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2/ On a pour tout n ∈ N et t ≥ 0, un(t

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Academic year: 2022

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(1)

LM 250 Corrigé 7 Juin 2011 Exercice no1

1/ On a f0(t) = (2t−t2)e−t. Donc f est croissante sur[0,2], puis décroissante sur[2,+∞].

Elle atteint son maximum pour t= 2. D’oùM =f(2) = 22e−2 =e−2(1−ln 2) <1.

2/ On a pour tout n ∈ N et t ≥ 0, un(t) = nt2ne−tn = nf(t)n ≤ nMn. Posons mn = nMn. Alors mn+1

mn = (n+ 1)Mn+1

nMn = n+ 1

n M. Comme M <1 on voit, par D’Alembert, que X mn converge. Donc la série de fonctions converge normalement sur[0,+∞[.

3/ a) La fonction S =

+∞

X

0

un est la somme d’une série normalement convergente de fonctions continues surR+. Donc S est continue sur R+.

b) On a ∀t >0, u0n(t) =n 2nt2n−1e−tn−nt2ne−tn

=−nun(t) + 2nun(t) t . Fixons a >0. Pour t≥a,

u0n(t) ≤n

un(t) ×

1 + 2

t

≤n2Mn

1 + 2 a

. Donc µn = n2Mn

1 + 2

a

est un majorant de |u0n| sur [a,+∞[. Par D’Alembert on voit que Xµnconverge. La sérieX

u0n est donc normalement convergente sur[a,+∞[pour touta >0.

Lesun étant dérivables, on en déduit que S est dérivable sur [a,+∞[ pour tout a >0soit, par localisation, sur]0,+∞[.

Exercice no2 1/ On a lim

n−→+∞

an+1

an = 1. Donc, par la règle de D’Alembert, R = 1 1 = 1.

2/ Notons que la fonction x−→ 1

√1−x est bien solution de (E).

Réciproquement une solution y, supposée continue et dérivable, ne s’annule pas au voisinage de 0 puisque y(0) = 1. On peut donc écrire y0

y = 1

2(1−x) soit lny =−1

2 ln(1−x) + Cste ou encorey = eCste

√1−x. La condition y(0) = 1 entraîney = 1

√1−x. 3/ Pour toutx ∈]−1,1[,

2(1−x)S0(x)−S(x) = 2(1−x)

+∞

X

1

nanxn−1

+∞

X

0

anxn

= 2

+∞

X

1

nanxn−1−2x

+∞

X

1

nanxn−1

+∞

X

0

anxn

= 2

+∞

X

0

(n+ 1)an+1xn−2

+∞

X

1

nanxn

+∞

X

0

anxn

=

+∞

X

0

(2n+ 2)an+1−(2n+ 1)an xn

(2)

2 Par hypothèse (2n+ 2)an+1−(2n+ 1)an= 0 pour tout n. Donc 2(1−x)S0x)−S(x) = 0 pour

|x|<1 etS est solution de (E).

4/ D’après l’unicité démontrée au 2/, il suffit de vérifier queS, qui est solution de (E), vérifie S(0) = 1. Or S(0) =a0 = 1 par hypothèse. D’où le résultat.

5/ On a ln an+1

an

= ln

2n+ 1 2n+ 2

n→∞

2n+ 1

2n+ 2 −1 = −1

2n+ 2. Par le critère de Riemann, la série X 1

2n+ 2 diverge. Donc X ln

an+1 an

également, par comparaison.

6/ Si X

an converge, alors, par convergence normale, x −→

+∞

X

0

anxn est continue sur [0,1].

Or lim

x−→1 +∞

X

0

anxn= lim

x−→1

√ 1

1−x = +∞. Contradiction. Donc X

an diverge.

7/ Comme le RCV de X

anzn vaut 1, D(0,1) ⊆ D ⊆ D(0,1) et d’après 6/, 1 ∈ D. Reste à/ étudier le cas|z|= 1, z6= 1. Pour appliquer le critère d’Abel monotone nous devons vérifier que la suite(an)nNdécroît vers 0. La décroissance est évidente. D’après 5/, la sérieX

ln

an+1 an

étant à termes négatifs, lim

n−→+∞ln an

a0

= lim

n−→+∞lnan =−∞. Donc lim

n−→+∞an = 0. Majorons

n

X

k=0

zk

indépendamment de n. On a

n

X

k=0

zk

=

1−zn+1 1−z

≤ 2

|1−z| qui est bien indépendant den. Donc si |z|= 1 etz 6= 1,X

anzn converge. D’où D ={z ∈ C, |z| ≤1, z 6= 1}.

8/ Par substitution, pour |x| < 1, 1

√1−x2 =

+∞

X

0

anx2n. Il suffit donc de poser b2n = an et b2n+1 = 0 pour tout n.

9/Il y a une singularité en 1. Or en 1, 1

√1−t2 = 1

√1 +t

√ 1

1−t ∼ 1

√2

√ 1

1−t. Par le critère de Riemann

Z 1 dt

√1−t converge. Par comparaison Z 1

0

√ dt

1−t2 converge aussi.

10/ On peut supposer x ≥ 0. Pour 0 ≤ x ≤ 1, Z x

0

√ dt

1−t2 = Z x

0

+∞

X

0

ant2n

!

dt. Comme x et les an sont positifs le théorème de Fubini positif permet d’échanger X

et Z

. On a donc Z x

0

√ dt

1−t2 =

+∞

X

0

Z x

0

ant2n dt

=

+∞

X

0

an x2n+1

2n+ 1. La convergence de Z 1

0

√ dt

1−t2 entraîne celle de

+∞

X

0

an

2n+ 1. Donc le DSE de x−→

Z x

0

√ dt

1−t2 converge pour |x| ≤1

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