Le terme hépatite désigne l'inflammation évolutive du foie qui dure depuis moins de 6 mois. Une hépatite est en règle générale décelable par une augmentation des transaminases.
On distingue schématiquement les hépatites aiguës et chroniques selon que les transaminases sont ou non normalisées après six mois d'évolution.
Il
faut néanmoins retenir qu'un certain nombre d'affections responsables d'hépatite chronique peuventse
révélerpar
unepoussée
aiguëde cvto!v<>e.
:z.
Diagnost~cpositif
Le diagnostic d'hépatite uigue est facilement évoqué devant l'apparition d'un ictère.
Lorsque l'ictère est franc, le diagnostic positif est facile. L'Ictère devient
visible
auniveau des
conjonctives (subictère conjonctival)à
partir de 30 ~-tmol/1.Cr:>pendant l'hépatite aigue est dans plus de 80% des cas asymptomatique en dehors d'une asthénie
('<
('5t souv•,,nt associéeà
une élévation irnportante des transaminases(>lON).
Une hép'-l:.lte aigué doit être t~herchée devant un certain nombre de symptômes: syndrorne grippal asthenie, anorexie, troubles digestifs : Douleur abdominale, Naw:;ée, diarrhée, arthralgies.
Elévation des transaminases
Eï<
cas
de cytolyse hépatique, les transaminases aspartate-arninotransferase (ASAT) et alanine·~lm!notransferase (ALAT)
(exprirnés en multiples
de la !lrnitesupérieure
de la normale)sont à
des t;;;ux élevés.Tt:J:as
d'lnsuffisanc~ hépat.o<:~Hulain~Le taux de prothrombine t"St habituellement diminué du filit d'un ciéf!tit en vitnrr1ine K, rnais !etaux cl'sccélérlt:e {iacteur
V)
reste normtll. Laprêser1ce
d'une diminution du facteur V signe-' une!nsuffisanu~ hépt3toc:eiluiaire qui évoque, en présence d'une cytolyse importante, une hépatite aiguë
gn:we, dans
lesautres cas, tme patho!ogiè hépâtlqLJe chronique,
le plus souv~nt unecirrhose.
li~
P
A.-ll.ILEJI~rv1
1 ~iA f\llLl!:!El.
Est définie commt= la survenue bn .. Jta!e d'une insuffis~mt:e hépetot~llulaire sévère ~ l'orl~ine
d'un
ic~:è:<:- <!t d'une d1Ct':[:lhâ!Op<lt.hit hCf:n~f.itjUechèz
tle$ Pl:if:i~fits !f\ti~Y'AM:!! bU pôr'tèUfcS é'li~~liit0î$ntl'l!t~:~ 0'7 jo urs.
··HF ~Jigui~ s!
co;!ipris
entre huit et 28 jotJrs.-HF
si;~Eîi~,uësi
cüri'lf)r'!'i entn~29
etôO jours.
:;..
Di:ctfSnost~t étiol<lt)iqut~3~1 .. t{nqHr?·t,e étic~l{~rJl~?t.Je
Une h{pntite est dite cytcdytique quand il existe LHlé éléVation iso!ée des uansMY'Iina§e:~
>
7N ou wnnppNt ;\Un/!Jhospha'tases
alCalines> S.Très élevé,Js (> 20f\J), elles font évoquer uM tlêpt!tite cywly!IGU~ vitâ!~, n'i~alt~r11~i':ti\1Ullé, t6Jd~U!1:
ou ?.uto-irWtJUnt:.
