M´ ethodes de d´ ecomposition de domaines Probl` emes instationnaires
par
Christophe Besse
Institut Math´ematique de Toulouse, Universit´e Toulouse 3, CNRS
DDM - Partie II
INSTITUT
de MATHEMATIQUES
de TOULOUSE
Plan
1 De la DDM en espace `a la DDM espace-temps
2 Historique de la m´ethode de relaxation d’ondes
3 La m´ethode SWR
4 Propri´et´es
5 D´eveloppements
6 Mise en œuvre
Plan
1 De la DDM en espace `a la DDM espace-temps
2 Historique de la m´ethode de relaxation d’ondes
3 La m´ethode SWR
4 Propri´et´es
5 D´eveloppements
6 Mise en œuvre
Rappels
M´ethode de Schwarz classique altern´ee
Solution de l’´equation de Laplace sur un domaine g´en´eralΩ = Ω1∪Ω2
∆u11 = 0 dansΩ1
u11 = g sur∂Ω∪∂Ω¯1
u11 = u02 surΓ1
r´esolu sur le disque avecu02= 0
∆u12 = 0 dansΩ2
u12 = g sur∂Ω∪∂Ω¯2
u12 = u11 surΓ2
r´esolu sur le rectangle
Rappels
M´ethode de Schwarz classique altern´ee
Solution de l’´equation de Laplace sur un domaine g´en´eralΩ = Ω1∪Ω2
Ω
1Γ
1Ω
2∂Ω
∆u11 = 0 dansΩ1
u11 = g sur∂Ω∪∂Ω¯1
u11 = u02 surΓ1
r´esolu sur le disque avecu02= 0
∆u12 = 0 dansΩ2
u12 = g sur∂Ω∪∂Ω¯2
u12 = u11 surΓ2
r´esolu sur le rectangle
Rappels
M´ethode de Schwarz classique altern´ee
Solution de l’´equation de Laplace sur un domaine g´en´eralΩ = Ω1∪Ω2
Ω
1Γ
2Ω
2∂Ω
∆u11 = 0 dansΩ1
u11 = g sur∂Ω∪∂Ω¯1
u11 = u02 surΓ1
r´esolu sur le disque avecu02= 0
∆u12 = 0 dansΩ2
u12 = g sur∂Ω∪∂Ω¯2
u12 = u11 surΓ2
r´esolu sur le rectangle
Rappels
M´ethode de Schwarz classique altern´ee
Solution de l’´equation de Laplace sur un domaine g´en´eralΩ = Ω1∪Ω2
Ω
1Γ
1Ω
2∂Ω
∆u21 = 0 dansΩ1
u21 = g sur∂Ω∪∂Ω¯1
u21 = u12 surΓ1
r´esolu sur le disque
∆u22 = 0 dansΩ2
u22 = g sur∂Ω∪∂Ω¯2
u22 = u21 surΓ2
r´esolu sur le rectangle
Rappels
M´ethode de Schwarz classique altern´ee
Solution de l’´equation de Laplace sur un domaine g´en´eralΩ = Ω1∪Ω2
Ω
1Γ
2Ω
2∂Ω
∆u21 = 0 dansΩ1
u21 = g sur∂Ω∪∂Ω¯1
u21 = u12 surΓ1
r´esolu sur le disque
∆u22 = 0 dansΩ2
u22 = g sur∂Ω∪∂Ω¯2
u22 = u21 surΓ2
r´esolu sur le rectangle
Rappels
M´ethode de Schwarz classique altern´ee
Solution de l’´equation de Laplace sur un domaine g´en´eralΩ = Ω1∪Ω2
Ω
1Γ
2Γ
1Ω
2∂Ω
∆uk1 = 0 dansΩ1
uk1 = g sur∂Ω∪∂Ω¯1
uk1 = uk−12 surΓ1
r´esolu sur le disque
∆uk2 = 0 dansΩ2
uk2 = g sur∂Ω∪∂Ω¯2
uk2 = uk1 surΓ2
r´esolu sur le rectangle
Rappels
M´ethode de Schwarz parall`elle (P-L. Lions 1988)
Solution de l’´equation de Laplace sur un domaine g´en´eralΩ = Ω1∪Ω2
Ω
1Γ
2Γ
1Ω
2∂Ω
∆uk1 = 0 dansΩ1
uk1 = g sur∂Ω∪∂Ω¯1
uk1 = uk−12 surΓ1
r´esolu sur le disque
∆uk2 = 0 dansΩ2
uk2 = g sur∂Ω∪∂Ω¯2
uk2 = uk−11 surΓ2
r´esolu sur le rectangle
Rappels
Plusieurs types de conditions de transmission.
