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Exercice 3 - D’après EDHEC 2018

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(1)

Lycée français de Vienne Mathématiques - F. Gaunard http://frederic.gaunard.com

Concours Blanc n°3

Mardi 4 Décembre 2018 Solution

Exercice 1

Une puce se déplace sur un axe gradué. À l’instant 0, la puce se trouve sur le point d’abscisse0.

A partir de l’instant0, la puce effectue à chaque instant, un saut vers la droite selon le protocole suivant:

• elle effectue un saut d’une unité vers la droite avec la probabilité 1/2 ;

• elle effectue un saut de deux unités vers la droite avec la probabilité 1/4 ;

• elle effectue un saut de trois unités vers la droite avec la probabilité 1/4.

Les différents sauts sont supposés indépendants.

Pour tout entier n≥1, on définit les variables aléatoires suivantes :

• Xn est égale au nombre de sauts d’une unité effectués lors des n premiers sauts ;

• Yn est égale au nombre de sauts de deux unités effectués lors des n premiers sauts ;

• Zn est égale au nombre de sauts de trois unités effectués lors desn premiers sauts ;

• An est égale à l’abscisse du point occupé par la puce à l’issue de son n-ième saut.

(1) On rappelle qu’en SciLab l’instruction grand(1,1,’uin’,1,4) simule une variable aléatoire suivant la loi discrète uniforme sur J1; 4K.

Compléter la fonction suivante pour qu’elle simule lesnpremiers déplacements de la puce lorsque n est donné en paramètre.

function D = Deplacement(n) D = zeros(1,n)

for k = 1 : n

t = grand(1,1,'uin',1,4)

if t <= 2 then D(k) = 1 end // car t<=2 avec probabilité 1/2 if t == 3 then D(k) = 2 end // car t=3 avec probabilité 1/4 if t == 4 then D(k) = 3 end // car t=4 avec probabilité 1/4 end

endfunction

(2) (a) D’après la description de l’expérience:

• Xn compte le nombre de succès (sauter d’une unité de probabilité 1/2) lors ce n expériences de Bernoulli (faire un saut) identiques et indépendantes. Ainsi, Xn suit la loi binomiale de paramètres n et1/2

Xn,→ B

n,1 2

.

(2)

On a alors :

E(Xn) = n

2, et V(Xn) = n 4.

• De même : Yn,→ B

n,1 4

, E(Yn) = n

4 etV(Yn) = 3n 16.

• De même : Zn,→ B

n, 1 4

, E(Zn) = n

4 etV(Zn) = 3n 16.

(b) La variable Xn +Yn compte le nombre de succès (sauter d’une unité ou de deux unités de probabilité 1

2 + 1 4 = 3

4) lors ce n expériences de Bernoulli (faire un saut) identiques et indépendantes.

Ainsi,

Xn+Yn ,→ B

n,3 4

. (c) On a

V (Xn+Yn) = V (Xn) +V (Yn) + 2Cov (Xn, Yn) Or, V (Xn+Yn) = 3n

16 d’après la question précédente, ce qui donne : 3n

16 = n 4 + 3n

16 + 2Cov (Xn, Yn) soit

−n

4 = 2Cov (Xn, Yn) et finalement

Cov (Xn, Yn) = −n 8.

(d) Si le nombre de sauts de deux unités (Yn) augmente, alors le nombre de saut d’une unité (Xn) diminue, ce qui explique le signe de la covariance.

D’autre part, comme Xn etYn ont des variances non nulles, on a : ρ(Xn, Yn) = Cov (Xn, Yn)

pV(Xn)p V(Yn) soit

ρ(Xn, Yn) =

−n 8 rn

4 r3n

16

=

−n

√ 8 n 2

√3n 4

= −1

√3 =−

√3 3

Ainsi,

ρ(Xn, Yn) =−

√3 3 .

