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Texte intégral

(1)

Ensembles, applications

Cours de É. Bouchet ECS1 22 septembre 2020

Table des matières

1 Ensembles 2

1.1 Appartenance . . . 2

1.2 Inclusion . . . 2

1.3 Ensemble des parties de E . . . 3

1.4 Complémentaire . . . 3

2 Opérations sur les ensembles 4 2.1 Intersection . . . 4

2.2 Réunion . . . 5

2.3 Propriétés de l'intersection et la réunion . . . 6

3 Produit cartésien 8 4 Applications 8 4.1 Dénition . . . 8

4.2 Restriction et prolongement . . . 9

4.3 Composée de deux applications . . . 9

4.4 Injection, surjection, bijection . . . 10

4.5 Application réciproque . . . 11

(2)

1 Ensembles

1.1 Appartenance

Un ensembleE est un groupement d'objets distincts, ces objets s'appellent les éléments de l'ensemble.

Six est un élément de E, on notex∈E.

Il existe un ensemble qui n'a pas d'éléments, il est unique, c'est l'ensemble vide, noté ∅. Dénition (Ensemble).

Deux familles d'ensembles sont à connaître particulièrement :

Les ensembles nis : Ensembles qui ont un nombre d'éléments ni. On appelle cardinal ce nombre.

Les ensembles dénombrables : Ensembles non nis dont on peut numéroter les éléments.

Exemple 1. Parmi les ensembles usuels,

[[0, n]] est l'ensemble des entiers compris entre0 etn. C'est un ensemble ni de cardinal(n+ 1).

k

n, k∈[[1, n]]

est un ensemble ni de cardinaln.

N,N,Z,N2,Qsont des ensembles dénombrables.

R n'est ni dénombrable, ni ni, car on ne peut pas numéroter ses éléments.

1.2 Inclusion

SoientA etB deux ensembles.

On dit queAest inclus dans B si tout élément deA est aussi un élément de B. On note alors A⊂B.

On dit queAetB sont égaux si A⊂B etB ⊂A. On note alors A=B.

Dénition (Inclusion, égalité).

Exemple 2. Représentation graphique deA⊂B :

A B

Remarque. Cela donne en termes de quanticateurs : A⊂B ⇐⇒∀x∈A, x∈B.

A6⊂B ⇐⇒∃x∈A tel que x6∈B.

Soit A,B etC trois ensembles.

(A⊂B etB⊂C) =⇒(A⊂C). Proposition.

(3)

Démonstration. Supposons que A⊂B et B ⊂C. Soit x ∈A. Comme A⊂B, alorsx ∈B. Et comme B ⊂C, on a aussix∈C. Donc pour tout x∈A, on a aussix∈C. Ce qui implique que A⊂C.

1.3 Ensemble des parties de E

Soit E un ensemble. L'ensemble des sous-ensembles (au sens de l'inclusion) de E est appelé ensemble des parties deE, et est noté

P(E). Dénition (Ensemble des parties).

Remarque. Attention aux objets manipulés : On écrit3∈R,{3}⊂R et{3}∈P(R).

Exemple 3. SoitE={1,2,3,4}. Déterminer P(E).

Les éléments deP(E)sont :∅,{1},{2},{3},{4},{1,2},{1,3},{1,4},{2,3},{2,4},{3,4},{1,2,3},{1,2,4},{1,3,4}, {2,3,4}et{1,2,3,4}.

1.4 Complémentaire

Soit E et A deux ensembles, tels queA ⊂E. On appelle complémentaire de A dansE l'ensemble des éléments deE qui ne sont pas dansA. On note

A={x∈E tel que x6∈A}.

Dénition (Complémentaire).

Exemple 4. Complémentaire d'un ensembleA dans un ensemble E :

A

E A

Remarque. En termes de quanticateurs, on a : soitx∈E, x∈A⇐⇒x6∈A.

x6∈A⇐⇒x∈A.

