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Étude sur la prophylaxie de quelques maladies infantiles d'après les données de l'hygiène moderne · BabordNum

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(1)

FACULTÉ DE MÉDECINE ET DE PHARMACIE DE BORDEAUX

année 1900-1901 n° 13

ETUDE SUE LA PROPHYLAXIE

DE

D'APRÈS LES DONNÉES DE L'HÏGIÈNE MODERNE

ni—■m«o«-T-—

THÈSE POUR LE DOCTORAT EN MEDECINE

présentée et soutenue publiquement le 28 Novembre 1900

par

Pierre-Sully-Maurice

DEMÂY de CSHTANT

àTalence, (Gironde),le 3 octobre 1873.

! MAI. MOUSSOLJS, professeur.... ['résident.

EiuiuUiR de laThèse

l>rof "*''••••

I

i rondot, agrégé ) Juges.

[ chambrelent, agrégé \

Le Candidat répondra aux questions qui lui seront faites sur les diverses parties de l'Enseignementmédical.

BORDEAUX

imprimerie y. cadoret

17, Bue Poquelin-Molière, 17 (ancibnnbruemontméjan)

1900

(2)

FACULTÉ DE

MÉDECINE

ET DE PHARMACIE DE BORDEAUX

M. de NABIAS Doyen. | M. PITRES Doyen honoraire.

PROFESSEURS

MM. MICÉ J

DUPUY Professeurs honoraires.

MOUSS0US )

MM.

i PICOT.

Clinique interne j PITRES.

i DEMONS.

Cliniqueexterne j LANELONGUE.

Pathologieetthérapeu¬

tique générales VERGEE Y.

Thérapeutique AB.NOZAN.

Médecineopératoire... MASSE.

Clinique d'accouchements LEFOUR.

Anatoiniepathologique COYNE.

Anatornie CANNIEU.

Anatoinie générale et

histologie VI AU ET.

Physiologie JOLYET.

Hygiène LAYET.

AGRÉGÉS EN EXERCICE :

section de médecine (Pathologie interneet Médecine légale).

MM.

Médecinelégale MORACHIÏ.

Physique BERG0N1E.

Chimie BLAREZ.

Histoire naturelle GUILLAUD.

Pharmacie FIGUIER.

Matière médicale deNABIAS.

Médecineexpérimentale. FERRE.

Cliniqueophtalmologique BADAL.

Clinique des maladieschirurgicales

PIECHAUD.

Clinique gynécologique. BOURSIER.

Clinique médicale des

maladies des entants. A.MOUSSOUS

Chimiebiologique

DENIGÈS.

MM. CASSA ET.

AUCHE.

SABRAZES.

MM. Le DANTEC.

HOBBS.

section 1 e chirurgie et accouchements

Pathologieexterne

MM.DENUCE.

VILLAR.

BRAQUEHAYE CHAVANNAZ.

Accouchements MM. CHAMBREITNT.

FIEUX.

Anatoinie.

section des sciences anatomiques et physiologiques

J MM. PR1NCETEAU. I Physiologie MM.PACHON.

N. Histoire naturelle

section des sciences physiques

MM. S1GALAS. | Pharmacie Physique

COURS COMPLÉMENTAIRES Cliniqueîles maladies cutanéesetsyphilitiques

Cliniquedesmaladies des voies urinaires

Maladies dularynx, des oreilles etdune/.

Maladies mentales

Pathologieexterne Pathologieinterne Accouchements Chimie

Physiologie Embryologie Ophtalmologie

Hydrologieetminéralogie Pathologie exotique

BEIbl

M. BART1

mm. dubreuilll.

pousson.

moure.

regis. ,

denuce.

rondot.

CHAMBRELhNT.

dupouy.

pachon.

N.

lagrange.

carles.

le dantec.

Le Secrétaire de la L'acuité: LEMA1RE.

> t K > - i i hèsôS D

Pardélibérationdu 5 août 1879, la Facultéaarrêtéqueles opinions émisés dansles ( ^ i sont présentées doivent être considérées comme propres à leurs auteurs, et qu'elle ne'

eurdonner ni approbation ni improbation.

(3)
(4)
(5)

A mon Président de Thèse,

Monsieur le Docteur André MOUSSOUS

Professeurdecliniquemédicale infantile à la Faculté de médecine de Bordeaux,

Officierde l'Instructionpublique.

(6)

aBBMMBnrnm,!,,, .mu

.

;

, - : : .

