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En t e r m i n a n t c e t t e p e t i t e é t u d e d o c u m e n t a i r e , nous m a n - querions à n o t r e devoir si nous n ' e x p r i m i o n s ici t o u t e notre gratitude à n o t r e cher Maître, le Professeur Louis B A R B I L L I O N , qui a bien v o u l u faciliter nos voyages d ' é t u d e s et p a r ses précieux conseils a r e n d u ceux-ci p o u r nous p a r t i c u l i è r e m e n t profitables.

Nous adressons aussi l'expression de nos vifs r e m e r c i e m e n t s à la direction T e c h n i q u e des Chemins de fer F é d é r a u x , q u i a bien voulu nous a u t o r i s e r à p r e n d r e c o n t a c t avec leur matériel ou exploitation ainsi q u ' a u x Sociétés de Constructions q u i o n t bien v o u l u faciliter la p u b l i c a t i o n de c e t t e é t u d e en m e t t a n t à notre disposition leurs clichés ainsi q u e de fort précieux compléments de d o c u m e n t a t i o n .

kg km/fi

4000

3500

3000

2500

2000

*50O

*000

500

200 400 600 600 1000 1200 1400 1600 AMP

Fig. 37,— Courbes caractéristiques des moteurs

Z — E f f o r t d e t r a c t i o n à l a j a n t e s u r k g . — V V i t e s s e d u v é h i c u l e e n km ./h. — ïî = R e n d e m e n t d u m o t e u r e t d e s e n g r e n a g e s . — P . c o u r a n t en r é g i m e c o n t i n u . — P2 = C o u r a n t e n r é g i m e u n i h o r a i r e . — L e s c o u r b e s V t i e n n e n t c o m p t e d e l à c h u t e d e t e n s i o n d a n s le t r a n s f o r m a t e u r e t d a n s l e s b o b i n e s d e p a s s a g e — L a c o u r b e V 3 0 2 d o n n e l a v i t e s s e e n k m . h p o u r

u n e t e n s i o n c o n s t a n t e d e 3 0 2 v o l t s a u x b o r n e s d e c h a q u e m o t e u r .

DOCUMENTATION

Les turbo-alternateurs de grande puissance à 3 . 0 0 0 tours

Il n ' y a guère longtemps, on considérait tes turbo-alter- nateurs de 20.000 K Y A à 3.000 t o u r s comme u n e puissance limite pour de telles vitesses.

La Revue Jeumont de Juillet-Septembre 1933 et la Revue Sciences № 3, 1933 d o n n e n t t o u t e s deux la description de t u r b o ­ alternateurs d'une puissance respective de 72.000 et de 80,000 KYA installés le premier à la Centrale de St-Denis de la Société d'Elec- tricité de Paris, le deuxième à la Compagnie Belge ïnterescaut.

Ces deux revues donnent les détails de construction de ces machines qui ont soulevé des {problèmes mécaniques et élec- triques qui n ' o n t pu être résolus que p a r l'emploi de m a t é r i a u x appropriés de qualité exceptionnelle.

L'équilibrage, la résistance des bobinages, la ventilation o n t fait l'objet d'études spéciales, quoique traitées un peu diffé- r e m m e n t p a r les deux constructeurs.

^electrification des réseaux de chemins de fer d'intérêt général

L'idée directrice qui a conduit au plan d'electrification des chemins de 1er en 1920 é t a i t de subvenir à l'insuffisance de pro- duction des mines françaises, en utilisant l'énergie hydraulique.

L'électrification des chemins de fer a entraîné la construction d'usines hydrauliques et de réseaux de t r a n s p o r t et de distri- bution, dont la présence a facilité la construction de nouvelles usines.

Le problème de l'électrification des chemins se fer consiste uniquement pour eux à savoir si l'opération sera rémunératrice.

11 s'agit donc d'établir un bilan entre la t r a c t i o n à v a p e u r et la traction électrique.

A l'heure actuelle on p e u t sur le réseau du Midi compter une moyenne de consommation de 22 kg de charbon p a r kilomètre de train. Il faut t e n i r u n compte exact de la valeur du charbon, car sur les lignes à grand trafic, des variations en apparence minimes rïu prix du charbon p e u v e n t avoir u n e grosse influence sur le bilan.

Les réseaux ferroviaires p e u v e n t produire eux-mêmes leur courant électrique, ou l'acheter à u n secteur. Dans ce dernier cas, ils évitent [des immobilisations de c a p i t a u x et permettent souvent aux sociétés de production d'améliorer leur rendement

e l leur facteur d'utilisation.

On peut c o m p t e r u n tarif de 0 fr. 12 p a r kilowatt-heure haute tension. Pour comparer e x a c t e m e n t l a t r a c t i o n électrique et la

«•action à vapeur, il faut t e n i r c o m p t e de l'augmentation de vitesse

et de tonnage q u ' a p p o r t e l'électrification et comparer des t r a i n s identiques comme tonnage et vitesse.

Les frais de nettoyage et de graissage ne sont en traction élec- t r i q u e que 55 à 60 % de ceux de la t r a c t i o n à vapeur. Il en est de même pour les réparations et l'entretien.