iV1odér-.;'tMnt l.lligmentées:
AL/\l >
A5AT:cM hàbituel
s~Ms ~ign\fi:::atibt'l pêrikuli~~e;/\St-\T
>
ALP,l": f'iéf)(!titè BlcocJ!ii~ue.~.~, ~~§ t1~h~!P~ie~
3.l.l. Les
hépatlt~$ aigye~ vir~i~s:
L'hép<;Jt~tc virale aiguë est une infection systémique qui affecte essentieiiemer.t le foie. t:iî<"' e~rt le pius suuvent cau.séc: p<n des virus hépatotrope:;
(hépatites /\,
F~, C, D et E). D'a,.)tres iniectie:ns vital\:<:peuvent
à
l'occasionaffecter
le foi@ (cytornégalovirus (Cfv1V), Herpès Simpiex, Cox!'iacki€;virus, Adénovirus). Alors que
les hépatitesA et E se
résolvent spontanément, les infectionsà
hé~atlt~ C et parfoisà
hépatiteB
deviennent facilement chroniques.Le diagnostic d'une hépatite virale aiguë repose sur la notion de cont<lge, le dosage des transê.lminases (ia cytolyse est fréquemment>
10
fois la normale) et les recherches sérologiques ou une arnplificatlon du gé.nom(~ viral.Hi!;lfHJtite alguê A
l'athogenèse et évolutionLe virus de l'hépatite A est un virlls
à
ARN de l<:l famille des entérovirus. Cette maladie est auto ..résolutive et ne requiert pas de traitement sauf de vacciner !es proches dans les régions de faible incidence. Le temps d'incubation moyen est de 28 jours et peut varier de 15
à
45 jours.!! ~·:'y' a pas d'infection chronique; i'infection pêJr hépatite <liguë ~\induit une irnmunité pour toute
!.~ vte. Le risque de mortalité par insuffisance hépatique fu!rninante éSt très faible (0.01
a
O.J.}S).gpldémiologie
Prévalence et incidence de l'infection par hépatite aiguë virale sont ~?.n lien direct avc::'c ies conditions socio-économiques. Typiquement, plus de 90% des enfants des pays en voie de déveioppement sont infectés par le
virus
de l'hépatite virale aiguë.Transmission
l 'hép?tite virr-dt: 3if,ué se retrouve dans les
selles
dt~S personne~. infectée:sdans
\cs pha~es pré syr:lptom<üique:~ rc!t p(écoces dei?. rnaladie. La transmission est féco-orale.Diagnostic 0t diagnostic différentié!
Toutes ies fOt'rnes d'hépatite virale aiguë se présentent de la même manière initialement.
Le virus de l'hépatite virale aiguë est diagnostiqué
de
manière lgM anti·HAV(la
présence d'lgG anti H.ll.V dénote une infection antérieure). Un lgM anti·HAV persistant peut parfois être détecté dansiP.s hépatites auto-irnrnunE!S.Conduite
à
tPnir rhwant lint::hépatite
aiguëL'hospitalisation,
le
traitement médical (vitamines, régime alimentaire, transfusionssanguines)
nesont pas
nécessaires. L'hygiène est très importante:toujours :;e
laver les mainsaprès
être allé aux toilettes. Il faut cibler les symptômes et identifier la petite proportion des patients qui risquent de développer une insuffisancehépatique
fulminante.Les
patientsâgés de
plusde
40 ans ou ceuxqui
ont une pathologie hépatique pré existante sontà
risque de développer une insuffisance hépatique fu!rninante.Les contraceptifs oraw< et les thérapies de substitutions hormonales doivent faire !'objet d'interruption af\n d'éviter une cholestase. Il est conseillé de ne pas absorber d'alcooL
Hépatite aiguë S
Pat!Hlg~n~sl'~
èt hlsh*·è natwrt!!!lè
Le
virusde
l'hépatitr~8 est un
viruscontenant des DNA de type
Htl:lpadr,o~\'irus.il
e~tpr@sent di'inii fa
p!upsrt des f!uid;:~s c;~lf\JOi8isdes individus
po1·teurs d'l1~pa1:iteaiguë cu
di:Oi'iique é~t ch~z!Œs
po1·teur~; non infectés. l.a durée d'incubation est de 60 jOLirS. mais peut varier d~: 28
à
160 jçJur:;..l.'infE•ction se résout chet- >95% des adultes lW~c ptî!rtè de 1'.1\g HB!.i
er
donc tlpparition de ânti·i'ÜH.L'ir!lrfîtmité naturelle se démontre en recherchant a11tl-HBc plus anti"HBs.
L'infection HBV peut
débouchër
sur l'une de ces quatre situations:" Guérison {>95% des adultes prétéd~;>mment Sfl bonnê
ssnté
et tl~ <40 !:H'I§)~ H~pt~t!te fl .. ~lrnH'1~H1te .a Hépatite B chl7{)11ique ., t"tat de pot"tr:u:- c.h;onique
Si !'infection chmniqu~~ est acquis{~ de manière périnatale ou avant l'âge d'un an, elle se développera dan:; 80-90% des cas; chez les !~nfants entre 1-5 ans, 30-50% développeront une infection chronique.
Par comparaison, 30-50% des adultes qui seront infectés par le HBV sont symptomatiques, mais seulement 2--6% d'entre eux développeront une infection chronique.
