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Submitted on 1 Jan 1874
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Sur l’absorption des vapeurs métalliques ou métalloïdales d’une grande épaisseur
Norman Lockyer, M. Rertholomey
To cite this version:
Norman Lockyer, M. Rertholomey. Sur l’absorption des vapeurs métalliques ou métal- loïdales d’une grande épaisseur. J. Phys. Theor. Appl., 1874, 3 (1), pp.366-368.
�10.1051/jphystap:018740030036601�. �jpa-00236997�
366
de
disposer
le thermomètre et telsappareils
réclamés par lesexpé-
riences.
Pour se servir de cet
agitateur,
on saisit lademi-bagne
de boisà la
maim ,
ou avec unappareil mécanique tourne-broche ,
mo-teur
hydraulique,
moteurélectromagnétique);
on soulèvel’agita-
teur de
quelques millimètres,
et on luiimprime
un mouvement deva-et-vient rotatoire et
horizontal ,
enparcourant
un arc de 3 o à 35degrés
autour de l’axe vertical dusystème.
Parsuite,
l’eau ducalorimètre se trouve chassée vers le centre, à toutes les hauteurs à la
fois,
étantpoussée brusquement
de toutesparts
par les lames hélicoïdalesqui frappent l’eau
sous unangle
incliné de45 degrés
avec la
verticale.
Le
degré
deperfection qu’on
atteint ainsi dans lemélange
descouches
liquides
et lapromptitude
aveclaquelle
on atteint ce résul-tat, même avec un faible enort et un mouvement peu
rapide,
sontsurprenants.
En outre,l’agitateur
ne sortant pas duliquide,
commele font les
agitateurs
inus de haut enbas, n’expose
pas àl’évapora-
tion très-sensible que ceux-ci
provoquent
et aux causesd’erreurs
qui
en résultent.Terminons en faisant observer que le nouvel
agitateur
n’exclutpas la
possibilité
de couvrir le calorimètre : il suilit depratiquer
dans le couvercle deux rainures
circulaires, correspondant
aux axesparcourus
pendant
le mouvement. Cettedisposition,
de même que les trous relatifs authermomètre,
à l’entrée et à la sortie desgaz, sont faciles à réaliser en choisissant pour couvercles de minces feuilles de
carton, plaquées
avec des feuillesd’étain
sur leursdeux faces. On les taille ensuite aisément suivant les besoins.
SUR L’ABSORPTION DES VAPEURS MÉTALLIQUES OU
MÉTALLOÏDALES
D’UNEGRANDE
ÉPAISSEUR (1) ;
PAR M. NORMAN LOCKYER.
(Traduit par M. RERTHOLOMEY.)
On a admis
jusqu’à présent
que lagrande épaisseur
d’un gaz ou d’une vapeur détermine sa radiation et, parsuite,
sonabsorption,
e) Proceedings of the royal Society, t. XXII, p. 371; juin 1874.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018740030036601
367 de manière que son
spectre
affecte deplus
enplus
le caractère d’unspectre
continu à mesure quel’épaisseur augmente.
Il a été démon-tré par le docteur Franidand et par moi-même que l’on
peut
obtenir le même effet par l’accroissement de la densité d’une vapeur.Il résulte de mes dernières recherches que cet effet
peut
être pro- duit de deuxmanières,
et, c’Ilgénéralisant
les résultatsauxquels je
suis
déjà
arrivé(sans prétendre
que cetterègle
soit universelle etembrasse tous les
pliénomènes),
ou peut établir que les élémentsiiiétalli(iiies
d’un faiblepoids spécifique
serapprochent
ducontinu par
l’élargissement
de leurs raies, tandis que ceuxqui possèdent
unegrande
densité serapprochent
du même spectre par 1 accroissement du nombre de leurs raies.D’après
cela, lesvapeurs du
sodium,
ducalcium,
de l’aluminium et dumagnésium
ne donnent
qu’un petit
nombre de raiesqui vont
ens’élargissant,
et
auxquelles
ncs’ajoutcnt
quequelques
raies courtes par l’ac- croissement de ladensité;
lefer,
lecohalt,
lemiwt’l,
etc., aucontraire,
fournissent ungrand
nombre de raiesqui
ne s’ular-gissent
pas autant, iliaisauxquelles beaucoup
d’autresplus
courtesviennent
s’ajouter.