L'économie sur le personnel est de 25 à 30 %. L a t e n d a n c e se généralise de n'avoir q u ' u n seul conducteur sur les locomotives électriques en les munissant du dispositif dit « d'homme m o r t ».

L'effectif des locomotives des parcs peut être réduit à 40 % de celui des locomotives à vapeur.

Les charges de capital représentent une grosse p a r t du bilan (57 % des charges annuelles). Aussi doit-on bien choisir le m o m e n t de contracter les e m p r u n t s . D e n o m b r e u x frais doivent encore figurer au bilan : modification du chauffage des t r a i n s , éclairage des voies, modification des [gares, déplacement des lignes de télécommunication, etc.

P o u r les lignes situées loin des usines hydroélectriques, il p e u t être intéressant d'avoir recours à des stations c o m p o r t a n t des moteurs Diesel accouplés à des génératrices à courant continu.

On t e n d de plus en plus à installer des sous-stations a u t o m a - tiques qui n ' o n t besoin que d'un seul surveillant pour t o u t e la journée et où t o u t e fausse m a n œ u v r e est évitée. Les redresseurs à v a p e u r de mercure a y a n t u n t r è s bon rendement, u n faible encombrement et pas de parties t o u r n a n t e s se p r ê t e n t parfai- Régime

unipolaire continu Puissance à la j a n t e . 400 Ch. 300 Ch.

Effort de t r a c t i o n 1.965 K g . 1765 K g . V i t e s s e , 1.175 t / m i n . 1.175 t/m.

Intensité 1.110 a m p . 1.035 a m p . Tension a u x bornes 314 V. 302 V.

Article published by SHF and available athttp://www.shf-lhb.orgorhttp://dx.doi.org/10.1051/lhb/1934008

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t e m e n t bien aux sous-stations a u t o m a t i q u e s de même q u ' a u x sous-stations sur wagon, qui p e u v e n t être amenées r a p i d e m e n t à la place d'une sous-station défectueuse.

Les locomotives électriques à grande vitesse ont presque t o u t e s la commande individuelle des essieux. Le seul inconvénient de ce système est d'être plus sensible au patinage. Il semble que l'on puisse y remédier en couplant m é c a n i q u e m e n t deux essieux ou en s h u n t a n t convenablement les inducteurs des moteurs.

Le t y p e B0 + B0 semble se généraliser pour les trains de voya- geurs et de marchandises. Pour les locomotives à grande vitesse, il y a plusieurs types. Toutefois les locomotives articulées ne présentent pas la même stabilité aux grandes vitesses. Les meil- leurs résultats pour des vitesses de 120 k m / h et au dessus sont obtenus par des essieux moteurs rigidement fixés au châssis et des bogies directeurs à deux essieux porteurs à roues égales.

Calcul du courant <ie court-circuit

Si l'on calcule toujours la valeur du court-circuit dans les ins- tallations h a u t e tension, pour déterminer les efforts électrodyna- miques dans les barres et choisir p a r conséquent des supports de barres appropriés, ainsi que p o u r calibrer les disjoncteurs d'après la puissance qu'ils auront à couper, il n'en est pas de même en basse tension, où j u s q u ' à présent cette préoccupation n'existait pas. C'était une lacune qu'à comblée M. T. Bermann dans l'Electricien du 15 septembre 1933.

Le t y p e 2 Do 2 est celui qui donne la meilleurs t e n u e de voie p o u r des vitesses de 120 à 150 k m / h .

Le freinage p a r récupération semble t r i o m p h e r depuis l'adop- tion du freinage à air comprimé sur les trains de marchandises.

Les locomotives à v a p e u r o n t subi d ' i m p o r t a n t e s améliorations ces dernières années. Les locomotives Diesel à transmission mécanique en dessous de 300 CV et électrique au-dessus ont donné d'excellents résultats et sont très intéressantes p o u r les colonies en particulier.

Chacun de ces trois t y p e s doit avoir un emploi bien déterminé.

Sur les lignes à trafic moyen ou faible la t r a c t i o n à vapeur ou Diesel doit être employée suivant les cas. Sur les lignes à gros trafic la traction électrique à une supériorité incontestable.

P , L ILB O U C H E R .

La Technique Moderne, 15 J a n v i e r 1931.

dans les installations basse tension

Le calcul du courant de court-circuit d'après les caractéris- tiques des machines et des circuits en série ou en parallèle est assez compliqué si l'on veut une approximation un peu exacte, 11 devient rapide et facile si l'on emploie des abaques.

Des monogrammes ont été établis pour déterminer le courant de court-circuit des alternateurs, des t r a n s f o r m a t e u r s , des câbles et des lignes aériennes, e t c . . T. B R E M A N N ,

UElectricien 15 Sept. 1933.

Sur la détermination des éléments d'un écoulement en déversoir

Les expériences déjà faites sur ce sujet semblent m o n t r e r que la viscosité joue un rôle négligeable sur la détermination du mouvement. Ces considérations conduisent naturellement à l'étude des mouvements par déversoir d'un fluide parfait, incompressible et irratationel, sur lequel n'agissent que les forces de la pesanteur. Le tracé des courbes hodographes per- met de déterminer le champ des vitesses. De l a répartition des vitesses, on déduit celle des pressions et enfin t o u s les éléments du mouvement.