(3) (a) La position de la puce après n saut sera au minimum de n(que des sauts d’une unité) et au maximum de 3n (que de sauts de 3 unités). Pour justifier proprement queAn prend toutes les valeurs entrenet3n, ilfaudrait faire une récurrence. On obtient alors : An(Ω) =Jn; 3nK. On a :

• L’évènement [An=n]signifie qu’on a fait que des sauts d’une unité, ainsi[An =n] = [Xn=n] et donc

P(An =n) =P(Xn=n) = 1 2n.

(3)

• L’évènement [An= 3n] signifie qu’on a fait que des sauts de trois unités, ainsi [An = 3n] = [Zn=n] et donc

P(An = 3n) =P(Zn=n) = 1 4n.

(b) L’évènement [An = n ∩ Zn = n] est impossible (si [Zn = n] alors [An = 3n]) donc de probabilité nulle.

Or, P([An=n])P([Zn=n]) = 1 2n

1

4n 6= 0 donc

P([An=n]∩[Zn =n])6=P([An=n])P([Zn =n]) ce qui montre que les variables An etZn ne sont pas indépendantes.

(c) On a clairement

An =Xn+ 2Yn+ 3Zn ce qui donne par linéarité de l’espérance :

E(An) =E(Xn) + 2E(Yn) + 3E(Zn) soit

E(An) = n 4 + 2n

4 + 3n 4 = 7n

4 .

(d) Les n premiers sauts de la puce se départagent entre les sauts d’une unité (Xn), de deux unités (Yn) et de trois unités (Zn). Ainsi, on a bien Xn+Yn+Zn=n.

(e) Des relations Xn+Yn+Zn =n etAn =Xn+ 2Yn+ 3Zn, on déduit que : An =Xn+ 2Yn+ 3(n−Xn−Yn) soit An= 3n−(2Xn+Yn) On a alors :

V(An) = V (3n−(2Xn+Yn)) =V (−(2Xn+Yn)) car 3n est une constante

= (−1)2V (2Xn+Yn)

=V(2Xn) +V(Yn) + 2Cov(2Xn, Yn)

= 4V(Xn) +V(Yn) + 4Cov(Xn, Yn)

= 4n 4 +3n

16 + 4 −n

8

= 11 16n Ainsi,

V(An) = 11 16n.

(f) D’après la question 3d, on a :

Xn+Yn+Zn=n donc Zn=n−(Xn+Yn).

Ainsi, Zn est une fonction affine décroissante de (Xn+Yn)ce qui permet de conclure que ρ(Zn, Xn+Yn) = −1.

(4) En sortie de ce programme, la variable y donne les positions successives de la puce puisqu’on additionne chacun des déplacements avec la fonction cumsum. Le graphique illustre donc le déplacement de la puce lors de ses 100 premiers sauts.

(4)

Exercice 2

Partie I - Étude d’un endomorphisme de R3 (1) (a) On a : u = e1 −e2 +e3 = (1,−1,1) et U =

 1

−1 1

 son vecteur coordonnées. Utilisons la matrice A def dans la base canonique. On a

AU =

3 1 −1

−2 0 1

1 0 0

 1

−1 1

=

 1

−1 1

=U donc f(u) = u, ou encore u∈Ker(f−id).

(b) On a : v =e1−e2 = (1,−1,0). Raisonnons encore matriciellement. La matrice de f −id dans la base canonique est A−I =

2 1 −1

−2 −1 1

1 0 −1

.

On a alors :

(A−I)V =

2 1 −1

−2 −1 1

1 0 −1

 1

−1 0

=

 1

−1 1

=U donc (f−id)v =u.

(c) On a, d’après les questions précédentes

(f−id)2v = (f−id) ((f−id)v)

= (f−id) (u) car (f−id)v =u

= 0 car u∈Ker (f −id) Ainsi, (f −id)2v = 0 donc v ∈Ker (f −id)2

.

(2) (a) Par définition de la matrice f dans la baseC, on doit avoir les relations suivantes :

• f(u) =u, ce qui est vérifié d’après??.

• f(v) =u+v, ce qui est vérifié car f(v)−v =u d’après??.

• f(w) = 2v+w.

On recherche donc un vecteur de coordonnées w= (a, b,0)dans la base canonique tel que : f(w) = 2v+w.