(7)

AVANT-PROPOS

Nous avons été, durantnos études médicales, aux prises avec des difficultésde toutes sortes; nous les avons vaincues succes¬

sivement, mais l'honneur deces victoires ne nous revient qu'en partie, car, le plussouvent, elles ont été singulièrement facili¬

tées par la bonté de nos maîtres. Dans les hôpitaux, comme à la Faculté, à l'amphithéâtre, et tout près du malade, nous avons toujoursrencontré des avis remplis de sagesse, des con¬

seilséclairés, partoutla plus grande bienveillance.

M. le Dr Lande aguidé nos premiers pas et nous a laissé le

souvenir d'unjugementaussi sûr que rapide, d'un esprit apte à aborder et àtraitermagistralement les sujets les plus divers.

Avec M. le Dr Baudrimont, nous avons connu la véritable bonnechirurgie, sérieuse, faite de conscience et d'habileté, non

point celle qui consiste à agir simplement en artiste.

Nous remercions M. le professeur Lefour, dans le service

duquelnous avons passé une année quinous a parutropcourte.

Nous avonsmaintes fois admiré la brillante élocution dumaître,

sesconnaissances profondes, aussi, son admirable talent opéra¬

toire. Nous avons la conviction d'avoir beaucoup appris à ses côtés; qu'il reçoiveicil'expression de notre reconnaissance.

Merci également à M. le Dr Woolonghan, dont les longues

causeries dujeudi avaient pour noustant d'attraits. Grâce à lui,

nous aimons véritablement notre malade, et nous savons qu'à

cotédes soins donnés auxmalheureux, il nefaut pas oublier les consolations qui entrent pour une si grande part dans le soula¬

gement deceux

qui souffrent.

(8)

- 10

Notre souvenir bien reconnaissant à MM. les professeurs agrégés Ghambrelent, Fieux, Chavannaz et Princeteau pour l'amitié qu'ils nous ont toujours témoignée. M. le

D1 Ghaleix

nous a permis d'assister à ses

consultations,

nous nous

rappel¬

lerons toujours ses excellents principes et son exquise amabi¬

lité.

MM. les Drs Verdelet, Léon, Quintrie, Durand, Gassion nous ont toujours aimablement accueilli et

conseillé';

nous

les

remer¬

cions très vivement.

Nous nous garderions d'oublier MUcs Quillet et

Dupuch,

sages-femmes des hôpitaux.

Elles

nous ont

particulièrement

aidé, alorsque nous étions toutnovice, dans l'art des

accouche¬

ments, et maintes fois il nous a été donné

d'apprécier leurs

connaissances techniques.

Nos études médicales se sont complétées grâce à l'obligeance

des Drs Moreau, Chaudeborde et Mauriac. Les deux premiers

nous ontfourni plusieurs fois l'occasion de « faire un peu

de

pratique » et nousont

aidé de

toutes

manières.

Dans les circonstances pénibles de notre vie, nous les avons

rencontrés avec le même dévouement, le même esprit aussi éclairé quejuste, et le souvenir de l'affection qu'ils nous

témoi¬

gnent depuis notre prime jeunesse demeurera

toujours vivace

dans notre cœur.

M. le Dr Mauriac a bien voulu nous ouvrir, il y a decela

cinq

ans,les portes des Ambulancesurbaines.

Nous

y avons

observe

une catégorie particulière de malades, nous avons

pratique

nous-même bien des opérations de petite chirurgie, nous avons beaucoup vu, nous espérons aussi « avoirun peu retenu ».

Nous devons beaucoup à notreoncle, M. le Dr

Saint-PhilipPc>

et nous ne pouvons par des mots lui témoigner

toute notre

reconnaissance, il a été pour nous, tour à tour,

médecin et

maître : médecin, il nous a soigné dès l'âge le plus

tendre,

nous a fait traverser sans encombre une enfance maladive, a guidé par ses avis nos pas de jeune homme,

enfin, dans la

dangereuse épreuve que nous avons traversée l'année

derniere,

il s'est montré particulièrement bon et dévoué; maître,

il nous

(9)

11

a divulgué les secrets, si familiers pour lui, de la médecine infantile, il nous a fait saisir ces nuances délicates que nous offrent les tout petits, nous apprenant à les traiter avec pru¬

dence et à modifier pour eux la thérapeutique habituelle. C'est

lui qui nous a donné l'idée de ce modeste travail et qui nous a

guidé dans son exécution.

Enfin, M. le professeur Moussous nous a fait le très grand

honneur d'accepter la présidence de notre thèse inaugurale; il

nous a fourni des documents précieux, des idées nouvelles,

nous atoujours accueilli avec la plus grande amabilité; nous le

remercions très vivement.