Dans un écoulement par déversoir, on connait la forme du seuil du déversoir, la charge et les conditions limites amont.

De ces éléments on déduit un m o u v e m e n t ,en utilisant les tra- v a u x qui ont été consacrés à la théorie des fonctions analyti- ques définies à l'intérieur d'un cercle ou d'un domaine annulaire, p a r la donnée sur la frontière de leur p a r t i e réelle / (s) de leur partie imaginaire g (s) ou de la dérivée normale de leur p a r t i e réelle h (s).

Le processus conduit à un m o u v e m e n t limite qui satisfait de façon rigoureuse à t o u t e s les conditions du problème. La déter- mination du profil de crête de la lame déversante, qui est, à divers titres, un des éléments les plus intéressants à connaître, indique

que le profil réel est compris à l'intérieur d'une certaine bande tracée a u t o u r du profil approché et d o n t la largeur est d'autant plus faible que l'approximation considérée est d'ordre plus élevé.

S u i v a n t la valeur de la charge, suivant la façon d o n t a été amorcé le m o u v e m e n t et la plus ou moins grande facilité d'accès de l'air au pied du déversoir, on p e u t obtenir les nappes libres, déprimées, noyées ou adhérentes.

Dans le cas de la n a p p e a d h é r e n t e à un déversoir à seuil épais p a r exemple, on arrive en a p p l i q u a n t ces formules à u n e erreur de 2.10—3. A p a r t i r du c h a m p des vitesses ainsi déterminé, on étudie, au moyen de la relation de Bernoulli, la répartitionu des pressions au sein du fluide. On p e u t d é m o n t r e r à ce sujet, un certain n o m b r e de résultats généraux : on voit p a r exemple, q u ' u n m o u v e m e n t sans cavitation au dessus d'un déversoir à seuil épais n'est possible que si le rayon de courbure du seuil est suffisamment grand par rapport à la charge.

Ceci montre comment les théories générales p e u v e n t être appli- quées à des exemples concrets et poussés j u s q u ' à l'achèvement des calculs numériques.

H . P O N C I N .

Science et Industrie -— Décembre 1933.

Compensateur synchrone de 30.000 kilowatts, fonctionnant dans l'hydrogène, installé en plein air

L a Compagnie du Midi a fait installer au poste de Portet-Saint- Simon, n œ u d i m p o r t a n t de son réseau, un compensateur syn- chronie de 30.000 KVA, qui doit maintenir la tension sur le réseau à 60 KV, lorsque la puissance débitée p a r ce réseau varie entre la pleine charge et le q u a r t de charge du groupe de t r a n s - formateurs.

Ce groupe fonctionne dans l'hydrogène : les compensateurs synchromes se p r ê t e n t parfaitement à ce mode de refroidissement, car il n ' y a pas à faire sortir d'arbre. Les avantages que procure l'hydrogène sont :

Réduction à une valeur très laible des pertes p a r ventilation (qui sont proportionnelles à la densité du milieu) ;

Amélioration des conditions de refroidissement des organes de la machine ;

Disparition des effluves sur les enroulements à h a u t e tension ; Suppression du risque d'incendie ;

F o n c t i o n n e m e n t parfaitement silencieux.

Comme le compensateur doit être parfaitement ctanche, il a été placé à l'extérieur, d'où économie de b â t i m e n t . La circu- lation de l'hydrogène, à l'intérieur de la machine est assuré par

l'effet de ventilation propre des pôles et des ailettes placées à c h a q u e extrémité du rotor.

Le refroidissement de l'hydrogène est assuré p a r q u a t r e réfri- gérants à circulation d'eau, disposés v e r t i c a l e m e n t a l'intérieur de la cuve, de chaque côté et vers les extrémités de cette dernière.

Le compensateur renferme 40 m3 d'hydrogène. On chasse d ' a b o r d l'air par de l'anhydride carbonique, puis l'hydrogène chasses à son t o u r l'anhydride carbonique. On m a i n t i e n t dans la machine une surpression de 150 m m . de colonne d'eau pour éviter les rentrées d'air. Des bouteilles d'hydrogène comprimé sont reliées à t r a v e r s des détendeurs à la cuve et des régulateurs de pression règlent l'admission du gaz p o u r compenser les fuites possibles.

L a p u r e t é de l'hydrogène est contrôlée p a r un indicateur basé sur la variation de conductibilité calorifique de l'hydrogène s u i v a n t sa p u r e t é .

Le démarrage se fait en asynchrone à tension réduite. Les pertes à pleine charge sont de 438 K W alors que avec un refroi- dissement p a r air les pertes a u r a i e n t été de 553 K W .

J . R I C A L I Ï N S et A . W E B E R .

Revue d'Electricité et de Mécanique, Septembre-Octobre 193?.

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LA H O U I L L E BLANCHE

La transmission de l'énergie à longue distance et à haute tension

Pour utiliser le mieux possible les usines génératrices, on s'est efforcé de réaliser la marche à puissance constante, au régime économique, des grosses unités t h e r m i q u e s et l'utilisation aussi complète que possible des ressources hydrauliques.

