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Etude, dans les espaces de Sobolev, de quelques probl`emes paraboliques dans des domaines non cylindriques

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(1)

Etude, dans les espaces de Sobolev, de quelques probl `emes paraboliques dans des

domaines non cylindriques

Arezki KHELOUFI

D ´epartement de Math ´ematiques Ecole Normale Sup ´erieure de Kouba, Alger

Soutenance de Doctorat en Sciences Sous la direction de

R. Labbas, Professeur, Univ. du Havre et

B.-K. Sadallah, Professeur, E.N.S. de Kouba

17 D ´ecembre 2011

(2)

Plan

1) Introduction.

a) Survey sur les probl `emes paraboliques du second ordre dans des domaines non cylindriques.

b) Quelques m ´ethodes et principaux outils de r ´esolution de tels probl `emes.

2) R ´esolution d’une ´equation parabolique avec de conditions aux limites de Cauchy-Dirichlet dans un domaine non r ´egulier de R 3 .

A. KHELOUFI Soutenance

(3)

Plan

3) R ´esolution d’une ´equation parabolique avec des conditions aux limites de type Robin dans un domaine non rectangulaire.

4) R ´egularit ´e de la solution d’une ´equation parabolique dans un domaine non cylindrique:

deux approches.

5) Perspectives.

(4)

Introduction

Equation parabolique lin ´eaire du second ordre

t u − ∆u = f .

fL 2 (Q).

Q est un domaine non cylindrique de R 2 ou de R 3 .

Cauchy-Dirichlet, type Robin.

A. KHELOUFI Soutenance

(5)

Introduction

Equation parabolique lin ´eaire du second ordre

t u − ∆u = f .

fL 2 (Q).

Q est un domaine non cylindrique de R 2 ou de R 3 .

Cauchy-Dirichlet, type Robin.

(6)

Introduction

Equation parabolique lin ´eaire du second ordre

t u − ∆u = f .

fL 2 (Q).

Q est un domaine non cylindrique de R 2 ou de R 3 .

Cauchy-Dirichlet, type Robin.

A. KHELOUFI Soutenance

(7)

Notes historiques

Probl `eme 1 : Gevrey (1913)

u t = u xx dans E =

(t, x ) ∈ R 2 : 0 < tT , ϕ 1 (t) < x < ϕ 2 (t) u (0, x ) = u 0 (x ) , ϕ 1 (0) ≤ x ≤ ϕ 2 (0) ,

u(t, ϕ i (t )) = ψ i (t ) , 0 < tT , i = 1, 2,

o `u 0 < T ≤ +∞, ϕ i , ψ iC ([0, T ]), ϕ 1 (t ) < ϕ 2 (t ) pour t ∈ [0, T ] , u 0C ([ϕ 1 (0) , ϕ 2 (0)]) et u 0i (0)) = ψ i (0) , i = 1, 2.

Gevrey a montr ´e que ce probl `eme admet une solution classique si les (ϕ i ) i=1,2 sont H ¨old ´eriennes d’exposants sup ´erieurs `a 1/2.

M. Gevrey, Sur les ´equations aux d ´eriv ´ees partielles de type

parabolique, Journ. Math. pures et appliqu ´ees, (6), 9 (1913),

305-471.

(8)

Crit `ere de Petrovskii 1934

Condition suffisante: Le probl `eme 1 admet une solution classique si

∀t 0 > 0, ∃ une fonction p (h), positive, monotone et lim h→0 p (h) = 0, ϕ 1 (t 0 ) − ϕ 1 (t) ≤ 2 (t 0 − t ) 1\2 (− log p(tt 0 )) 1\2 , t ∈ [t 0 − |h| , t 0 ] , ϕ 2 (t 0 ) − ϕ 2 (t) ≥ −2 (t 0 − t) 1\2 (− log p(tt 0 )) 1\2 , t ∈ [t 0 − |h| , t 0 ] et

−→0 lim Z

c

p (h) |log p (h)| 1/2

h dh = −∞,

o `u c est une constante.

Condition n ´ecessaire: Une condition n ´ecessaire a ´egalement ´et ´e obtenue qui est proche de la condition suffisante mais elle en diff `ere l ´eg `erement.

I. G. Petrovskii, Solution of a boundary value problem for the heat equation, Uchenye Zapiski MGU, No. 2, (1934), 55-59.

A. KHELOUFI Soutenance

(9)

Notes historiques

En 1957

J. L. Lions a d ´emontr ´e l’existence et l’unicit ´e des solutions faibles pour une large classe d’ ´equations paraboliques d’ordre sup ´erieur.

Cependant, la classe des domaines utilis ´ee par l’auteur n’est pas suffisamment large puisqu’il consid `ere des domaines dont les fonctions de param ´etrisation sont de classe c .

J. L. Lions, Sur les probl `emes mixtes pour certains

syst `emes paraboliques dans des ouverts non

cylindriques, Ann. Inst. Fourier (Grenoble)

(1957)143-182.

(10)

Notes historiques

En 1966

le cas des probl `emes aux limites de type parabolique dans des domaines non

cylindriques est consid ´er ´e par V. A. Kondrat’ev.

Il a obtenu le comportement asymptotique des solutions au voisinage des points non r ´eguliers.

V. A. Kondrat’ev, Boundary value problems for

parabolic equations in closed domains, Tr. Mosk. Mat.

Obshch., 15, (1966), 400-451.

A. KHELOUFI Soutenance

(11)

Notes historiques

Depuis le d ´ebut des ann ´ees 70, le nombre de travaux consacr ´es aux probl `emes paraboliques dans des domaines non cylindriques a augment ´e

consid ´erablement.

1

Cel `a est d ˆu d’une part, `a la d ´ecouverte de nouvelles applications ´emanant de la m ´ecanique et de la

physique (beaucoup d’articles publi ´es sont consacr ´es

`a l’ ´etude des probl `emes paraboliques dans des domaines non cylindriques `a g ´eom ´etries

particuli `eres).

2

D’autres part, des m ´ethodes classiques ont ´et ´e

adapt ´ees pour la r ´esolution de tels probl `emes.

(12)

Quelques m ´ethodes de r ´esolution de tels probl `emes

1

La m ´ethode de r ´egularisation elliptique.

2

La m ´ethode de Rothe.

3

La m ´ethode du potentiel.

4

La m ´ethode des sommes d’op ´erateurs.

