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JANSSEN EXPERTISE PSY. Prise en charge de la Schizophrénie 21 Février 2018 / Rabat - MAROC

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Prise en charge de la Schizophrénie 21 Février 2018 / Rabat - MAROC

JANSSEN EXPERTISE | PSY

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PARTICIPANTS

Experts

Autres

OBJECTIFS

Professeur Abdeslam BENALI

Chef de service psychiatrie Hôpital Militaire Avicenne Marrakech

Professeur Mohamed Zakariya BICHRA

Chef de service psychiatrie de l’Hôpital Militaire Mohamed V Rabat

Professeur Jamal Eddine KTIOUET

Cabinet privé – Président du comité d’éthique

Professeur Jamal MEHSSANI

Professeur de l’enseignement supérieur, Hôpital Militaire Mohamed V Rabat

Professeur Bouchra ONEIB

Chef de service psychiatrie Hôpital Mohamed VI Oujda

Professeur Abderrazzak OUANASS

Médecin chef adjoint de l’Hôpital Universitaire Psychiatrique Arrazi de Salé

Professeur Mehdi PAES

Cabinet privé - Ancien médecin chef de l’Hôpital Universitaire Psychiatrique Arrazi

Professeur Mohammed TALEB

Chef du pôle de Psychiatrie et d’Addictologie Nouvel Hôpital de Navarre

Professeur Jallal TOUFIQ

Directeur de l’Hôpital Universitaire Psychiatrique Arrazi de Salé

Docteur Hachem TYAL

Fondateur et médecin Directeur de la Clinique Villa des Lilas

Dr Meriem ALAOUI (Laboratoire JANSSEN) Dr Jihane RAMMAOUI (Laboratoire JANSSEN) Dr Mehdi SEQAT (Laboratoire JANSSEN)

Dr Xavier COPIN (Agence BETTER BEING Health)

Connaitre les modalités de prise en charge actuelle de la schizophrénie au Maroc et les données épidémiologiques disponibles des différents centres.

Présenter et discuter la place des traitements par injection retard dans l’arsenal thérapeutique pour la prise en charge de la schizophrénie.

Identifier les points d’amélioration et des activités médicales éventuelles à

venir en vue de l’amélioration de la prise en charge de la schizophrénie au

Maroc.

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RÉSULTATS DU QUESTIONNAIRE « PRE-WORK »

« Prise en charge actuelle de la schizophrénie au Maroc » / Commentaires

1 – Nombre de patients schizophrènes vus en consultation chaque mois :

2 – Nombre de patients nouvellement diagnostiqués « schizophrène » dans votre Centre / Cabinet chaque mois :

3 – Pourcentage de patients schizophrènes traités par des antipsychotiques

« conventionnels » :

4 – Pourcentage de patients schizophrènes traités par des antipsychotiques atypiques oraux :

5 – Pourcentage de patients schizophrènes traités par des antipsychotiques atypiques à action prolongée (APAP) :

6 – Recommandations guidant la prise en charge de la schizophrénie :

7 – Pourcentage de patients présentant des difficultés d’observance :

Très variable, de 10 à 90

De même, très variable de 3 à 30

Pour la majorité des Experts : entre 10 et 20 %

Un centre à plus de 50 % (structure hospitalière qui dépend donc des dotations…mais aussi des revenus des familles pour lesquelles les antipsychotiques de 1ère génération sont les seuls abordables pour eux)

Réponses en miroir, pour la majorité des Experts : entre 70 et 90 %...sauf dans la structure hospitalière à 50 % de conventionnels.

Très peu car traitements non disponibles au Maroc. Seuls les patients pouvant se les procurer à l’étranger y ont accès (5 à 20 % dans certains Centres / Cabinets)

EPA 40 %

Autres 20 %

Pas de réponse 40 %

Entre 50 et 80 % pour la moitié des Experts Entre 20 et 30 % pour l ‘autre moitié

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8 –Après combien de rechutes un traitement par APAP pourrait être pertinent ?

1 rechute 1 Expert / 9

2 rechutes 5 Experts / 9

3 rechutes 1 Expert / 9

Plus de 3 rechutes 1 Expert / 9 (Pas de réponse 1 Expert / 9)

9 – Quels avantages pour les APAP ?

10 – Quels freins à l’utilisation des APAP ?