M´ethodes avec ou sans recouvrement.
Bien adapt´e aux probl`emes stationnaires.
Quid des probl`emes instationnaires?
D´ ecomposition de domaine en temps
DDM en espace
x y
t
Ω1
Ω2
D´ ecomposition de domaine en temps
DDM en espace
x y
t
D´ ecomposition de domaine en temps
DDM en espace
x y
∆t t
D´ ecomposition de domaine en temps
DDM en espace
x y
2∆t t
D´ ecomposition de domaine en temps
DDM en espace
x y
3∆t t
D´ ecomposition de domaine en temps
DDM en espace
x 4∆t y
t
Discretiser en temps et appliquer Schwarz `a chaque pas de temps
r´esolutions deprobl`emes stationnairesdans les sous-domaines
´
echange d’informations `a travers l’interface
pas de temps identiquedans tout le domaine
D´ ecomposition de domaine en temps
DDM en espace
x 4∆t y
t
Discretiser en temps et appliquer Schwarz `a chaque pas de temps
r´esolutions deprobl`emes stationnairesdans les sous-domaines
´
echange d’informations `a travers l’interface
pas de temps identiquedans tout le domaine
D´ecomposition espace-temps
x T y
0 t
D´ ecomposition de domaine en temps
DDM en espace
x 4∆t y
t
Discretiser en temps et appliquer Schwarz `a chaque pas de temps
r´esolutions deprobl`emes stationnairesdans les sous-domaines
´
echange d’informations `a travers l’interface
pas de temps identiquedans tout le domaine
D´ecomposition espace-temps
x T y
0 t
R´esolution de probl`emesd´ependants du tempsdans les sous-domaines Echange d’informations `a travers l’interface espace-temps
Discr´etisations locales espace et/ou temps possible : pas de temps locaux
D´ ecomposition de domaine en temps
D´ecomposition espace-temps
x T y
0 t
R´esolution de probl`emesd´ependants du temps dans les sous-domaines Echange d’informations `a travers l’interface espace-temps
Discr´etisations locales espace et/ou temps possible : pas de temps locaux
DDM `a fenˆetre en temps
x y
T1
0 t
D´ ecomposition de domaine en temps
D´ecomposition espace-temps
x T y
0 t
R´esolution de probl`emesd´ependants du temps dans les sous-domaines Echange d’informations `a travers l’interface espace-temps
Discr´etisations locales espace et/ou temps possible : pas de temps locaux
DDM `a fenˆetre en temps
x y
T1
T2
t
D´ ecomposition de domaine en temps
D´ecomposition espace-temps
x T y
0 t
R´esolution de probl`emesd´ependants du temps dans les sous-domaines Echange d’informations `a travers l’interface espace-temps
Discr´etisations locales espace et/ou temps possible : pas de temps locaux
DDM `a fenˆetre en temps
x y
T2
T3
t
Faire peu d’it´erations temporelles par fenˆetre
Utilisation de grilles espace-temps diff´erentes par fenˆetre
Plan
1 De la DDM en espace `a la DDM espace-temps
2 Historique de la m´ethode de relaxation d’ondes
3 La m´ethode SWR
4 Propri´et´es
5 D´eveloppements
6 Mise en œuvre
M´ ethode de relaxation d’ondes
´Emile Picard :
Sur l’application des m´ethodes d’approximations successives `a l’´etude de certaines
´equations diff´erentielles ordinaires, 1893, Trait´e d’analyse Tome II, 1893
La m´ ethode des ...
... approximations successives
... approximations successives
La m´ ethode des approximations successives
Picard veut r´esoudre
v0=f(v), v(0) =vin. Il sait que
v(t) =vin+ Z t
0
v(s)ds, utilise le processus it´eratif (v0(t)est une premi`ere valeur)
vk+1(t) =vin+ Z t
0
f(vk(s))ds, k≥0, et en prouve la convergence versv(t).
Ceci transforme la solution d’une EDO en une suite de probl`emes de quadrature.
Analyse de convergence
Ernest Lindel¨of : Sur l’application des m´ethodes d’approximations successives `a l’´etude des int´egrales r´eelles des ´equations diff´erentielles ordinaires, 1894
Estimation du taux de convergence
Convergence superlin´eaire (Lindel¨of 1894)
Sur des intervalles de temps born´est∈[0, T], les it´er´es satisfont la borne d’erreur superlin´eaire
kv−vkk ≤(CT)k
k! kv−v0k o`uC est la constante de Lipschitz associ´ee `af.