Matriciellement, cela donne :

f(w) = 2v+w ⇐⇒ AW = 2V +W ⇐⇒

3 1 −1

−2 0 1

1 0 0

 a b 0

=

 2

−2 0

+

 a b 0

⇐⇒

3a+b = 2 +a

−2a = −2 +b a = 0

⇐⇒

b = 2 a = 0 Ainsi, w= (0,2,0).

Vérifions à présent que la famille C = (u, v, w) est une base de R3. Montrons qu’elle est

(5)

libre. Soient (x, y, z)∈R3. On a : xu+yv+zw= 0 ⇐⇒

x+y = 0

−x−y+ 2z = 0 x = 0

⇐⇒

y = 0 2z = 0 x = 0

⇐⇒ x=y=z = 0

Ainsi, la famille C = (u, v, w) est une famille libre composée de trois vecteurs de R3 qui est de dimension 3donc C une base de R3.

(b) La matrice T de f dans la base C est triangulaire sans 0 sur sa diagonale donc elle est inversible. On en déduit que l’endomorphisme f est bijectif. La matriceAdef dans la base canonique est donc également inversible.

(c) On montre ce résultat par récurrence.

• initialisaton.T1 =

1 1 0 0 1 2 0 0 1

=

1 1 1.0 0 1 2.1 0 0 1

 donc la propriété est vraie pourn = 1.

• hérédité. Supposons que, pour un certain n∈N, Tn =

1 n n(n−1)

0 1 2n

0 0 1

. On a alors

Tn+1 = TnT =

1 n n(n−1)

0 1 2n

0 0 1

1 1 0 0 1 2 0 0 1

=

1 1 +n 2n+n(n−1)

0 1 2 + 2n

0 0 1

=

1 n+ 1 n(n+ 1) 0 1 2(n+ 1)

0 0 1

donc la propriété est vraie au rang n+ 1, ce qui termine la récurrence.

Partie II : Étude d’un autre endomorphisme

(3) Soit p∈ E. Notons p(x) =ax3+bx2 +cx+d. Alors :

p∈ F ⇐⇒ p(0) = 0 ⇐⇒ a03+b02+c0 +d= 0 ⇐⇒ d= 0 ⇐⇒ p(x) = ax3+bx2+cx Ainsi, F = Vect(x3, x2, x) = Vect(f3, f2, f1) donc F et le sous-espace vectoriel engendré par la famille (f3, f2, f1) donc F est un espace vectoriel.

De plus, la famille (f3, f2, f1) est libre ((f3, f2, f1)sont des vecteurs de la base canonique).

Donc la famille (f3, f2, f1) est une base de F. (4) (a) Soient (p, q)∈ E2 etλ ∈R. On a :

g(p+λq) = (3x+ 1)(p+λq)(x)−x2(p+λq)0(x)

= (3x+ 1)p(x) +λ(3x+ 1)q(x)−x2(p)0(x)−λx2q0(x)

= (3x+ 1)p(x)−x2(p)0(x) +λ (3x+ 1)q(x)−x2q0(x)

=g(p) +λg(q) donc g est une application linéaire.

(b)

(6)

• Soit p∈ F. Ainsi, p(0) = 0. On a donc :

g(p)(0) = (0 + 1)p(0)−02p0(0) =p(0) = 0 donc g(p)(0) = 0.

• La fonction g(p) est a priori de degré inférieur à 4 mais le terme en x4 est nul. En effet, si p(x) = ax3 +bx2 +cx+d alors g(p)(x) = (3x+ 1)(ax3 +bx2 +cx+d)− x2(3ax2+ 2bx+c) = x4(3a−3a) +. . ..

Ainsi, g(p) est de degré inférieur ou égal à3.

(c) D’après la question précédente, si p∈ F, alorsg(p)∈ F car g(p)∈ E etg(p)(0) = 0donc g est une application linéaire de F dans F donc g est un endomorphisme de F.

