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A l’issu de ce diagnostic, l’équipe pédagogique a décidé de mener une réflexion autour de trois problématiques :

Axe 1 : Comment permettre à chaque élève de maîtriser le premier outil de l’égalité des chances : la langue française ?

Axe 2 : Comment amener tous les élèves à s’engager dans la phase de recherche, à mobiliser leurs ressources pour élaborer des stratégies ?

Axe 3 : Comment améliorer et consolider la relation avec les familles ?

MODALITÉS DE RÉPONSE

Comment permettre à chaque élève de maîtriser le premier outil de l’égalité des chances : la langue française ?

Objectifs opérationnels :

1. Etre capable d’entrer en communication avec autrui 2. Pouvoir donner son opinion, exprimer et justifier ses choix

3. Acquérir une bonne capacité de compréhension de la langue orale et écrite

Modalités de réponse :

DIFFÉRENCIATION PÉDAGOGIQUE : C’est le principal levier de réussite scolaire pour les élèves. Chacun avance à son rythme en s’appuyant un maximum sur les qualités et réussites des élèves.

o Repères visuels ;

o Compétences différentes ;

o Noter dans le livret les aides mises en place pour mettre en réussite les élèves ; o Décloisonnement ;

o Les PPRE doivent être plus efficaces (ce qui signifie passer par l’écrit et inclure les familles afin de les responsabiliser dans les apprentissages de leur enfant) ; o Mises en place de groupe de besoin ;

o Maintenir des effectifs faibles en CP/CE1 ; o Meilleure utilisation des APC.

Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions : le langage oral utilisé dans les interactions, en production, permet aux enfants de communiquer, de comprendre, d’apprendre et de réfléchir. Répondre mieux à la difficulté scolaire : Rendre les P.P.R.E. plus efficients et articuler davantage les temps d’APC avec les temps de classe.

Décloisonner ;

Construire des programmations de cycle en liaison avec les programmes 2016.

Evaluer les acquis grâce aux évaluations communes qui ont lieu une fois par an et sont élaborés par les enseignants eux-mêmes.

Poursuivre le journal de l’école qui permet de donner du sens à l’écrit.

Organiser la classe pour favoriser les interactions langagières.

Création de bibliothèques de classe.

Création d’une médiathèque d’école avec un système d’emprunts pour ainsi faire entrer la lecture dans tous les moments de vie de l’élève :

o Référencer les ouvrages en fonction du genre ; o Les ouvrages présents sont à trier ;

o Demander à la mairie (financement) et aux parents (dons de livres) afin de garnir la médiathèque ;

Veiller à l’inclusion de tous.

Un gros travail sera effectué auprès des élèves de CP : o Compréhension orale ;

o Passer par le dessin ou le schéma ;

o Lecture / Compréhension effectué au quotidien ; o Production d’écrits.

Construire des aides et des codes de correction pour progresser dans l’autonomie réfléchie pour améliorer les textes, création d’outils sur le cycle, voire passerelle entre le cycle 2 et 3 sur la grammaire et le vocabulaire (répertoire de mots, liste de mots outils, cahier de leçons ou d’aide...)

Comment amener tous les élèves à s’engager dans la phase de recherche, à mobiliser leurs ressources pour élaborer des stratégies ?

Objectifs opérationnels :

1. Acquérir une formation pédagogique commune (en suivant la méthodologie de Vergnaud) 2. Aider les élèves à développer des procédures, à les mobiliser à bon escient et à les choisir en fonction des situations d’apprentissage (en ouvrant les pratiques aux jeux, problèmes et projets)

3. Automatiser la reconnaissance de l’opération ou de la démarche adaptée à la résolution d’une situation.

Modalités de réponse :

Les élèves de toutes les classes éprouvent des difficultés à élaborer une stratégie pour résoudre un problème. Ils se découragent vite à l’exception d’un petit groupe qui montre une appétence et des acquis solides du CP au CM2 et au-delà. Trop d’élèves attendent la correction et souvent, sans avoir cherché.

Comment amener tous les élèves à s’engager dans la phase de recherche, à mobiliser leurs ressources pour élaborer des stratégies ? Comment les motiver et les rassurer tout en permettant à ceux qui s‘ennuient de progresser encore ?

Constat :

Peu de compréhension du vocabulaire spécifique à l'énoncé d'un problème.

Mauvais repérage des indices qui permettent le choix de la bonne opération.

Difficulté à schématiser un problème.

Difficulté à vérifier le résultat trouvé.

Les élèves ont des difficultés à prélever et organiser les informations nécessaires à la

résolution de problèmes.

Ils ne s’engagent pas assez dans une démarche d’investigation pour oser explorer plusieurs pistes.

Le choix du calcul à effectuer (sens des opérations) reste compliqué pour les élèves en difficulté.