5

La m ´ethode de d ´ecomposition des domaines.

A. KHELOUFI Soutenance

(13)

Espaces Fonctionnels

On aura besoin de quelques espaces de Sobolev anisotropes H r ,s R 2

= n

uL 2 R 2 : h

1 + ζ 2 r /2

+ 1 + τ 2 s/2 i

u b ∈ L 2 R 2 o o `u u b est la transformation de Fourier de u d ´efinie par

b u(ζ, τ) = Z

R

2

exp −2iπ(xζ+yτ) u(x , y )dxdy

et r , s sont deux nombres positifs. On pose

(1) H r ,s (Ω) =

u /Ω : uH r ,s R 2 , avec Ω est un ouvert R 2 .

J. L. Lions, E. Magenes, Probl `emes aux Limites Non

Homog `enes et Applications, 1,2, Dunod, Paris, 1968.

(14)

Th ´eor `eme de recollement

Soit Ω un ouvert born ´e de fronti `ere Lipschitzienne et Ω 1 , Ω 2 deux ouverts de Ω de fronti `eres Lipschitziennes tels que

1 ∪ Ω 2 = Ω, Ω 1 ∩ Ω 2 = ∅.

Posons Γ = ∂Ω 1 ∩ ∂Ω 2 . Soient u 1 ∈ H 1,2 (Ω 1 ) et u 2 ∈ H 1,2 (Ω 2 ) satisfaisant `a

u 1 = u 2 sur Γ,

alors la fonction u d ´efinie par u =

u 1 dans Ω 1

u 2 dans Ω 2 , appartient `a H 1,2 (Ω).

A. KHELOUFI Soutenance

(15)

D ´efinition 1

On fixe deux espaces de Hilbert X et Y avec XY alg ´ebriquement et topologiquement. L’espace [X , Y ] θ , 0 < θ < 1, est le sous-espace de Y form ´e des ´el ´ements a qui peuvent s’ ´ecrire sous la forme

(2) a =

Z ∞

0

u(t ) dt t avec

(3) t θ u(t ) ∈ L 2 (X ) , t θ−1 u(t ) ∈ L 2 (Y ), cet espace est muni de la norme

(4) a 7→ Inf[(

Z ∞

0

t |u(t )| 2 X dt t )

12

+ (

Z ∞

0

t 2(θ−1) |u(t )| 2 Y dt t )

12

. Le Inf ´etant pris par rapport aux u v ´erifiant (2) et (3).

Ici, L 2 (V ) d ´esigne l’espace des fonctions de t > 0, `a valeurs dans V ,

qui sont mesurables et de carr ´e int ´egrable pour la mesure dt t .

(16)

Espaces Fonctionnels

H r,s (Ω) peut ˆetre aussi d ´efini comme un espace d’interpolation r ´eel entre H r/(1−θ),s/(1−θ) (Ω) et L 2 (Ω), θ ∈ ]0, 1[.

(5) H r ,s (Ω) =

H r/(1−θ),s/(1−θ) (Ω) , L 2 (Ω)

θ . Ici, on consid `ere le cas s = 2r , θ = 1 − r ,

(6) H r,2r (Ω) =

H 1,2 (Ω) , L 2 (Ω)

1−r ∀r ∈ ]0, 1[ . Posons s = 2r dans la relation (1), on obtient (7) H r,2r (Ω) =

u /Ω : uH r,2r R 2 .

P. Grisvard, Caract ´erisation de quelques espaces d’interpolation, Arch. Rational Mech. Anal. 25 (1) (1967) 40-63.

A. KHELOUFI Soutenance

(17)

Les espaces H 1 2 , H 0 1 2 et H 00 1 2

On peut d ´efinir H

12

( R ) `a l’aide de la transformation de Fourier : H

12

( R ) = n

uL 2 ( R ) : p

|x | u b ∈ L 2 ( R ) o .

Les ´el ´ements de H

12

( R ) ne sont pas n ´ecessairement continus. On sait par contre que les ´el ´ements de H

12

+ ( R ) sont continus pour tout > 0.

Si Ω est born ´e et `a bord Lipschitzien, on a pour θ ∈ ]0, 1[ : H 0 θ (Ω) = H 0 1 (Ω), L 2 (Ω)

1−θ

sauf pour θ = 1 2 .

H 00

12

(Ω) : ≡ H 0 1 (Ω), L 2 (Ω)

1 2

6= H

12

(Ω) = H 0

12

(Ω)

H

1 2

00 (Ω) = n

uH

12

(Ω) : e uH

12

( R n ) o

( u e = prolongement par 0).

(18)

R ´esolution d’une ´equation parabolique avec de conditions aux limites de Cauchy-Dirichlet dans un

domaine non r ´egulier de R 3 .

A. KHELOUFI Soutenance

(19)

Introduction

BVP1

t u − ∂ x 2

1

u − ∂ x 2

2

u = fL 2 (Q) u = 0 sur ∂Q − Γ T ,

o `u

Q = {(t, x 1 ) ∈ R 2 : 0 < t < T , ϕ 1 (t ) < x 1 < ϕ 2 (t )}×]0, b[.

et Γ T est la partie de la fronti `ere de Q o `u t = T . ϕ 1 et ϕ 2

sont d ´efinies dans [0, T ] et telles que

ϕ 1 (t) < ϕ 2 (t), t ∈]0, T [

ϕ 1 (0) = ϕ 2 (0) et ϕ 1 (T ) = ϕ 2 (T ).

(20)

Quelques r ´ef ´erences de base

B.K. Sadallah, Etude d’un probl `eme 2m-parabolique dans des domaines plans non rectangulaires, Bollettino U:M:I: (6) 2-B (1983)-51-112.

R. Labbas, A. Medeghri, B.K. Sadallah, , Sur une ´equation parabolique dans un domaine non cylindrique, C.R.A.S. Paris, S ´erie 1; p. 1017-1022; 2002.

S. Hofmann. J.L. Lewis The L p Neumann and regularity problems for the heat equation in noncylindrical domains, Journal of Functional Analysis, 220 (2005), 1-54.

A. KHELOUFI Soutenance

(21)

Deux approches

En g ´en ´eral, il y a deux approches principales pour l’ ´etude des probl `emes aux limites dans des domaines non

r ´eguliers.

Premi `ere approche:

On travaille directement dans les domaines non r ´eguliers et on obtient des solutions singuli `eres.

