HAL Id: jpa-00234575
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Interprétation de quelques mesures de solubilité dans les
gaz comprimés
S. Robin, B. Vodar
To cite this version:
variation d’aimantation
qui
est fonction dutemps
est de la formeXHf(f),
oùHJ (1)
est unchamp
fictifdépendant
dutemps
etindépendant
de l’aimantation.Dans le cas du
traînage
defluctuations, Z
est la,
susceptibilité
irréversible,
correspondant
auxcondi-tions de
l’expérience,
tandis que, dans le cas dutraînage
dediffusion, X
est lasusceptibilité
réversible. Comme lerapport
de ces deuxsusceptibilités
variebeaucoup
d’unpoint
à l’autre du domained’hysté-résis,
il estpossible
deséparer
ces deuxespèces
detraînage.
Je remercie M. Pauthenet dont l’aide m’a été
précieuse
dans l’exécution desfigures.
Manuscrit reçu le 21 maris 19 5 2. BIBLIOGRAPHIE.
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Scientifica e Ricostruz., I947,
17, n° 7-8, p. 3.
INTERPRÉTATION
DEQUELQUES
MESURES DESOLUBILITÉ
DANS LES GAZCOMPRIMÉS
Par S. ROBIN et B. VODAR,
Laboratoire de
Physique-Enseignement,
Sorbonnc et Laboratoire des Hautes Pressions, Bellevue.Sommaire. - Une théorie
précédemment développée [1, 2] de la dissolution des solides ou des
liquides dans les gaz comprimés est appliquée aux résultats expérimentaux obtenus par divers auteurs
sur la composition de la phase gazeuse de quelques systèmes binaires. L’accord est satisfaisant en
utilisant, pour les constantes de forces du potentiel de Lennard-Jones, des valeurs peu différentes de celles trouvées dans la littérature.
LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME
13,
MAI1952,
Nous avons montré
[2]
que, àtempérature
cons-tante,
la relationsimple
(m,
masse de solide par centimètre cube de gazcomprimé
de densitérelative p;
A et B = const.permet
dereprésenter,
avec une assez bonneapproxi-mation,
les résultatsexpérimentaux
obtenus sur lacomposition
de laphase
gazeuse de diverssystèmes
binaires).
Nous avonsproposé
pour cette relationune
interprétation
[1,
2] qui
permet
de déduire desrésultats
expérimentaux
les constantes de forces entre molécules de solide(ou
deliquide)
et de gazcomprimé;
des ordres degrandeurs
raisonnablesont
déjà
été obtenus dans le cas dusystème
phénan-thrène-azote[2],
mais il nous a sembléutile,
pourmieux vérifier la validité de cette
théorie,
del’appli-quer à
quelques systèmes
binaires pourlesquels
on connaît les constantes de forces des
composants
et pourlesquels
des mesures ont été faites sur lacomposition
de laphase
gazeuse.1.
Rappel
del’interprétation
[1, 2].
- Nousavons
supposé
que la dissolution des solides(ou
desliquides)
dans les gazcomprimés
résultait d’une additivité de deuxphénomènes : io
uneaugmen-tation de la tension de vapeur du solide sous l’in-fluence de la
pression
et 20 une interaction entre les molécules de solide et de gazcomprimé
tendantgénéralement
àaugmenter
laquantité
de solide contenue dans laphase
gazeuse. Lepremier
de cesphénomènes, indépendant
de la nature du gaz265
comprimé
a été calculé enreprenant
ladémons-tration de
Poynting;
mais,
tandis. quePoynting
supposait
le solidecomprimé
par unpiston,
nous avons admis que lacompression
était due à un gaz nonparfait;
moyennant
quelques hypothèses,
noussommes arrivés à la relation .
(Vs,
volume molaire du solide en centimètrescubes;
p, densité en
amagats
du gazcomprimé;
m et mo,masses de solide par centimètre cube de la
phase
gazeuse dans le gaz de densité p et en
l’absence
dugaz
compresseur).
L’effet
Poynting
sous la forme de la relation(2)
se retrouve aisément par lathermodynamique
sta-tistique
ensupposant
le solide surmonté d’un gaz de molécules sansinteractions,
mais,
enplus,
lathermodynamique statistique
permet
deprévoir
uneffet
spécifique
du gazsolvant,
si l’on admet desinteractions solvant-soluté. C’est ce deuxième
phéno-mène
qui
estresponsable
des différences de solubilités observées avec divers gaz solvants pour un même corpsdissous.
Ensupposant
enpremière
approxi-. mation que
les
deuxcomposants
de laphase
gazeuse obéissent à uneéquation
d’état limitée au secondcoefficient du
viriel,
l’ensemble des deuxphéno-mènes
peut
êtrereprésenté
par la relation(3t,
nombre
d’Avogadro ; k,
constantede Boltzmann;
E At,potentiel
d’interaction entreles
molécules desolide A et de gaz compresseur
B).