La m´ ethode de relaxation d’ondes classique
Variante dans la communaut´e de l’´electronique, d´evelopp´ee en consid´erant une d´ecomposition de circuit ´electronique par :
Lelarasmee, Ruehli and Sangiovanni-Vincentelli : The Waveform Relaxation Method for Time-Domain Analysis of Large Scale Integrated Circuits, IEEE Trans.
on Computer-Aided Design of Int. Circ. a. Sys., 1982.
Un exemple historique
Oscillateur en anneau MOS (MOS≈transistor)
u
v1 v2 v3
+5 +5 +5
Lois d’Ohm et de Kirchoff : syst`eme d’EDO
v˙ =f(v), 0< t < T v(0) =g
Un exemple historique
Oscillateur en anneau MOS (MOS≈transistor)
u
v1= 5
porte ouverte
v2 v3
+5 +5 +5
Lois d’Ohm et de Kirchoff : syst`eme d’EDO
v˙ =f(v), 0< t < T v(0) =g
Un exemple historique
Oscillateur en anneau MOS (MOS≈transistor)
u
v1
porte ouverte
v2= 0
porte ferm´ee
v3
+5 +5 +5
Lois d’Ohm et de Kirchoff : syst`eme d’EDO
v˙ =f(v), 0< t < T v(0) =g
Un exemple historique
Oscillateur en anneau MOS (MOS≈transistor)
u
v1 v2
porte ferm´ee
v3= 5
+5 +5 +5
Lois d’Ohm et de Kirchoff : syst`eme d’EDO
v˙ =f(v), 0< t < T v(0) =g
Un exemple historique
Oscillateur en anneau MOS (MOS≈transistor)
u
v1= 0
porte ouverte
v2 v3
+5 +5 +5
Lois d’Ohm et de Kirchoff : syst`eme d’EDO
v˙ =f(v), 0< t < T v(0) =g
D´ ecomposition par relaxation d’ondes
u
v3k
v2k
vk1
vk3
vk2
vk1
v1k+1 v2k+1 vk+13
+5 +5 +5
Iteration en utilisant les solutions des sous-circuits seulement :
∂tvk+11 = f1(vk+11 ,vk2,vk3)
∂tvk+12 = f2(vk1,vk+12 ,vk3)
∂tvk+13 = f3(vk1,vk2,vk+13 )
Les signaux le long des cables sont appel´es ’waveforms’, ce qui donna `a l’algo. son nom (anglais)Waveform Relaxation.
Historique de la convergence num´ erique
Plan
1 De la DDM en espace `a la DDM espace-temps
2 Historique de la m´ethode de relaxation d’ondes
3 La m´ethode SWR
4 Propri´et´es
5 D´eveloppements
6 Mise en œuvre
M´ ethode SWR
SWR = Schwarz Waveform Relaxationmethod But: r´esoudre une ´equation du type
(S)
∂tu+Lu=f (x, t)∈Ω×(0;T) CL sur∂Ω(ex : u=g), t∈(0;T)
u(x,0) =u0(x), x∈Ω
SubdivisionΩ =
N
[
j=1
Ωj
Ω = [a, b] = [a0, b0]
x t
T
0 a b
Ω
M´ ethode SWR
SWR = Schwarz Waveform Relaxationmethod But: r´esoudre une ´equation du type
(S)
∂tu+Lu=f (x, t)∈Ω×(0;T) CL sur∂Ω(ex : u=g), t∈(0;T)
u(x,0) =u0(x), x∈Ω
SubdivisionΩ =
N
[
j=1
Ωj
Ω = [a, b] = [a0, b0]
x t
T
0
a b
Ω
1b
2a
2Ω
2Ω
3b
3a
3a
1b
1M´ ethode SWR
SWR = Schwarz Waveform Relaxationmethod But: r´esoudre une ´equation du type
(S)
∂tu+Lu=f (x, t)∈Ω×(0;T) CL sur∂Ω(ex : u=g), t∈(0;T)
u(x,0) =u0(x), x∈Ω
SubdivisionΩ =
N
[
j=1
Ωj
Ω = [a, b] = [a0, b0]
x t
T
0
a b
Ω
1b
2a
2Ω
2Ω
3b
3a
3a
1= b
1=
M´ ethode SWR
En 1D :Ωj= [aj, bj],Γj,j−1={aj}etΓj,j+1={bj}.