Deuxi `eme approche:

On peut imposer des conditions sur les domaines non

r ´eguliers pour obtenir des solutions r ´eguli `eres.

(22)

Objectifs

Objectifs

Trouver des conditions (”minimales”) suffisantes sur les fonctions de param ´etrisation (ϕ i ) i=1,2 pour que le

probl `eme (BVP1) admette une (unique) solution u poss ´edant la r ´egularit ´e maximale, `a savoir u est dans l’espace de Sobolev anisotrope

H 0 1,2 (Q) =

uH 1,2 (Q) : u /∂Q−Γ

T

= 0 avec

H 1,2 (Q) =

uL 2 (Q) : ∂ t u, ∂ x j

1

u, ∂ x j

2

u, ∂ x

1

x

2

uL 2 (Q) ,

j = 1, 2.

A. KHELOUFI Soutenance

(23)

Hypoth `eses et r ´esultat obtenu

ϕ 1 et ϕ 2 sont Lipschitziennes sur [0, T ] et v ´erifiant

(H)

 

 

lim t→0 ϕ 0 i (t )(ϕ 2 (t ) − ϕ 1 (t )) = 0, i = 1, 2 si ϕ 1 (0) = ϕ 2 (0)

t→T lim ϕ 0 i (t )(ϕ 2 (t ) − ϕ 1 (t )) = 0, i = 1, 2 si ϕ 1 (T ) = ϕ 2 (T ).

Le r ´esultat obtenu

Sous les hypoth `eses (H), L = ∂ t − ∂ x 2

1

− ∂ x 2

2

est un isomorphisme de H 0 1,2 (Q) dans L 2 (Q).

(24)

M ´ethode utilis ´ee: La m ´ethode de d ´ecomposition du domaine

Premi `ere ´etape:

nous montrons que le probl `eme (BVP1) admet une et une seule solution lorsque le domaine Q peut ˆetre transform ´e en un domaine r ´egulier `a l’aide d’un changement de variables r ´egulier, i.e., nous supposons que

ϕ 1 (0) < ϕ 2 (0) et ϕ 1 (T ) < ϕ 2 (T ).

Deuxi `eme ´etape:

Nous approximons Q par une suite(Q α

n

) de tels domaines et nous ´etablirons une estimation a priori du type

ku n k H

1,2

(Q

αn

) ≤ K kf k L

2

(Q

αn

) ,

o `u u n est la solution du probl `eme (BVP1) dans Q α

n

et K est une constante ind ´ependante de n.

Troisi `eme ´etape:

Nous passons `a la limite dans (Q α

n

) pour atteindre Q.

A. KHELOUFI Soutenance

(25)

Premi `ere ´etape : R ´esolution du probl `eme dans des ouverts se ramenant `a un parall ´el ´epip `ede

On remplace Q par

Q α = {(t, x 1 ) ∈ R 2 : α < t < T −α, ϕ 1 (t ) < x 1 < ϕ 2 (t)}×]0, b[, α > 0. Ainsi, on a

ϕ 1 (α) < ϕ 2 (α)

ϕ 1 (T − α) < ϕ 2 (T − α)

Q α peut se ramener par un changement de variables au parall ´el ´epip `ede P α =]α, T − α[×]0, 1[×]0, b[. On d ´efinit ce changement de variables comme suit:

ψ : Q α → P α

(t, x 1 , x 2 ) 7→ ψ(t , x 1 , x 2 ) = (τ, y 1 , y 2 ) = (τ, ϕ x

1

−ϕ

1

(t )

2

(t )−ϕ

1

(t) , x 2 ).

(26)

L’ ´equation ∂ t u − ∂ x 2

1

u − ∂ x 2

2

u = f dans Q α ,

devient

τ v+a (τ, y 1 ) ∂ y

1

v −c (τ) ∂ y 2

1

v − ∂ y 2

2

v = g dans P α

a (τ, y 1 ) =

ϕ

01

(τ)−ϕ

02

(τ)

y

1

−ϕ

01

(τ) ϕ

2

(τ)−ϕ

1

(τ)

c (τ) = 1

2

(τ)−ϕ

1

(τ))

2

, et

f (t, x 1 , x 2 ) = g(τ, y 1 , y 2 ), u (t , x 1 , x 2 ) = v (τ, y 1 , y 2 ).

v /∂P

α

−Γ

T−α

= 0, Γ T −α = {T − α}×]0, 1[×]0, b[

A. KHELOUFI Soutenance

(27)

Th ´eor `eme 1

L 0 = ∂ t + a∂ x 1 −c ∂ x 2

1 − ∂ x 2

2 est un

isomorphisme de H 0 1,2 (P α ) dans

L 2 (P α ).

(28)

Deuxi `eme ´etape: Estimation a priori

Maintenant on doit montrer une estimation qui nous permet de passer `a la limite lorsque α → 0.

Notons par u nH 1,2 (Q α

n

) la solution du probl `eme (BVP1) correspondant `a un second membre f n = f /Q

αn

L 2 (Q α

n

) dans

Q α

n

= Ω α

n

×]0, b[, o `u

α

n

=

(t, x 1 ) ∈ R 2 : α n < t < T − α n , ϕ 1 (t ) < x 1 < ϕ 2 (t) , (α n ) n est une suite strictement d ´ecroissante vers z ´ero.

Proposition 1

Il existe une constante K 1 ind ´ependante de n telle que ku n k H

1,2

(Q

αn

)K 1 kf k L

2

(Q

αn

)K 1 kf k L

2

(Q) .

A. KHELOUFI Soutenance

(29)

Un r ´esultat utilis ´e

Lemme 1

Pour > 0, choisi tel que (ϕ 2 (t ) − ϕ 1 (t )) ≤ , il existe une constante C 1 ind ´ependante de n telle que

x j 1 u n

2 L 2 (Q α n )

C 1 2(2−j )

x 2 1 u n

2

L 2 (Q α n ) , j = 0, 1.

(30)

Preuve de la Proposition 1

Proof.

kf n k 2 L

2

(Q

αn

)

= h∂ t u n − ∂ x 2

1

u n − ∂ x 2

2

u n , ∂ t u n − ∂ x 2

1

u − ∂ x 2

2

u n i

= k∂ t u n k 2 L

2

(Q

αn

) +

x 2

1

u n

2

L

2

(Q

αn

) +

x 2

2

u n

2 L

2

(Q

αn

)

−2h∂ t u n , ∂ x 2

1

u n i − 2h∂ t u n , ∂ x 2

2

u n i + 2h∂ x 2

1

u n , ∂ x 2

2

u n i.

ku n k H

1,2

(Q) = ku n k 2 H

1

(Q) +

2

P

i,j=1

k∂ x

i

x

j

u n k 2 H

1,2

(Q)

!