Remarque. On a également les relations suivantes : E =∅ et∅=E.

A=A.

A⊂B ⇐⇒B⊂A.

(4)

2 Opérations sur les ensembles

2.1 Intersection

Soit AetB deux ensembles.

On appelle intersection de A et B l'ensemble des éléments qui sont à la fois dans A et dans B.

On la note

A∩B.

On appelleAprivé de B, l'ensemble des éléments de A qui ne sont pas dansB. On le note A\B=A∩B.

On dit queAetB sont disjoints lorsque A∩B =∅ Dénition (Intersection, ensembles disjoints).

Exemple 5. Représentation graphique :

A∩B A\B

A B

Remarque. On peut généraliser l'intersection à plus de deux ensembles : soit(Ai)i∈N une famille de sous-ensembles deE,

n

\

i=1

Ai ={x∈E|∀i∈[[1, n]], x∈Ai}

et +∞

\

i=1

Ai={x∈E|∀i∈N, x∈Ai}.

Exemple 6. Montrer les égalités suivantes :

+∞

\

k=1

]−∞,−k] =∅.

Il est immédiat que ∅ ⊂

+∞

\

k=1

]−∞,−k].

Soit x ∈

+∞

\

k=1

]−∞,−k], alors pour tout k ∈ N, x ∈ ]−∞,−k], c'est-à-dire x 6 −k. En passant à la limite pour k → +∞, on trouve x 6 −∞ : impossible. Donc il n'existe pas de x dans l'ensemble. Donc

+∞

\

k=1

]−∞,−k]⊂ ∅.

Par double inclusion, on obtient bien l'égalité annoncée.

+∞

\

k=1

1,1 +1 k

={1}.

(5)

Soit x ∈

+∞

\

k=1

1,1 +1 k

, alors pour toutk∈N,x ∈

1,1 +1k

, c'est-à-dire 16x61 + 1k. En passant à la

limite pourk→+∞, on trouve16x61, et donc x= 1. Donc

+∞

\

k=1

1,1 +1 k

⊂ {1}.

Réciproquement : pour toutk∈N,1∈

1,1 +1k

, donc 1∈

+∞

\

k=1

1,1 + 1 k

, et donc{1} ⊂

+∞

\

k=1

1,1 +1 k

. Par double inclusion, on obtient donc bien l'égalité annoncée.

Soit A,B etC trois ensembles.

A∩B⊂AetA∩B ⊂B, SiA⊂B alorsA∩B=A,

A∩(B∩C) = (A∩B)∩C =A∩B∩C.

Proposition.

Démonstration.

∀x∈A∩B,x∈A. DoncA∩B ⊂A. De même, A∩B ⊂B.

On suppose queA⊂B. On sait déjà queA∩B ⊂A. Réciproquement, soitx∈A. Comme A⊂B, alorsx∈B, donc x∈A∩B, etA⊂A∩B. Par double inclusion, on obtient bien A∩B =A.

Les ensembles du troisième résultat sont tous égaux à {x tel quex∈A, x∈B etx∈C}, et donc égaux.

2.2 Réunion

Soit AetB deux ensembles, on appelle réunion de AetB, notée A∪B,

l'ensemble des éléments appartenant soit àA, soit àB. Dénition (Réunion).

Exemple 7. Représentation graphique :

A∪B

A B

Remarque. On peut généraliser la réunion à plus de deux ensembles : soit(Ai)i∈N une famille de sous-ensembles de

E, n

[

i=1

Ai ={x∈E|∃i∈[[1, n]], x∈Ai}

(6)

et +∞

[

i=1

Ai={x∈E|∃i∈N, x∈Ai}.

Exemple 8. Montrer les égalités suivantes :

+∞

[

k=1

]−∞, k] =R.

Il est immédiat que

+∞

[

k=1

]−∞, k]⊂R.

