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β(v, v) pour tout v ∈R4, ce qui montre que Q est quadratique et que β est sa forme polaire

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

MT242 Corrig´e de l’examen partiel du 18 Mars 2000 Exercice I

On d´esigne par a un param`etre r´eel. On d´efinit Q : R4 → R en posant pour tout vecteurv = (x, y, z, t)∈R4

Q(v) =xy+ 2yz+azt.

a. V´erifier que Q est une forme quadratique sur R4 et donner sa forme polaire β.

Ecrire la matrice deQ dans la base canonique (e1,e2,e3,e4) de R4. Si v= (x, y, z, t) et v0 = (x0, y0, z0, t0), posons

β(v, v0) = 1

2(xy0+x0y) + (yz0+y0z) + a

2 (zt0+z0t).

On v´erifie facilement que β est bilin´eaire sym´etrique et que Q(v) = β(v, v) pour tout v ∈R4, ce qui montre que Q est quadratique et que β est sa forme polaire. La matrice B de Q (ou de β) dans la base canonique est ´egale `a

B =

0 1/2 0 0

1/2 0 1 0

0 1 0 a/2

0 0 a/2 0

.

b. Ecrire Q comme combinaison lin´eaire de carr´es de formes lin´eaires lin´eairement ind´ependantes. Donner la signature deQ (selon la valeur de a). D´eterminer le noyau de Q (selon la valeur de a).

L’expression propos´ee ne contient pas de carr´e. On va suivre le manuel ; posonsx=ξ+η et y=ξ−η. L’expression de Q(v) devient

ξ2−η2+ 2(ξ−η)z+a zt= (ξ+z)2−z2−η2−2ηz+a zt =

= (ξ+z)2−(η+z)2 +a zt

et zt= 14(z+t)214(z−t)2, donc en revenant aux variables initiales x = (ξ+η)/2 et y= (ξ−η)/2 on trouve

Q(v) = x+y

2 +z2

− x−y

2 +z2

+ a

4(z +t)2− a

4 (z−t)2 =

=`1(v)2−`2(v)2+ a

4`3(v)2− a

4`4(v)2.

V´erifions que les formes lin´eaires obtenues, `1(v) = 12x+ 12y+z, `2(v) = 12x− 12y+z,

`3(v) = (z+t)2 et`4(v) = (z−t)2, sont lin´eairement ind´ependantes. La matrice de leurs coordonn´ees est

1/2 1/2 1 0

1/2 −1/2 1 0

0 0 1 1

0 0 1 −1

dont le d´eterminant vaut (−1/2)(−2) = 16= 0.

1

(2)

On voit maintenant imm´ediatement que la signature de Q est (2,2) lorsque a 6= 0 et (1,1) lorsquea= 0. Quanda 6= 0, le rang estr= 2 + 2 = 4, donc Q est non d´eg´en´er´ee sur R4 et son noyau est N(Q) = {0}. Lorsque a = 0, la d´ecomposition se r´eduit `a Q(v) =`1(v)2−`2(v)2, avec `1, `2 ind´ependantes. On a vu en cours que dans ce cas

N(Q) = {v∈R4 :`1(v) =`2(v) = 0}

ce qui donne les deux ´equations x+y+ 2z = 0, x−y + 2z = 0. La r´esolution donne d’abord y= 0, puis x=−2z. On peut prendre t et z quelconques, et d´ecrire N(Q) par

N(Q) ={(−2z,0, z, t) :z, t∈R}. C’est un sous-espace vectoriel de dimension 2 de R4.

c. Dans cette question on pose a =−2. Si F est un sous-espace vectoriel de R4, on noteF son orthogonal par rapport `aβ. Si Fest de dimension2, quelle est la dimension de F? D´eterminer F lorsque F =Re1⊕Re3.

On a vu que Q est non d´eg´en´er´ee lorsque a 6= 0. Dans ce cas, on sait d’apr`es le cours que dim F = dimR4−dim F = 4−2 = 2.

Si F = Re1⊕Re3, l’orthogonal de F est l’ensemble des vecteursvtels que β(v,e1) = β(v,e3) = 0, ce qui donne les deux ´equations

1

2y = 0; y−t= 0.

On en d´eduit y =t= 0, donc

F ={(x,0, z,0) :x, z ∈R}=Re1⊕Re3 = F.

d. Dans cette question on gardea=−2. D´eterminer une base β-orthogonale deR4. Trouver un sous-espace vectoriel Fde dimension 2 tel que R4 = F⊕F.

On sait qu’on peut obtenir une base β-orthogonale en cherchant des vecteurs f1, f2, f3 et f4 tels que `i(fj) = 0 lorsque i 6=j, et `i(fi) = 1. Pour f1 = (x1, y1, z1, t1), on obtient les ´equations

x1+y1

2 +z1 = 1, x1−y1

2 +z1 = 0, z1+t1 = 0, z1−t1 = 0

qui donnent imm´ediatement z1 = t1 = 0, puis x1 = y1 = 1, donc f1 = (1,1,0,0). Pour f2,

x2+y2

2 +z2 = 0, x2−y2

2 +z2 = 1, z2+t2 = 0, z2−t2 = 0

qui donne encore z2 =t2 = 0, mais x2 = 1, y2 =−1, donc f2 = (1,−1,0,0). Pourf3 x3+y3

2 +z3 = 0, x3−y3

2 +z3 = 0, z3+t3 = 1, z3−t3 = 0 qui donne y3 = 0,z3 =t3 =−x3/2, d’o`u f3 = (−1,0,1/2,1/2). Pour f4

x4+y4

2 +z4 = 0, x4−y4

2 +z4 = 0, z4+t4 = 0, z4−t4 = 1 qui donne y4 = 0,z4 =−t4 =−x4/2, d’o`u f4 = (−1,0,1/2,−1/2).