12

.

A. KHELOUFI Soutenance

(31)

Estimation des produits scalaires

Lemme 2 a)

−2h∂ t u n , ∂ x 2

1 u n i ≥ −2K ∂ x 2

1 u n

2

L 2 (Q α n ) . b)

−2h∂ t u n , ∂ x 2

2 u n i ≥ 0.

c)

2h∂ x 2

1 u n , ∂ x 2

2 u n i ≥ 2 k∂ x 1x 2 u n k 2 L 2 (Q α n ) .

(32)

Retour `a la preuve de la Proposition 1

Proof.

kf n k 2 L

2

(Q

αn

) ≥ k∂ t u n k 2 L

2

(Q

αn

) +

x 2

1

u n

2

L

2

(Q

αn

) +

x 2

2

u n

2 L

2

(Q

αn

)

−2K

x 2

1

u n

2

L

2

(Q

αn

) + 2 k∂ x

1

x

2

u n k 2 L

2

(Q

αn

)

≥ k∂ t u n k 2 L

2

(Q

αn

) + (1 − 2K )

x 2

1

u n

2 L

2

(Q

αn

)

+

x 2

2

u n

2

L

2

(Q

αn

) + 2 k∂ x

1

x

2

u n k 2 L

2

(Q

αn

) . Gr ˆace aux estimations pr ´ec ´edentes et en choisissant tel que (1 − 2K ) > 0, alors il existe une constante K 1 > 0, ind ´ependante de n telle que

ku n k H

1,2

(Q

αn

) ≤ K 1 kf n k L

2

(Q

αn

) ≤ K 1 kf k L

2

(Q) .

A. KHELOUFI Soutenance

(33)

Troisi `eme ´etape: Passage `a la limite

Dans ce cas, on consid `ere

Q = {(t, x 1 ) ∈ R 2 : 0 < t < T , ϕ 1 (t ) < x 1 < ϕ 2 (t )}×]0, b[,

avec 

ϕ 1 (t ) < ϕ 2 (t ), t ∈]0, T [

ϕ 1 (0) = ϕ 2 (0) et ϕ 1 (T ) = ϕ 2 (T )

Th ´eor `eme 2

Sous les hypoth `eses (H), L = ∂ t − ∂ x 2

1

− ∂ x 2

2

est un

isomorphisme de H 0 1,2 (Q) dans L 2 (Q).

(34)

Id ´ee sur la preuve

Proof.

Choisissons une suite de domaines Q α

n

n = 1, 2, ... d ´efinis

pr ´ec ´edemment tels que Q α

n

Q avec (α n ) une suite d ´ecroissante vers 0, lorsque n → ∞. Ainsi, on a Q α

n

Q, lorsque n → ∞.

Consid ´erons la solution u α

n

H 1,2 (Q α

n

) du probl `eme de Cauchy-Dirichlet

t u α

n

− ∂ x 2

1

u α

n

− ∂ x 2

2

u α

n

= f dans Q α

n

u α

n

/∂Q−Γ

T−αn

= 0,

Γ T−α

n

est la partie de la fronti `ere de Q α

n

o `u t = T − α n . Soit g u α

n

le prolongement par 0 de u α

n

`a Q. On sait qu’il existe une constante C telle que

g u α

n

L

2

(Q) +

∂ ] t u α

n

L

2

(Q) +

2

P

i,j=0 1≤i+j ≤2

i x ^

1

x j

2

u α

n

L

2

(Q)

C kf k L

2

(Q) .

A. KHELOUFI Soutenance

(35)

Id ´ee sur la preuve

Cel `a signifie que g u α

n

, ∂ ] t u α

n

, ∂ x i ^

1

x j

2

u α

n

, pour 1 ≤ i + j ≤ 2, sont des fonctions born ´ees dans L 2 (Q) . Donc, pour une suite croissante d’entiers n k , k = 1, 2, ...,

u g α

nk

* u faiblement dans L 2 (Q) , k → ∞

∂ ^ t u

α

nk

* ∂ t u faiblement dans L 2 (Q) , k → ∞

x i ^

1

x j

2

u

α

nk

* ∂ x i

1

x j

2

u faiblement dans L 2 (Q) , 1 ≤ i + j ≤ 2, k → ∞.

Donc, uH 1,2 (Q) et

t u − ∂ x 2

1

u − ∂ x 2

2

u = f dans Q.

D’autre part, la solution u satisfait les conditions aux limites u /∂Q−Γ

T

= 0 puisque

∀n ∈ N , u /Q

αn

= u α

n

.

Cel `a montre l’existence d’une solution pour le probl `eme (BVP1).

(36)

Quelques g ´en ´eralisations possibles

1) Le domaine non r ´egulier Q peut ˆetre remplac ´e par un domaine non cylindrique (par un domaine conique, par exemple).

2) La fonction f du membre du c ˆot ´e droit de l’ ´equation du probl `eme (BVP1), peut ˆetre prise dans L p (Q), o `u

p ∈ ]1, ∞[. La m ´ethode de d ´ecomposition du domaine utilis ´ee ici ne semble pas ˆetre appropri ´ee pour l’espace L p (Q) lorsque p 6= 2.

3) L’op ´erateur L = ∂ t − ∂ x 2

1

− ∂ x 2

2

peut ˆetre remplac ´e par un op ´erateur d’ordre sup ´erieur.

A. KHELOUFI Soutenance

(37)

R ´esolution d’une ´equation parabolique avec des conditions aux limites de

type Robin dans un

domaine non rectangulaire

(38)

Introduction

BVP2

t uc 2 (t ) ∂ x 2 u = fL 2 (Ω)

x u + β i (t ) u

i

= 0, i = 1, 2.

Ω =

(t, x ) ∈ R 2 : 0 < t < T , ϕ 1 (t ) < x < ϕ 2 (t) ,

Γ i =

(t, ϕ i (t )) ∈ R 2 : 0 < t < T , i = 1,2, o `u T est un nombre r ´eel positif, ϕ 1 et ϕ 2 sont deux fonctions continues dans [0, T ], Lipschitziennes dans ]0, T ], et telles que: ϕ (t ) := ϕ 2 (t) − ϕ 1 (t) > 0 pour t ∈ ]0, T ] et ϕ (0) = 0.