Epidém!ologioe
L'OMS estime que pius de S miillon:; de cris d'ihfeGtlon pnr h·~;p;!tli:l" B 0igu~; se déo:\;w:>nt ch~C)Ue z:nnée. L1infE~ction p::jr !e virus d~~ ilhépat.itè
8
~§t un probfèrn~~ dêsar:te
:ncnd!t·:ti. L;,~i prévtJ!tHJc:e &~t i'inc:\derKe de!' HB\1 varient dernanière
importantedans les
différente5 régions du monde. Elle ~ilt plus irnportante en Chine, /\sie du Sud-Est, Affique sub-sahariènne ... Dans le rnondè développé,!'hépatite B est une maiadie qui concerne surtout les adultes à haut risque. Dans !et; régions du rr1o~1de \es plu!; ~'e;uvres,
e!le
è~t h<c~uti:HI1Nlt i:'Hl(;iêrt'l!qu~ ~t tr?ls filîêMH1tii! d'l~t l~s ~r.fai'1h,!C\us
!~s pr(3grai'nrnes de vaccination011t
cM1me but l'iiiît'fiLiHfsAtiôhtiês
œhf~rlts p~rcë qu'à c~t ~~ë ©11 ~!!iUt prévenir\{) chl-onicité de~ !'infcct!on.Dans \e n1onde occidc.·nt~d, i'acceht à
été
rnis sur la vactin~tion dé.~ adu!tP$ t b~ut. rî(~~1ue ~~ls qu~ k~shornosf:xueis hornrnès et.
le~;trovai!leur5 de santé.
facteurs de risque et Trans.missîoo
Groupl~S d'adultes
à
risque d'infection HBV : Personnels de santé, policiers; population de migrants, toute relat!on sex'JI~IIe non protégée, toxicomanes1 hémodialysés, prisoMiers, personnes quir~çpivent
clélS pqrfusir;:.ns
~$ sï;)ng non c;ontrô!é~s,piercing,
t<li:Gtl<>~~eou acupunctu: ;: ia:ï:s. de
rn;,;nière non stthiie, sc;:lrific<;ltion.L' HBV est tr<m';;rnis p~r les f!ui\];:!S
corporels tel»
qwe le sang, !a salive, ie sper~Ti'"' (i<J r:Jnsrn!ssion pç:r le igit maternel est discutée). La voiede
transmission peut être: périnataie rle mèreà
enfanta
lanaissance: mode
vertical,d'enfant à
enfant:mode
horizontal,à
partir d'inject\ons (toxicomanes quise
partagent des aiguilles) ou de transfusions contaminées : mode parentéral,par
instruments non stériles, aiguilles de tatouage, équipement dentaire, autres instruments utilisés par 2xempie pour les scarifications), par relation sexuelle (mode sexuel).f\ç
i:lnti HBc
positi'fsde tyP-e lgM
~tAg HBs positif
Dans le cas de suspicion d'yne infection aiguë,
l'AgHBs sera positif et
d~vraêtre refait
di:ln~un dél<:ti de
~à
6mGis
après l'apparition de la phase aiguë (toujours faire ultérieurement une double vérification).!l
r1Bt irnros:dbl.o dt; \Ji~t\n~n~~r QtYtre Phé~i1tit~B
gigu~ et une lnten~ifjC(1tion d'hép~1t!tf: B chrr;nicp,:u ';<;;~,; v,hii"!c.éltion -ccc1 est eSSiHltiel dans tou!'.i les câS.CQnciuite à tÇJnîr
d~v~r1tune hâpatite S aiB!.!ë
Une guérison spontanée après infection aiguë se produit dans 95%-99% des cas chez les ~~dulte5
précédemment en bonne santé.
Dans le cas d'hépatite fulminante, une réanimation intensive peut <Hr•éiioi"f:r la survie, rnais une greffe de foie est ia seule thérapie. Le développement d'anti··HBs fournit une protection
à
icng terme.Prévem::ion
La vaccination (disponible depuis le début des années 1980) continue
à
être la meilleure manière de se protéger de cette pathologie.Vaccination avant exposition
Elle est particu!lère.ment uti!~ d;'tn:i ie::; groupes~ hgJLJt
r\scn.Je.
Vaccination .wror~ el<:po$itlon
Un~ cornbint:Jison
.
d~s irnrnunogiob~iline!i<'.Inti VHI3
~t çlevaçcin
~iBVest
recommandée .Nouveaux nés mères sont infectées par le HBV: mise en route immédiate de l'immunisation après
exposition
empêchera une infection néonatale.li
est important devacciner
dans les 24 heures.Exposition directe {accident d'e,<position, rapport sexuel)
à
un fluide ccrporel positif /\g H8s.Dose intramusculaire unique de HBIG de 0.06 rn!/kg (dès qu;;: possible) Suivie par une vaccination
HBV
complète (dans les sept jours).Hépatite aiguë C
Pathogenèse et histoire naturelle
Le virus de !'hépatite C (HCV) est un virus contenant du RNA, de type Fiavivirus. La période d'incubation varie entre 14 et 160 jours avec une moyenne de 7 semaines.