La relation(3)
est bien de la forme de(1)
àtèmpérature
constante,
le
premier
termereprésentant
l’effetPoynting (2),
lesecond,
les interactions. Calculé enutilisant
lepotentiel
de Lennard-Jones :BAB
peut
s’écrire sous la forme réduiteB,, (T r)
étant une fonction universellereprésentée
sur lafigure 1. (Cette figure
a été déduite de celle donnée parHirschîelder
et Roseveare[3]
par modi-fication desordonnées).
PourBr
o et un inter-valle .1.( é-, )
suffisammentpetit,
onpeut
écriredans ces
conditions,
la relation(3)
s’écritou en introduisant la valeur
Dans les tableaux II et
IV,
nous posons2. Courbes
expérimentales
de solubilité et constantes de forces. - Les courbesexpérimentales
de solubilité ont été recalculées par nous[2] d’après
les données
numériques
des auteursindiqués
pour ètreprésentées
sous la forme de la relation(1),
en faisantappel
à des donnéescomplémentaires
surles densités relatives des gaz solvants :
H2
[4],
N2
[5], CO2 [6],
CH4
[7].
Les constantes de forces utilisées(sauf
pourI2,
CS2
etC6 H6)
sont celles du tableauI,
ces constantes ne sont pas connues avec une très bonneprécision
et ellesvarient
quelquefois
suivant les auteurs et les méthodes de mesures(deuxième
coefficient duviriel,
viscosité,
etc.)
dansd’assez
larges
limites[10].
D’autrepart,
cescons-tantes ne sont
généralement
connues que pour lescorps purs; nous avons
supposé
que les constantes mixtesER
et (jAR pour les -interactions entre deux moléculesd’espèces
différentes A et B étaient données par les relationsdonc pas
espérer
unecomparaison précise
entre la formule(6)
et les résultatsexpérimentaux,
eux-mêmes
quelquefois
variables suivant ’ les auteurs(voir
parexemple
ci-dessous pour lesystème
H20-N2).
C’estpourquoi
nous n’avons pas cherchéà obtenir les valeurs de a et b de
l’égalité
(6)
avec unegrande précision;
nous les avons déduitesgra-phiquement
de la courbe de lafigure
I pour desintervalles de
températures
atcorrespondant
à touteune série de mesures.
Dans
le cas des moléculespolaires
(H20,
CHaOH),
pour tenircompte
de l’action du momentdipolaire permanent [J-
sur lesmolé-cules non
polaires
du gaz compresseur, il faut utiliser unpotentiel
d’interaction de la forme(ri, polarisabilité
des molécules nonpolaires)
[11].
Cela revient à
ajouter
aux formules.(7)
et(8)
unterme correctif
(1)
obtenu par identification des rela-tions(4)
et(9).
Une correction un peu différente a été utilisée récemment par Lunbeck etBoer-boom
[12].
Néanmoins,
étant donnél’imprécision
des valeurs de g* et des résultats
expérimentaux,
nous avons
jugé
inutile d’utiliser des relationscompliquées
et nous avons eff ectué les calculs dutableau II avec les relations
(7)
et(8)
comme pourles moléculaires non
polaires.
La
comparaison
de la relation(6)
avecl’expérience
peut
être effectuée de deux manières : si les mesuressur la
composition
de laphase
gazeuse dusystème
binaire ont été effectuées sur des intervalles de
tem-pératures
et de densités suffisantes et si ellespeuvent
être bienreprésentées
par uneéquation
de la formeon
peut
en déduire aAn etsfs,
les valeurs de a et b étantaj-ustées
parapproximations
successives surla courbe de la
figure
1(2).
Inversement,
connais-sant
EZB
et OAB, onpeut
calculerloglo n2 ;
c’estmo
cette méthode que nous avons d’abord cherché à utiliser avec les valeurs du tableau 1.
TABLEAU 1.
a. Valeurs admises [8] (deuxième coefficient du viriel ).
b. Valeurs déduites de Rowlinson [9] (deuxième coefficient du viriel).
c. [10] (viscosité).
d. [ 13] (deuxième coefficient du viriel).
c. Valeurs déduites du deuxième coefficient du viriel antérieurement aux valeurs (a) et en bon accord avec les valeurs déduites des
mesures de viscosité ( voir [ 10 ]).
3.
Quelques
exemples
decomparaison. -
Cesexemples
sont forcément limités étant donné le nombre restreint de mesures faites sur la dissolutiondes solides
(ou
desliquides)
dans les gazcomprimés
purs.D’ailleurs,
parmi
ces mesures, on nepeut
utiliser que celles pour
lesquelles
la tension de vapeur du solide ou duliquide
est suffisammentfaible pour que m soit très
petit
parrapport
à p(3);
les mesures faites auvoisinage
dupoint critique
du solvant sontégalement
difficilement utilisables car, par suite de lagrande compressibilité
du gaz, à de faibles erreurs sur lespressions
correspondent
d’énormes erreurs sur les densités relatives.