La représentation des situations problèmes par des dessins, des schémas, des graphiques, n’est pas assez maîtrisée.

Les élèves contrôlent peu la vraisemblance de leurs résultats, l’ordre de grandeur, l’unité choisie.

Champs d’actions :

DIFFÉRENCIATION PÉDAGOGIQUE : ce doit être le principal vecteur d’enseignement dans nos classes ;

Améliorer le rapport aux mathématiques, dédramatiser la discipline pour mettre en confiance, gagner en aisance et prévenir les blocages à l’écrit comme à l’oral. (temps forts, évaluation positive, ouverture aux parents, interdisciplinarité, écouter ses pairs, échanger débattre, confronter, en mathématiques) ;

Programmations de cycles communes ;

Favoriser la manipulation dans les situations problèmes ;

Manipulations fréquentes pour construire le nombre ou résoudre des problèmes, pratique régulière des jeux mathématiques ou de logique ;

Ritualisation des situations de résolution de problèmes ;

Mise en place de rallyes problèmes intra ou inter cycles (élèves
« écrivains de problèmes ») ;

Utilisation des situations de la vie courante ou issues des autres disciplines comme support de problèmes ;

Utilisation d’un « guide méthodologique » au service de la résolution de problèmes ; La technique opératoire ne doit devenir qu’un détail ;

Mettre en place « La résolution de problèmes » en l’institutionnalisant dans l’emploi du temps. Elle doit devenir un domaine d’enseignement à part entière ;

Elaborer avec l’élève un cadre méthodologique de l’énoncé ;

Un travail doit être mené sur la catégorisation des problèmes en fonction de l’opération ; Organiser la trace écrite ;

Concevoir un outil d’évaluation par niveau ;

Remédiation en diversifiant les supports (jeux, logiciels informatiques, etc.) ;

L’équipe fait le choix de travailler en s’appuyant sur la typologie des problèmes de Vergnaud ;

Comment améliorer et consolider la relation avec les familles ?

L’Ecole et la Famille sont complémentaires et se doivent de s’engager dans une forme de collaboration qui privilégie l’expérience collective. La coéducation nécessite la présence des parents et de l’équipe enseignante et suppose d’emblée une clarification des rôles respectifs des acteurs, afin d’éviter tout malentendu.

Elle implique un respect mutuel des acteurs. Cette confiance réciproque rassure l’enfant et l’autorise à s’impliquer dans les apprentissages scolaires. La coéducation associe également d’autres types d’acteurs, notamment les élus. Ils mettent à disposition les conditions matérielles d’accueil et de travail propice aux apprentissages et participent ainsi à la réussite scolaire visée pour chacun des élèves. Il n’existe pas de coéducation si, a priori, la famille est déniée dans ses fonctions et réduite à

ses incapacités. La coéducation passe par la restauration du sentiment de responsabilité éducative partagée.

La relation parents-enseignants est centrée sur l’enfant–élève. Les attentes, les convictions, les valeurs, les craintes, les questions des parents sont écoutées. Sans ce travail d’écoute, aucune médiation n’est possible.

Les finalités, les priorités, les méthodes, l’organisation de l’école sont explicitées, publiées.

Chaque enseignant en est porteur dans une démarche de communication.

Objectifs opérationnels : 1. Du côté des familles ? 2. Du côté des enseignants ?

Constat :

Organisation des réunions de rentrée avec une participation faible des parents ; Présence d'une association de parents indépendants dans l'école ;

Réunions régulières de suivi des progrès de chaque élève dans toutes les classes de l’école ; Entretiens individuels lors de la remise systématique du livret scolaire en main propre ; Compte Twitter de l’école.

Modalités de réponse :

Faire des réunions de rentrée échelonnées pour augmenter le taux de présence des parents ; Informer et expliciter pour rendre l’école visible ;

Investir les parents dans les projets pédagogiques : Inviter les parents à intervenir dans la classe autour d’un thème en lien avec les apprentissages (Par exemple si le thème de l’année est le conte, faire intervenir des parents conteurs) ;

Soirée porte ouverte avec exposition des travaux et productions des élèves dans le préau ; Organisation d’un café des parents ;

Diversifier les modalités d’échanges entre les professionnels et les parents ; Encourager la participation des parents à la vie de l’école ;

Aider les parents à se familiariser avec l’école ;

Mettre en place un livret d’accueil et/ou une plaquette de présentation ;

Informations en amont dans la commune sur l’école: la communication de l’école est à développer, peu de visibilité des actions menées par l’école au niveau local (notamment dans la presse) ;

L’affichage sur l’école de l’information aux parents est à repenser ;

Développer le compte Twitter de l’école et développer les blogs de classe ; Inclure les parents dans la liaison GS / CP et école collège.