La plupart des infections aiguës et chroniques sont asymptorm:tiques.
s·1
des svmptôrnes apparaissent, ils durent environ 2à
12 semaines. L'absence de forte réponse iyrnphoçytair<::: T est responsable" du t·)ux é!evé d'infection chronique. Une monothérapie standard avec alpha interféronréduit
l'évolution du HCV vers l'état chronique en dessous de 10%.
Epidémioiogi~
Environ 3 % de l<l tlopu\ation mondiale e!;t inf~ctét." pê.lr le HCV. soit ur~ total ck' 110 mi!l)c,ns de persc:nrhès. L'iJ!Cd','llCG de rv:u\'::'iiE:s infections symptomatiques a
élé
ez;timè~~ ~.; ~i.-3 cas/lOO.OUO pei-::.ontie~; ~3 i·1r-1 ut.:! lerrlt~ nt.riJCtf:urs de risque et Transmissiol1
La transrnission se f;:~it de sang
à
sang. Comme toute infection d'origine sanguine, le HCV peut évcntueflement se transmettre sexuellement surtout vers les patients déjà atteints de maladies sexu•:::l!ernent. trcH1smissibl1~s. La transmission périMtffii~ H~ situe versS%,
beauCObip jjiUS bas qt-H::' pour!c~ !"11\1
et
le HB\'.i.'dlirnentation au sein nr~ pose pas de risque. Les professionnels de santé sont
à
risque, surtout par tr-ansmission nosocomi<lle (dans le cas de piqure accidentelle d'aiguille le risque de HCV est de 3 %.);r:1uss.i
à
risque sont les prisonniers et les personnes nées dans des paysà
haute eridémlcîté.Les groupes et catégories
à
risques ci-après:/ligui\les souillées ou non stériles.
Tc;~icorn<Jnt~s par VCJies intra vE•ineuses
hcceveurs dt~ transh:sion sanguine faite avant 1987 (avant l'inactivation pélr in chaleur) Patients hémodi<11ysés
RecE\ieur d(:: sang ou
de
greffes d'nrganes avtllnti992 Patients
avecdes
problèmes hépatiques non diagnostiquésËhfant$ rlés de
mèr-e~ infèttê~sPersonnels de st.Hîté
h::r:•onncs
0yer.t
dés rE!!atiOr1S s@xuel!t:os multi~!t:!sr>c•r:·/mtY: aydnt de,•,; rE'It,t.iors s.:oxu0lles cVec un fJtiftëfi~iri? dNH \;H~H~ttkif< est stilbi!i~i-1:<2 P,t~):;ue no-:;ocomiai
à
1%: endo5copie, chirurgie, instrumentsà
usage non unique.u~~ r::(ltients ;Hteirrt~; de rnilladi~s sexuellèrnl!'nt transmissibles représentent un autre groupe
à
risque.P;:n;ni d";:1utre.~ activités potentiel!ernent
à
risqL~e: tatouage, causes iatrogénîques (équipement non :,téri!isé),. scarificrn!onrituelle,
circoncision faite de manière collective.J\prè:; c~:posilion initié1lr~. ie HC\/ Rf'J,ù. peut êtn> détecté dans lê sang pend<mt 1-3 sernsines. t.a iësion u:llu:<lire hépcüique se nvwifeste après 4-12
semAines
avec une élévation desnive<HJX
.t.~.LAf. Une in~c'ction aiguë peut être sévè1·e, mais ~strarermmt
fulminarltè. Déliétudes
montrent quele
risque.cn~t?patite fulminante est en général bt~s
à<
1%;\~) t~st pour HCV
RNA
est le meilleur pour établir un diagnostic de HCV aigu, particulièrement s'il est~-uivi par le déve!oppr;lment de anti HCV, avec observation Gf~ ~éro~;onvém;lon, l.tls tll!!l't!.i
elê
Pt.~lyrr:erasè cha!n !Nictibh (rjC~) c!éh~cteiit ie i=léV RNAdnr'ls
lî.'l ssfUni fJemi~Wt 1"2. !J~i~i~ifî~!i i!l~)ri\i<;î'1nf~ction.
L\:~n~ï-ccr-ps ~Jt::ut être:· in~ltStéctiib:e jusqu1
ti
g ~erfiéihes a~irl?,·s l'irff~ttibh. L~c~nrtr~cJf·ptr:€
Gbr'!fi~fé Pêsi'~mrnu0!té.