(d) On a

• g(f3)(x) = (3x+ 1)x3−x23x2 = 3x4+x3−3x4 =x3 =f3(x), soit g(f3) =f3.

• g(f2)(x) = (3x+ 1)x2−x22x= 3x3+x2−2x3 =f3(x)−2f2(x), soit g(f2) = f3−2f2.

• g(f1)(x) = (3x+1)x−x2 = 3x2−x2+x= 2x2+x= 2f2(x)+f1(x), soitg(f1) = 2f2+f1. Ainsi, on a (attention à l’ordre des vecteurs) :

M at(f3,f2,f1)(g) =

1 1 0 0 1 2 0 0 1

=T.

(e) Comme T est la matrice de g dans la base H = (f3, f2, f1), Tn est la matrice de gn dans la base H.

D’autre part, les coordonnées de f1 dans la baseH = (f3, f2, f1) sont

 0 0 1

.

On a alors, d’après la question ?? : Tn

 0 0 1

=

1 n n(n−1)

0 1 2n

0 0 1

 0 0 1

=

n(n−1) 2n

1

ce qui donne

gn(f1) = n(n−1)f3+ 2nf2+f1 soit

gn(f1)(x) = n(n−1)x3+ 2nx2+x.

Exercice 3 - D’après EDHEC 2018

Une solution proposée et rédigée par Marylène Dudognon et Laurent Foubert.

On considère la fonctionf qui à tout réelx associe : f(x) = Z x

0

ln 1 +t2 dt.

Partie I : Étude de f

(1) (a) Utilisons le théorème de positivité des intégrales.

• Premier cas : si x>0.

– t 7→ln(1 +t2) est continue sur R. – ∀t ∈R,ln(1 +t2)>0

– 06x

Ainsi, d’après le théorème de positivité de l’intégrale, f(x) =

Z x 0

ln(1 +t2)dt >0.

(7)

• Deuxième cas : si x60.

– t 7→ln(1 +t2) est continue sur R. – ∀t ∈R,ln(1 +t2)>0

– x60

Ainsi, d’après le théorème de positivité de l’intégrale, Z 0

x

ln(1 +t2)dt >0 donc

f(x) = Z x

0

ln(1 +t2)dt 60.

Ainsi, f est positive sur [0; +∞[et négative sur ]− ∞; 0].

(b) D’après le théorème fondamental de l’analyse,f est LA primitive det 7→ln(1 +t2)qui s’annule en 0. Or, t7→ln(1 +t2) est continue surR donc f est C1 surR et ∀x∈R, f0(x) = ln(1 +x2).

(c) Signe de f0(x) :

x f0(x)

−∞ 0 +∞

+ 0 +

Ainsi, f est strictement croissante sur R. (2) (a) Soit x∈R.

f(−x) = Z −x

0

ln(1 +t2)dt.

Utilisons le changement de variable u=−t, du=−dt. On obtient : f(−x) =

Z x 0

ln(1 + (−u)2)(−du) = − Z x

0

ln(1 +u2)du=−f(x).

Ainsi, f est impaire.

(b) t7→ln(1 +t2)est de classe C1 surR donc f est de classe C2 sur Ret f00(t) = 2t 1 +t2 x

f00(x)

−∞ 0 +∞

− 0 +

Ainsi, f est concave sur ]− ∞; 0] et convexe sur [0; +∞[. Elle admet un point d’inflexion au point de coordonnées (0; 0).

(3) (a) Soient a et b deux réels tels que :

∀t∈R, t2

1 +t2 =a+ b

1 +t2 ⇔ ∀t ∈R, t2

1 +t2 = at2+ (a+b) 1 +t2 . Par identification, on doit avoir :

a= 1

a+b = 0 ⇔

a= 1 b=−1 Ainsi, ∀t∈R, t2

1 +t2 = 1− 1 1 +t2 b) ∀x∈R, f(x) =

Z x 0

ln(1 +t2)dt. Posons alors :

(8)

u0(t) = 1 u(t) = t v(t) = ln(1 +t2) v0(t) = 2t

1 +t2

u etv sont de classe C1 sur Rdonc à l’aide d’une intégration par parties, f(x) =

tln(1 +t2)x 0

Z x 0

2t2

1 +t2dt =xln(1 +x2)−2 Z x

0

t2 1 +t2dt.