Soit x∈R. Soit N un entier strictement positif supérieur à x(par exemple N = 1six60etN =bxc+ 1 sinon, où bxc est la partie entière de x qu'on dénira rigoureusement dans le prochain chapitre). Alors x6N, donc x∈]−∞, N]etx∈

+∞

[

k=1

]−∞, k]. D'oùR

+∞

[

k=1

]−∞, k]. Par double inclusion, ces deux ensembles sont bien égaux.

10

[

k=1

−∞,2 +1 k

= ]−∞,3].

Soit x∈

10

[

k=1

−∞,2 + 1 k

, alors il existe unk∈[[1,10]]tel quex∈

−∞,2 +1k

, donc x62 +1k 63. Donc

10

[

k=1

−∞,2 +1 k

⊂]−∞,3].

Soit x∈]−∞,3]. Alorsx∈

−∞,2 +11

donc x∈

10

[

k=1

−∞,2 + 1 k

. Donc]−∞,3]⊂

10

[

k=1

−∞,2 + 1 k

. Par double inclusion, on obtient donc bien l'égalité annoncée.

Soit A,B etC trois ensembles.

A⊂A∪B etB ⊂A∪B, SiA⊂B alorsA∪B =B,

A∪(B∪C) = (A∪B)∪C =A∪B∪C.

Proposition.

Démonstration.

Soit x∈A, alors x∈A∪B, donc A⊂A∪B. De même, B⊂A∪B.

On suppose queA⊂B. On sait déjà queB ⊂A∪B. Soitx∈A∪B. Alorsx∈B oux∈A. Six∈A,x∈B carA⊂B. Doncx∈B, etA∪B ⊂B.

Les ensembles du troisième résultat sont tous égaux à {x tel quex∈Aou x∈B ou x∈C}, et donc égaux.

2.3 Propriétés de l'intersection et la réunion Exemple 9. Montrer queA∪B =A∩B⇐⇒A=B.

(7)

SiA=B, alors A∪B =A=A∩B. DoncA=B =⇒A∪B =A∩B. Réciproquement, supposonsA∪B =A∩B.

Soit x∈A. Alorsx∈A∪B et l'égalité précédente nous donne x∈A∩B⊂B. Doncx∈B, etA⊂B. On montre de même que B⊂A.

Donc A=B par double inclusion. DoncA∪B =A∩B =⇒A=B. DoncA∪B =A∩B ⇐⇒A=B.

Soit A,B,C des ensembles.

A∪(B∩C) = (A∪B)∩(A∪C) et

A∩(B∪C) = (A∩B)∪(A∩C). Proposition (Distributivité).

Démonstration. (démonstration à connaître) On montre la première identité, la deuxième se montre de façon analogue.

Soit x∈A∪(B∩C). Alorsx∈A oux∈B∩C.

Si x∈A, alors x∈(A∪B)∩(A∪C). Si x∈B∩C, alors x∈B etx∈C.

Doncx∈(A∪B)∩(A∪C).

Donc A∪(B∩C)⊂(A∪B)∩(A∪C). Réciproquement, soit x∈(A∪B)∩(A∪C).

Alorsx∈A∪B etx∈A∪C.

Si x∈A, alors x∈A∪(B∩C). Si x /∈A, alors x∈B etx∈C.

Doncx∈B∩C etx∈A∪(B∩C).

Donc (A∪B)∩(A∪C)⊂A∪(B∩C).

Par double inclusion, on obtientA∪(B∩C) = (A∪B)∩(A∪C).

Soit A,B des ensembles.

A∩B =A∪B et

A∪B=A∩B.

Proposition (Lois de Morgan).

Démonstration. (démonstration à connaître) On montre la première identité, la deuxième se montre de façon analogue.

Soit x∈A∩B. Alorsx /∈A∩B. Donc x /∈A oux /∈B. Et x∈A∪B. Donc A∩B ⊂A∪B.

Réciproquement, soit x∈A∪B. Alorsx /∈A oux /∈B. Donc x /∈A∩B, etx∈A∩B.

Donc A∪B ⊂A∩B.