Observance thérapeutique, adhésion aux projets de soin et de réhabilitation Tolérance, moins d’effets secondaires

Prévention, diminution des rechutes, stabilité de la rémission Qualité de vie meilleur

Réinsertion familiale, sociale et professionnelle Traitement moins stigmatisant

Confort, régularité de la prise de médicaments, augmentation de l’estime de soi

Le coût / prix / non remboursement

Les effets secondaires / problème métabolique / ATCD de syndrome malin des neuroleptiques Disponibilité régulière des produits / rupture de stock

Le refus du patient

La nouvelle loi à venir qui oblige le psychiatre à l’accord d’une commission qui doit être informe de la prescription

La non disponibilité de nouvelles molécules

COMMENTAIRES DES EXPERTS

La différence de fréquence de prescription entre antipsychotiques conventionnels / antipsychotiques atypiques est en partie liée au lieu d’exercice (Privé / Public). Le Public dépendant en partie des dotations et ayant un accès plus restreint aux antipsychotiques atypiques (remarque : plutôt dire de 2ème voire de 3ème génération).

Par ailleurs la patientèle du Public dispose « globalement » de moins de moyens financiers que la patientèle du Privé.

A noter le haut niveau de prescription des antipsychotique atypiques au Maroc versus les autres pays du Maghreb. En France la grande majorité des patients reçoivent des antipsychotique atypiques.

Les patients prenant des APAP rapportent ou se font envoyer ces produits de l’étranger.

Observance : il faudrait toujours mentionner la durée, le plus souvent exprimée en nombre de visites. Une durée de 12 mois est un minimum pour pouvoir évaluer celle-ci.

(5)

Les critères pour passer aux APAP sont multiples dont la rechute, critère important mais qui n’est pas le seul. Les conditions de vie, l’environnement sont aussi des critères à prendre en compte. L’aspect économique intervient également.

Avantages des APAP : observance et tolérance sont les plus cités. Les experts s’interrogent sur les coûts indirects si l’on prend en compte le coût des rechutes / hospitalisations pour non observance, qui pourraient donc être aussi un avantage

Réponse JANSSEN : une étude médico-économique a été demandée à JANSSEN en France, et c’est sur la base de celle-ci que le produit a été remboursé.

Freins à la prescription des APAP : le coût est le plus cité. A noter qu’au début, la voie orale peut être associée à la voie injectable. Ce n’est pas nécessaire avec la palipéridone selon l’expérience du Dr TALEB. Le protocole d’initiation est de 150 mg à J1, puis 100 mg à J8 puis 1 injection à 1 mois, habituellement de 75 mg.

STRATÉGIES THÉRAPEUTIQUES DANS LES SCHIZOPHRÉNIES : ENJEUX ET DÉFIS Pr Mohammed TALEB

Préambule / Rappel

Prévalence d’environ 1 %

22 personnes sur 100 000 développent chaque année des symptômes de la schizophrénie.

L’hypothèse physio-pathogénique actuelle est en faveur d’un trouble neuro-développemental, plusieurs voies neuro-développementales différentes pouvant conduire à la schizophrénie.

1 - L’évolution des paradigmes de la prise en charge

Pendant très longtemps l’objectif thérapeutique a été de réduire les symptômes psychotiques, d’obtenir une certaine stabilité de la symptomatologie, ce que l’on appelait la rémission clinique.

Il y a une quinzaine d’année, l’objectif a évolué vers la rémission fonctionnelle, c’est à dire essayer de donner au malade le maximum d’autonomie. Cette rémission fonctionnelle n’ayant de définition consensuelle (contrairement à la rémission clinique).

Aujourd’hui, une nouvelle approche pourrait orienter différemment la prise en charge de la schizophrénie car depuis les travaux de Birchwood, plusieurs études semblent confirmer que l’évolution de la maladie schizophrénique se jouerait dès la 1ère rechute. Sur la base de ce nouveau paradigme, la notion de traitement précoce émerge de plus en plus pour « sauver » le pronostic fonctionnel de cette maladie. Le principe n’est plus de se mettre dans une position d’analyse rétrospective (recherche les événements pré-morbides et éléments prodromiques antérieurs), mais de faire une analyse prospective dès l’apparition des manifestations pré-morbides et commencer à prendre en charge le patient (Figure 1).

Il a été démontré que dès la 2ème ou 3ème rechute, il existe déjà une atteinte cognitive.

Ces nouvelles données ont été à l’origine du concept de STAGING (1993 – FAVA), sur le modèle de la classification TNM en Oncologie : à chaque stade correspond un traitement spécifique, 4 stades ayant été définis (Figure 1)

(6)

Figure 1

Figure 2

Étape prémorbide : indicateurs légers de troubles minimes de la pensée et du fonctionnement.

