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Note sur la solubilité des gaz dans les liquides

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00238830

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238830

Submitted on 1 Jan 1888

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Note sur la solubilité des gaz dans les liquides

L. Houllevigue

To cite this version:

L. Houllevigue. Note sur la solubilité des gaz dans les liquides. J. Phys. Theor. Appl., 1888, 7 (1),

pp.254-256. �10.1051/jphystap:018880070025401�. �jpa-00238830�

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courants d’ind uction électrostatique, soit avec les disques de Mat-

teucci, soit par le procédé de M. Bichat. Les déviations galvano- métriques qui se produisent très nettement changent avec le sens

du courant inducteur.

NOTE SUR LA SOLUBILITÉ DES GAZ DANS LES LIQUIDES;

PAR M. L. HOULLEVIGUE.

La définition la plus nette qu’on puisse donner du coefficient de solubilité d’un gaz dans un liquide est le rapport qui existe

entre le volume du gaz absorbé, mesuré sous la pression finale,

et le volume du liquide absorbant. Depuis les recherches de MM. de Khanikof et Louguinine (1 ), on admet généralement que le coefficient de solubilité augmente avec la pression (2). Or les expériences sur lesquelles on s’appuie et les conséquences qu’on

en tire peuvent donner lieu à quelques remarques critiques, qui

font l’objet de la présente Note.

MM. de Khanikof et Louguinine déterminent dans leurs expé- riences, non pas le coefficient de solubilité, tel que nous l’avons

défini, mais le coefficient d’absorption, c’est-à-dire le volume de gaz, réduit à 0° de température eL 760mm de pression, absorbé par l’unité de volume d’un liquide.

Soient donc Vole volume initial et Po la pression initiale du gaz, V~ le résidu visible après l’absorption et P1 sa pression, et lz le

volume d’eau dont on étudie le pouvoir absorbant. Le coefficient

d’absorption défini par ~1lBI. de Khanikof et Louguinine a pour

valeur, en supposant la loi de Mariolle exacte,

Avec la méme ly~potl~ése, le coefficient de solubilité a pour valeur

(1) Annales de Chinâe et de Physique, 4e série, t. XI.

(~) V. DITTE, Exposé de quelques propriétés générales des corps, p. 142.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018880070025401

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Le Tableau ci-dessous donne les valeurs de x, pour l’acide car-

bonique, données dans le Mémoire déjà cité, celles de fi qu’on en

déduit, et celles d’un coefficient Y dont nous indiquerons tout à

l’heure la signification :

Pour montrer l’infl uence de la pression sur la solubilité MM. de

Khanikof et Louguinine comparent les valeurs successives de la

d.

0153,

2 Pl,-i-1 C

. ,

d

. A

Il. 1

diiérence ~‘"+1 -- P"+1, Cette quantité devrait être nulle si les

ac 1 P 1

poids des gaz dissous étaient proportionnels aux pressions; or on

trouve qu’elle augmente â peu près régulièrement de 0, °712 à

o,3104; il est facile de voir que cette variation régulière est

purement accidentelle. On a, en effet,

Or il se trouve (probablement à la suite d’une expérience défec- tueuse) que la valeur de ~1 est notablement plus petite que celles de tous les autres coefficients 3, de sorte que ’201320132013~ conserve

~1

une valeur à peu près constante. L’augmentation’progressive qu’on

,

d Il d f’ p l,

.

constate n’est donc que celle du facteur20132013~ P1

ï

et l’on n’en peut tirer aucune conséquence.

La comparaison des coefficients ~ ne donne, conmne on peut le

voir, aucun résultat précis. J’ai cherché dès lors ce qui arriverait

si l’on tenait compte des irrégularités de la loi de Mariotte dans l’évaluation du coefficient de solubilité.

Utilisant les résultats obtenus par Regnault pour l’acide carbo-

nique, on peut représenter la loi de contraction de ce gaz par la

(4)

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for inui e

expression dans laquelle

Si l’on applique ce résultat à la recherche du coefficient de solubi-

lité, on trouve que ce coefficient est donné par la formule

Ce sont ces valeurs de y qui sont inscrites au Tableau ci-dessus.

Elles semblent indiquer une tendance à diminuer quand la pres- sion augmente; mais on peut mieux s’en rendre compte en obser-

vant que les expériences de MM. de Khanikof et Louguinine se

divisent en deux groupes, les premières à la pression initiale de 733mm, 21, les secondes à la pression initiale de 73gmm, 79. Sépa-

rons les résultats correspondant à ces deux séries :

On voit qu’en laissant de côté la valeur de 1’1, les autres valeurs

vont en diminuant progressivement quand la pression augmente.

Le coefficient de solubilité dirninue quand la pression s’accroît : telle est donc la conclusion qui semble résulter de cette étude.

A. KUNDT. - Uebcr die Brechungsexponenten der Metalle ( Sur les indices de réfraction des métaux ) ; Sitzungsberichte der Königlich Preussichen Aka- demie der Wissenschaften zu Berlin, t. VIII, p. 255; I888.

Par un procédé électrolytiques, ou par voie chimique, ou encore

par pulvérisation (Zerstaubung) d’une lame métallique traversée

par un courant, 11~Z. Kundt est parvenu à obtenir, sur des lames

de verre, des dépôts métalliques ayant la f’orme de prismes dont

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