La tension fie t r a n s p o r t d'énergie à grande distance s'est stabi- lisée en F r a n c e à 220 kV. Cette tension est justifiée p a r la situa- tion géographique des grands centres de production : ressources hydrauliques du Massif Central d'origine pluviaire, des Pyrénées e( des Alpes d'origine glaciaire, bassins houillers du Nord,

Le t r a n s p o r t de l'énergie à très longue distance et à très h a u t e tension (comme à 220 kV) pose une série de problèmes assez délicats pour assurer une bonne exploitation. M. Thielemans, ingénieur à la Société Alsthom a imaginé une m é t h o d e d ' u n caractère absolument général, qui p e r m e t la résolution des systèmes d'équa- tions complets définissant le fonctionnement du réseau.

Pour les divers régimes il faut déterminer les caractéristiques des lignes et des machines et n o t a m m e n t :

La section des conducteurs de lignes ;

Le r a p p o r t de transformation des t r a n s f o r m a t e u r s et leurs prises de réglage ;

La puissance et la répartition des organes de compensation et de réglage tels q u e : compensateurs de phase, bobines d'induc- tances ;

Les marges de réglage et puissances t r a v e r s a n t e s des dispositifs de réglage en charge ;

Les caractéristiques des a l t e r n a t e u r s utilisés p o u r la mise sous tension à vide des lignes.

Cette m é t h o d e a été appliquée à l'étude du t r a n s p o r t à 220 kV du Massif Central à Paris. Des abaques et t a b l e a u x o n t été dressés à cet effet p o u r chacun des organes et p e r m e t t e n t de déterminer leur régime de marche dans chaque cas d'exploitation.

Pour obtenir une tension aussi régulière que possible aux extré- mités de la distribution, la m é t h o d e la plus p r a t i q u e consiste à maintenir à une valeur constante la tension sur le réseau d'inter- connexion du centre récepteur et à ajuster ensuite la tension clans les réseaux de d i s t r i b u t i o n à Laide d'organes de réglage appropriés. Dans les postes d'interconnexion, ce réglage auto- matique facilite l'exploitation et contribue au contrôle permanent des échanges d'énergie réactive.

Mais le rôle fondamental des organes de réglage a u t o m a t i q u e est d'accroître la stabilité : stabilité en régime p e r m a n e n t ou stabilité s t a t i q u e , stabilité en régime troublé ou stabilité dyna- mique.

Pour reculer la limite de stabilité s t a t i q u e et dynamique, la première solution consiste à assurer a u t o m a t i q u e m e n t la cons- tance de la tension a u x bornes des machines synchrones. On aug- mente encore la stabilité en m a i n t e n a n t constante la tension à l'origine et à l'extrémité du t r a n s p o r t d'énergie, et en multi- pliant le n o m b r e des points de réglage de la tension le long du transport d'énergie.

En régime fortement troublé on a intérêt a employer la surex- citation rapide et l'élimination aussi p r o m p t e que possible de

l'élément a y a n t causé la p e r t u r b a t i o n .

En dehors des systèmes de protection différentielle on emploie, pour les alternateurs et le*s compensateurs synchrones, la protec- tion contre les défauts e n t r e une phase et la terre p a r mesure directe du c o u r a n t de terre. P o u r les transformateurs la protec- tion différentielle p a r équilibre d'intensité est, encore à l'heure actuelle, un des systèmes de protection les plus fréquemment employés.

Lorsque deux ou plusieurs lignes fonctionnent en parallèle

<m utilise la protection différentielle : la protection balancée consiste à faire agir, dans un relais i n s t a n t a n é , les courants des deux lignes, de telle sorte qu'ils produisent des effets opposés.

En cas de défaut sur une ligne, son courant exerce une action prépondérante et p r o v o q u e la fermeture d'un contact actionnant le déclenchement de l ' i n t e r r u p t e u r de la ligne défectueuse.

La protection D T F repose essentiellement sur la comparaison a chaque extrémité du sens de passage des composantes du désé- quilibre de la puissance dans les différentes lignes et utilise des vêlais w a t t m é t r i q u e s directionnels.

Récemment se sont développés des systèmes de protection te lignes p a r courants p o r t e u r s à h a u t e fréquence qui suppri- ment les fils pilotés.

Les protections, basées sur la mesure des caractéristiques électriques (impédance ou réactance) proportionnelles à la dis- t a n c e séparant l'origine d'une ligne du point de défaut, ont

*reçu au cours de ces dernières années, des applications nombreuses dans le cas des lignes à moyenne tension.

La prédétermination p a r le calcul des courants de court-cir- cuit présente une grande importance. Quelle que soit la m é t h o d e employée, il est indispensable de tenir compte de la n a t u r e du défaut envisagé.

E n France, les seules méthodes adoptées pour l'exploitation des réseaux à très h a u t e tension s o n t : soit la mise à la terre directe sur tous les transformateurs du réseau, soit la mise à la terre directe sur un nombre de transformateurs strictement limités.