M´ethode SWR,k≥0
(S)
∂tuki +Luki =f, (x, t)∈Ωi×(0;T)
Biuki =Biuk−1j , (x, t)∈Γi,j×(0;T), j=i±1 u(x,0) =u0(x), x∈Ωi
Sii= 1oui=N,Γ1,0={a0}etΓN,N+1={b0}, alors, la CL est uk0 =g, (x, t)∈ {a0} ×(0;T), ukN=g, (x, t)∈ {b0} ×(0;T).
Sik= 0,u0i = 0 (ou al´eatoire) surΓi,j,j=i±1.
Conditions de transmission
Comme en stationnaire, plusieurs choix Biuki =uki : Dirichlet
Biuki =∂nijuki : Neumann
Biuki =∂nijuki+p uki,p∈C: Robin Biuki =∂nijuki +Siuki
x t
T
0
Ωi
ai bi
Γi,i+1
ni,i+1 ni+1,i
Γi+1,i Ωi+1
bi+1 ai
Conditions de transmission
Comme en stationnaire, plusieurs choix
Biuki =uki : Dirichlet Biuki =∂nijuki : Neumann Biuki =∂nijuki +p uki, p∈C: Robin
Biuki =∂nijuki +Siuki
t=0 t=T t=Tf
i t
Ω1 y
x Γ12= Γ21
n12
n21
Ω2
Principe de la m´ ethode
a1 Ω1 b1
• a2 • Ω2 b2
• •
On d´efinit sur chaque sous domaine
Domaine 1
∂tuk1+Luk1 =f dansΩ1×(0, T) uk1(·,0) =u0dansΩ1
uk1(b1,·) =uk−12 (b1,·)surΓ12×(0, T)
Domaine 2
∂tuk2+Luk2=fdansΩ2×(0, T) uk2(·,0) =u0 dansΩ2
uk2(a2,·) =uk−11 (a2,·)surΓ21×(0, T)
Algorithme classique
u01(b1, t) = 0,u02(a2, t) = 0,t∈(0, T) k= 1
Tant que k(uk1−uk−11 )(b1, T)k2L2+k(uk2−uk−12 )(a2, T)k2L2
> εfaire R´esoudre les syst`emes dansΩ1 etΩ2,t∈(0, T)
Echanger les informations par Cond. Transmission´ k=k+ 1
Principe de la m´ ethode
k= 1
a1 Ω1 b1
• a2 • Ω2 b2
• •
On r´esoud en parall`ele.
Domaine 1
R´esoudre pourt= 0→T
∂tu11+Lu11=f dansΩ1×(0, T) u11(·,0) =u0 dansΩ1
u11(b1,·) = 0surΓ12×(0, T) Conserver∀t∈(0, T)u11(a2, t)
Domaine 2
R´esoudre pourt= 0→T
∂tu12+Lu12=f dansΩ2×(0, T) u12(·,0) =u0dansΩ2
u12(a2,·) = 0surΓ21×(0, T) Conserver∀t∈(0, T)u12(b1, t)
Principe de la m´ ethode
k= 2
a1 Ω1 b1
• a2 • Ω2 b2
• •
On r´esoud en parall`ele.
Transmettreu11(a2, t)`aΩ2 etu12(b1, t)`aΩ1,t∈(0, T)
Domaine 1
R´esoudre pourt= 0→T
∂tu21+Lu21=f dansΩ1×(0, T) u21(·,0) =u0 dansΩ1
u21(b1,·)=u12(b1,·)surΓ12×(0, T) Conserver∀t∈(0, T)u21(a2, t)
Domaine 2
R´esoudre pourt= 0→T
∂tu22+Lu22=f dansΩ2×(0, T) u22(·,0) =u0dansΩ2
u22(a2,·)=u11(a2,·)surΓ21×(0, T) Conserver∀t∈(0, T)u22(b1, t)
Principe de la m´ ethode
k=K
a1 Ω1 b1
• a2 • Ω2 b2
• •
On r´esoud en parall`ele.
TransmettreuK−11 (a2, t)`aΩ2 etuK−12 (b1, t)`aΩ1,t∈(0, T)
Domaine 1
R´esoudre pourt= 0→T
∂tuK1 +LuK1 =f dansΩ1×(0, T) uL1(·,0) =u0dansΩ1
uK1(b1,·)=uK−12 (b1,·)surΓ12×(0, T) Conserver∀t∈(0, T)uK1(a2, t)
Domaine 2
R´esoudre pourt= 0→T
∂tuK2 +LuK2 =f dansΩ2×(0, T) uK2(·,0) =u0 dansΩ2
uK2(a2,·)=uK−11 (a2,·)surΓ21×(0, T) Conserver∀t∈(0, T)uK2(b1, t)
On transmet donc `a chaque it´eration de la m´ethode SWR uki(x, t), (x, t)∈Γi,j×(0, T), j=i±1.