/\nti
HCV
n'est r.ms suffisant pO!H prouvt~r l'ir1fl2êtlon viral~C.
l.a PCR du VHC pêrt!HH dê d@t~Gtl!.!r lai présence ou l'ab?.enc(~ dè virus(HCV
f:iNA) ~+. dêpmtNér
l'iM@tt!ôh Vl!'ê\et,
L·~s imrnunoglobulines sont inefficaces pour prévenir le HC:V. Il 11'y a pas d'i;Y•munisatlon
p"1ss!ve
{lg)cu acti\i''
(vaccin) effic;.1ce. Le changement d~corr1portement
et L'ne moindre èxpor.itionà
des situations de risque of1'rent !a meilleure chàncecl&
prévention prinMire.!.'!ïr,;patite aigi.'!e po~lt virale C peut être traitée par
l'interféron,
·
..
Le vin.:;> d~ i1
hépgtite
D (HPV) t7~~t '~ln virws d~fec~if con~tituéd\ulQ (.{)LJrhe
d1f\gH~1~~ ~~t d\~n ~}ntif~~~!nC ,nt~~r:1~~· uniqL;~: (FHYtÎti~~nedelt.n) de
tV(JêD(1itG
vir~~s qui co::tk:nt un At{f,j ;··nc:·:oc:aténaln-~. C1e':t u;-l-.,/! :.1·.) ~:-~;-~/~. :i":C~j(np!~:~ qi.Ji c~; ~>=~:.cin de l;antigëne de ~utfac~? d~~ t'h~p;Jt!t~:; D pour tran·~n·~f:';rT.rf ~on
h~r;:·):·rp·:· :Jf~ ~ei!L~it:' t<~ Lf~n~!e. F1t:)ur c~~tt'X r·aiso~\ i~ n(~ :::unn~~nt que~ chez ies patic.u·1t:; 0' .. :; ~;ont ï=~P':..it'lfs ~~
rç.tn'tigène de
surface {j(; !:f1épatit~B.
l~;
durée
moyenne d'incubationvarie d€' 60·90 jours
mais r:;llepeut
ailerde .30
0180 jo.u;s.
Pan.:.!i! que !e HDV tiSt
absolumentlié au
HBV, ladurée de
!'infection HDV est totalem~nt d~~ier:·ninéepar celle de l'infection H!3V. La réplication HSV est totalement supprirnée chez!;;; plupart des patients inf~~cth par le HDV. L'infeçtion HDV peut prendre la forme d'une v;'it-,f(:ction avec ie HBv ou d'une
~,\.1!-:r-d<:Cliun chez h?s patients déjà atteints d'un HBV chronique.
~ Coïnft.~ction
o rn<liadi<:! a!mlë sé··:èl'e
o faible risque d'infectiur. chronique
o ne peut pas être distinguée d'une hépatite B aiguë.
~ Surinfection
o
développed'ordinaire une exacerbation aiguë de
l'hépatite chroniqueo risqlJfj
éh·~véde
patholo~it;hépqtique
chronique()r. ~S5iste
a
IJrW qiminwtiCJn de liol préyqlenCIOl ge l'h~patitt:~ D Jigui-~ et dwmiqve dan~ b: n>gjcn rnédit~rranéenneet çhms
d'awtr~spi:1rties clq monde, et
celr~ <:lété attribué à un
déclinde
laprévflktnce
dt'!~porttJurs chroniqL!es de l'Ag Hl% dans 1&
populatiorLv
Factew·s de ri!ique et
tr~nsmi!ïsionLe !Ttode Ele transmission du HDV ~st sirnilsire
à
çelui d\.1 f·IBV.L:~ r;~,~(;l.-a-.; d!h~~:patite fulrninqnte en coYni\:ction est de 5% .. ta .. utrt.~~-ndnt, \e p(crnJstic de coïnfectiçn j~~~t
g{'?néraiernent bon. En c;as de s,;rinfection !e pronostic est var;abk:
Oiugno;;tk
Pendant l'infection HDV aiguë, l'Ag HDV et ie RNA de HDV (PCR)
app<Haissent
rapidement mais i'anti- HDV de!a classe
lgM apparaît plus tard. Il peut s'écouler 30-40 jours après les premiers symptômes avant que !'anti-HDV puisse être détecté.Sérolüj:;i;:;
çJanG
le cas dei:oïnfection
Chl:z l.s piupart
des
malades;, lg1V1 anti-HDV et l'lgG anti-HDV peuvent&tr:::
détectés au wurs dt:i'infection. C~pendant dans 15% des cas, la st:lule preuve d'une infection HDV peut être !a cl0tection ou d'lgM anti+IDV seul ou d'lgG anti-HDV seul pendant la convalescence. L'Anti-HDV descend généraiement
à
des niveaux indétectables après la fin de l'infection. L'Ag de i'hép<Hite Delta(HDAgi
peut être détectée dans le sérum d'environ 25% des patients qui ont eu une co-infection HBV-HDV.Quand le HDAg est détectable, il disparaît généralement en mèrne temps que l'Ag HBs et !a plupart des
pçtie,;ts ne
developpent pas d'infection chrcnique. Les tests pour lglVl anti--HDV, HD Ag et HDV-- fiNi\ par PCR. sont disponibles seulernent dÇlnsleslabort:üoires de recherche_Sérol()gie d~ns le C;;is d~" surinfection
·Le niveau d'Ag Hbs descend au f~1r et
à
mesure de l1apparition de l'Ag HD dans le sérum- L'.~g HD et RNA HDV restent détectables dans !e sérum parce que l'infection chronique HDV se développe généralement .sur une surinfection HDV.
