (violences, escroqueries, accident de la route) et intervient de manière hebdomadaire,
- Le Conseil Départemental des Associations Familiales Laïques de Seine-Saint-Denis propose les services d’un juriste spécialisé dans la défense des consommateurs afin de les accompagner dans leurs démarches en cas de litiges ou de réclamations,
- L’association ISM interprétariat a de multiples missions qui vise à lutter contre l’exclusion et l’illettrisme, à favoriser l’accès aux droits et services publics et à (r)établir un lien entre les usagers et les différentes administrations. Aussi, l’écrivain public aide les usagers dans la rédaction, la lecture et la compréhension des courriers, dans le remplissage de formulaires et dossiers. En tant « qu’aiguilleur social », il écoute, informe, renseigne les usagers sur les dispositifs existants,
- L’association CRESUS aide les personnes en difficulté financière pour évaluer leur situation, établir un dossier de surendettement si nécessaire, aider à mieux gérer un budget et améliorer leur relation avec leur banque,
- Le Centre d’Information des Droits des Femmes et des familles effectue une permanence hebdomadaire qui a débuté au mois de juin 2016 pour permettre l’accompagnement des femmes victimes de violences, - L’Association des Droits des Mal Logés intervient deux fois par mois depuis début 2016 afin d’apporter des conseils et un accompagnement juridique relatif au droit au logement, aux litiges avec les bailleurs et aide à la constitution des dossiers Dalo,
- La Caisse Régionale d’Assurance Maladie (CRAMIF) apporte une aide globale d’ordre psycho social, matériel, le professionnel aux assurés sociaux et aux familles les plus en difficulté confrontées à un problème de santé ou de perte d’autonomie,
- Le Centre des finances publiques : un contrôleur des impôts assure une permanence mensuelle.
- La Caisse d’Allocations Familiales assure une permanence bi mensuelle d’action sociale et propose en fonction des attentes des informations collectives,
- Citélab propose un accompagnement et une aide à la création d’entreprise et organise des informations collectives,
- La circonscription de service social intervient depuis le mois de juin 2016 afin d’apporter un accompagnement de proximité,
- Une permanence Mission locale : tous les mardis matin, une conseillère en insertion professionnelle reçoit les jeunes dugnysiens âgés de 16 à 25 ans, pour les informer et les orienter vers les services de la mission locale intercommunale,
- La Mission emploi a pour objectif de soutenir les demandeurs d’emploi dans le cadre de leurs démarches d’insertion professionnelle.
Le Centre Communal d’Action Sociale
Le Centre communal d’action sociale permet l’organisation et la mise en œuvre de la politique sociale fixée par la municipalité. Le CCAS a pour mission de soutenir les populations les plus fragiles, telles que les personnes âgées, les personnes handicapées. Il peut aussi intervenir auprès des familles en difficulté. Ses
• Limiter la précarité : le CCAS a un rôle d’instructeur de l’aide sociale légale et détermine l’aide sociale extra légale
• Prendre en compte l’urgence sociale à travers des aides et des actions de première nécessité ou en partenariat avec d’autres structures
• Contribuer au maintien à domicile des personnes âgées
• Participer à la prise en charge des personnes âgées par des établissements spécialisés
• Accueillir, écouter, orienter ou accompagner des dugnysiens majeurs en difficultés sociales
• Animer des actions de prévention à travers un réseau de partenaires
La Mission Emploi
La Mission Emploi a été mise en place en janvier 2015 avec pour objectifs d’accueillir, d’informer et d’accompagner les personnes en recherche d’emploi ou d’une formation. Cette action vise à permettre aux personnes désireuses de retourner sur le marché du travail de pouvoir entreprendre une démarche d’intégration sociale et professionnelle dans un contexte d’encadrement soutenu et facilitant. Un suivi régulier leur permet d’acquérir les compétences nécessaires pour réintégrer le marché du travail. Pour ce faire, ce dispositif s’accompagne également d’ateliers de redynamisation (techniques de recherches d’emploi, simulations d’entretiens).
La Mission Emploi met en relation les publics suivis avec les entreprises qui recrutent et facilitent l’obtention d’un entretien de recrutement. De plus, elle organise des sessions de recrutement et des formations au sein du Centre. Parallèlement, elle développe le partenariat avec les acteurs locaux liés à l’emploi (pôle emploi, Mission locale).
Des formations à visée professionnelle sont mises en place. Cette formation répond à la volonté de la municipalité de Dugny d’accompagner le public en difficulté dans la recherche de solutions pertinentes à la question linguistique, un des handicaps majeurs à l’accès au marché de l’emploi. Elle comprend la découverte des métiers d’aide à la personne et ceux de la petite enfance, un travail sur le vocabulaire spécifique, deux stages en entreprise. Ce parcours est reconnu comme une formation pré qualifiante.