Principe de la m´ ethode
k=K
a1 Ω1 b1
• a2 • Ω2 b2
• •
On r´esoud en parall`ele.
TransmettreuK−11 (a2, t)`aΩ2 etuK−12 (b1, t)`aΩ1,t∈(0, T)
Domaine 1
R´esoudre pourt= 0→T
∂tuK1 +LuK1 =f dansΩ1×(0, T) uL1(·,0) =u0dansΩ1
uK1(b1,·)=uK−12 (b1,·)surΓ12×(0, T) Conserver∀t∈(0, T)uK1(a2, t)
Domaine 2
R´esoudre pourt= 0→T
∂tuK2 +LuK2 =f dansΩ2×(0, T) uK2(·,0) =u0 dansΩ2
uK2(a2,·)=uK−11 (a2,·)surΓ21×(0, T) Conserver∀t∈(0, T)uK2(b1, t)
On transmet donc `a chaque it´eration de la m´ethode SWR uki(x, t), (x, t)∈Γi,j×(0, T), j=i±1.
M´ ethode de d´ ecomposition en espace
La partie
R´esoudre pourt= 0→T fait appel `a un int´egrateur temporel num´erique.
Les donn´ees
uki(x, t), (x, t)∈Γi,j×(0, T), j=i±1.
sont donc discr`etes.
Le sch´ema suivi pour les m´ethodes SWR Discr´etiser en espace puis en temps
M´ethode de d´ecomposition en espace Discr´etiser en temps puis en espace
Apr`es discr´etisation en temps, on apour chaque pas de tempsun probl`eme stationnaire
Utiliser les m´ethodes de DDM de la partie I `a chaque pas de temps
M´ ethode de d´ ecomposition en espace
Pour simplifier, on prendf= 0.
Int´egrateur temporel num´erique
∂tuki +Luki = 0−→F(uki,n+1) =G(uki,n)
o`uuki,n(x)est une approximation deuki(x, tn),tn=n∆t,∆t=T /Niter. Algorithme
Pourn= 1`aNiter,
u01,n(b1) =uKn−1f (b1),u02,n(a2) =uKn−1f (a2), k= 1
Tant que k(uk1,n−uk−11,n)(b1,∆t)k2L2+k(uk2,n−uk−12,n )(a2,∆t)k2L2
> εfaire Faire une ´etape de l’int´egrateur en temps dansΩ1 etΩ2,
´Echanger les informations par Cond. Transmission k=k+ 1
Kf =k
uKnf(b1) =uK2,nf(b1)etuKnf(a2) =uK1,nf(a2)
M´ ethode de d´ ecomposition en espace
On transmet donc `a chaque it´eration de la m´ethode et `a chaque pas de temps uki,n(x), x∈Γi,j, j=i±1.
SWR
Pourk= 1`aKf
Echange´ uki,n(x), x∈Γi,j, j=i±1, n∈ {1,· · ·, Niter}
D´ecomposition en espace Pourn= 1`aNiter
Pourk= 1`aKf
Echange´ uki,n(x), x∈Γi,j, j=i±1.
Beaucoup plus d’´echanges d’informations... surcoˆut ´eventuel.
Plan
1 De la DDM en espace `a la DDM espace-temps
2 Historique de la m´ethode de relaxation d’ondes
3 La m´ethode SWR
4 Propri´et´es
5 D´eveloppements
6 Mise en œuvre
SWR pour l’´ equation des ondes
Ω = [0,1] = [0, α]∪[β,1] = Ω1∪Ω2,β < α.
Domaine 1
∂ttuk1 =c2∂xxuk1 dansΩ1×(0, T) uk1(0, t) = 0,
uk1(β, t) =uk−12 (β, t)
Domaine 2
∂ttuk2 =c2∂xxuk2 dansΩ2×(0, T) uk2(1, t) = 0,
uk2(α, t) =uk−11 (α, t)
Th´eor`eme (Gander 1997)
L’algorithme converge en un nombre fini d’´etapes,i.e. quand n≥ T c
β−α.