Par double inclusion, on obtientA∩B=A∪B.

(8)

3 Produit cartésien

Soit E et F deux ensembles. On appelle produit cartésien de E par F, noté E ×F, l'ensemble des couples ordonnés (x, y)où x∈E ety∈F.

Dénition (Produit cartésien).

Remarque. On a :

E×F ={(x, y)|x∈E ety ∈F}.

u∈E×F ⇐⇒ ∃x∈E,∃y ∈F tels que u= (x, y). Exemple 10. R×R=R2 est l'ensemble des couples de réels.

Remarque. On peut généraliser le produit cartésien à plus de deux ensembles : soit (Ai)i∈N une famille de sous- ensembles deE,

n

Y

i=1

Ai=A1×A2× · · · ×An={(x1, x2, . . . , xn)|∀i∈[[1, n]], xi ∈Ai}.

4 Applications

4.1 Dénition

Soit E etF deux ensembles non vides. On dit quef est une application dénie de l'ensemble de départ E dans l'ensemble d'arrivéeF lorsqu'elle associe à tout élémentx de E un et un seul élément y de F. Cet élément y unique, noté f(x), est l'image de x parf. L'élémentx est un antécédent dey parf.

Dénition (Application, image, antécédent).

Exemple 11. Représentation graphique d'une applicationf :

• E

F

Exemple 12. f :R7−→R, x7−→x2 est une application de l'ensemble de départ R dans l'ensemble d'arrivée R . L'image de2 parf est 4 . Les antécédents de 4parf sont 2et−2 .

Remarque. SiI est un sous-ensemble deE, on note parfois f(I) l'ensemble de toutes les images parf des éléments deI :

f(I) ={f(x)|x∈I}.

(9)

4.2 Restriction et prolongement

Soit E, E0 etF des ensembles non vides tels que E ⊂E0. Soit f une application de E dans F, et g une application de E0 dansF.

On dit que f est la restriction deg à E, et queg est un prolongement def à E0, lorsque :

∀x∈E, f(x) =g(x).

Dénition (Restriction, prolongement).

Exemple 13. Représentation graphique des applicationsf etg :

• E0

E

F

Exemple 14. Soitf :R7−→R, x7−→x2,g: [0,+∞[7−→R, x7−→x2.

Alors,g est la restriction de f à [0,+∞[.f est un prolongement deg à R.

Un autre prolongement deg àR est : h:R7−→R telle queh(x) =x2 six>0,h(x) = 0si x <0. 4.3 Composée de deux applications

Soit Df, Af, Dg et Ag des ensembles non vides. Soit f une application dénie de Df dansAf et g une application dénie deDg dansAg. SiAf ⊂Dg, on appelle composée def parg, notéeg◦f, l'application dénie deDf dansAg par :

∀x∈Df, g◦f(x) =g(f(x)).

Dénition (Composée).

Remarque. Attention, g◦f peut être déni sans que f ◦g le soit. En eet, les conditions de bonne dénition sont diérentes : il fautAf ⊂Dg pour dénirg◦f etAg ⊂Df pour dénirf◦g.

Exemple 15. Soitf : [0,+∞[7−→R, x7−→x2,g:R7−→R, x7−→x3. RR, donc g◦f est bien dénie.

On a de plusg◦f :[0,+∞[→R et pour toutx∈[0,+∞[,g◦f(x) =(x2)3=x6.

(10)

4.4 Injection, surjection, bijection

SoitE etF deux ensembles, et f une application dénie deE dansF. On dit que f est une injection de E dansF lorsque deux éléments deE distincts ont des images distinctes dansF :

∀(x, x0)∈E2, f(x) =f(x0) =⇒x=x0 (contraposée). Dénition (Injection).

Remarque. Pour montrer qu'une application n'est pas injective, il faut donc montrer :

∃(x, x0)∈E2 tels quex6=x0 etf(x) =f(x0),

c'est-à-dire qu'on peut trouver deux éléments distincts deE qui ont la même image parf.