L3 réplication HBV est en génél-ai supprimée.
Pas
JetrJiternent
spéeifiquePrévenir la coïnfection HBV··HDV par la vaccination tontre I'H8V
Hépatite aiguë t
Pathogénèse et histoire naturelle
Le virus de l'Hépatite E (HEV) est un virus contenant du RNA du type Calicivirus. Le point fondamental est que comme pour l'hépatite virale
A,
il se résorbe tout seul. La conduiteà
tenir doit donc être conservatoire. Hospitalisation et traitement médicamenteux ne sont généralement pas nécessaires, sar.!f chez les femmes enceintes et les malades ayant une pathologie hépatique chronique. Ladurée
d'incub<1.t\on rnovenne du H[\1 est d'environ 40 jours et peut aller de 15à
60 jours. La mort,.,lité est dans l'ensemble de 1-3%. Mais en cas degrosseSS€1,
elle rnonte 21l$-25%.
Le ttibleau c;!lnlque elu HEV e~;t !e rn&me que dJn3 ie cas du HAV. L'infection HËV serésorbe
toute sèule et ne requiert pas de traitementEpidémiologie
Des déc!enchernt"mts de
l'hépatiteE ont eu
lieuà grande échelle;
surtout dansles pays en voie de
développerrH~nt
qui ne
clispo~;E~ntpas de bon
équlperrwnt 5~mltnlre.F<.!deL~r;; tk~ l'!sque et 1'f'<Hîsrnisr;1on
Le HtV se
transmet
essentie!lcrnent par voie fécal€! ou pêlr l'eauains1
s0uillée. La transmission peutêtre
verticaie. Le HEV aété
impliqué dans de larges épidémies en Asie, Afrique et au Mexique. Ce sont les jeunes adultes (20·-40 ans) qui sont les plus affectés; le pronostic est généralement bon sauf chez les femmes enceintes. L'hépatite E survient enépidémies
annuelles, souvent pendant la saison des pluies, et eile est largement associée à une eau de boisson contaminée par les matières fécales,à
l'exe~.~ption d'épidémies ayant tr-ouvé leur origine dans l'alimentation
{austacés
crus ou mal c~lts).Diagnostic
CH?s
tests ont été dév<2!oppés pour
dét~:cter les antigèl'lesHEV
tH lf<santicor·ps
!gM/ lgG,ilîëiis
ilsne :;ont p;1s
d!~;ponibic:>scory,r,·,eciaiernent
~grandé
êehe!!~.((3rit!uite
à
tenir d~vMtl'hépatltê C'llguë E
Le
n-;;;item~ntest seul®ment cCH15E.>rvatoire. Les femmes enceif'ltêS forment un grouptt è risqw;:
;;pécifique ..
Lt;'S
ftmvnes tnceintes
atteintes d'inf~~ttionà hd:ptîtlt!$
ai~uf~ E Mt ~,;nritqu® d'\ilc;t.dfir.l'lnç%:
h@pii!tiqw~fuirninante d'environ 1.5
%.La
rnottalité est h;;1ute et varie selon les études éntr'e 5 et 25 %. L'infection
ri!SV
causé une rnortalité qwi ptl!Ut attêindre 2S% chez les femmes enceintes au troisièmetrimestre de
leur grossesse.Eviter de boire de l'eau ou de consommer de la glace dont la pureté n'est pas contrôlée, d'absorber des crustacés crus
ot;
de la nourriture lavée dansde
li eau courante.AutrJ?-S vit·us
i..a fièvre accon-:p;;;gne
souw:nt
l'ictèreSyrnptornato!ogie extra-hépatique
souvent évocatrice
Le diagnostic est porté par test sérologique
Hépatite hêtpl\\t!tp.H; :fièvre élt'v@e, autres locallsêitions, le traitem~mt p~r
Aeyc:lovir
êflIV.