R´esultats similaires pour plusieurs sous-domaines (Gander-Halpern, 2004) R´esultats avec des conditions de transmissions absorbantes pour les d´ecompositions sans recouvrement (Gander-Halper-Nataf, 2003)
Preuve graphique de la convergence en 1D
caract´eristiques
pas d’erreur dansu31
pas d’erreur dansu22
pas d’erreur dansu11
t
x
Ω1 Ω2
SWR pour l’´ equation de la chaleur
Ω = [0, L] = [0, αL]∪[βL, L] = Ω1∪Ω2,β < α.
Domaine 1
∂tuk1 =∂xxuk1+f(x, t), Ω1×(0, T) uk1(0, t) =g1(t),
uk1(βL, t) =uk−12 (βL, t), uk1(x,0) =u0(x)
Domaine 2
∂tuk2=∂xxuk2+f(x, t), Ω2×(0, T) uk2(1, t) =g2(t),
uk2(αL, t) =uk−11 (αL, t), uk2(x,0) =u0(x) Soitdk(x, t) =uk1(x, t)−u(x, t)etek(x, t) =uk2(x, t)−u(x, t).
Th´eor`eme (Gander-Stuart 1998)
L’algorithme converge lin´eairement avec le taux kd2k+1kL∞xL∞t ≤
α(1−β) β(1−α)
k
ke0(βL,·)kL∞t ,
ke2k+1kL∞xL∞t ≤
α(1−β) β(1−α)
k
kd0(βL,·)kL∞t .
SWR pour l’´ equation de la chaleur
Id´ee de preuve
Par le principe du maximum, on a Lemme
La solution de l’´eq. de la chaleuruavecf(x, t) = 0etu0= 0v´erifie ku(x,·)kL∞t ≤L−x
L kg1(·)kL∞t +x
Lkg2(·)kL∞t , 0≤x≤L.
Les termes d’erreur v´erifient Domaine 1
∂tdk=∂xxdk, Ω1×(0, T) dk(0, t) = 0,
dk(βL, t) =ek−1(βL, t), dk(x,0) = 0
Domaine 2
∂tek=∂xxek, Ω1×(0, T) ek(αL, t) =dk−1(αL, t), ek(0, t) = 0,
ek(x,0) = 0 On a donc
kdk+2(x,·)kL∞t ≤ x
βLkek+1(βL,·)kL∞t , ∀x∈Ω1, et
kek+1(x,·)kL∞t ≤ L−x
(1−α)Lkdk(αL,·)kL∞t , ∀x∈Ω2.
SWR pour l’´ equation de la chaleur
Id´ee de preuve
Ainsi,
kdk+2(αL,·)kL∞t ≤α
βkek+1(βL,·)kL∞t , ∀x∈Ω1, et
kek+1(βL,·)kL∞t ≤1−β
1−αkdk(αL,·)kL∞t , ∀x∈Ω2. Soit encore
kdk+2(αL,·)kL∞t ≤α β
1−β
1−αkdk(αL,·)kL∞t , ∀x∈Ω1, et
kek+2(βL,·)kL∞t ≤α β
1−β
1−αkek(βL,·)kL∞t , ∀x∈Ω2.
Temps longs vs Temps courts
Deux comportements diff´erents
temps longs=⇒convergence lin´eaire temps courts=⇒convergence superlin´eaire
Equation de la chaleur 1D avec´ L= 0.1
La m´ethode de d´ecomposition en espace regagne en int´erˆet ou encorem´ethode SWR `a fenˆetres.
Temps longs vs Temps courts
Gander, Zhao,Overlapping Schwarz Waveform Relaxation for the Heat Equation in n-Dimensions, BIT, 2002
∂tuk+1j = ∆uk+1j +f(x, t), x∈Ωj, 0< t <∞, uk+1j (x, t) = ukl(x, t), x∈Γjl, 0< t <∞, uk+1j (x, t) = g(x, t), x∈Γj0, 0< t <∞,
u(x,0) = u0(x), x∈Ωj.
Temps longs vs Temps courts
Soitmj le plus petit nombre de domaines `a traverser depuisΩj pour rejoindre
∂Ω.
m= maxjmj : distance du sous-domaine `a la fronti`ere.
δ distance minimale d’overlap entre sous domaines.
ula solution de l’´equation de la chaleur surΩ×(0,∞).
ekj =u−ukj l’erreur sur le domainej`a l’it´erationk.
Temps infini, convergence lin´eaire
maxj kek(m+2)j kL∞xL∞t ≤(γ(m, δ))k max
j ke0jkL∞xL∞t , o`uγ(m, δ)<1
Temps fini, convergence superlin´eaire max
j kekjkL∞xL∞t ≤(2d)kerfc kδ
2√ πT
max
j ke0jkL∞xL∞t . o`udest la dimension.