Période des Prodromes, symptômes psychotiques légers ne présentant pas les critères nécessaires pour le diagnostic de schizophrénie.

Premier épisode psychotique : 75 % de risque de rechute, 25 % de chance de rémission complète.

Maladie chronique : nombreuses rechutes, altérations signficatives du fonctionnement.

Phase 1 Phase 2 Phase 3 Phase 4

Reste à définir de manière consensuelle ce qu’est un « 1er épisode psychotique » / PEP : Bouffées délirantes ?

Symptômes négatifs ?

Mais un point d’accord : plus la durée entre ce PEP et la mise sous traitement est longue, plus le pronostic fonctionnel est péjoratif.

NO Signs of Illness

Functional recovery,

relapse

First Signs of Illness

Remission of Symptoms

Onset of Psychosis

First Treatment

Stabilization Phase

Duration of Untreated

Pschosis (DUP) Prodromal Phase*

Period of behavioural or functional change that precedes obvious psychotic symptoms Premorbid Phase*

Period from birth to the first signs of illness

Stable Phase

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Figure 3

Principles of pharmacotherapy in FEP

Tenir compte des profils d’effets secondaires

‘‘ Start low, go show ‘‘

Éviter la polypharmacologie antipsychotique Surveiller l’adhésion et traiter la non- adhésion :

Facteurs influant sur l’adhésion

Processus décisionnel partagé pour faciliter l’observance

Gérer la non-observance

• Surveiller et gérer les effets indésirables et effets secondaires

• Traiter les comorbidités

• Identifier l’absence de réponse, mais prévoir un délai suffisant pour la réponse au traitement et la rémission

Factors that affect medication adherence in young people with FEP

L’environnement de l’adolescent, et les relations de l’adolescent avec les membres de sa famille

l’attitude familiale envers les médicaments Sensibilité aux effets secondaires des médicaments

Insight ou acceptation limitée de la maladie (particuliérement importante chez les jeunes atteints de FEP, qui n’ont pas d’expérience antérieure de la maladie psychotique)

La conviction que le traitement est inutile Utilisation des substances

L’itinérance ou l’instabilité du logement

2 - PEP : nouveau moment « starter » de la prise en charge médicamenteuse ?

Traiter dès le PEP offrirait plus de bénéfices pour le patient : résultats d’une méta-analyse portant 17 études (n = 3156)

81,3% des PEP atteignent 20% de réduction de PANSS / BPRS 51,9% ont obtenu une réduction de 50% PANSS / BPRS.

La réponse est meilleure si : Symptomatologie importante

Patients naïfs de tout traitement antipsychotique antérieur

Des premières données intégrées dans les recommandations australiennes – 2016

Avec quel antipsychotique ?

Pas de recommandations sauf celle d’éviter l’olanzapine en traitement précoce de par son risque plus élevé de complications métaboliques.

Quelle durée ? QUID du traitement d’entretien ?

Une première tendance irait vers un traitement de 1 à 2 ans après rémission, mais en pratique : 55 % des patients arrêtent leur traitement dans le mois qui suivent leur sortie d’hospitalisation A 12 mois de la rémission : 70% des PEP ont arrêté le traitement.

(8)

Les principales causes de non observance (plus importante au début de la maladie) Mauvaise compréhension de la maladie,

Déficits cognitifs Abus de substances

Effets secondaires des antipsychotiques

Pour rappel, en cas d’arrêt de traitement, pour tout patient on considère que le risque de rechute est multiplié par 2, voire par 4 selon des études récentes.

A 10 ans de suivi, tous les individus connaîtront une rechute après un PEP, avec un facteur prédictif positif : la durée de la rémission. Après une rémission de 2 ans, le risque de rechute arrive en moyenne à 7 ans.

3 - Les cliniciens : quelles perceptions de la prise en charge ?

Sur l’adhésion au traitement de leurs patients ?

Une surestimation de l’observance de leurs patients (méthode de comptage électronique par pilulier) : taux de non-observance de près de 48% / aucun des cliniciens n’avaient détecté celle-ci.

Sur le traitement d’entretien ?

Moins d’un tiers des cliniciens pensent que le traitement devrait se poursuivre plus d’un an après la rémission clinique.

4 - La rechute : quels mécanismes ? Quelles conséquences ?