A. KHELOUFI Soutenance

(39)

Notes historiques

1) β i = ∞, i=1,2: Le probl `eme de Dirichlet.

B.-K. SADALLAH, A remark on a parabolic problem in a sectorial domain, Applied Mathematics E-Notes, 8(2008), 263-270.

2) β i = 0, i=1,2: Le probl `eme de Neumann.

S. HOFMANN, J.L. LEWIS, The L p regularity

problems for the heat equation in non-cylindrical

domains, Journal of Functional Analysis 220, (2005),

1-54.

(40)

Notes historiques

3) β 1 = 0 et β 2 = ∞ ou (β 2 = 0 et β 1 = ∞): Le probl `eme m ˆel ´e (Dirichlet-Neumann)

G. SAVAR ´ E, Parabolic problems with mixed variable lateral conditions: an abstract approach, J. Math.

Pures Appl. 76 (1997),321-351.

4) fL p (Ω), 1 < p < ∞ : Le cas non Hilbertien.

R. LABBAS, A. MEDEGHRI, B.-K. SADALLAH, Sur une ´equation parabolique dans un domaine non cylindrique, C.R.A.S. Paris, S ´erie 1; (2002), 1017-1022.

A. KHELOUFI Soutenance

(41)

Objectifs

Dans cette partie, nous consid ´erons le cas des conditions aux limites de type Robin, i.e., le cas o `u β i 6= 0 et β i 6= ∞ i=1,2.

Objectifs

Trouver des conditions (”minimales”) suffisantes de non d ´eg ´en ´erescence des coefficients (c, β i ) i=1,2 et des fonctions de param ´etrisation (ϕ i ) i=1,2 pour que le probl `eme (BVP2) admette une (unique) solution u poss ´edant la r ´egularit ´e maximale, `a savoir u est dans l’espace de Sobolev anisotrope

H γ 1,2 (Ω) =

uH 1,2 (Ω) : ∂ x u + β i u

i

= 0, i = 1, 2

avec

H 1,2 (Ω) =

uL 2 (Ω) : ∂ t u, ∂ x u, ∂ x 2 uL 2 (Ω) .

(42)

Les hypoth `eses

Concernant les fonctions de param ´etrisationi ) i=1,2 :

(A) ϕ

0

i (t ) ϕ (t) → 0 lorsque t → 0, i = 1, 2.

Concernant le coefficient c:

Le coefficient c est une fonction d ´erivable et born ´ee sur ]0, T [ et telle que

(C 1 ) 0 < d 1 ≤ cd 2 , (C 2 ) 0 < m 1 ≤ c (t) c

0

(t ) ≤ m 2

pour tout t ∈ ]0, T [, o `u d 1 , d 2 , m 1 et m 2 sont des constantes.

A. KHELOUFI Soutenance

(43)

Concernant les coefficientsi ) i=1,2 :

Les coefficients (β i ) i=1,2 sont des fonctions continues dans ]0, T ] v ´erifiant

(B 1 ) β 1 (t) < 0 et β 2 (t) > 0 pour tout t ∈ [0, T ].

(B 2 )

(1 + β 2 (t )) A (t )

l et

(B 3 )

β 1 (t) (1 + β 2 (t)) A (t)

l,

pour tout t ∈ ]0, T [, o `u A (t ) = β 1 (t ) β 2 (t) + β 1 (t) − β 2 (t )

et l est une constante positive.

(44)

Concernant les coefficients (c, β i ) i=1,2 :

(BC 1 ) β 1 c 2

est une fonction croissante sur ]0, T [ et

(BC 2 ) β 2 c 2

est une fonction d ´ecroissante sur ]0, T [ . Concernant les fonctions (c, ϕ i , β i ) i=1,2 :

(U) (−1) i

c 2 (t ) β i (t ) − ϕ

0

i (t ) 2

0 p.p.t ∈ ]0, T [ , i = 1, 2.

A. KHELOUFI Soutenance

(45)

M ´ethode utilis ´ee: La m ´ethode de d ´ecomposition du domaine

1) Approcher le domaine Ω pour T suffisamment petit par une suite de sous domaines (Ω) n∈ N dans lesquels on peut r ´esoudre le probl `eme (BVP2) et ´etablir une estimation a priori qui va nous permettre de faire un passage `a la limite.

2) Lorsque T est un nombre r ´eel quelconque, on divise Ω en deux parties

D 1 =

(t, x ) ∈ R 2 : 0 < t < T 1 , ϕ 1 (t) < x < ϕ 2 (t)

D 2 =

(t , x) ∈ R 2 : T 1 < t < T , ϕ 1 (t ) < x < ϕ 2 (t ) avec T 1 suffisamment petit. Donc on obtient deux

solutions u 1 ∈ H 1,2 (D 1 ) dans D 1 et u 2 ∈ H 1,2 (D 2 ) dans D 2 .

(46)

M ´ethode utilis ´ee: La m ´ethode de d ´ecomposition du domaine

3) Finalement, on montre que la fonction d ´efinie par

u =

u 1 dans D 1

u 2 dans D 2

est la solution du probl `eme (BVP2) et poss `ede la r ´egularit ´e maximale, `a savoir uH 1,2 (Ω) .

A. KHELOUFI Soutenance

(47)

Le premier r ´esultat: r ´esultat local en temps

Th ´eor `eme principal 1

Supposons que (c, ϕ i , β i ) i=1,2 v ´erifient les hypoth `eses pr ´ec ´edentes. Alors, pour T suffisamment petit, le

probl `eme (BVP2) admet une unique solution uH 1,2 (Ω).

H 1,2 (Ω) =

uL 2 (Ω) : ∂ t u, ∂ x u, ∂ x 2 uL 2 (Ω) .

(48)

Premi `ere ´etape: R ´esolution du probl `eme (BVP2) dans un domaine qui peut ˆetre transform ´e en un rectangle

Soit Ω =

(t , x ) ∈ R 2 : 0 < t < T , ϕ 1 (t) < x < ϕ 2 (t )

o `u ϕ 1 et ϕ 2 sont telles que ϕ (t ) := ϕ 2 (t) − ϕ 1 (t) > 0 pour tout t ∈ [0, T ] .

