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Méthode de Laplace.

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Méthode de Laplace.

Référence :Zuily-Queffelec, Analyse pour l’agrégation, p339 SoitF(t) =

Z b

a

etϕ(x)f(x)dx. Notons I=]a;b[.

Théorème. On suppose : R

Ietϕ(x)|f(x)|dx <+∞;

ϕ s’annule en un unique pointx0 qui est un maximum global (doncϕ00(x0)<0) ; f(x0)6= 0.

Alors F(t)

+∞

s 2π

−ϕ00(x0)etϕ(x0)f(x0)t−1/2. Démonstration.

•Calculs préliminaires :

Par Taylor à reste intégral, ϕ(x) =ϕ(x0) + (x−x0)2ψ(x) avec ψ ∈ C(I)∩ C2(I\ {x0}) et ψ(x0) = 1

2ϕ00(x0).

Commeϕ00(x0)<0,∃η tel que ψ <0 surIη=]x0η;x0+η[⊆I.

Soitu(x) = (xx0)p

−ψ(x).u∈ C(Iη)∩ C2(Iη\ {x0}). On peut prolongerude façonC1sur Iη avecu0(x0) =

r

−1

2ϕ00(x0). En effet, pourx6=x0, on aψ(x) =ϕ(x)ϕ(x0) (x−x0)2 . D’où (x−x00(x) =ϕ0(x)−ϕ0(x0)

xx0

−2ψ(x) −→

x→x0

0.

Ainsi

u0(x) =p

−ψ(x)−(x−x0) ψ0(x) 2p

−ψ(x) −→

x→x0

r

ϕ00(x0) 2 . Il existe doncδ < ηtel que u0(x)>0 surIδ=]x0δ;x0+δ[.

Soit enfin la fonction plateauθtelle que θ∈ Cc(Iδ) etθ= 1 sur ]x0δ2;x0+δ2[.

On écrit alorsF(t) = Z b

a

etϕ(x)f(x)θ(x)dx+ Z b

a

etϕ(x)f(x)(1−θ(x))dx=F1(t) +F2(t).

•Étude de F1 :

Grâce au support de θ, on peut écrire F1(t) = Z

R

etϕ(x0)+t(x−x0)2ψ(x)f(x)(1−θ(x))dx. On effectue de changement de variableu =u(x) qui est licite sur supp(θ) d’après les calculs pré- liminaires. Comme c’est un C1-difféomorphisme, on peut écrire x = g(u) avec g(0) = x0 et g0(0) = −12ϕ00(x0)−1/2

. D’où :

F1(t) =etϕ(x0) Z

R

e−tu2h(u)duh(u) =θ(g(u))f(g(u))g0(u) est continue à support compact.

On effectue un second changement de variable y=√

tu. On obtient F1(t) =etϕ(x0)t−1/2

Z

R

e−y2h y

t

dy.

(2)

Or e−y2h y

t

t→+∞−→ e−y2h(0) carhest continue.

Et

e−y2hy

t

e−y2sup

R

|h| ∈L1carhest continue à support compact.

Par le théorème de Lebesgue, on a donc

te−tϕ(x0)F1(t) −→

t→+∞

Z

R

e−y2dyh(0) =√ πh(0).

Or h(0) =θ(x0)f(x0)

−1 2ϕ00(x0)

−1/2

et θ(x0) = 1. Donc

F1(t) ∼

+∞

s 2π

−ϕ00(x0)etϕ(x0)f(x0)t−1/2.

•Étude de F2 :

Sur le support de 1−θ, on a |x−x0| ≥ δ2. Comme (ϕ0(x) = 0 ⇔ x = x0) et x0 est un maximum, on aϕ0(x)>0 pourx < x0 etϕ0(x)<0 pourx > x0. Ainsi :

ϕ(x0)−ϕ(x) = ϕ(x0)−ϕ(x0δ2) +ϕ(x0δ2)−ϕ(x)

ϕ(x0)−ϕ(x0δ2)>0 pour x < x02δ; ϕ(x0)−ϕ(x) = ϕ(x0)−ϕ(x0+δ2) +ϕ(x0+δ2)−ϕ(x)

ϕ(x0)−ϕ(x0+δ2)>0 pour x > x0+2δ. Donc∀x∈supp(1−θ),ϕ(x0)−ϕ(x)µ >0.

Pour t >1,

tϕ(x) = ϕ(x) + (t−1)ϕ(x)

ϕ(x) + (t−1)ϕ(x0)−µ(t−1) Donc|F2(t)| ≤e(t−1)ϕ(x0)e−µ(t−1)

Z b

a

eϕ(x)|f(x)|dx. D’oùe−tϕ(x0)|F2(t)| ≤M e−tµavecM = eµe−ϕ(x0)Rb

a eφ(x)|f(x)|dx <∞par hypothèse. Ce terme décroit de manière exponentielle alors que pourF1 on avait un décroissance ent−1/2. AinsiF2 est négligeable davantF1 pourt grand d’où le résultat escompté.

Application : Equivalent de Stirling.

On rappelle que Γ(t+ 1) = Z +∞

0

xte−xdx= Z +∞

0

etlog(x)−xdx. En posantx=ty, on obtient Γ(t+ 1) =

Z +∞

0

etlog(y)−tytdy=tetlog(t) Z +∞

0

et(log(y)−y)dy. On a : – R+∞

0 et(log(y)−y)dy <∞; – ϕ0(y) =t

1 y −1

= 0⇔y= 1 etϕ00(1) =−1 ; – f ≡1.

D’où Γ(t+ 1) ∼

+∞

r2π

t e−ttt+1

+∞

2πte−ttt.

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