*

(10)
(11)

ÉTUDE SUR LA PROPHYLAXIE

DE

QUELQUES MALADIES INFANTILES

D'APRÈS

LES

DONNÉES

DE

L'HYGIÈNE

MODERNE

INTRODUCTION

« Une des causes les plus puissantes du ralentissement de la population en France, écrivait Lefort en 1878, est sans contre¬

dit l'excessive mortalité des jeunes enfants. A cet égard, les

avis sont

unanimes; d'ailleurs, le doute peut difficilement séle¬

ver quand on songe que les tables de mortalité démontrent d'une façon malheureusement indéniable, que sur 100 nou¬

veau-nés, 60 arrivent à peine à l'âge de 20 ans. »

Il suffit de réfléchirunpeu pour mesurer l'étendue des pertes

causées par ces décès qui privent à la fois le pays, et d'une population réelle, et d'êtres des deux sexes qui, un jour,

auraient pu naître de ces enfants si prématurémentenlevés.

Cette

dépopulation

existe, sans doute, chez nos voisins, mais die semblechez nous s'accentuer davantage, et, puisque nous flous trouvons en état d'infériorité, pour ainsi dire, il semble

(12)

que notre premier devoir soit de veiller avec un soin jaloux sur

l'enfance, l'entourer d'une sollicitude toute nationale,repousser autant que possible la mortalité jusqu'à ses dernières limites.

Est-il, d'ailleurs, un être à la fois plus charmant et plus doux

que l'enfant en bas âge? Est-il un sujet plus intéressant que celui qui consiste à essayer de conserver, de sauver ces petits

êtres, frappés souvent parla misère, malheureux aussi parleur naissance, dédaignés trop facilement par leur père, et par leur

mère quelquefois?

Leur éviter une maladie sérieuse, n'est-ce pas faire œuvre charitable et utile? Charitable, c'est donner à un être la viedu

moment; utile, c'est empêcher la propagation, dans la société,

d'une maladie infectieuse qui pourra causer d'importantsrava¬

ges, c'est aussi et surtout, préparer à l'adulte de plus tard une constitution solide, exempte de ces tares qui le feront si facile¬

ment succomber à la moindre atteinte. Comme le disait excel¬

lemment M. leprofesseur Moussous : « Unemaladiede l'enfance peutavoir des conséquences plus ou moins lointaines, hors

de

la période infantile », et onsait qu'unétatpathologique

constaté

à tel ou tel moment de lavie, n'est souvent que la

continuation,

sous sa forme primitive ou sous une forme modifiée, d'une

situation morbide qui remonte aux premiers temps de

l'exis¬

tence.

Voici, au hasard, quelques exemples : Quels troubles

sérieux

ne laisse pas le rachitisme? Cyphose, lordose, déformations

du

bassin qui, chez la femme, ont tant d'importance, mauvaise circulation, échanges respiratoires défectueux provenant

de

ce

que ces organes essentiels, cœur et poumons, fonctionnent

mal,

dans un thorax trop étroit.

Une maladie infectieuse propre au jeune âge, scarlatine ou diphtérie, ne peut-elle pas être le point de départ

cl

une néphrite, voire même d'un mal de Bright? Ecoutons, à ce

propos, Dieulafoy : « Voici, je suppose, un individuqui,

dans

sonjeune âge, ou à une période plus avancée de lavie, a

été

atteint d'une maladie infectieuse. Cette maladie infectieusea touché le rein et n'a déterminé qu'une néphrite légère et

Iran-

(13)

15

sitoire; mais, pour si légère qu'ait été ia néphrite, le rein n'en

apas moins été adultéré, et il est à craindre quil n'en perde

pas de sitôt le souvenir ». Cet individu est singulièrement exposé, soit à des récidives aiguës, soit à une évolution lente de sa lésion qui le conduira au Brightisme. Viennent sur ce

mauvais terrain des manquementsà l'hygiène, 1 ahus de 1 alcool, plusieursgrossesses, un coup de froid, et des maladies sérieuses s'établiront, qui auront leur point de départ dans la scarlatine

ou la diphtérie de l'enfant.

Latuberculose qui frappe l'adulte, ne peut-elle pas venir du

basâge? Voici un enfant issu de parents manifestement phtisi¬

ques; cet enfant apporte avec lui la prédisposition morbide; il est, suivant le mot de Peter, tuberculisable. Trop bon terrain

dansun milieu déjà les précautions les plus usuelles nesont point prises, cet enfant est envahi par le bacille. Sans doute, l'affection peut évoluer de suite, mais ne peut-elle pas aussi demeurer latente pour éclater plus tard?

