b)Montrons par récurrence que pour tout entier natureln, on ayn∈[0, 2].
•y0 =0et doncy0∈[0, 2].
•Soitnun entier naturel. Supposons queyn∈[0, 2]. Alors d’après a),p(yn)∈[0, 2] et doncyn+1∈[0, 2]. On a montré par récurrence que
pour tout entier natureln,0≤yn≤2.
c)Soitnun entier naturel.
yn+1−yn= (−0, 2y2n+yn+0, 8) −yn= −0, 2y2n+0, 8= −0, 2(y2n−4) = −0, 2(yn+2)(yn−2).
Puisqueyn est inférieur ou égal à2, cette dernière expression est positive.
On a montré que pour tout entier natureln, on ayn+1−yn≥0et donc que la suite(yn)est croissante.
d)D’après c), la suite(yn)est croissante et d’après b), la suite(yn)est majorée par2. On en déduit que la suite(yn)est convergente.
Partie B : étude d’une fonction 1. On a déjàg(0) = 2× e0−1
e0+1 = 2× 1−1
1+1 = 0. D’autre part, g est dérivable sur [0,+∞[ en tant que quotient de fonctions dérivables sur[0,+∞[dont le dénominateur ne s’annule pas sur[0,+∞[et pour tout réel positifx, on a
g′(x) =2(4e4x)(e4x+1) − (e4x−1)(4e4x)
(e4x+1)2 =8e4x (e4x+1) − (e4x−1)
(e4x+1)2 =16 e4x (e4x+1)2. D’autre part,
4− (g(x))2=4−4(e4x−1)2 (e4x+1)2 =4
1−(e4x−1)2 (e4x+1)2
=4(e4x+1)2− (e4x−1)2
(e4x+1)2 =16 e4x (e4x+1)2. On a montré que
(1):g(0) =0et(2): pour tout réel positifx,g′(x) =4− (g(x))2.
2. a)Pour tout réel positifx,e4x6=0et on peut donc écrire g(x) =2e4x(1−e−4x)
e4x(1+e−4x)=21−e−4x 1+e−4x. Quandxtend vers+∞,e−4x tend vers0et doncg(x)tend vers2.
x→lim+∞
g(x) =2.
On en déduit encore que
la droite(∆)d’équationy=2est asymptote à(Cg)en+∞.
b)On a vu à la question 1 quegest dérivable sur[0,+∞[et que pour tout réel positifx g′(x) =16 e4x
(e4x+1)2.
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g′ est strictement positive sur[0,+∞[et donc
gest strictement croissante sur[0,+∞[.
3. Notons(T)la tangente à(Cg)enO(on rappelle queg(0) =0). Puisqueg′(0) =16 1
(1+1)2 =4, une équation de(T) esty=4x. Les coordonnées du point d’intersection de (∆)et(T)vérifient le système
y=2
y=4x qui est équivalent à
y=2 x= 1 2
les coordonnées du point d’intersection de(∆)et de (T)sont (1 2, 2). 4.
1 2
1 2
M0
M1
M2
M3
M4 M5 M6 M7
(Cg) (T)
(∆)
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