10
Système
méthanol-gaz comprimés.
- Les calculssont résumés dans le tableau
II;
sur lafigure
2, lesdroites sont déduites de
l’équation (6)
et lespoints
sont
lespoints
expérimentaux
[14]
pour diverses (1) Ce terme correctif est négligeable pour cr AB maisatteint 20 pour 100 pour
i£B
dans le cas le plus défavorablede H20-H2 [avec la relation (9)].
températures;
les valeurs de mo ont été déduites des tensions de vapeur deCHaOH (voir,
parexemple
[15]).
On voit que l’accord est très bonavec
CH4
mais moins satisfaisant avecN2.
Sur lafigure
3,
nous avonscomparé
les valeursexpéri-mentales et
théoriques
delog10 n
pour différents.
gaz solvants à 5o et
750 C;
l’accord est satisfaisant pourCO2
etCH4,
moinsbon
pour
H2.
2°
Systèmes
H20-gaz comprimés.
- AvecCH4,
lesmesures utilisées
[16]
étantfaites
en utilisant lesunités
anglaises
detempérature
et depression,
alors que les densités relatives deCH4
[7]
sont donnéesen unités ordinaires
(degré
C,
atmosphère),
nousavons
procédé
par desinterpolations graphiques
enutilisant les
points
expérimentaux
desauteurs;
nous n’avons pas utilisé les mesures à 1000 F
qui
(2) Nous avons déjà utilisé cette méthode dans le cas dusystème phénanthrène-azote [2].
267
TABLEAU II.
(*) Calcul fait avec la valeur a du tableau I.
(" ") Calcul fait avec la valeur e du tableau 1.
conduisent à des
points
trop
dispersés,
ni à46ooF
pourlesquels
nous n’avions pas les densitésrela-tives de
CH4.
Les courbesexpérimentales
enpointillé
ne concordent pas très bien avec la relation
(1)
(fig. 4),
mais les droitesthéoriques
en traitspleins
s’éloignent
peu despoints expérimentaux
à bassepression.
Sur la
figure
5,
nous avons comparé lesdissolu-tions à 5o" C dans
H2, N2
etCO2.
La concordancel’on utilise les résultats
expérimentaux
deSaddington
et Krase[19]
qui
se limitent à troispoints
à 500 C.(D’après
Saddington
etKrase,
l’écartimportant
entre les résultatsexpérimentaux
[18]
et[19]
seraitimputable
à la condensation d’unepartie
de l’eaudissoute dans le robinet de détente de Bartlett main-tenu à une
trop
bassetempérature;
il serait doncpossible
qu’une
erreuranalogue
existe pour les mesures faites avecH2
par le mêmeauteur.)
30
Système
iode-C02.
- Lespoints expérimentaux
( * ) Ces valeurs qui pourraient êLre considérées comme déduites des résultats expérimentaux en utilisant les relations (7) et ( 8 ) ne jouent
ici qu’un rôle secondaire. On doit remarquer que l’écart entre les constantes mixtes utilisées dans le tableau IV et.les constantes mixtes déduites du tableau I est inférieur a l’écart entre les constantes des corps purs des tableaux I et III : l’écart absolu pour JAB et l’écart relatif pour
s*
sont divisés par 2.269
sont déduits de
[20]
ainsi d’ailleurs que les densités relatives deCO2.
Nous avons conservé lesnotations
des auteurs donnant les concentrations enmolécules-grammes par
litre,
cequi
nechange
pas lespentes
des droites obtenues. Les données du tableau 1 conduisent à des
pentes-
légèrement
trop
fortes;
nous avons
adopté
pour12
les valeurs peu différentesdu tableau III
qui
donnent des résultats satisfai-sants( fig. 6);
les calculs sont résumés dans le tableau IV.40
Systèmes
CS2-gaz comprimés.
- Desmesures
ont été faites à. o° C avec
H2, N2
etCO2
[21];
là encore les valeurs du tableau 1 conduisent à despentes trop
fortes;
parcontre,
les valeurs du tableau III obtenuesaprès
quelques
tâtonnementsreprésentent
assez bien les résultatsexpérimentaux
E*
(fig. 7).
[La
valeuradoptée
pour le
(tableau
III est voisine de la valeur410° K
obtenue àpartir
de latempérature critique [10].]
50
Systèmes CsHs-N2
etH2.