On a Q(f1) = 1, Q(f2) = −1, Q(f3) = −1/2, Q(f4) = 1/2. Pour n’importe quel sous-espace de la forme F =Rfi⊕Rfj, avec i6=j, la matrice de la restriction de Q, par rapport `a la base (fi,fj) sera diagonale avec coefficients diagonaux Q(fi) et Q(fj) non nuls. cette matrice 2×2 sera donc inversible, ce qui signifie que la restriction de Q `a un tel sous-espace F est non d´eg´en´er´ee. D’apr`es le cours, on aura R4 = F⊕F.

2

(3)

Exercice II

On d´esigne par γ un param`etre r´eel >0 et on d´efinit une fonction fγ sur R2 par fγ(x, y) = x|y|γ

x4+y4 si (x, y)6= (0,0), et fγ(0,0) = 0.

a. Dans cette question γ = 3. La fonction f3 est-elle continue au point (0,0)? On consid`ere lorsque t >0

f3(t, t) = t|t|3 2t4 = 1

2.

Lorsquet >0 tend vers z´ero, la valeur de f3(t, t) ne tend pas vers f3(0,0) = 0, donc f3 n’est pas continue en (0,0).

b. D´eterminer les valeurs de γ >0 telles que fγ soit continue au point (0,0).

On va montrer que fγ est continue en (0,0) lorsque γ > 3, et non continue lorsque 0< γ ≤3.

Commen¸cons par le cas γ > 3. On pose x = r cosθ et y = r sinθ, avec r = px2+y2 ≥0. Alors

fγ(x, y) =r1+γ4 cosθ|sinθ|γ cos4θ+ sin4θ.

Puisque cos2θ+ sin2θ = 1, l’un des deux, cos2θ ou sin2θ, est ≥ 1/2. Il en r´esulte que cos4θ+ sin4θ≥1/4, et

cosθ|sinθ|γ cos4θ+ sin4θ

≤4 pour tout θ donc

|fγ(x, y)| ≤4r1+γ4

tend vers 0 lorsquer →0, parce que 1 +γ−4>0. On a montr´e que fγ est continue en (0,0) lorsque γ >3.

Prenons maintenant 0< γ <3. On a pour t > 0 fγ(t, t) = t|t|γ

2t4 =t1+γ4

qui tend vers +∞ lorsque t >0 tend vers 0 (parce que 1 +γ−4<0), doncfγ n’est pas continue en (0,0) dans ce cas. Comme on a vu que f3 n’est pas continue en (0,0), il en r´esulte que fγ n’est pas continue au point (0,0) lorsque 0< γ ≤3

Exercice III

On consid`ere les trois sous-ensembles de R3 suivants

A1 ={(x, y, z)∈R3 : x+y2+z4 = 0}, A2 ={(x, y, z)∈R3 : exsin(y) +z2 6= 0},

A3 ={(x, y, z)∈R3 : x2+y4+z8 = 1}.

a.Parmi les ensembles pr´ec´edents, quels sont ceux qui sont ferm´es ? Quels sont ceux qui sont compacts ? On justifiera les r´eponses.

3

(4)

La fonctionf d´efinie sur R3 parf(x, y, z) =x+y2+z4 est continue comme composition de fonctions continues ´el´ementaires, donc A1 est ferm´e : si (vn)⊂A1 tend vers w∈R3, on a f(vn) = 0 pour tout n et f(vn) → f(w) par continuit´e de f au point w, donc f(w) = 0 et on a bien montr´e que A1 est ferm´e.

Le raisonnement est exactement le mˆeme pour A3. En revanche A2 n’est pas ferm´e.

En effet le pointvn = (0,0,2n) est dans A2 pour tout n≥0, mais la limitew = (0,0,0) n’est pas dans A2.

La question de la compacit´e ne se pose que pour les deux ensembles ferm´es A1 et A3. Il faut maintenant voir s’ils sont born´es ou non. Montrons d’abord que A3 est born´e, donc compact. Si v = (x, y, z) est dans A3, on a x2+y4+z8 = 1, donc x2 ≤1, y4 ≤1 et z8 ≤1. Il en r´esulte que |x| ≤1, |y| ≤1 et |z| ≤ 1, donc kvk ≤1 pour tout point v de A3 qui est donc born´e.

Montrons maintenant que A1 n’est pas born´e. Le point vn = (−4n,2n,0) est dans A1 et kvnk = 4n tend vers +∞, donc A1 n’est pas born´e, donc non compact.

b. L’ensembleA2 est-il ouvert ? Montrer que l’ensemble A1 n’est pas ouvert.

L’ensemble A2 est ouvert : on peut dire que son compl´ementaire B2, d´efini par l’´equation exsin(y) +z2 = 0 est ferm´e parce que la fonctionf(x, y, z) = exsin(y) +z2 est continue sur R3, en raisonnant comme `a la question a.

L’ensemble A1 n’est pas ouvert, parce que son compl´ementaire B1, d´efini par l’´equa- tionx+y2+z4 6= 0, n’est pas ferm´e. En effet, le point (2n,0,0) appartient `a B1 pour toutn≥0, mais sa limite w= (0,0,0) n’est pas dans B1.

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