La Mission Emploi met également en place : -des ateliers de coaching
-le dispositif un permis, un emploi -la bourse au permis de conduire
Enfin, depuis 2017, la référente de la mission emploi travaille sur les clauses d’insertion et les clauses sociales.
Les clauses sociales regroupent trois volets :
-l’emploi : trouver localement du personnel opérationnel à embaucher par les entreprises intervenant dans les chantiers
-l’insertion : un pourcentage du total des heures nécessaires à la réalisation des prestations, soit un nombre d’heures sur la durée du marché, réservés à un public éloigné de l’emploi
-l’accès des TPE/PME aux marchés
Il s’agit donc de répondre à deux besoins cruciaux : ceux d’un public en difficulté peu formé, peu qualifié que ce soit par l’emploi classique, l’emploi en insertion et/ou la formation, ceux des TPE/PME locales à la recherche de marchés qui leur sont difficilement accessibles.
V- L’offre de santé
Le centre municipal de santé Simone Veil
Le Centre municipal de Santé fait partie des services de santé et de petite enfance de la ville. Il permet d'avoir recours à des soins ambulatoires de premier secours surtout et de deuxième secours, accessibles à tous. Il permet aux patients de recourir au tiers payant (dispense d'avance de frais dans la mesure du possible).
Il propose donc un accès aux soins et à la prévention. Il intervient auprès des moins de 18 ans en proposant des actions :
- de soins (consultations au CMS, suivi en PMI...) ;
- de sensibilisation à la nutrition (dans les établissements scolaires, lors des temps forts de la ville, ...) ; - de liaison avec le planning familial (puberté, contraception, santé affective...) ;
- de santé bucco-dentaire ;
- de promotion de l'égalité femmes-hommes, de la mixité de la parité et de la lutte contre les violences
;
- de vaccination (CMS et PMI) ; - de protection de l'enfance (PMI) ;
- relatives à la santé mentale (psychologues en PMI et au Pont Yblon) ;
- liées à la parentalité (café des parents, groupe allaitement...) ; - relatives à l'accès aux droits (coordination PMI, RIS...) ; - de préventions systématiques (sommeil, alimentation, etc.) ; - pédagogiques et d'éveil réalisées par le multi accueil et le RAM.
Le CMS propose un accès aux rendez-vous en ligne à travers Kel doc depuis février 2017. Kel doc permet de prendre rendez-vous en ligne 7j/7 et 24h/24.
Le centre de Protection Maternelle Infantile et de planification familiale
La PMI joue un rôle de prévention dans le domaine médical, psychologique, éducatif et social pour les futures mamans et les enfants.
Elle soutient et conseille les parents et assure des consultations médicales gratuites pour les enfants de 0 à 6 ans. Elle accompagne les familles en particulier lors des premiers mois de l'enfant (pesées notamment).
Elle gère aussi les agréments des assistantes maternelles s'occupant des enfants de 0 à 6 ans. Enfin, elle mène différentes actions d’aide aux familles.
La PMI intervient aussi en matière de planification familiale en délivrant gratuitement des moyens de contraception aux mineurs et aux adultes sans couverture sociale. Elle assure de même les entretiens préalables à l’interruption volontaire de grossesse, ainsi que le dépistage des maladies sexuellement transmissibles.
VI- Les actions éducatives : petite enfance, enfance, jeunesse, familles
Elles sont portées par la direction des actions éducatives qui comprend divers services : le service enfance, le service jeunesse, le service enseignement, le service logistique scolaire, la Mairie annexe au Pont Yblon, le guichet unique ainsi que le service vie associative, et par la direction de la santé pour la petite enfance. Tous ces services œuvrent en faveur des dugnysiens.
L’offre petite enfance
Le multi accueil
Lieu d’éveil, d’échanges et de jeux, le multi-accueil de Dugny est ouvert du lundi au vendredi de 8h à 18h, pour un accueil de vingt berceaux (6 mois à 4 ans). Quinze places sont réservées à l’accueil régulier (à temps plein ou partiel), offrant un mode de garde pour les parents exerçant une activité professionnelle. Cinq places sont réservées à l’accueil occasionnel (à la demi-journée 8h/11h ou 14h30/17h30), permettant un accueil ludique aux jeunes enfants.
L’équipe pédagogique
• Une responsable
• Une éducatrice de jeunes enfants
• Des auxiliaires de puériculture
• Des titulaires du CAP petite enfance
• Une psychologue
Un lieu de découverte
Le Multi Accueil a pour rôle d’accompagner les jeunes enfants dans leur cheminement vers l’autonomie en toute sécurité. Tout ce qui est fait avec, pour et autour de l’enfant correspond à une démarche pédagogique.
Les activités et l’aménagement de l’espace sont évolutifs selon le développement psychomoteur et affectif des enfants et dans le respect de leur rythme propre, l’accueil des enfants se veut individuel au sein d’une collectivité.