Le traitement est le seul élément sur lequel les cliniciens peuvent agir pour éviter la rechute parmi tous les autres : idiopathique, secondaires (abus de substances, non observance…), environnementaux / familiaux…

Une rechute = de multiples conséquences Figure 4

Potentiel de dangerosité

Risque de résistance au

traitement

Séquelles neurobiologiques

(potentielles) Diminution

du niveau de fonctionnement

Charge familial et éloignement Perte de l’estime

de soi (stigmatisation)

Coût des soins élevé

Difficulté de récupération du fonctionnement

antérieur Stigmatisation

sociale

(Discrimination)

(9)

5 - Quelles stratégies de prise en charge ?

Mettre en place des actions pour favoriser l’observance :

1. Aider le patient à développer un système « d’auto-surveillance » : utilisation du pilulier / organisation de rappel de la prise (SMS / appels infirmières…)

2. Evaluer comment le mode de vie ou la personnalité du patient peut influencer

3. Adapter le traitement pour répondre au mieux aux besoins et aux préoccupations du patient.

4. Garder un régime de traitement le + simple possible

6 - APAP : quelles données ? Quelles recommandations ?

APAP : un atout majeur pour l’observance…et pourtant encore à ce jour « sous-utilisé », pourquoi ?

Perception du médecin prescripteur des « injectables » : empreints de souvenirs de coercition, d’effets indésirables extrapyramidaux et de dyskinésies tardives

Surestimation de l’observance du traitement oral

Pessimisme thérapeutique : « les rechutes sont inévitables » Réticences des patients et la réaction de l’entourage

Illustration : perception avant présentation des APAP

38% des cliniciens pensaient que l’on ne pouvait pas utiliser les APAP après PEP 33% des patients préféraient toujours les comprimés.

Figure 5

Antipsychotic Year Approved

Dose Interval

Starting Dose

Maintenance Dose

Oral supplementation

Required?

Observation Required?

Risperidone

microspheres 2003 Every 2 wks 25 mg 25 - 50 mg 3wk No

Olanzapine pamoate (long-acting formulation)

2009 Every 2 or 4 wks

Up to 300 mg/

evry 2 wks

Up to 300 mg/

every 2 wks or 405 mg/every

4 wks

No At least 3 hr

Paliperidone

palmitate 2009 Monthly 234 mg (day 1) +

156 mg (day 8) 39 - 234 mg No No

Paliperidone palmitate (extended

release)

2015 Every 3 mo

Dépends on once monthly dose (273 - 819

mg)

273 - 819 mg No No

Aripiprazole 2013 Monthly 400 mg 300 - 400 mg 2 wk No

Aripiprazole lauroxil (extended

release)

2015

Monthly or every 6 wks or

2 mo

441 - 1064 mg 441 - 1064 mg 3 wk No

(10)

Recommandations actuelles vis à vis des APAP (Après stabilisation / pas lors de la période aigue)

APAP : données cliniques

Risque de rechute à 2 ans diminué de 84 % (5 % APAP vs 33 % Rispéridone orale)

Une des meilleures stratégies pour prévenir les rechutes / ré-hospitalisations (cohorte danoise sur 7 ans)

Un gain sur la mortalité (même cohorte danoise sur 7 ans)

(11)

Cohorte nationale

N = 29823 sur 7 ans (2006 - 2013)

LAI paliperidone

Zuclopenthixol : Oral (ref.)

Risperidone : Oral (ref.)

Perphenazine : Oral (ref.)

Paliperiodone : Oral (ref.)

Olanzapine : Oral (ref.)

Haloperidol : Oral (ref.)

Flupentixol : Oral (ref.) Zuclopenthixol : NO use

Risperidone : NO use

Perphenazine : NO use

Paliperiodone : NO use

Olanzapine : NO use

Haloperidol : NO use

Flupentixol : NO use Risperidone : LAI

Perphenazine : LAI

Paliperiodone : LAI

Olanzapine : LAI

Haloperidol : LAI

Flupentixol : LAI

Treatement

Hazard Ratio

Zuclopenthixol : LAI

Treatment HR (95 % CI)

0,51 (0,41 - 0,64)

1 (1,1)

1 (1,1)

1 (1,1)

1 (1,1)

1 (1,1)

1 (1,1)

1 (1,1)

1,46(1,19 - 1,18) 0,71(0,56 - 0,9)

0,56(0,43 - 0,74)

0,88(0,65 - 1,19)

0,49(0,2 - 1,18)

0,66(0,27 - 1,62)

0,55(0,41 - 0,73)