HIV, EBV,
(ii!'Jénovir!Js, tf!X:iatli:iè,Echovir·us ...
3.Z.Zt:. tés
hépMih~sa!gul@s non
vh·~!~s:
}-!~}J~t~te rnét!lta~·-!tH·~ntf;t~3e
~JifjÜt_fJ toxjQl.J$J},<4.r#UrdQSi,-lf3~
Dans ce cas, l'hépéltite est prévisible, très précoce, sans signe d'hypersensibilité et .son évolution est souvent fatale sJns transplantation Mpatique. Le prototype est l'intoxication au paracétc:>wJi lors
d'une
tentativede
suicide.li~J?.!itl t~
jrnŒl.\l.û.Q.?
Il~rgi 9
LIeF!!Ps s~jrvtennent
à
c~oses thérapeL;tiqwes, n~!sont
p~s prévisible~ et n,.attç:gr;ent qu·'une ~)E~~ft,;prc.:;pcJrtiQn
d@S
Sljjets traité~'·, ~n g~nérallilüO ~ ~/100000.
~:
hypt;,ir
éosinophilie++, anémie hérnolytiqw~ .A.!,thrornbopénie
>\1~lîJO-é§ ~i{!fiÇ{J.l_~
$p~e:if!q!J©S:
ACAM +
1prof1iq~içl~ACA Mlero11omes
-+Dihyc!F~I6zlneACA Pisulfide
isornérase-?Halothane l'Jan spéç!fiqL!es: .4Cf\fvi Lisse, /\c anti noyi;lu ...\!;1leur d'orientation .\lnf1.\d~~.fll.ÇQ...nq
Jpg i
QV~Interrogatoire répété: prise d'un méoicament dont l'hépatotoxicité est connue.
Chronologie des différents traitements {date
et
durée) et délaide
survenuede
l'atteinte Normalisation complète des anomalies hépatiquesà
l'arrêt du traitement.Enguête étiologiglJe:
Signes
d'hypers~;:nsibilité :fièvre, éruptioncutanée,
arthralgies.Antécédents
d'atteinte
hépatiqueau
coursd'un rnème
traitementExclusion cies autres causes
~a biop~ie hépatique est indiqu~~ dçn~J
les
ç~~doutf!wx.
R;: A!,A'f (N)/Ph
al (N)Hépatite cytolytique ou mixte : Paracétamol, Halothane, AINS, s:jlicylés, isoniazide, ...
lnto)-{iciiltkm au P;H'aç4tamol
N·acétylcystéine :
150 mg/kg en intraveineux en 30··45 min dans 250 cc de GS
%,
puis 50 mg/kg en 4 heures dans 500cc
de GS%,
puis 100 rng/kg dans 1 L de GS% en 16 heures. Dernière dose renouvelée toutes les 24 heures jusqu'à amélioration de la fonction hépatique.lritonication par des plantes : amanite phalloïde
La prise
d'une
dose de 50 g (3champignons)
est mortelle. Le Sd Phalloïdien comporte 2 phases:Après ingestion: Doul.:>urs abclominales diffuses, diarrhée profuse avec vornissement D6shydratation rnaj~Jure et ischémie hépatiqu€.
Hépatite alcoolique aiguë
L'élévation d<~s transaminases est souvent modérée, les arguments en faveur du diagnostic:
Une consommation d'alcool> 50 g/j
Des signes cliniques d'intoxication alcoolique: maladie de Dupuytren, hypertrophie des parotides, varicosité
dr:s
pommettes.E!évaticn
des gamma GT, une
rnacrocytose, un rapporti\SJI.T/Al.AT>l.
La PBF: nécrose hépatocytaire acidophile, ccrps de Mallory et infiitrat
à
PNN.(tl) ~ c_;
. 1
·: caiternent: corticothérapie parentérale dans !es formes s.évères, arrêt de l'intoxication r..!coolique.
Le syncltorne dt~ ~Judd-Chjdri aigttë Déf!n!tkm
Cest :'übstruction des veines sus
hépatiques,
ou de la veinecave
inférieure sous diaphragmatique~,·.~condaire
à
une thmmbose ou une invl.'lsion néopiasique endoluminale ou par compression extrinsèque.La forme aiguë se
voitdans 25% des cas.
Echodoppler hépatique: mise en
évidence
d'un thrombus endolumin<llTr;;!tem~nt en urgence
par
hép~rinothérapie, trait~mentd'une
pathologiethrorrün:)gène.