Lesmédecins, et en particulier les médecins d'enfants, ont à lutter contre des préjugés de toutes sortes, émanant de com¬

mères, de voisins, de voisines, toutes opinions d'autant plus

enracinéesqu'ellessontdénuées detout bonsens. Mais, malgréla difficulté de sa tâche, l'hygiéniste doit-il se décourager? 11 nous

a étédonné d'examiner avec notre maître, M. le D1' Saint-Phi- hppe, les nourrissons secourus par l'Assistance publique. Cette

consultation a pour but, non point de prescrire des remèdes,

mais de diriger l'allaitement et de présider à l'éducation hygié¬

nique des enfants secourus par l'Etat.

Au début, c'était une vraie lutte, et avec la mère et avec 1enfant; lamère désirait agir simplement à sa guise; l'enfant, qui absorbait toutessortes de choses, ne voulaitpas de lait. Peu

adpeu, le calme est revenu, les mères ont accepté les conseils

hygiène,

les enfants ont notablement engraissé, et à la fin de

1 année scolaire, nouspouvions constater un vrai succès.

Aux Ambulances urbaines, à la consultation du D1' Woolong- han, que nous suivons depuis cinq ans, nous avons vu pareille

chose : de récalcitrantes mamans ont fini par écouter les con-

(14)

IG

seils du médecin, par régler leur enfant, et ce dernier s'enest toujours parfaitement trouvé.

Après ces quelques exemples, absolument personnels, qu'il

nous soit permis de dire que le praticien, avec de la ténacité,

viendra toujours, dans une certaine mesure cependant, à bout

de sa tâche.

En écrivant ce modeste travail, nous n'avons pas la préten¬

tion de faire une œuvre théorique, nous désirons, avant tout,

être pratique et vraiment utile. Envisager toutes les

maladies

évitables de l'enfance serait exécuterune revue de lapathologie

infantile, et, comme nous le disait M. le professeurMoussous :

« Nous serions entraîné très loin par la logique même des

choses. » Nous bornerons donc notre sujet et nous considére¬

rons seulement deux classes d'affections : d'une part, lesgas¬

tro-entérites, maladies du tube digestif qui déciment les nour¬

rissons et qu'une bonne hygiène peut conjurer; en second

lieu,

les maladies infectieuses, évitables par l'isolement, la

désinfec¬

tion, etc.

Nous parlons, il est vrai, après beaucoup d'autres, nous pen¬

sons en conséquence, être sévèrement jugé. Nous espérons cependant que notre faible voix viendra s'ajouter à celle

des

médecins qui désirent être utiles à l'enfance. Nous visonssur¬

tout les enfants des classes pauvres, ceux qui peuplent nos écoles, nos crèches, nos hôpitaux, ceux qui sont frappés

parla

misère, ceux qui n'ont souvent qu'un parent, le plus

faible, et

pour lesquels, la charité publique, suivant la belle expression

du docteur Saint-Philippe « ferme les yeux et ouvre les bras».

Les autres, plus fortunés, plus heureux et bien

intéressants

aussi, possèdent dans l'affection plus ou moins

intelligente de

ceux qui les entourent, unesauvegarde etune garantie

relatives.

Toujours est-il que : « Tel est l'intérêt enjeu qu'il n'est

plus

permis à la routine, à l'ignorance, aux préjugés invétérés,

d'en¬

traver l'action commune. On améliore les races animales, on

prime les bêtes les plus saines et les plus belles ; on

multiplie

les expositions, les concours régionaux, les comices ; ona

des

tendresses pour l'écurie, l'étable et la basse-cour ; la naissance

(15)

et Télevage de l'animal utile sont l'objet des plus minutieuses améliorations, fait-on de même pour l'espèce humaine? Faut-il,

pour songerà l'homme, se trouveren présence d'un vieillardou

d'un malade ? N'est-il pas plus simple d'essayer d'éviter ces affections difficiles à détruire, et à longue portée, par des soins

bien entendus? »

Avant de songer à guérir, ne vaut-il pas mieux prévenir et préserver?

DemaydeCertant 2

(16)

CHAPITRE PREMIER

ÉTUDES SUR QUELQUES MALADIES INFANTILES

Avant d'entreprendre cette étude, il

serait nécessaire d'exami¬

nerlafaçondontl'organismeinfantile est attaquépar

la maladie,

et aussi comment il se défend contre elle.

Mais cette question, de haute

pathologie générale,

nous parait fort délicate, se trouve très

difficile, demande des con¬

naissances bien particulières; de plus, le rôle

de défense intime

de l'organisme n'est pas parfaitement

élucidé,

et

si

nous

savons

quecet organisme résiste à

l'infection, si

nous savons que

l'en¬

fant malade se relève parfois contre toute espérance, nous ne

sommes guère fixé surle rôle intime de ces moyens

de protec¬

tion.