Soit E etF deux ensembles, et f une application dénie de E dansF. On dit que f est une surjection de E dansF lorsque tout élément deF admet au moins un antécédent dansE :

∀y ∈F,∃x∈E tel que f(x) =y.

Dénition (Surjection).

Remarque. La fonctionf est une surjection si et seulement sif(E) =F.

Remarque. Pour montrer qu'une application n'est pas surjective, il faut donc montrer :

∃y ∈F tel que ∀x∈E, f(x)6=y, c'est-à-dire qu'on peut trouver un élément deF qui n'a pas d'antécédent parf.

SoitE etF deux ensembles, et f une application dénie deE dansF. On dit que f est une bijection de E surF lorsque f est une surjection et une injection :

∀y∈F,∃!x∈E tel que f(x) =y.

Dénition (Bijection).

Remarque. Les termes application injective, surjective, bijective peuvent également être utilisés à la place d'injection, surjection, bijection.

Exemple 16. Soitf : R 7→R

x 7→x2 .f est :

Une injection de [0,+∞[ dansR. En eet, soit(x, y)∈[0,+∞[2, on suppose quef(x) =f(y). Alors x2 =y2, donc par passage à la racine et par positivité de ety, y.

(11)

Une surjection de R dans [0,+∞[ . En eet, siy ∈ [0,+∞[, √

y est bien déni. On a alors f(√

y) = y, et donc √

y est un antécédent dey.

Une bijection de [0,+∞[ dans [0,+∞[. Exemple 17. On considère l'applicationg: Z 7→Z

n 7→2n+ 2 . Est-elle injective, surjective, bijective ?

Soit(n1, n2)∈Z2. Supposons queg(n1) =g(n2). Alors2n1+ 2 = 2n2+ 2, et doncn1 =n2. Doncgest injective.

Montrons que g n'atteint pas les termes impairs, et 1 en particulier. Supposons qu'il existe n ∈ Z tel que g(n) = 1. Alors2n+ 2 = 1, doncn=−12 ∈/Z : absurde. Donc 1 n'a pas d'antécédent par g. Donc g n'est pas surjective.

g n'est pas surjective, donc pas bijective.

Exemple 18. On considère l'application :h: R3 7→R2

(x, y, z) 7→(x+ 2y, x−z) . Est-elle injective, surjective, bijective ? h n'est pas injective car h((2,−1,2)) = (0,0) =h((0,0,0)).

Soit (α, β) ∈R2. Alors h((α,0, α−β)) = (α+ 2×0, α−(α−β)) = (α, β). Comme (α,0, α−β)∈ R3,h est surjective.

h n'est pas injective, donc pas bijective.

4.5 Application réciproque

Sif est une bijection deE surF, on peut associer à touty ∈F son antécédent uniquex∈E. On dénit ainsi l'application réciproque f−1 def.

Dénition (Application réciproque).

Soit x∈E,y∈F,f une application bijective de E dansF etf−1 l'application réciproque def. Alors x=f−1(y)⇐⇒y=f(x).

Proposition.

Exemple 19. Soitf l'application dénie de Rdans]2,+∞[parf(x) =ex−1+ 2. Montrer quef réalise une bijection de son ensemble de départ vers son ensemble d'arrivée, et déterminer son application réciproque.

Soit (x, x0)∈R2, on suppose quef(x) =f(x0). Alorsex−1+ 2 =ex0−1+ 2, donc ex−1 =ex0−1 >0. Par passage au logarithme, on trouve x−1 =x0−1 et doncx=x0.

Donc f est injective de Rdans ]2,+∞[.

Soity >2. On cherche un réelxtel quef(x) =y. Le réelx= ln(y−2) + 1convient (et est bien dans l'ensemble de départ).

Donc f est surjective deR dans]2,+∞[.

Doncf est bijective de R dans]2,+∞[, et∀y >2,f−1(y) = ln(y−2) + 1.

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