Trarq ..
dsnUJtion hépatique en tt!sde
forme fulrfl!tit!Flte.r1J1~gr~r~:ion d/t'un:r:~ iithiase ~~iH~lre
(~nnjqU•::!: coliques hépatiqueJ, f!~vrer ictèrt~.
Le ciiagnostic
est
poséà i'éc!îngraphît:l abdominale ®t
l'ééhOêndoct:>pie.Décroiss:::Jnce
rapidedes transaminases après éllmin<ltion de
l'obstacle.i .. 'h41p~t!te 8UtD~ifl'lrt~W1~ ~lgu~
[)iiJgnu:;tic d'exc!usiGH'! repose sur des
Ctitèrés :
Le sexe fémininUne élévJtlon concomitante des transarninosE~s
et
des PAL..Le mpport des deux p;Jîdi1lètfes en nombre dé foi5 !a norrna\r,: <3 est plus en f<JvH;:· d1.1 dj~\gf105tiC
Elévation dt:s !gG, surtout si
>
2N.La présence
d'auto-anticorps:
adultes: Ac antl-nuciéaires, Ac antî musclê lissê, anti L.KMl et anti-cytosol.
AC anti LKMl: surtout retrouvés <:Mz l'0fifam
Cju liadUitêjeune.
L::J forte éli~vation dw titre de5 Ac. quel que sc.iit leur type augmente lët.H·
valeur
diagnostiqufi.l.- Hép(·ltît.e ffin~.erfa(:e à rhistoiogie: infHttat ir1flàfrlrnatcite !yrnp~·Jo-pltJg;nocytaire pérl~portB.H:.
- L'êisS<'lGiiltion
à d'autres mar.ift•st<Jtions auto·ln1munes t;llet.le patient; et
11~fi!imll!e.
·r,ci\t~~mêrrt:
cortitd'idl:!s
suivis d'imrt'WiïtiS1...!ppr~s5tWi'SI'lôUr rtH~li'ltenlr ~~ r~ml~!iiOflU:.s
ft::;k~ c~:.n-.li'11r1u~ ~lguSurvient dt:in5 ui1 contexte d'însuffismhce
cardiaqt.JI2 felr?}ite:
t1éj:!!3torrié$tiliè düLIItillt~UM!; m01!e;.1\i(·~C réf!ux h6~Ji?.to .. jU~ult4lre/ turgescent~ d~1 jq~Ul~lrè~r éd~tn·1éS tJès rY~ér!!b!t:~5 jfl"f~tléur·S,
o!igt~rie.
Le diagnostic est confirmé
p;?.r
ia r·égressior. rapidt~ de icl cytolyse di:: rnoitiéen
24 l1eures,!'échographie abdorninalê objective une dilatation de la veine cave inférieurs et des veines sus hépatiques.
Hypcxie hépatiq1..1e aiguë
L'hépatite i~chémique
correspond à une nécrose· des hépatocytes centrolobulaires survenant'dans
un contexte de défaillance hémodynamique, avec augmehtation Mt~sslve des Transaminases (>2.0f\!L après E~xclusion d'une autre cause de nét.rose h~f)àtlque.Contexte : insuffisance c;:udit.\que aiguë, insufflsènce n::spirotoire, état. de
choc.
Tralternent: p;as. de traitement spécifique, il
faut
corrig~1r l'état hérnoc!ym":!rniquè.r~"!fl!latlie de Wli!>Oii tli~uë
l'r1;~1adie génétique, autosorna!e récessive, liée
à
une mutation du gèneA!Pi.B
localisé dansle bras
kllîfc: du ehr6hlosom~~ 13. L'hépMlte aigue é<Jt 19 prté!lEH1tâti~Jn di3r1S pt·è~de
2.5% d~s fl;ltit!nts nttèint dr': rnéï!ddic dé \Nli';or1. tnl'ilbsëhte d'ider:tlf!li;;'lti(lh,
Siî g~f';êFt~l,!ès pl!.t!Hîfi3
~u@r!~!i@Atet it:J
Cqnr~\t( .. d'Hlf&tiicn br.H~t.éri~~nne .)~vè.r·e-, !es g~fTIH;~; E~:'1 r;ausP SvphHis., tubt""~rculo~~t:;, bï'LCQ\lo;:c .. ~:i,~·-.,-rc-.~
Cl, ii~.tëno.st:, septicérnie à pneurnocoque ...
UJ
Ult:;!eau
..:iinique ~stà
différencier d'uni? choiç:ngite aiguëavec syndrorne
de d:oii:'~>L~se,hvpertransamiFiasérnie rnodérée, fièvre, frissons.