Commentagit le tissu lymphoïde dans

la défense de l'orga¬

nisme, comment agissent les amygdales, portes

d'entrée et

organes de protection, les végétations

adénoïdes, le thymus, le

corps thyroïde? Le domaine des

hypothèses est ouvert, et les

hypothèsesne manquent pas.

Sachons seulement que clans une affection

quelconque, deux

facteurs, etfacteursaussi importants l'un que l'autre, se

trou¬

vent enjeu : d'une part, lacausedéterminante,

bacille, microbe,

germe, le plus souvent; en

second lieu, le terrain

sur

lequel

l'affection évolue. Que l'un ou l'autre de ces facteurs

varie, et

voilé la marche naturelle de la maladie troublée. Le

microbe

devient-il plus virulent, c'est une

épidémie plus

ou

moins meur¬

trière qui éclate; est-ce le

terrain qui diffère, est-on

en

présence

d'unenfant, d'unvieillard, d'une femme en couches,

d'un être

atteint par une tare pathologique

quelconque, et voilà le pr°"

(17)

nostic singulièrement influencé par ces circonstances particu¬

lières. Telle affection, pneumonie, jesuppose, qui chez un sujet sain, guérit d'habitude, devient terrible chez uninfecté;etnous

pourrions multiplier les exemples.

Nous n'envisagerons donc pas, en général, l'attaque et la défense del'organisme de l'enfant. Aussibien, dans l'étude par¬

ticulière qui va suivre, serons-nous amené à en parler pour

chaque maladie envisagée.

Mais, avant d'aller plus loin, il importe de déterminer ce que

nous entendons par enfant, la marge étantassez longue, depuis

lenourrissonjusqu'à l'âge de quinze ans, moment où la majo¬

rité des auteursplace la cessation de l'enfance.

M. le professeur agrégé Marfan donne la division suivante : Premièreou petite enfance, comprenant lesdeux premières

années de la vie; l'enfant est désigné sous le nom de nourris¬

son; dans les 20 premiers jours qui suivent la naissance, il prendcelui denouveau-né.

La secondeou moyenne enfance, s'étendant de 2 à 6 ans.

3° Latroisième, ou grande enfance, allant de 6 ansjusqu'à la puberté.

Cette division est absolument rationnelle; nous nous permet¬

trons, néanmoins,de la modifier un peu, etnous comprendrons : Les enfants de 1 jour au sevrage,, c'est-à-dire au 12e ou loemois.

Les enfantsdu sevrage à 6 ans.

Nous préférons cette division, parce que les enfants de la première catégorie sont ceux qui se trouvent surtout atteints par lagastro-entérite dontnous allons bientôt parler; ensecond lieu, lesmaladiesquenousplaçons dansnotre deuxième groupe,

asavoir: rougeole, scarlatine, variole, diphtérie, coqueluche,

sontle plus fréquemment rencontrées avant l'âge de 6 ans.

quiest vrai pour l'adulte, à savoir que beaucoup d'affec-

hons contractées par lui proviennent de manquements à Lhy°

(18)

20

giène, l'est, bien plus pour

l'enfant. Dans beaucoup de milieux,

ce dernier est élevé d'une façon absolument

déplorable. Mal

allaité, mal nourri, sans soins, exposé à

tous les préjugés, et il

en existe de fort dangereux, l'enfant est

plus

que

tout autre

exposé à contracter une

maladie sérieuse. Sa pathologie, sauf

cependant, pour les tout

petits, n'est

pas

tout à fait spéciale, et

si la maladie marche différemment chez lui, c'est par

suite des

conditions bien particulières dans

lesquelles il

se

trouve.

Les quelques

affections

que nous avons

nommées plus haut

sont celles qui, dans la

pathologie infantile, fournissent la plus

large part à la

mortalité, elles sont éminemment contagieuses,

proviennent surtout

de manquements à l'hygiène. Ces trois pro¬

positions nous

paraissent justifier cette étude

;

nous allons le

démontrer.

Gastro-entérites du nourrisson.

« Parmi les maladies du tube digestif spéciales à

la première

enfance, écrit Lesage, les affections

intestinales tiennent la pre¬

mière place ». Ces

affections dominent la pathologie infantile au

point de vuede fréquence

et de gravité. Le

sexe

n'influe pas sur

le genre de ces affections

qui sévissent surtout dans les trois

premiers mois de

l'existence,

avec une

recrudescence au moment

du sevrage. Toutes les influences

affaiblissantes

y

prédisposent,

de même l'hérédité, susceptible de donner un

tube gastro-

intestinal défectueux, un organe contenant une

flore micro¬

bienne de mauvais aloi. Mais la grande cause,

celle

que

les

médecins rencontrent à chaque instant,

réside dans

un

allaite¬

ment défectueux, dans une alimentation

intempestive.