Les observatiuns que
j’ai
faites dans l’Independant l’éclipse
to-tale de Soleil de
187
1 sont contraires à l’assertion ci-dessus ; et sinous admettons que toutes les
lignes, fondamentales
et courtesobtenues dans un
spectre,
sont dues au choe des atomes(en
enten-dant par le mot atoine la
quantité
de matièrequi
nous donne unspectre linéaire), alors,
comme on n’altère ni laquantité
ni la qua- lité dcs chocs par l’accroissementd’épaisseur
de 1al couche. l’accer-tion ci-dessus semble
dépourvue
de tout fondementthéorique.
Une cliose est
claire,
c’est que, si leprétendu spectre
continu esttoujours
atteint par l’accroissemeut del’épaisseur
comme par l’ac- croissement de ladensité,
il duit nécessairement passer par i état despectre
linéaire.Pour m’en assurer,
j’ai
fait lesexperience
suivantes :1. Un tube de fer d’environ 5
pieds
delong
étaitrempli d’hydrogène
sec; des
fragmcnts
de sodium étaientdisposés
avecprécaution
et àune certaine distance les uns des autres d*ans toute la longueure du
tube, excepté
aux deux extrémités. Ces derniers étalent fermées par deuxplaques
de verre. Le tube futplacé
sur deux fourneaux à gazdisposés
enligne
droite et chauffés. Luelampe électrique
fut368
placée
à l’une des extrémités du tube et unspectroscope
à l’autre ex- trémité.Quand
ce tube fut chauflë au rouge etrempli
de vapeurs aussicomplétement
quepossible,
on y fit passer lentement un courantd’hydrogène
et l’on vit que la raie D était absorbée. Elle n’était pasplus large qu’on
ne l’observe dans de semblables conditions av ec un tubed’essai,
et elle étaitbeaucoup plus
mince que la raie ab- sorbée par la vapeur de sodium dont onaugmente quelque
peu la densité.La
ligne fondamentale
laplus longue
était seule absorbée. Elle étaitplus large
que la raie D duspectre solaire, spectre
dans le-quel
toutes les raies courtes sont renversées.2. Comme il était difficile d’accroître
beaucoup
soit latempérature
soit la densité de la vapeur de
sodium, j’ai
fait une autre série d’ex-périences
avec la vapeur d’iode.J’ai
déjà signalé
les différencesindiquées
par lespectroscope
entre la
qualité
des vibrations de l’atome d’un métal et du suba-tome d’un métalloïde
(terme
parlequel je
définis laquantité
dematière
qui
nous donne unspectre
cannelé et constitue ainsi à sa manière unspectre continu).
Ainsi,
avecl’iode,
leslignes
courtesqui
seproduisent
par un accroissement de densité dans unspectre atomique
sontreprésen-
tées par l’addition d’un
système
de traits bien définis et delarges
bandes
d’absorption
continuesjusqu’à
former lespectre
leplus simple, qui
est excessivemcntrégulier,
attendu que les intervallesvont en croissant du bleu
jusqu’au
rouge et que les traits y devien-nent à
peine appréciables.
Si l’on accroît la densité d’une couche très-mince de vapeur d’iode en chaullant
doucement,
on voitapparaître
les raies et lesbandes
et,
comme la densitéaugmente
deplus
enplus, l’absorp-
tion finit par devenir continue dans toute l’étendue du
spectre
visible.L’absorption
d’une couche de vapeur d’iode de 5pieds
6 poucesd’épaisseur,
à latempérature
de59° F.,
ne m’a donné aucune in-dication de