La réduction du n o m b r e de mises à la terre exerce une influence favorable sur le maintien de la composante synchrone des ten- sions et par conséquent de la stabilité.

La tendance actuelle est de m u n i r les centrales d ' a l t e r n a t e u r s de grande puissance unitaire. Outre Féconormie d'installation qu'ils procurent, et leur meilleur rendement, les gros alternateurs facilitent la mise sous tension des lignes fortement capacitives.

Les alternateurs é t a n t ainsi en p e t i t nombre, il y a intérêt à m u n i r chacun d'eux de son t r a n s f o r m a t e u r spécial, sans barres omnibus basse tension. On augmente ainsi la sécurité de marche en a t t é n u a n t les répercussions sur l'ensemble de la centrale d'une p e r t u r b a t i o n sur l'une des machines. On diminue en même t e m p s les couples synchronisants entre machines.

Les alternateurs pour centrales hydro-électriques ont toujours un r a p p o r t de court-circuit voisin de l'unité. On a de plus en plus t e n d a n c e à munir ces machines d'une cage d'écureuil complète formant amortisseur, dont le rôle est d'amortir r a p i d e m e n t les oscillations entre deux centrales, en cas de p e r t u r b a t i o n sur la ligne, oscillations qui p e u v e n t entraîner des décrochages.

La compensation de la puissance réactive des lignes et des récepteurs est obtenue p a r des compensateurs synchrones plus intéressants que les compensateurs asynchrones quelquefois emnlovés.

P o u r réaliser une excitatrice p r é s e n t a n t à la fois une grande rapidité de réponse à l'action du régulateur et une marge de surréglage i m p o r t a n t e , on est conduit à la munir d'une exci- t a t i o n séparée, et en d o n n a n t à son circuit i n d u c t e u r une cons- t a n t e de temps aussi faible que possible.

Les régulateurs à contacts v i b r a n t s présentent une inertie et un degré d'insensibilité très faible. Les régulateurs à action rhéostatique, qui donnent en régime n o r m a l un réglage à la fois moins précis et moins rapide, leur sont inférieurs au point de vue de la stabilité en régime p e r m a n e n t ou faiblement t r o u b l é . Les régulateurs sont asservis soit à la tension a u x bornes des machines synchrones, soit, ce qui est préférable p o u r le fonction- n e m e n t normal des réseaux et p o u r leur stabilité, à la tension du réseau.

Les progrès réalisés dans la construction des t r a n s f o r m a t e u r s p e r m e t d'accroître considérablement la puissance unitaire. On p e u t actuellement envisager des transformateurs triphasés de 100.000 kVA à 220 kV. On doit prendre des précautions spéciales p o u r le refroidissement et pour l'isolement réalisés par une combi- naison judicieuse des isolants liquides et solides. Les enroulements doivent de plus résister a u x efforts électro-dynamiques dus a u x courts-circuits.

Le refroidissement est souvent obtenu par une combinaison du refroidissement naturel et d'un mode de réfrigération arti- ficiel, p a r circulation d'eau ou p a r ventilation forcée.

Les disjoncteurs doivent éliminer r a p i d e m e n t les défauts, pour maintenir la stabilité de marche. Le t e m p s nécessaire à la coupure comprend : l'inertie des relais, et du mécanisme j u s q u ' a u d é b u t de la séparation des contacts et la durée de l'arc. On arrive dans les appareils modernes à un t e m p s t o t a l de 5 à 8 périodes.

P o u r éviter les interruptions de service, sans multiplier le nombre d'appareils évidemment fort coûteux, une disposition favorable consiste à aménager deux jeux cle barres entre lesquels peut être branché un disjoncteur de couplage de carac- téristiques identiques à celles des disjoncteurs de lignes, et pou- v a n t se substituer à ceux-ci p a r simple m a n œ u v r e de sectionneurs.

G. B E L F Ï S et F . C A H E N .

Revue d'Electricité et de Mécanique.

Mars-Avril, Mai-Juin, Juillet-Août 1933.

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Les convertisseur

Dès 1906, Maurice Leblanc disait : « Si l'on v e u t t r o u v e r quel- ques nouveautés, il faut la chercher dans les tubes à vide ». 1/ad- jonction d'électrodes auxiliaires ou grilles a rendu possibles des applications nouvelles telles que la, conversion du courant continu en courant alternatif, et les moteurs à courant continu s a n s ' collecteurs.

Les appareils thermo-ioniques basés sur la conductibilité unilatérale de l'arc à vapeur de mercure,sont désignés sous le t e r m e général de redresseurs à v a p e u r de mercure.

Le convertisseur redresseur transforme le courant alternatif en courant continu.

Le convertisseur onduleur transforme le courant continu en courant alternatif.

Le convertisseur réversible fonctionne indifféremment en redresseur et onduleur.

Le convertisseur moduleur change la fréquence ou encore la forme du courant.

I. — L E S REDRESSEURS METALLTOUES D E GRANDE PUISSANCE

Il doivent avoir une étanchéité parfaite ; car, si les pompes p e r m e t t e n t de maintenir un vide convenable, les entrées d'air provoquent à la longue l'oxydation du mercure, l'altération des anodes et l'abaissemant progressif de l'isolement des organes internes p a r encrassement des isolateurs.