R´ esultats de convergence
Probl`emes de r´eaction, diffusion, convection
Lu= (a· ∇)u−ν∆u+bu Conditions de transmission de Dirichlet
Convergence sioverlap.
Pas de convergence sinon.
Daoud & Gander (2003), Daoud & Caltinoglu (2007) Temps infini, convergence lin´eaire
maxj kek(m+2)j kL∞xL∞t ≤(γ(m, δ))k max
j ke0jkL∞xL∞t , o`uγ(m, δ)<1
Temps fini, convergence superlin´eaire maxj kekjkL∞xL∞t ≤(C(ν,a, δ))kerfc
kδ 2√
dνT
maxj ke0jkL∞xL∞t . o`udest la dimension.
R´ esultats de convergence
Exemple de Daoud & Caltinoglu (2007)
∂tu=∂2xu−0.25φ2u, 0< x <1, 0< t < T, u(0, t) =e−0.5πt2, 0< t < T,
u(1, t) = 0, 0< t < T, u(x,0) = cos(0.5φ2x), 0< x <1.
Ωest subdivis´e en 5 sous domaines avec overlap de0.2et0.4. Les temps finaux sont respectivementT = 10(gauche) etT = 1(droite)
R´ esultats de convergence
Daoud, Gander (2009) : 2D,∂tu=ν∆u+a∇u+cu,Ω = (0,1)2,a= (1,1), c=−1,ν= 1/2,∆t= 1/500,δx= 1/50.
Cas 1 : T = 1, Cas 2 : T = 0.1.
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
10−3 10−2 10−1 100
iteration
maximum error
δ=0.02 δ=0.04 δ=0.08
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
10−7 10−6 10−5 10−4 10−3 10−2 10−1 100
δ=0.02 δ=0.04 δ=0.08
Convergence plus rapide avecδgrand.
R´ esultats de convergence
Influence du nombre de sous-domaines
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
10−2 10−1 100
iteration
maximum error
2x2 subdomains 3x3 subdomains 4x4 subdomains 6x6 subdomains
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
10−10 10−9 10−8 10−7 10−6 10−5 10−4 10−3 10−2 10−1 100
iteration
maximum error
2x2 subdomains 3x3 subdomains 4x4 subdomains 6x6 subdomains
R´ esultats de convergence
Influence du nombre de sous-domaines et du temps de simulation : 6×6etT = 1;
Iterations2,4,6et8, ´evolution de l’erreur.
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
0 0.2 0.4 0.6 0.8 10 0.2 0.4 0.6 0.8 1
y x 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
0 0.2 0.4 0.6 0.8 10 0.2 0.4 0.6 0.8 1
y x
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
0 0.2 0.4 0.6 0.8 10 0.2 0.4 0.6 0.8 1
y x 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
0 0.2 0.4 0.6 0.8 10 0.2 0.4 0.6 0.8 1
y x
R´ esultats de convergence
Influence du nombre de sous-domaines et du temps de simulation : 6×6et T = 0.1; Iterations2,4,6et8, ´evolution de l’erreur.
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
0 0.2 0.4 0.6 0.8 10 0.2 0.4 0.6 0.8 1
y x 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
0 0.2 0.4 0.6 0.8 10 0.2 0.4 0.6 0.8 1
y x
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
0 0.2 0.4 0.6 0.8 10 0.2 0.4 0.6 0.8 1
y x 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
0 0.2 0.4 0.6 0.8 10 0.2 0.4 0.6 0.8 1
y x
Am´ elioration de la convergence
Gander, Halpern, Nataf,Optimal Convergence for Overlapping and Non-Overlapping Schwarz Waveform Relaxation, Proc. DD11, (1999)
Remplacer les conditions de transmission de Dirichlet par les conditions aux limites transparentes sous-jacentes aux ´equations
Eq. des ondes´ ∂2tu−c2∂x2u=f(x, t),c >0.
Eq. de r´´ eaction-convection-diffusion∂tu−ν∂2xu+a∂xu+bu=f(x, t),ν >0, a, b∈R.
Conditions aux limites =op´erateur Dirichlet-Neumann
CLT pour ´ Eq. des ondes
Eq. des ondes homog`´ ene 1D(P)
∂2tψ−c2∂x2ψ= 0, (x, t)∈Rx×[0;T], ψ(x,0) =ψ0(x), x∈Rx,
∂tψ(x,0) =ψ1(x), x∈Rx. Hypoth`eses: supp(ψ0,1)⊂B(0, R).