11 importe de faire remarquer,

dès le début,

que

l'enfant nus

au sein est beaucoup moins atteint par

la gaslro-cntérile que

celui qui est nourri au

biberon. En tous

cas,

l'affection a chez

lui une importance beaucoup

moindre.

En général, dans

certains milieux tout

au

moins, la mere

donne le sein à l'enfant toutes les foisqu'il pleure;

il

en

résulte

naturellement que l'estomac,

déjà susceptible du nourrisson,

(19)

n'étantjamais enrepos, se révolte. L'enfant est vigoureux, le

laitsain, il y a d'abord surcharge alimentaire, bouffissure en

quelque sorte, ensuite troubles gastriques.

Parfois, la mère travaille dans un atelier, l'enfant tète le matin, le soir... et se rattrape toute la nuit. Bien entendu, il ne dort pas; la mère, déjà fatiguée par son labeur du jour, ne

répare pas ses forces,et son lait devient rapidementdéfectueux.

A côté deces sources relevant de la pratique dans l'allaite¬

ment, nous devons signaler diverses influences susceptibles d'agir sur le lait de la nourrice. Une mauvaise constitution, tuberculose, syphilis, arthritisme, des troubles de la menstrua¬

tion indiqués par quelques auteurs et niés par d'autres, les

affections de l'utérus, leschagrins, les peines, lesinflammations

du mamelon, le froid, la poussée dentaire s'ajoutent à ces causes. L'alimentation de la nourrice peutcommuniquer au lait

des qualités parfois nocives : nourriture trop riche ou bien insuffisante, peu variée, échauffante, abus de boisson alcooli¬

ques, etc... 11 est enfin des cas où tous les efforts du médecin n'arrivent pas à rencontrer la cause : la nourrice ne vapas à l'enfant. Est-ce par ses sécrétions, par son tempérament, tou¬

jours est-il que le baby résiste à tous les moyens mis en œuvre pour le guérir; mais que l'on change la nourrice et la diarrhée s'améliore : telle nourriceestfaite pour tel enfant.

Plus fréquente et plus tenace encore est la gastro-entérite

chez le bébé nourri au biberon. Il faut, avant de signaler les

abus inhérents à ce mode d'allaitement, dire que le lait de vache, stérilisé ou non, estfait pour l'estomac du jeune veau et

non pour celui de l'enfant. C'est déjà une marque d'infériorité,

et ilfaut, autant que possible, y suppléerpar de bons soins. En

est-il

toujours ainsi ? Ordinairement, l'enfantabsorbe une quan- hté de lait beaucoup trop forte pour son âgé; ce lait est souvent etendu d'eau, ce qui double la dose de liquide, le tout est donné irrégulièrement. Quelquefois, c'est le lait lui-même qu'il

faut incriminer : il fermente, et les germes y poussent à mer¬

veille. Ces microbes sont nombreux, mais les fermentations

(luds produisent peuvent être divisées en trois grandes classes.

(20)

22 —-

Ce sont les fermentations lactique, butyrique, caséïque, cette

dernière bien étudiée parDuclaux.

D'autresmicrobes donnent aulaitdespropriétésparticulières,

ce sont : le bacillus cyanogenus qui le colore en

bleu, tel

autre

le colore en jaune, quelques-uns le

rendent

amer,

visqueux;

certaines levûres, la levure lactique, celle du Koumys, par exemple, produisent de

l'alcool.

Comment agissent ces microbes?

L'infection qui

en

résulte

vient-elle de la totalité ingérée ou bien est-elle due à un

seul?

Plusieurs la produisent, pour

Prodet

et

Baginsky;

pour

d'au¬

tres, un seul microorganisme est en jeu.

Nous

ne pousserons

pas plus loin cette

question,

car nous avons

hâte de signaler

une troisième série de causes productrices de la

gastro-entérite,

l'alimentation intempestive.

11 faut comprendre sous ce nom tous

les aliments dont

011

gave les jeunes estomacs,

depuis les œufs durs, la

soupe

aux

choux et àl'ailjusqu'à l'alcool et même à

l'absinthe,

en

passant

par la viande de

cheval, les fruits

peu

mûrs et les légumes.

Si on réfléchit à la délicatesse de l'organisme

infantile, à

l'absence de dents et de ferments digestifs, on

comprend

que

les aliments introduits dans l'estomac du jeune sujet

agissent

sur ce dernier et le dérangent.

Mais quelles que soient

les

causes,

toujours est-il

que

leur

aboutissant est un seul résultat : l'infection. Cette

dernière

se

manifeste pardesvomissements,

de la diarrhée abondante, verte

oujaune,d'odeur très

fétide. Les toxines fabriquées dans le tube

digestif envahissent

l'organisme, les

poumons,

le système ner¬

veux, le foie,les reins,la peau,créant

partout des complications

sérieuses.