- PourC6H6-N2,
les résultatsexpérimentaux
[22]
ne sont paspar-faitement
représentés
par la relation(1)
pour lestempératures comprises
entre oet 750 C;
avecC6H6-H2
[23],
lareprésentation
estmeilleure,
même pour des
pressions atteignant
3 ooo atm. Lesconstantes du tableau 1 conduisent à des droites à peu
près
tangentes
àl’origine
des courbes expéri-mentales pourC6H6-N2,
mais à despentes
trop
fortes pour
CsHs-H2 (fig. 8).
Il estpossible
que lesrelations
(7)
et(8)
ne soient pas utilisables avec la moléculeplane
dubenzène..
Néanmoins,
lespentes
de ces courbescorrespondent
à des ordres degran-deurs
raisonnables
poura&B
et a AB- Les droitesreprésentées
sur lafigure
8correspondent
auxconstantes du tableau III pour
C6H6 qui
donnentune assez
bonne
coïncidence pourCsHs-N2
à 1500 Cet
C6H6-H2
a
1250 C..A propos des dissolutions dans
H2,
nous avons faitremarquer
[2]
que les interactions sont faibles et que, dans certains cas, le terme dePoynting
repré-sente assez bien à lui seul les résultats
expérimentaux ;
Fig. 8.
cela est vrai pour
C6H6
vers 100° C car on a alors EA*& =Fo,3,
cequi correspond
auchangement
designe
deBr
(Tr)
( fig. 1).
A destempératures
plus
basses,
le terme d’interaction devientplus important;
à destempératures
plus
élevées[d’après
la for-mule(5)],
la courbeexpérimentale
doit seplacer
sous la droite dePoynting
à condition que la tensionde vapeur de
C6H6
reste suffisamment faible pour que la formule(5)
soit valable. Parcontre,
dans lecas de
CS2-H2,
le terme dePoynting
ne suffit pasà
représenter
les résultatsexpérimentaux
comme lemontre la
figure
7, surlaquelle
nous avonsporté,
en
pointillé,
la droite dePoynting [égalité (2)].
6°
Système
xénon-hélium. - Ilnous semble que
la relation
(6)
devraits’appliquer
particulièrement
bien à la dissolution duxénon
solide dansl’hélium;
à notre
connaissance,
les mesures n’ont pas étéfaites,
mais elles seraientpossibles
par la méthodedynamique classique
ou par la méthodespectrogra-phique
que nous avons utilisée pour lesystème
phénanthrène-azote
[2],
la raie de résonance1469
Àdu xénon étant dans une
région spectrale
permettant
ces mesures avec une bombe munie de fenêtres defluorine. On
pourrait
utiliser commetempérature
fixe,
parexemple,
lepoint
d’ébullition de°2;
dans cesconditions,
la tension de vapeur du xénon solideserait
de0,15
mm environ[24].
On
devrait doncpertur-bation de la raie
I469
À de Xe par A[ 2 ],’
desépaisseurs
de gazcomprimé
de l’ordre dumillimètre,
pour avoir une raie nette sans que son maximum
soit totalement absorbé
(4).
Nous avons fait les calculs dans le tableau II en
admettant comme densité du Xe solide la valeur
approximative 3,64 g :
cm3 [25]
et comme constantes de forces pour He les valeurs récentes(a,
tableauI)
déduites du second coefficient du viriel et les valeursplus
anciennes(e,
tableauI) qui
semblent mieuxen accord avec les mesures de viscosité
[1 0].
Comme les valeurs delog
nn 0
obtenues avec ces deux sériesm0
de constantes différent assez
notablement,
la mesureque nous proposons
pourrait peut-être
fournir unargument
en faveur de l’un ou l’autre de ces groupesde valeurs.
Conclusion. - Ces
calculs,
bien que peuprécis,
(4) Ce raisonnement suppose que l’influence de latempé-rature sur l’intensité de la raie est faible.
montrent que l’essai
d’interprétation
[1]
de la disso-lution des solides ou desliquides
dans les gazcomprimés
est en assez bon accord avec les résultatsexpérimentaux;
une meilleureapproximation
à despressions plus
élevéespourrait probablement
être obtenue en utilisant des calculsanalogues
avec unemeilleure
équation
d’état pour lescomposants
de laphase
gazeuse(s’étendant
au troisième coefficient du viriel parexemple). Envisagée
sous cetangle,
l’étude de la dissolution dans lesgaz
comprimés
peut
être une méthode de mesure directe descons-tantes mixtes
EÂB
et yAB; si les constantes a* et y sont connues pour les deuxcomposants
purs, ellepeut
servir à contrôler les relations(7)
et(8).
Il serait donc très utile que des résultatsexpérimentaux
précis plus
nombreux soient recherchés dans cedomaine encore peu étudié de la dissolution dans
les gaz
comprimés.
Ce travail a été rendu
possible
grâce
à l’aide duCentre national de la Recherche
scientifique.
Manuscrit reçu le 20 février 1952.
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