Lorsque le vide vient d'être effectué, le redresseur n'est pas encore en é t a t de fonctionner, Il faut le « former », c'est-à-dire extraire tous les gaz occlus dans les organes (à t i t r e indicatif, l'acier contient de 16 à 20 fois son v o l u m e de gaz à la pression atmosphérique). Ce dégazage s'effectue très lentement en alimen- t a n t le redresseur sous tensoin r é d u i t e (20 à 30 V).

Il est intéressant de maintenir une t e m p é r a t u r e sensiblement constante, pour avoir le meilleur rendement et s u p p o r t e r les brusques variations de charge. On emploie pour cela des contac- teurs thermiques c o m m a n d a n t des éléments chauffants, agissant sur l'eau de réfrigération et sur les entrées des anodes.

La production et le maintien du vide est obtenu p a r une pompe à vicie préliminaire et une p o m p e de diffusion à vide poussé.

L'indicateur de vide est basé sur la variation de la conduc- tibilité t h e r m i q u e des gaz raréfiés en fonction de leur pression.

On réalise u n m o n t a g e en p o n t de W h e a t s t o n e et un appareil de mesure indique le degré de vide : ce dernier peut être com- biné avec un dispositif a u t o m a t i q u e .

IL — L E S CONVERTISSEURS D E M O Y E N N E ET D E F A I B L E PUISSANCE

Ces appareils sont à ampoules de verre. La cathode est cons- t i t u é e p a r du mercure liquide p o u r les intensités de 100 à 400 a m p . E n dessous de ces intensités on emploie des cathodes chauffées.

Le pompage p o u r l'obtention du vide se fait alors que l'am- poule est portée à une t e m p é r a t u r e de 400 à 450° G, et les électrodes chauffées p a r induction à h a u t e fréquence ou en faisant fonctionner l'ampoule à régime réduit. Le vide n o r m a l est de 1/100.000 m / m de mercure.

Le dispositif statique d'allumage comprend un appendice contenant une veine de mercure où plonge u n e électrode auxi- liaire. Cet appendice se t r o u v e entre les branches d'un circuit magnétique. L'action électro-dynamique due au passage du courant dans la veine de mercure et à la présence du c h a m p magnétique provoque le sectionnement de la veine de mercure et l'apparition d'un arc qui ionise l'atmosphère de l'ampoule.

Dans les convertisseurs à cathode chauffée, celle-ci est cons- t i t u é e par un corps conducteur porté, p a r u n e source auxiliaire à une t e m p é r a t u r e assez élevée pour qu'il devienne le siège d'une émission électronique. Le chauffage est soit direct, soit indirect.

Dans le redresseur Tangar la cathode est constituée p a r un filament de tungstène. L'anode est en graphite. Le t o u t est enfermé dans une ampoule de verre c o n t e n a n t de l'argon à basse pression. Dans certains cas l'ampoule contient quelques gouttes de mercure et son fonctionnement se rapproche beaucoup de celui des convertisseurs à vapeur de mercure à cathode chauffée.

I I I . — L E CONVERTISSEUR A VAPEUR D E MERCURE CONTROLE PAR GRILLES

T a n t que la grille ou anode de contrôle, ne se t r o u v e pas à un potentiel positif par rapport à la cathode, elle repousse les

t thermo-ioniques

charges négatives qui ne p e u v e n t pas parvenir à l'anode. L'allu- mage de l'arc exige donc que la grille soit portée à un potentiel supérieur à ce potentiel critique, voisin de zéro. L a grille permet donc de c o m m a n d e r l'instant d'allumage, mais n ' a aucune action directe sur l'extinction de l'arc.

Dans le convertisseur à mercure, l'arc reliant successivement la c a t h o d e à chacune des anodes joue le rôle d ' u n balai t o u r n a n t ; on a clone l'équivalent d'une d y n a m o à c o u r a n t continu ; mais dans le convertisseur à mercure, on p e u t a d m e t t r e une intensité m a x i m u m p a r anode beaucoup plus élevée, que p a r lame de collecteur, ainsi q u ' u n e tension entre anodes beaucoup plus i m p o r t a n t e q u ' e n t r e les lames d'un collecteur.

La différence essentielle entre le convertisseur à mercure et le collecteur à lames réside dans la conductibilité unidirectionnelle

des anodes.

D a n s u n collecteur à lames, pour que la c o m m u t a t i o n s'opère sans étincelles, le sens de la force électromotrice, i n d u i t e dans la fraction d'enroulement comprise entre les deux lames court- circuitées p a r le balai, doit être tel que le c o u r a n t de court-circuit s'oppose au courant de t r a v a i l dans la lame qui q u i t t e le balai, de manière à le diminuer et à le faire passer progressivement dans la lame qui entre en contact avec le balai. Cette condition impose un calage bien déterminé des balais.

Dans le cas du redresseur ordinaire, la mise en c o n t a c t élec- t r i q u e se p r o d u i t a u t o m a t i q u e m e n t , dès que la seconde anode t e n d à devenir plus positive que la première.