Dans ces conditions, il est logique de penser que

l'avenir

réservé à l'enfant est des plus grave.

Les statistiques nous le

prouvent; tous les

médecins d'enfants le reconnaissent.

(21)

- 23 -

Rougeole.

« Larougeole est, dit Comby, une maladie générale, infec¬

tieuse, spécifique, contagieuse, caractérisée par des taches

rouges cutanées et par un catarrhe oculo-nasal, buccal, pha- ryngo-laryngé et bronchique précédant l'exanthème ». C'est, à l'heure présente, la plus commune des maladies contagieuses.

La rougeole est endémique dans les grandes villes, épidémi- mique dans les petites. Elle se présente dans les aggloméra¬

tions, se diffusant ensuite dans toute une cité, ou se cantonant dans certains groupes (casernes, crèches, pensions). Elle paraît

surtout au printemps et en automne, et l'âge, d'après Comby, paraît influer beaucoup sur son étiologie. Très commune dans

lespremières années de la vie, elle devient de plus en plus

rare à mesure que l'enfant grandit; sa plus grande fréquence

estde 2 à5 ans. Sur 715 morbilleux, Comby a relevé les pro¬

portions suivantes :

Au-dessous d'un an 45 cas

De 1à2ans 176 »

De 2 à5 ans 336 »

De 5à 15 ans 158 »

C'est par la contagion que naît et se propage la rougeole, contagion directe, vue déjà par Speranza en 1822, Kalona en

1842, Home en 1858, Mayr en 1860, contagion indirecte aussi.

Sevestre prétend qu'autour de chaque petit malade, existe une zone dangereuse de 3 à 4 mètres; les enfants surtout frappés,

serontdonc les plus proches voisins. Mais Grancher a vu des morbilleux atteints à plus de 12 mètres, or l'airexpiré est asep-

hque; il faut donc admettre l'apport du contage par les infir¬

miers, visiteurs, etc... Grancherattribue une part très impor¬

tanteà ce mode de contagion qu'il a observé plusieurs fois, et qui, dit-il, prédomine sur le direct.

Le germe de la rougeole parait avoir une durée éphémère, quelques heures pour Sevestre et Grancher, moinsencore peut- etre. 11 parait agir avant l'éruption. Ce fait a été démontré par

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Girard, Bédère, Sevestre, etc... PourBard, l'affection serait con¬

tagieuse, 4 et même 3 jours avant l'éruption.

La période

érup-

tive est seule contagieuse, disait-on autrefois. On pense aujour¬

d'hui que la contagion cesse avec elle.

Si l'idée de Panum était

exacte, et si seule cette période éruplive était contagieuse, la prophylaxie serait beaucoup

plus simple; bien

au

contraire,

au moment on songe à instituer les moyens hygiéniques, il

est souvent trop tard, le mal est fait.

Le microbespécifiquede la rougeole n'est pointencore connu.

En1871, Coze et Feltz trouvèrent dans le mucus nasal des bac¬

téries fines et mobiles; Babès vit un bacille très court; Canon et

Pielicke ont étudié de près la question et ont découvert dans

le

sérum sanguin un bacille simulant le diplocoque, et ne se

colo¬

rant pointpar la méthode de

Gram. Mais si le

germe

spécifique

n'est pas connu, on rencontre dans le mucus

nasal des

germes pathogènes, le streptocoque et le pneumocoque, pour

Mery et

Boulloche, le staphylocoque doré, le

strepto-bacille de Barbier.

Ces microbes secondaires sont surtout à redouter, car c'est par leur virulence que se montrent les complications.

Nous laisserons decôté l'anatomie pathologiquepour

aborder

le côté clinique et arriver vite à la question du

pronostic.

La rougeole comprend quatre période : Xincubation

qui dure

8 à 11 jours, et dans laquelle les signes qui éclatent

dans la

phase suivanteparaissent s'annoncer.

L'invasion de la rougeole

se fait, en général, peu à peu, est marquée par un

catarrhe

muqueux, oculo-nasal surtout, par des

troubles laryngés, des

épistaxis, des convulsions chez les

jeunes enfants, de l'adénite

sous-maxillaire, signalée par Henriquez y Carvajal en

1891.

Cette période dure 4 à 7 jours; elle est suivie de

Y éruption.