0,82(0,54 - 1,26)

1,59(1,35 - 1,87)

1,73(1,34 - 2,23)

1,69(0,99 - 2,88)

1,51(1,32 - 1,72)

1,25(1,03 - 1,51)

1,75(1,29 - 2,37) LAI zuclopenthixol 0,53 (0,48 - 0,57)

LAI perphenazine 0,58 (0,52 - 0,65) LAI olanzapine 0,58 (0,44 - 0,77) LAI risperidone 0,61 (0,55 - 0,68)

Polytherapy 0,62 (0,58 - 0,65)

Oral zuclopenthixol 0,67 (0,59 - 0,76) LAI haloperidol 0,64 (0,56 - 0,73) Oral olanzapine 0,63 (0,59 - 0,68)

Oral risperid 0,71 (0,64 - 0,78) Oral aripiprazole 0,73 (0,66 - 0,81) Oral levomepromazine 0,76 (0,66 - 0,89) LAI flupentixol 0,78 (0,62 - 0,98) Oral haloperidol 0,81 (0,71 - 0,93) LAI fluphenazine 0,86 (0,35 - 2,08) Other oral formulations 0,86 (0,75 - 0,98) Oral perphenazine 0,86 (0,77 - 0,97) Oral quetiapine 0,91 (0,83 - 1,00) Oral flupentixol 0,92 (0,74 - 1,14) Oral clozapine 0,53 (0,48 - 0,58)

Les APAP et la clozapine : meilleurs taux de prévention des rechutes dans la schizophrénie.

HR (95 % CI)

0 0,5 1,0 1,5

1 2 3

2,0

Risque de réhospitalisation en cas de monothérapie

Favors No Use of Antipsychtic Favors Use

of Specific Antipsychtic

(12)

EN CONCLUSION

Donner la priorité à la prévention de la rechute (dès la 1

ère

rechute) car :

Pratiquement tous les patients rechutent lorsque le traitement est interrompu De nombreuses rechutes se produisent dans les jours ou semaines après l’arrêt Il n’y a aucun signe avant-coureur fiable de la rechute

Les conséquences des rechutes sont multiples et influencent la suite de la prise en charge Envisager les APAP lors du PEP permet d’optimiser l’observance et de réduire le risque de rechute

L’observance est à réévaluer régulièrement car les attitudes et les comportements des patients peuvent changer avec le temps

Utiliser une approche collaborative qui intègre l’éducation des patients et des soignants et la

prise de décision partagée améliore l’observance des patients.

(13)

DÉBAT / AVIS DES EXPERTS

QUID des antipsychotiques à action prolongée par voie orale ? Il y’a t-il des recherches dans l’industrie pharmaceutique vers d’autres formes galéniques (transdermiques / spray…) ?

A la connaissance des participants, pas pour l’instant.

Les APAP après un PEP : OUI…MAIS

“Cette approche du traitement précoce ressemble aux discours actuels dans la diabétologie : traiter tôt pour éviter les complications. Nous sommes tous d’accord, d’ailleurs dans toutes les pathologies chroniques, la prise en charge précoce semble émerger. Mais cela ne risque- t-il pas d’aboutir à une prescription abusive ?”

“La détermination de ce que nous appelons le PEP est donc fondamentale. Il faut donc prendre le temps pour faire ce diagnostic de PEP. Il ne faut donc pas tirer tout de suite”.

“Le terme est peut-être d’ailleurs inapproprié mais c’est celui utilisé dans la littérature. Peut- être doit-on parler de “schizophrénie débutante”

“Personnellement j’ai beaucoup de mal à poser le diagnostic de schizophrénie sur un 1er épisode psychotique”

“Jadis, nous mettions les bouffées délirantes sous antipsychotique injectable avec un suivi sur 1 an sans nous poser de questions. En sachant que ces APAP arrivent à un moment où les autres formes injectables ont disparu.”

La question se pose aussi pour les UHR – Ultra Haut Risque est aussi, c’est à dire ces jeunes patients avec tentatives de suite, conduites addictives, difficultés scolaires, troubles du comportement, éléments délirants…30 % vont faire un PEP. Quelle attitude avoir avec ces patients ?

Faut-il supplémenter les APAP avec des formes orales ? NON pas pour la palipéridone.