Theorem Le probl `eme

(8)

t uc 2 (t ) ∂ x 2 u = fL 2 (Ω) , u /t =0 = 0,

x u + β i (t) u /x=ϕ

i

(t) = 0, i = 1, 2, admet une (unique) solution uH 1,2 (Ω).

A. KHELOUFI Soutenance

(49)

Id ´ee sur la preuve

Proof.

(t, x ) 7→ (t , y ) =

t , x − ϕ 1 (t) ϕ (t)

transforme Ω en le rectangle R = ]0, T [ × ]0, 1[ . Posons u (t , x) = v (t , y ) et f (t, x ) = g (t, y ) , alors le probl `eme (8) devient

 

 

 

 

t v (t , y ) + a (t , y ) ∂ y v (t , y ) − 1

b 2 (t) ∂ y 2 v (t , y ) = g (t, y ) v /t =0 = 0

1

ϕ(t) ∂ y v + β 1 (t) v /y=0 = 0,

1

ϕ(t) ∂ y v + β 2 (t) v /y=1 = 0, o `u b (t) = ϕ (t)

c (t ) et a (t, y ) = − y ϕ

0

(t ) + ϕ

0

1 (t )

ϕ (t ) .

(50)

Deuxi `eme ´etape: Estimation a priori

Pour chaque n ∈ N , on d ´efinit Ω n par Ω n =

(t, x ) ∈ R 2 : a n < t < T , ϕ 1 (t) < x < ϕ 2 (t ) o `u (a n ) n est une suite d ´ecroissante vers z ´ero. Ainsi, on a

ϕ 1 (a n ) < ϕ 2 (a n ) , ϕ 1 (T ) < ϕ 2 (T ) .

Posons f n = f /Ω

n

, o `u fL 2 (Ω) , on note u nH 1,2 (Ω n ) la solution du probl `eme (8 ) dans Ω n

t u nc 2 (t ) ∂ x 2 u n = f nL 2 (Ω n ) u n/t=a

n

= 0

x u n + β i (t ) u n/Γ

n,i

= 0, i = 1, 2.

Ici Γ n,i = {(t , ϕ i (t)) , a n < t < T } , i = 1, 2.

A. KHELOUFI Soutenance

(51)

Deuxi `eme ´etape: Estimation a priori

Proposition 1

Il existe une constante C > 0 ind ´ependante de n telle que ku n k 2 H

1,2

(Ω

n

) ≤ K kf n k 2 L

2

(Ω

n

) ≤ K kf k 2 L

2

(Ω) .

kuk H

1,2

(Ω) =

kuk 2 H

1

(Ω) + k∂ x 2 uk 2 L

2

(Ω)

12

.

(52)

Un r ´esultat utilis ´e

Lemma

Pour tout > 0 satisfaisant ϕ (t) ≤ , il existe une constante C > 0 ind ´ependante de n, telle que

x j u n

2

L

2

(Ω

n

) ≤ C 2(2−j)

x 2 u n

2

L

2

(Ω

n

) , j = 0,1.

A. KHELOUFI Soutenance

(53)

Preuve de la proposition 1

Proof.

Dans la suite, k.k d ´enote la norme L 2 . On a kf n k 2 L

2

(Ω

n

) =

t u nc 2x 2 u n , ∂ t u nc 2x 2 u n

= k∂ t u n k 2 L

2

(Ω

n

) +

c 2 .∂ x 2 u n

2 L

2

(Ω

n

)

−2

t u n , c 2x 2 u n

.

(54)

Estimation du produit scalaire −2

t u n , c 2x 2 u n

Lemme

−2

t u n , c 2x 2 u n

≥ − |I n,1 |−|I n,2 |−|J n,1 |−|J n,2 |−

Z

n

2cc

0

(∂ x u n ) 2 dtdx .

I n,k = (−1) k+1 Z T

a

n

c 2 ϕ

0

k (t) [∂ x u n (t, ϕ k (t ))] 2 dt, k = 1, 2, J n,k = (−1) k 2

Z T a

n

β k c 2

(t ) ∂ t u n (t, ϕ k (t )) .u n (t , ϕ k (t)) dt , k = 1, 2.

|I n,1 | + |I n,2 | + |J n,1 | + |J n,2 | ≤ K

x 2 u n

2 . Finalement

−2

t u n , c 2x 2 u n

≥ −K

x 2 u n

2 − K 2

x 2 u n

2 .

A. KHELOUFI Soutenance

(55)

Retour `a la preuve de la proposition 1

kf n k 2 L

2

(Ω

n

) ≥ k∂ t u n k 2 L

2

(Ω

n

) +

c 2x 2 u n

2

L

2

(Ω

n

) − K

x 2 u n

2 L

2

(Ω

n

)

−K 2

x 2 u n

2 L

2

(Ω

n

)

≥ k∂ t u n k 2 L

2

(Ω

n

) + d 1 2KK 2 ∂ 2 x u n

2 L

2

(Ω

n

) . Gr ˆace aux estimations pr ´ec ´edentes et en choisissant tel que d 1 2KK 2

> 0, alors il existe une constante C > 0, ind ´ependante de n v ´erifiant

ku n k H

1,2

(Ω

n

) ≤ C kf k L

2

(Ω) .

(56)

Troisi `eme ´etape: Passage `a la limite

Dans ce cas, on d ´efinit Ω par Ω =

(t, x ) ∈ R 2 : 0 < t < T , ϕ 1 (t ) < x < ϕ 2 (t )

avec

ϕ 1 (0) = ϕ 2 (0) ϕ 1 (T ) < ϕ 2 (T ) .

Th ´eor `eme principal 1

Supposons que (c, ϕ i , β i ) i=1,2 v ´erifient les hypoth `eses pr ´ec ´edentes. Alors, pour T suffisamment petit, le

probl `eme (BVP2) admet une unique solution uH 1,2 (Ω).

H 1,2 (Ω) =

uL 2 (Ω) : ∂ t u, ∂ x u, ∂ x 2 uL 2 (Ω) .

A. KHELOUFI Soutenance

(57)

Deuxi `eme r ´esultat: r ´esultat global en temps

Dans ce cas, on d ´efinit Ω par Ω =

(t, x ) ∈ R 2 : 0 < t < T , ϕ 1 (t ) < x < ϕ 2 (t )

avec

ϕ 1 (0) = ϕ 2 (0) ϕ 1 (T ) < ϕ 2 (T ) .