Dans le cas du convertisseur à grilles, il faut de plus que la grille de l'anode qui doit s'allumer soit à un potentiel positif p a r rap- p o r t à la cathode. Si Ton déplace en arrière la tension de grille d'un angle électrique suffisant p o u r que la grille soit encore négative au m o m e n t où l'anode devient positive, l'amorçage est différé j u s q u ' a u m o m e n t où la grille devient à son t o u r posi- tive. «La c o m m u t a t i o n p e u t donc être r e t a r d é e (mais non avancée) d'un angle électrique quelconque compris entre 0 e t 180°.

L a possibilité de r e t a r d e r la c o m m u t a t i o n a p o u r première conséquence le réglage de la tension redressée. Le r e t a r d à la com- m u t a t i o n a p o u r effet de faire débiter les anodes p e n d a n t des fractions de périodes où la valeur moyenne de leur tension, qui est précisément égale à la tension redressée, est plus faible : la tension redressée varie comme le cosinus de l'angle de retard à l'allumage.

Le r e t a r d à la c o m m u t a t i o n entraîne une absorption de puis- sance réactive, puisqu'on r e t a r d e l ' i n s t a n t d ' a p p a r i t i o n du courant ; il détermine donc le facteur de puissance de l'appareil : le facteur de puissance, de même que la tension redressée, v a r i e comme le cosinus de l'angle de r e t a r d à F allumage.

L a puissance a p p a r e n t e absorbée au réseau alternatif p a r un convertisseur à mercure ne dépend que de l'intensité et n'est pas fonction de la tension continue sous laquelle cette intensité est fournie. Le convertisseur à grilles a donc u n m a u v a i s facteur de puissance a u x faibles tensions redressées : ce défaut peut être corrigé au moyen de condensateurs de c o m m u t a t i o n .

On p o u r r a i t améliorer le facteur de puissance en alimentant le redresseur sous une tension de ligne* p o s s é d a n t des harmoni- ques i m p o r t a n t s , on p o u r r a i t même arriver à faire fournir par le convertisseur de la puissance réactive au réseau. Cette solu- tion n'est guère élégante, car à p a r t le cas d ' u n alternateur ali- m e n t a n t u n i q u e m e n t le convertisseur et spécialement construit p o u r avoir des harmoniques i m p o r t a n t s , on ne p e u t songer à envisager des tensions de distribution a y a n t de tels harmoniques.

Il est bien préférable d'utiliser des condensateurs de commuta- tion. Grâce à la fréquence élevée à laquelle fonctionne le système de c o m m u t a t i o n le condensateur p e u t être climensionné pour une puissance a p p a r e n t e beaucoup plus faible.

U n convertisseur hexaphasé est l'équivalent d ' u n collecteur à six lames. L a tension continue est donc ondulée. Lorsque la ligne est voisine de circuits téléphoniques, il est s o u v e n t nécessaire de m u n i r le convertisseur d'une i n d u c t a n c e d'amortissement et de s h u n t s résonnants accordés p o u r les p r i n c i p a u x harmo- niques.

P u i s q u e le convertisseur à mercure à grille se p r ê t e à u n retard de c o m m u t a t i o n réglable entre 0 e t 180°, il p e u t fonctionner en convertisseur réversible et servir de liaison réversible entre

(5)

LA H O U I L L E BLANCHE

un réseau alternatif à tension constante et un réseau continu à intensité constante. Il p e r m e t également la récupération au monient du freinage sur un réseau de t r a c t i o n . Il suffit pour cela 4'inverser les connections du moteur, de façon à changer son sens de marche, et de prévoir au convertisseur un relais dépha- sant les tensions de grilles, lorsque le sens de transmission de l'énergie t e n d à changer.

Le convertisseur à grilles p e u t fonctionner en onduleur sans source auxiliaire alternative. Dans le cas du monophasé la cathode est reliée au pôle négatif du réseau p a r l'intermédiaire d'une inductance d'amortissement. L'onduleur a deux anodes, con- nectées a u x barres d'une inductance, d o n t le point milieu est relié au pôle positif. LTn condensateur se t r o u v e entre les deux anodes. L a fréquence est déterminée p a r celle des impulsions de tension imprimée aux grilles. Celles-ci p e u v e n t être excitées par un a l t e r n a t e u r auxiliaire, ou bien directement p a r le circuit alternatif alimenté p a r l'onduleur, la fréquence dépend alors des caractéristiques des circuits.

Le convertisseur à grilles peut enfin fonctionner comme moduleur et p e r m e t de coupler deux réseaux alternatifs de fré- quences différentes. La liaison directe par un seul convertisseur est assez compliquée et présente des difficultés, qui o n t cependant reçu des solutions. On préfère utiliser deux convertisseurs, l'un redressant le courant alternatif en courant continu et l'autre transformant le c o u r a n t continu en courant alternatif.

