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Sur l'absorption des vapeurs métalliques ou métalloïdales d'une grande épaisseur

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00236997

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236997

Submitted on 1 Jan 1874

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Sur l’absorption des vapeurs métalliques ou métalloïdales d’une grande épaisseur

Norman Lockyer, M. Rertholomey

To cite this version:

Norman Lockyer, M. Rertholomey. Sur l’absorption des vapeurs métalliques ou métal- loïdales d’une grande épaisseur. J. Phys. Theor. Appl., 1874, 3 (1), pp.366-368.

�10.1051/jphystap:018740030036601�. �jpa-00236997�

(2)

366

de

disposer

le thermomètre et tels

appareils

réclamés par les

expé-

riences.

Pour se servir de cet

agitateur,

on saisit la

demi-bagne

de bois

à la

maim ,

ou avec un

appareil mécanique tourne-broche ,

mo-

teur

hydraulique,

moteur

électromagnétique);

on soulève

l’agita-

teur de

quelques millimètres,

et on lui

imprime

un mouvement de

va-et-vient rotatoire et

horizontal ,

en

parcourant

un arc de 3 o à 35

degrés

autour de l’axe vertical du

système.

Par

suite,

l’eau du

calorimètre se trouve chassée vers le centre, à toutes les hauteurs à la

fois,

étant

poussée brusquement

de toutes

parts

par les lames hélicoïdales

qui frappent l’eau

sous un

angle

incliné de

45 degrés

avec la

verticale.

Le

degré

de

perfection qu’on

atteint ainsi dans le

mélange

des

couches

liquides

et la

promptitude

avec

laquelle

on atteint ce résul-

tat, même avec un faible enort et un mouvement peu

rapide,

sont

surprenants.

En outre,

l’agitateur

ne sortant pas du

liquide,

comme

le font les

agitateurs

inus de haut en

bas, n’expose

pas à

l’évapora-

tion très-sensible que ceux-ci

provoquent

et aux causes

d’erreurs

qui

en résultent.

Terminons en faisant observer que le nouvel

agitateur

n’exclut

pas la

possibilité

de couvrir le calorimètre : il suilit de

pratiquer

dans le couvercle deux rainures

circulaires, correspondant

aux axes

parcourus

pendant

le mouvement. Cette

disposition,

de même que les trous relatifs au

thermomètre,

à l’entrée et à la sortie des

gaz, sont faciles à réaliser en choisissant pour couvercles de minces feuilles de

carton, plaquées

avec des feuilles

d’étain

sur leurs

deux faces. On les taille ensuite aisément suivant les besoins.

SUR L’ABSORPTION DES VAPEURS MÉTALLIQUES OU

MÉTALLOÏDALES

D’UNE

GRANDE

ÉPAISSEUR (1) ;

PAR M. NORMAN LOCKYER.

(Traduit par M. RERTHOLOMEY.)

On a admis

jusqu’à présent

que la

grande épaisseur

d’un gaz ou d’une vapeur détermine sa radiation et, par

suite,

son

absorption,

e) Proceedings of the royal Society, t. XXII, p. 371; juin 1874.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018740030036601

(3)

367 de manière que son

spectre

affecte de

plus

en

plus

le caractère d’un

spectre

continu à mesure que

l’épaisseur augmente.

Il a été démon-

tré par le docteur Franidand et par moi-même que l’on

peut

obtenir le même effet par l’accroissement de la densité d’une vapeur.

Il résulte de mes dernières recherches que cet effet

peut

être pro- duit de deux

manières,

et, c’Il

généralisant

les résultats

auxquels je

suis

déjà

arrivé

(sans prétendre

que cette

règle

soit universelle et

embrasse tous les

pliénomènes),

ou peut établir que les éléments

iiiétalli(iiies

d’un faible

poids spécifique

se

rapprochent

du

continu par

l’élargissement

de leurs raies, tandis que ceux

qui possèdent

une

grande

densité se

rapprochent

du même spectre par 1 accroissement du nombre de leurs raies.