Solution
ψ(x, t) = 1
2(ψ0(x+ct) +ψ0(x−ct)) +1 2
Z x+ct x−ct
ψ1(y)dy.
Simplement,
ψ(x, t) =ϕ1(x+ct) +ϕ2(x−ct), avec
2ϕ1(x) =ψ0(x) + Z x
−∞
ψ1(y)dy , 2ϕ2(x) =ψ0(x)−
Z x
−∞
ψ1(y)dy .
CLT pour ´ Eq. des ondes
−R R t
x
−L L
supp(ϕ1(x+t)) supp(ϕ2(x−t))
∀t >0et∀|x|> R, les supports sont disjoints.
x=−L x=L
ψ(x, t) =ϕ1(x+ct) ψ(x, t) =ϕ2(x−ct)
∂xψ=c∂tψ ∂xψ=−c∂tψ
Alors, surx=±L, la donn´ee deNeumanns’exprime en fonction de celle de Dirichlet
c∂nψ+∂tψ= 0 o`und´esigne le vecteur unitaire sortant `aΩ = (−L, L).
Remarque :
∂t2−c2∂2x= (∂t−c∂x)(∂t+c∂x).
CLT pour ´ Eq. des ondes
Autre m´ethode : transform´ee de Laplace La(u)(x, ω) = ˆu(x, ω) =
Z ∞ 0
u(x, t)e−ωtdt avec la fr´equenceω=σ+iτ,σ >0
La(∂tu)(x, ω) = ωˆu(x, ω)−u(x,0),
La(∂2tu)(x, ω) = ω2u(x, ω)ˆ −ωu(x,0)−∂tu(x,0).
1 Probl`eme de transmission
Probl`eme int´erieur
(∂t2−c2∂2x)v= 0, x∈Ω, t >0,
∂xv=∂xw, x∈Γ, t >0, v(x,0) =ψ0(x), x∈Ω,
∂tv(x,0) =ψ1(x), x∈Ω,
Probl`eme ext´erieur
(∂t−c2∂2x)w= 0, x∈Ω, t >0, w(x, t) =v(x, t), x=±L, t >0,
w(x,0) =0, x∈Ω,
∂tw(x,0) =0, x∈Ω.
CLT pour ´ Eq. des ondes
2 Transform´ee de Laplace w.r.t temps pourx > L: ω2wˆ−c2∂2xwˆ= 0.
Solution : w(x, ω) =ˆ A+(ω)eωcx+A−(ω)e−ωcx
3 S´election de l’onde sortante : solution d’´energie finie−→A+= 0.
ˆ
w(x, ω) =e−ωc(x−L)La(w(L,·))(ω).
En prenant la d´eriv´ee
∂xw(x, ω)|ˆ x=L=−ω
cw(x, ω)|ˆ x=L 4 Transform´ee de Laplace inverse
c∂xw(x, t)|x=L=−∂tw(x, t)|x=L.
5 Ainsi, on obtient laCLTpourv
∂nv+∂tv c = 0
SWR pour les ondes
M´ethode SWR,k≥0
(S)
∂t2uk1−c2∂x2uk1 = 0, (x, t)∈(−∞, L)×(0;T) B1uk1 =B1uk−12 , (x, t)∈ {L} ×(0;T),
∂t2uk2−c2∂x2uk2 = 0, (x, t)∈(0,∞)×(0;T) B2uk2 =B2uk−11 , (x, t)∈ {0} ×(0;T), u(x,0) =u0I(x), ∂tu(x,0) =u1I(x) x∈R
Bi=∂nij+∂t
c =∂nij+ Λ, Λ =La−1
ω c
.
Thm. Gander, Halpern, Nataf, 99
L’algorithme SWR avecBi=Idconverge d`es quek≥T c/δ,δtaille d’overlap.
L’algorithme SWR avecBi=∂nij+∂t/cconverge endeuxit´erations, ind´ependamment de la taille de l’overlap.
CLT pour ´ Eq. R´ eac/Diff/Advec.
∂tu+Lu=∂tu−ν∂x2u+a∂xu+cu= 0
CLT
∂nu∓Λ±u= 0.
Mise en jeu d’un op´erateur pseudo-diff´erentiel (i.e non local).
Signe - pour cˆot´e droit, + pour gauche.
Cˆot´e droit :∂xu−Λ−u= 0.
Cˆot´e gauche :∂xu−Λ+u= 0.
On a
Λ±u=La−1
a±δ1/2 2ν
∗u,avecδ=a2+ 4ν(c+ω).