“Dans notre expérience, on switch tout de suite de l’oral à l’injectable APRÈS STABILISATION, avec la forme 150 mg puis 1 semaine après 100 mg, puis une dose moyenne de 75 mg par mois à adapter en fonction des patients. D’ailleurs une étude a fait la démonstration que le switch immédiat était la stratégie la plus performante”

Les doses initiales de Palmitate de Palipéridone recommandées sont de 150 mg au jour 1 du traitement et de 100 mg une semaine plus tard (jour 8), les deux doses étant administrées dans le muscle deltoïde afin d’atteindre rapidement des concentrations thérapeutiques.

La troisième dose doit être administrée un mois après la seconde dose d’initiation. La dose

d’entretien mensuelle recommandée est de 75 mg ;

(14)

Doses de rispéridone injectable à action prolongée et de Palmitate Palipéridone requises pour atteindre une exposition à la palipéridone similaire à l’état d’équilibre

Dose précédente de rispéridone injectable à action prolongée

Injection de Palmitate Palipéridone

25 mg toutes les 2 semaines 50 mg tous les mois 37,5 mg toutes les 2 semaines 75 mg tous les mois 50 mg toutes les 2 semaines 100 mg tous les mois

certains patients peuvent bénéficier de doses plus faibles ou plus élevées dans l’intervalle recommandé allant de 25 à 150 mg en fonction de la tolérance individuelle du patient et/ou de l’efficacité. Les patients en surpoids ou obèses peuvent avoir besoin de doses comprises dans l’intervalle supérieur. Après la seconde dose d’initiation, les doses d’entretien mensuelles peuvent être administrées soit dans le muscle deltoïde soit dans le muscle fessier.

Un ajustement de la dose d’entretien peut être effectué mensuellement. Lors des ajustements de dose, les propriétés de libération prolongée de Xeplion doivent être prises en compte, car l’effet complet des doses d’entretien peut ne pas être observé avant plusieurs mois.

Le prix ?

« Le coût du traitement est fondamental au Maroc. Ici une famille qui vit correctement gagne 15 000 dhs par mois. »

Comment faire le switch avec Rispéridone injectable LP ?

La substitution se fait avec un rapport x 2 avec switch d’emblée. Donc si un patient est sous Rispéridone injectable LP à 50 mg, il faut passer d’emblée à 100 mg de Palmitate de palipéridone.

Ainsi, lors de la substitution de l’injection de rispéridone à action prolongée, Il faut initier le traitement par palmitate de palipéridone à la place de l’injection suivante programmée. Il doit ensuite être poursuivi à intervalles mensuels. Le schéma posologique d’instauration de la première semaine incluant les injections intramusculaires (jour 1 et 8, respectivement) n’est pas nécessaire.

Les patients précédemment stabilisés par différentes doses de rispéridone injectable à action prolongée peuvent atteindre une exposition à la palipéridone similaire à l’état d’équilibre lors d’un traitement d’entretien par des doses mensuelles de Xeplion comme suit :

L’arrêt des médicaments antipsychotiques doit être effectué conformément aux informations

de prescription associées. Si le palmitate de palipéridone est interrompu, ses propriétés

de libération prolongée doivent être prises en compte. Il est recommandé de réévaluer

périodiquement la nécessité de poursuivre un traitement contre les symptômes

extrapyramidaux (SE).

(15)

Faut-t-il des correcteurs ?

“Les correcteurs ne changent rien. Soit un traitement est bien toléré, soit il faut le changer”

“Y compris pour les dyskinésies. Il vaut mieux alors changer de traitement”

Peut-on arrêter un traitement par APAP ? Si oui, au bout de combien de temps ? Sur quels critères ?

Ces éléments restent à déterminer.

Une nouvelle question va se poser : face à la facilité d’accès à l’information (en particulier via Internet) et aux droits reconnus à présent pour tous de l’accès aux soins, un patient (ou une famille) peut-il se retourner contre un Médecin s’il n’a pas bénéficié d’un traitement précoce auquel il aurait dû avoir accès ?

Interrogation : n’avons-nous pas un blocage avec le traitement injectable ? Un travail n’est-il pas à faire sur nous ?

“Est-ce vraiment vécu comme coercitif par le patient ?”

“ Ne devons-nous pas aussi nous dire que ce traitement n’est que pour une période donné et pourra être arrêté, et donc changer notre façon de penser sur les injectables ? “

A noter qu’en initiation, la rispéridone reste une molécule de 1ère intention… quel que soit son mode d’administration

ACTIONS DE PARTENARIAT soutien à la FMC

facilitation de l’accès au traitement.

JANSSEN évaluera la faisabilité et les modalités de mise en place de projets en ce sens.

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