IV. — E T U D E P H Y S I Q U E DES GRILLES D E CONTRÔLE.

DESCRIPTION ET CARACTERISTIQUES DES CONVERTISSEURS COMMANDES P A R GRILLES

Le rôle essentiel d'une grille d'anode est le contrôle d'allu- mage de l'anode. Ce dernier n'est possible que lorsque le potentiel de la grille dépasse la valeur critique. E n fait il existe une zone critique au-dessus de laquelle l'allumage se fait toujours et au- dessous de laquelle il ne se p r o d u i t jamais Plus cette zone cri- tique est étroite, plus la c o m m a n d e de l'allumage est précise.

Le potentiel critique dépend de la tension anodique, de l'in- tensité c a t h o d i q u e et de la t e m p é r a t u r e de la cuve. Il ne faut pas que la désionisation p a r l'écran soit t r o p intense. L'écran neutralise en effet a u t a n t d'électrons que d'ions et aux faibles charges on risque que l'allumage ne devienne difficile, les élec- trons a y a n t peine à p a r v e n i r à l'anode.

Au m o m e n t où l'arc vient de s'éteindre la t e m p é r a t u r e des électrons est encore très élevée et leur énergie cinétique trop considérable pour p e r m e t t r e la recombinaison. L'ionisation reste donc sensiblement constante p e n d a n t un court instant, puis décroît s u i v a n t u n e loi exponentielle. Si la grille, à ce moment est encore positive, elle continue à fonctionner en anode auxi- liaire et à entretenir une certaine ionisation résiduelle. Si, au contraire, on l'a rendue négative a v a n t l'extinction de l'anode prinncipale, elle t e n d à accélérer le balayage des ions de la cham- bre d'anode. Le « temps de désionisation » est la durée qui sépare l'extinction de l'anode de l ' i n s t a n t où la grille reprend son pou- voir de contrôle, La sécurité de marche est d ' a u t a n t meilleure que le t e m p s de désionisation est plus court. Dans les convertis- seurs Alsthom, fonctionnant en ondulateur, le t e m p s de désio-

nisation est compris entre 200 et 350 microsecondes, soit 3,5°

à 6° électriques à 50 périodes p a r seconde (1).

Les grilles sont généralement faites en graphite. Un bon fonc- t i o n n e m e n t exige en effet que la grille soit près de l'anode dans u n e région très chaude, où même les m é t a u x réfractaires comme le t u n g s t è n e et le molybdène s'altèrent plus ou moins r a p i d e m e n t

P o u r obtenir une zone critique très réduite, on a i n t é r ê t à augmenter la p e n t e de l'onde de tension, appliquée à la grille au m o m e n t de l'allumage. La Société Alsthom utilise p o u r cela un transformateur d'impulsion, à n o y a u en acier spécial, fonc- t i o n n a n t sous une forte saturation, de sorte que le flux dans le n o y a u ne varie guère qu'au m o m e n t où le courant passe p a r 0.

Les tensions de grilles se composent donc de brusques impul- sions de tension a l t e r n a t i v e m e n t positives et négatives, décalées de 180°, superposées à une polarisation négative constante.

Les caractéristiques des convertisseurs à mercure, correspon- d a n t aux diverses valeurs de l'angle de r e t a r d à l'allumage sont linéaires et sensiblement parallèles. L a caractéristique limite en redresseur est celle qui correspond au r e t a r d nul à l'allumage.

L a caractéristique limite en onduleur est donnée p a r une durée suffisante pour la désionisation a v a n t que l'anode redevienne positive. On a une bonne sécurité de marche à 50 p p . s, en réser- v a n t 10° pour la désionisation.

V. — E X E M P L E S D'APPLICATIONS INDUSTRIELLES DES CONVERTISSEURS A M E R C U R E COMMANDES PAR GRILLES.

Un convertisseur à mercure p e u t remplacer une c o m m u t a - trice, un groupe Ward-Léonard, un groupe changeur de fréquence.

Le réglage de la tension d'un réseau à courant continu p a r déphasage des impulsions de tension appliquées aux grilles est l'une des applications les plus i m p o r t a n t e s du convertisseur à mercure. Lorsque ce réglage doit être a u t o m a t i q u e , il suffit de commander le régulateur d'induction a l i m e n t a n t les grilles*

p a r un servo-moteur d é p e n d a n t du régulateur de tension ou d'intensité.

P o u r obtenir le compoundage des convertisseurs, la Société Alsthom ajoute au transformateur d'impulsion, décrit plus h a u t des enroulements tertiaires alimentés p a r le secondaire de t r a n s - formateurs de courant placés du côté alternatif.

Le convertisseur réversible t r o u v e actuellement deux appli- cations principales : alimentation d'un m o t e u r réversible à vitesse variable, avec freinage en récupération, e t liaison e n t r e deux réseaux à courants continu et alternatif, d o n t les tensions r e s t e n t sensiblement constantes.

P . L A U R E N T , J. A U G I E R , M. R O S E N F E L D , J . BOUSCASSE, R . C A P I T R E L , A. AMILLAC,

Revue d'Electricité et de Mécanique.

Janvier-Févrierj Mars-Avril, Mai-Juin, Septembre-Octobre, Novembre-Décembre 1933.

(1 ) Des p u b l i c a t i o n s a l l e m a n d e s i n d i q u e n t d e s v a l e u r s d e 1000 à 1 500 micro- s e c o n d e s .

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