Th ´eor `eme principal 2

Supposons que (c, ϕ i , β i ) i=1,2 v ´erifient les hypoth `eses pr ´ec ´edentes. Alors, le probl `eme (BVP2) admet une unique solution uH 1,2 (Ω).

H 1,2 (Ω) =

uL 2 (Ω) : ∂ t u, ∂ x u, ∂ x 2 uL 2 (Ω) .

(58)

Id ´ee sur la preuve

Proof.

On divise Ω en deux parties, Ω = D 1 ∪ D 2 ∪ Γ T

1

o `u D 1 =

(t, x ) ∈ R 2 : 0 < t < T 1 , ϕ 1 (t ) < x < ϕ 2 (t ) D 2 =

(t , x) ∈ R 2 : T 1 < t < T , ϕ 1 (t) < x < ϕ 2 (t) Γ T

1

=

(T 1 , x ) ∈ R 2 : ϕ 1 (T 1 ) < x < ϕ 2 (T 1 )

avec T 1 suffisamment petit. Dans la suite, f sera un ´el ´ement fix ´e de L 2 (Ω) et f i = f /D

i

, i = 1, 2. On sait qu’il existe une unique solution u 1H 1,2 (D 1 ) du probl `eme (BVP2) dans D 1 , et correspondant `a un second membre f 1 .

Th ´eor `eme de trace

Si uH 1,2 (D 1 ), alors u

T1

H 1T

1

) , u /x=ϕ

1

(t)H

34

1,2 ) et u /x=ϕ

2

(t) ∈ H

34

2,2 ) , o `u Γ i ,2 sont les parties de la fronti `ere de D 2 o `u x = ϕ i (t ) , i = 1, 2.

A. KHELOUFI Soutenance

(59)

Theorem Le probl `eme

t u 2 − c 2 (t) ∂ x 2 u 2 = f 2 ∈ L 2 (D 2 ) u 2/Γ

T1

= ψ

x u 2 + β i (t ) u 2/Γ

i,2

= 0, i = 1, 2,

o `u ψ = u 1/Γ

T1

, Γ i,2 sont les parties de la fronti `ere de D 2 o `u x = ϕ i (t) , i = 1, 2, admet une (unique) solution

u 2 ∈ H 1,2 (D 2 ) .

Finalement, on montre que la fonction d ´efinie par u =

u 1 dans D 1

u 2 dans D 2

est la solution du probl `eme (BVP2) et poss `ede la

r ´egularit ´e maximale, `a savoir uH 1,2 (Ω) .

(60)

Quelques g ´en ´eralisations possibles

1) Le cadre non Hilbertien:

t u (t, x ) − ∂ x 2 u (t, x ) = f (t, x ) ∈ L p (Ω), 1 < p < ∞,

x u + β 1 (t ) u /x=0 = 0,

x u + β 2 (t ) u /x=t

α

= 0, Ω =

(t , x ) ∈ R 2 : 0 < t < 1, 0 < x < t α , α > 1/2.

Trouver des conditions sur the coefficients (β i ) i=1,2 et les nombres α, p pour que le probl `eme pr ´ec ´edent admette une solution qui poss `ede la r ´egularit ´e maximale, `a savoir une solution u appartenant `a l’espace de Sobolev

anisotrope

H p 1,2 (Ω) = {u ∈ L p (Ω), ∂ t u, ∂ x j uL p (Ω), j = 1, 2}.

2) Les conditions aux limites de type Robin peuvent ˆetre remplac ´ees par des conditions aux limites de type

Neumann.

A. KHELOUFI Soutenance

(61)

Quelques g ´en ´eralisations possibles

3) Le cas d’une seule variable d’espace peut ˆetre ´etendu au cas de deux variables d’espace, par exemple au probl `eme

 

 

 

 

t u − ∂ x 2

1

u − ∂ x 2

2

u = fL 2 (Q), u /t=0 = 0,

x

1

u.ν x

1

+ ∂ x

2

u.ν x

2

+ β i u

i

= 0, i = 1,2, Q =

(t , x 1 ) ∈ R 2 : 0 < t < T , ϕ 1 (t) < x 1 < ϕ 2 (t) × ]0, b[ ,

Γ i =

(t, ϕ i (t )) ∈ R 2 : 0 < t < T , i = 1,2, Σ i = Γ i × ]0, b[, i = 1,2

et ν = (ν t , ν x

1

, ν x

2

) est le vecteur normal `a ∂Q.

(62)

R ´egularit ´e de la solution d’une ´equation parabolique

dans un domaine non cylindrique: deux

approches.

A. KHELOUFI Soutenance

(63)

Premi `ere approche:

propri ´et ´es de r ´egularit ´e de la solution d’une ´equation

parabolique dans un

poly `edre.

(64)

Position du probl `eme

BVP3

Soit G un domaine born ´e et non convexe de R 3 . Dans G, on consid `ere le probl `eme aux limites

t u − ∂ x 2 u − ∂ y 2 u = f u /∂

p

G = 0,

avec ∂ p G est la fronti `ere parabolique de G et fL 2 (G).

Dans la suite, l’op ´erateur ∂ t − ∂ x 2 − ∂ y 2 sera not ´e L.

A. KHELOUFI Soutenance

(65)

Description du domaine

Ici, on introduit le domaine non convexe dans lequel on va travailler.

Comme mod `ele d’un domaine non-convexe, on choisit un domaine Q, qui est l’union de deux parall ´el ´epip `edes.

Q est le domaine le plus simple de R 3 qui garantit

l’apparition de la partie singuli `ere dans la solution du

probl `eme (BVP3).

(66)

Description du domaine

Voici quelques notations dans un syst `eme de coordonn ´ees de variables (t , x, y ):

Q = Q 1 ∪ Q 2 ∪ Ω, o `u Q 1 = ]−1, 0[ × ]−1, 1[ × ]0, 1[, Q 2 = ]0, 1[ 3 et Ω = {0} × ]0, 1[ × ]0, 1[.

Concernant les faces et l’ar ˆete du domaine Q, on a1 = {−1} × ]−1, 1[ × ]0, 1[,

0

1 = ]−1, 0[ × {1} × ]0, 1[ ∪ ]−1, 0[ × {−1} × ]0, 1[, Ω

00

1 = {0} × ]−1, 0[ × ]0, 1[,

0

2 = ]0, 1[ × {0} × ]0, 1[ ∪ ]0, 1[ × {1} × ]0, 1[, Ω

00

2 = {1} × ]0, 1[ × ]0, 1[, A = {0} × {0} × ]0, 1[.