Or d’après la question précédente, Z x

0

t2

1 +t2dt= Z x

0

1− 1 1 +t2

dt =x− Z x

0

1 1 +t2dt.

Ainsi,

f(x) = xln(1 +x2)−2

x− Z x

0

1 1 +t2dt

=x(ln(1 +x2)−2) + 2 Z x

0

1 1 +t2dt.

(4) Recherche d’un équivalent de f(x)au voisinage de +∞.

(a) On observe que

Z +∞

0

1 1 +t2dt est une intégrale impropre en +∞.

• 1 1 +t2

+∞

1 t2

• t7→ 1

1 +t2 ett7→ 1

t2 sont continues et positives sur [1; +∞[.

• Z +∞

1

1

t2dt est convergente (intégrale de Riemann)

Ainsi, d’après les critères de comparaison des intégrales de fonctions positives, Z +∞

1

1 1 +t2dt est convergente.

De plus, Z +∞

0

1

1 +t2dt= Z 1

0

1

1 +t2dt+ Z +∞

1

1

1 +t2dt ett 7→ 1

1 +t2 est continue sur[0; 1].

Ainsi,

Z +∞

0

1 1 +t2dt est convergente.

(b) Nous avons démontré à la question 3)b) que f(x) =x(ln(1 +x2)−2) + 2 Z x

0

1

1 +t2dt.Or,

x→+∞lim x(ln(1 +x2)−2) = +∞et lim

x→+∞

Z x 0

1

1 +t2dt est finie d’après la question précédente.

Ainsi, 2 Z x

0

1

1 +t2dt est négligeable devantx(ln(1 +x2)−2)au voisinage de +∞.

Ainsi, f(x) ∼

+∞x(ln(1 +x2)−2). Puis, f(x) ∼

+∞xln (1 +x2).

(c) Soit x un réel strictement positif, on a ln(1 +x2) = ln

x2

1 x2 + 1

= ln(x2) + ln 1

x2 + 1

= 2 ln(x) + ln

1 + 1 x2

.

Or, lim

x→+∞2 ln(x) = +∞ et lim

x→+∞ln

1 + 1 x2

= 0 donc ln

1 + 1 x2

= o(2 ln(x)) au voisi- nage de +∞, donc

f(x) ∼

+∞2xln(x).

(d) De la même façon, si x <0,f(x) = ln(x2) + ln 1

x2 + 1

donc f(x) ∼

−∞ln(x2) = 2 ln(−x)

(9)

5) Recherche d’un équivalent de f(x)au voisinage de 0.

a) t7→ln(1 +t2)est de classe C2 surR donc f est de classe C3 surR.

b) f(0) = 0,f0(0) = 0, f00(0) = 0 d’après les calculs précédents. D’autre part,

∀x∈R, f(3)(x) = 2(1 +t2)−4t2

(1 +t2)2 = 2(1−t2)

(1 +t2)2. Ainsi, f(3)(0) = 2.

c) Ainsi, d’après la formule de Taylor-Young à l’ordre 3 au voisinage de 0, f(x) = x3

3!.2 +o(x3) = x3

3 +o(x3) donc f(x)∼

0

x3 3

Partie II - Étude d’une suite

On pose u0 = 1, et pour tout entier natureln non nul, un= Z 1

0

ln(1 +t2)n

dt.

7) a) Si on considère l’expression générale de un, u0 = Z 1

0

1dt = 1 ce qui est cohérent avec la valeur de u0 donnée.

b) u1 = Z 1

0

ln(1 +t2)dt=f(1) 8) a) Soit n ∈N

un+1−un = Z 1

0

ln(1 +t2)n+1

dt− Z 1

0

ln(1 +t2)n

dt= Z 1

0

ln(1 +t2)n

(ln(1 +t2)−1)dt

• ∀t∈[0; 1],(ln(1 +t2))n >0 et ln(1 +t2)−160

(en effet, t∈[0; 1]⇒06ln(1 +t2)6ln(2)⇒ln(1 +t2)−160) ainsi, ∀t∈[0; 1], (ln(1 +t2))n(ln(1 +t2)−1)60.