Celle-ci débute par la face pour envahir ensuite les

membres;

elle est « formée de petites saillies rouges, veloutées,

inégales,

se groupant par plaques irrégulières ». Cette

éruption

se

géné¬

raliséen 24 heures et décroit encommençantpar la face;

enfin,

du quatrième au septièmejour qui la suit, se produit

la desqua¬

mation furfuracée. Telle est la rougeole classique. Mais

parfois

tout ne sepasse pasainsi : tel signe l'emporte,

prédomine et les

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complications apparaissent. Nous signalerons surtout les mani¬

festations pulmonaires, en particulier la broncho-pneumonie et

laprédisposition àla tuberculose. « La rougeole est, dit Comby,

unemaladie essentiellement tuberculisante ».

On entend souvent dans le monde traiter la rougeole de

maladie bénigne et presque inévitable. Erreur, nous enseigne Comby: « La mortalité par la rougeole, à Paris, venait dansces

derniers temps immédiatement après la diphtérie et dépassait

de beaucoup la mortalité globale causée parla coqueluche et la

scarlatine réunies. Aujourd'hui que, grâce à la sérumthérapie,

la mortalité diphtérique a été très réduite, la rougeole devient

laplus meurtrière de toutes les maladies infectieuses de l'en¬

fance ».

Et comme toujours, elle frappe surtout dans les aggloméra¬

tions. Et cela, parce que lescas simples se trouvent àdes formes

graves, parce que le voisin infecte le voisin, et si le rougeoleux

bien soigné dans sa famille est à peu près sûr de guérir, le petit enfant soigné à l'hôpital succombe parfois. Nous disons

« petit enfant », car l'âge, d'après llénoch, Comby, Guénon, est

un facteur important dans le pronostic. En elfet, Hénoch, à Berlin, sur 294 enfants malades, a eu 55 p. 100 de mortalité

chez les enfants de 0 à 2 ans; 9,4 p. 100 seulement chez ceux

de2 à 11 ans.

De même, Comby, sur 715 malades, a eu 33,3 p. 100 de mor¬

talité chez les enfants au-dessous de 1 an;

29 p. 100 entre 1 et 2 ans;

8,9 p. 100 entre 2 et 5 ans;

3,8 p. 100 entre 5 et 15 ans.

La rougeole est donc une affection avec laquelle il fautcomp¬

ter; mais un fait important à signaler est l'abaissement de la mortalité, depuis que des pavillons spéciaux sont créés. Ainsi,

eu 1884, à Paris, les décès s'élevaient à 57 p. 100; en 1895, ils

sont descendus à 14,4 p. 100. Ces derniers chiffres sont conso¬

lants.

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Fièvre scarlatine.

« Si la scarlatine, dit Moizard, peut se montrer à tout âge,

mêmedans lavieillesse, c'estsurtout unemaladie de l'enfance.» Les nourrissons, quoique pouvant être atteints, y résistent

habituellement davantage que les enfants plus âgés. Pour Baginsky, les neuf dixièmes des cas de mort par scarlatine ont

lieu dans les 10 premières années; d'après les statistiques de Londres, le maximum serait entre 2 et 3 ans.

Rilliet et Barthez placent la plus grande fréquence entre 6 et

10 ans, d'accord en cela avec Dieulafoy.

Comme toutes les affections, en général, la scarlatine atteint

de préférence les faibles, les tarés, mais elle naît toujoursd'une

autre scarlatine, directement ou indirectement. Nous trouvons donc ici, et bienen tête, encore, la contagion. Mais une affection contagieuse suppose un germe; quel est donc le germe

delà

scarlatine? Comment ce germe arrive-!-il dans l'organisme;

quels sont, en quelques mots, les ravages qu'il crée,

quel

avenir réserve-t-il aujeune malade? Toutes questionsqu'ilnous

faut résoudre.

Nous ne connaissons pas le véritable agent de la fièvre

scarla¬

tine ; Hallier en 1869, Coze et Feltz en 1872, Ivlebs en

1875

virent leurs recherches restervaines.

Litten, Ileubner, Barhdt, Crooke, Babès, Bourges,

Lemoine,

ont vu dans les exsudais un streptocoque particulier. Le

plus

souvent seul, le microbe s'associe, dans les complications

pul¬

monaires,avec le pneumocoque,dans les anginesavec le

staphy¬

locoque, le bacterium coli. L'urine le contient, surtout si

elle est

albumineuse ; il pullule dans le sang, produisant la septicé¬

mie, l'endocardite, les arthrites, etc... Babès voulait distinguer

ce streptocoque du pyogène ; d'autres auteurs, Wartz, Bourges,

en font une variété d'une même espèce. Lesuns disent

qu'il agit

dans la scarlatine en tant que germe d'infection secondaire qui

cache le microbe scarlatineux; pour d'autres, Fiessinger,

Berge,

11 serait seul l'agent de cette affection, grâce à une

virulence

spéciale qu'il aurait acquise.

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