D’après

cela, les

vapeurs du

sodium,

du

calcium,

de l’aluminium et du

magnésium

ne donnent

qu’un petit

nombre de raies

qui vont

en

s’élargissant,

et

auxquelles

nc

s’ajoutcnt

que

quelques

raies courtes par l’ac- croissement de la

densité;

le

fer,

le

cohalt,

le

miwt’l,

etc., au

contraire,

fournissent un

grand

nombre de raies

qui

ne s’ular-

gissent

pas autant, iliais

auxquelles beaucoup

d’autres

plus

courtes

viennent

s’ajouter.

Les observatiuns que

j’ai

faites dans l’Inde

pendant l’éclipse

to-

tale de Soleil de

187

1 sont contraires à l’assertion ci-dessus ; et si

nous admettons que toutes les

lignes, fondamentales

et courtes

obtenues dans un

spectre,

sont dues au choe des atomes

(en

enten-

dant par le mot atoine la

quantité

de matière

qui

nous donne un

spectre linéaire), alors,

comme on n’altère ni la

quantité

ni la qua- lité dcs chocs par l’accroissement

d’épaisseur

de 1al couche. l’accer-

tion ci-dessus semble

dépourvue

de tout fondement

théorique.

Une cliose est

claire,

c’est que, si le

prétendu spectre

continu est

toujours

atteint par l’accroissemeut de

l’épaisseur

comme par l’ac- croissement de la

densité,

il duit nécessairement passer par i état de

spectre

linéaire.

Pour m’en assurer,

j’ai

fait les

experience

suivantes :

1. Un tube de fer d’environ 5

pieds

de

long

était

rempli d’hydrogène

sec; des

fragmcnts

de sodium étaient

disposés

avec

précaution

et à

une certaine distance les uns des autres d*ans toute la longueure du

tube, excepté

aux deux extrémités. Ces derniers étalent fermées par deux

plaques

de verre. Le tube fut

placé

sur deux fourneaux à gaz

disposés

en

ligne

droite et chauffés. Lue

lampe électrique

fut

(4)

368

placée

à l’une des extrémités du tube et un

spectroscope

à l’autre ex- trémité.

Quand

ce tube fut chauflë au rouge et

rempli

de vapeurs aussi

complétement

que

possible,

on y fit passer lentement un courant

d’hydrogène

et l’on vit que la raie D était absorbée. Elle n’était pas

plus large qu’on

ne l’observe dans de semblables conditions av ec un tube

d’essai,

et elle était

beaucoup plus

mince que la raie ab- sorbée par la vapeur de sodium dont on

augmente quelque

peu la densité.

La

ligne fondamentale

la

plus longue

était seule absorbée. Elle était

plus large

que la raie D du

spectre solaire, spectre

dans le-

quel

toutes les raies courtes sont renversées.

2. Comme il était difficile d’accroître

beaucoup

soit la

température

soit la densité de la vapeur de

sodium, j’ai

fait une autre série d’ex-

périences

avec la vapeur d’iode.

J’ai

déjà signalé

les différences

indiquées

par le

spectroscope

entre la

qualité

des vibrations de l’atome d’un métal et du suba-

tome d’un métalloïde

(terme

par

lequel je

définis la

quantité

de

matière

qui

nous donne un

spectre

cannelé et constitue ainsi à sa manière un

spectre continu).

Ainsi,

avec

l’iode,

les

lignes

courtes

qui

se

produisent

par un accroissement de densité dans un

spectre atomique

sont

représen-

tées par l’addition d’un

système

de traits bien définis et de

larges

bandes

d’absorption

continues

jusqu’à

former le

spectre

le

plus simple, qui

est excessivemcnt

régulier,

attendu que les intervalles

vont en croissant du bleu

jusqu’au

rouge et que les traits y devien-

nent à

peine appréciables.

Si l’on accroît la densité d’une couche très-mince de vapeur d’iode en chaullant

doucement,

on voit

apparaître

les raies et les

bandes

et,

comme la densité

augmente

de

plus

en

plus, l’absorp-

tion finit par devenir continue dans toute l’étendue du

spectre

visible.

L’absorption

d’une couche de vapeur d’iode de 5

pieds

6 pouces

d’épaisseur,

à la

température

de

59° F.,

ne m’a donné aucune in-

dication de

bandes,

et les traits étaient à

peine

visibles.

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