• t7→(ln(1 +t2))n(ln(1 +t2)−1)est continue sur [0; 1].

Ainsi, d’après la positivité de l’intégrale, un+1−un60 et (un)n∈N est décroissante b) ∀n ∈N, un =

Z 1 0

ln(1 +t2)n

dt. Or,

• ∀t∈[0; 1],(ln(1 +t2))n >0

• t7→(ln(1 +t2))n est continue sur[0; 1].

Ainsi, d’après la positivité de l’intégrale, un > 0 et (un)n∈N est minorée par 0. (un)n∈N

est décroissante et minorée par 0 donc elle converge. (théorème de convergence des suites monotones)

9) a) Soit t ∈[0; 1]. On alors :

06ln(1 +t2)6ln(2)⇒06(ln(1 +t2))n 6(ln 2)n.

Ot t 7→(ln(1 +t2))n est continue sur [0; 1] donc en intégrant, on obtient : 06

Z 1 0

ln(1 +t2)n

dt6 Z 1

0

(ln(2))ndt soit 06un6(ln 2)n b) • On a : 06un6(ln 2)net lim

n→+∞(ln 2)n = 0donc d’après le théorème de l’encadrement,

n→+∞lim un = 0

• On a : 06un 6(ln 2)n et la série de terme général(ln 2)n converge en tant que série géométrique car |ln(2)|<1. Ainsi, d’après les théorèmes de comparaison des séries à termes positifs, X

un converge

(10)

10) a) Montrer que : Soit t∈[0; 1]. On a alors :

06ln(1 +t2)6ln(2) ⇒ 1−ln(2)61−ln(1 +t2)61

⇒ 16 1

1−ln(1 +t2) 6 1 1−ln(2)

⇒ 06 (ln(1 +t2))n

1−ln(1 +t2) 6 (ln(1 +t2))n

1−ln(2) car (ln(1 +t2))n>0

⇒ 06 Z 1

0

(ln(1 +t2))n 1−ln(1 +t2)dt 6

Z 1 0

(ln(1 +t2))n

1−ln(2) dt les fonctions sont continues

⇒ Z 1

0

06 (ln(1 +t2))n

1−ln(1 +t2) 6 1 1−ln(2)

Z 1 0

(ln(1 +t2))ndt

⇒ 06 Z 1

0

(ln(1 +t2))n

1−ln(1 +t2) 6 un 1−ln(2) b) On a :

06 Z 1

0

(ln(1 +t2))n

1−ln(1 +t2)dt 6 un

1−ln 2 et lim

n→+∞un= 0donc d’après le théorème de l’encadrement,

n→+∞lim Z 1

0

(ln(1 +t2))n

1−ln(1 +t2)dt= 0 c) Soit n un entier naturel non nul :

n−1

X

k=0

uk =

n−1

X

k=0

Z 1 0

ln(1 +t2)k

dt

= Z 1

0

n−1

X

k=0

(ln(1 +t2))k

!

dt linéarité de l’intégrale

= Z 1

0

1−(ln(1 +t2))n

1−ln(1 +t2) dt somme des termes d’une suite géométrique d) Ainsi,

n−1

X

k=0

uk = Z 1

0

1−(ln(1 +t2))n 1−ln(1 +t2) dt=

Z 1 0

1

1−ln(1 +t2)dt− Z 1

0

(ln(1 +t2))n 1−ln(1 +t2)dt.

Or d’après la question 10)b),

n→+∞lim Z 1

0

(ln(1 +t2))n

1−ln(1 +t2)dt= 0 donc,

n→+∞lim

n−1

X

k=0

uk= Z 1

0

1

1−ln(1 +t2)dt

soit +∞

X

k=0

uk = Z 1

0

1

1−ln(1 +t2)dt.

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