A. KHELOUFI Soutenance

(67)

Le r ´esultat principal

Th ´eor `eme 1 Le probl `eme

(PQ)

Lu = fL 2 (Q) u /∂Q− (

001

∪Ω

002

) = 0,

∂Q est la fronti `ere de Q, admet une solution u = u R + w , avec u RH 1,2 (Q) et wH r,2r (Q) pour tout r < 3/4.

H r,2r (Ω) =

H 1,2 (Ω) , L 2 (Ω)

1−r ∀r ∈ ]0, 1[ .

(68)

Le probl `eme dans Q 1

Soit f un ´el ´ement fix ´e de L 2 (Q) et f i = f /Q

i

, i = 1,2.

Proposition 1 Le probl `eme

(PQ 1 )

Lu 1 = f 1 ∈ L 2 (Q 1 ) u 1/∂Q

1

− ( Ω∪A∪Ω

001

) = 0, admet une (unique) solution u 1 ∈ H 1,2 (Q 1 ).

Dans la suite, on note la trace u 1/Ω par ϕ, qui est dans l’espace de Sobolev H 1 (Ω) car u 1 ∈ H 1,2 (Q 1 ).

A. KHELOUFI Soutenance

(69)

Le probl `eme dans Q 2

Consid ´erons le probl `eme suivant dans Q 2

(PQ 2 )

Lu 2 = f 2 ∈ L 2 (Q 2 ) u 2/Ω = ϕ ∈ H 1 (Ω) , u 2/∂Q

2

− ( Ω∪Ω

002

) = 0.

Il est bien connu que ce probl `eme admet une unique solution u 2 dans H 1,2 (Q 2 ) si et seulement si la condition de compatibilit ´e suivante est satisfaite ϕ ∈ H 0 1 (Ω) i.e.,

a) ϕ /∂Ω−A = 0

b) ϕ /A = 0.

(70)

Remarque 1

1) Observons que les conditions aux limites du probl `eme (PQ 1 ) donnent ϕ /∂Ω−A = 0. Donc la condition de

compatibilit ´e a) est automatiquement satisfaite.

D’autre part, on a ϕ /A = u 1/A mais on ne sait pas si u 1/A

s’annule. c’est la raison pour laquelle des singularit ´es peuvent apparaitre dans la solution u 2 du probl `eme (PQ 2 ), et par cons ´equent dans la solution u du probl `eme (PQ).

2) La solution u du probl `eme (PQ) sera d ´efinie par u =

u 1 dans Q 1

u 2 dans Q 2

o `u u 1 et u 2 sont les solutions de (PQ 1 ) et (PQ 2 ) respectivement.

A. KHELOUFI Soutenance

(71)

Remarque 2

Observons que u 1/Ω = u 2/Ω = ϕ et u 1 ∈ H 1,2 (Q 1 ). Par suite, si u 2 ∈ H 1,2 (Q 2 ) alors uH 1,2 (Q)

D’autre part, u est r ´eguli `ere dans Q 1 car

u /Q

1

= u 1 ∈ H 1,2 (Q 1 ), et cela signifie que les singularit ´es

qu’on cherche sont contenues dans u /Q

2

, i.e., dans u 2 .

Donc, dans la suite, on se restreint `a u 2 .

(72)

Un probl `eme auxiliaire

On introduit des fonctions (P j ) j∈

N qui vont nous permettre l’ ´etude de la partie singuli `ere de u 2 .

Lemme 1

∀ (x , y ) ∈ Ω,∀j ∈ N , P j (x, y ) = sin j πy cos π 2 x . a) P j/∂Ω−A = 0 ∀j ∈ N ,

b) P j/A = sin j πy ∀j ∈ N , ∀y ∈ ]0, 1[, c) P jH 1 (Ω) ∀j ∈ N .

Pour d ´eterminer la r ´egularit ´e des singularit ´es dans u 2 , on aura besoin d’ ´etudier ce probl `eme pos ´e dans Q 2

(PQ 2 ) 0

Lw j = 0

w j/Ω = P j ∀j ∈ N w j/∂Q

2

− ( Ω∪Ω

002

) = 0,

A. KHELOUFI Soutenance

(73)

o `u P j sont les fonctions d ´efinies dans le Lemme 1. Le probl `eme (PQ 2 ) 0 admet une unique solution w jL 2 (Q 2 ) pour j ∈ N . Donc, on peut d ´efinir la fonction v dans Ω par

v = u 2 − X

j∈ N

a j w j

o `u u 2 est la solution du probl `eme (PQ 2 ) et a j

j ∈ N sont les coefficients de d ´ecomposition de ϕ /A dans L 2 (A)

ϕ /A = X

j∈ N

a j P j .

En effet, les fonctions P j/A = sin jπy forment une base de L 2 (A).

Donc, gr ˆace aux propri ´et ´es de P j

j ∈ N dans le Lemme 1, il est facile de v ´erifier que

v /Ω = ϕ − X

j∈ N

a j P jH 0 1 (Ω)

(74)

et v est l’unique solution du probl `eme suivant

Lv = f 2 ∈ L 2 (Q 2 ) v /Ω = ϕ − P

j∈ N a j P j

v /∂Q

2

− ( Ω∪Ω

002

) = 0.

Par suite vH 1,2 (Q 2 ) et on a d ´emontr ´e le r ´esultat suivant

Proposition 2

La solution u 2 du probl `eme (PQ 2 ) peut ˆetre ´ecrite sous la forme

u 2 = v + X

j∈ N

a j w j

o `u vH 1,2 (Q 2 ) et w j est la solution du probl `eme (PQ 2 ) 0 , pour j ∈ N .

A. KHELOUFI Soutenance

(75)

Remarque 4

La partie singuli `ere P

j∈ N a j w j d ´epend de f via les coefficients a j , j ∈ N . En effet, les coefficients a j , j ∈ N d ´ependent de ϕ et la solution u 1 correspondant au second membre f 1 = f /Q

1

est telle que u 1/Ω = ϕ.

Si ϕ /A = 0 i.e., u 1/Ω ∈ H 0 1 (Ω), alors a j = 0 pour tout j ∈ N . Par suite, uH 1,2 (Q) puisque la partie singuli `ere

U = P

j∈ N a j w j s’annule.

Références

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