HAL Id: jpa-00200768
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Oscillographe cathodique
A. Dufour
To cite this version:
OSCILLOGRAPHE
CATHODIQUE (1)
Par M. A. DUFOUR
L"Óscillograplle cathodique
est établi dans te but degistrpl11cllt
direct. sf)lls forme de courbennulyti(JllC.
j>liéii>iiii>n>x
variables (1(’ nature
électromagnétique,
ou non. et dans li’domaine des
fréquences pratiques,
s étendant de lafréquence
nullejusqu’aux fréquences
de l’ordre du milliard parOn connait les
ieiiiaiiual>les
solutions dans lesfréquences
moyeuues,apportées
auproblème
de pa)’l’oscillographe
Blondel et lerhéographe
catho-dique,
par llllprocédé
différent, fournit 1111(’plus
raIre cf’ailleurs, du mêmeproblème.
_ l.
- DESCRIPTION.
Principe.
- Comme dans le tuheclassique
cleBraun,
on utilise ici, pour l’obtention du tracé, les déviations que subit iiii faisceau étroit (1(’rayons
cathodiques, quand
il est soumis il l’action duchamp
oumagnétique),
, créé par 1(’phénomène
étudié(courant
1 ouMais dans
l’oscillographe cathodique,
lapellicule photographique
a ,pris
laplace
de l’écran fluorescent: laplaque
est donc dans It’ et ellereçoit
directement les rayonscathodiques.
Ceux-ci, s’arrêtantbrusquement
sur la couchephotographique
sensible, 1 impressionnent
lauxpoints
>ii ils la.rencontrent. En
développant
et fixant laplaque
parphiques
ordinaires,
on faitapparaître,
en noir sur >fond 1 les
régions
touchées par les
projectiles cathodiques.
’
La méthode
(l"enrpgisll’eulpill
dépend
de 1 Balenr de lafréquence
duphénomène
étudié.Dans l’étude des basses entre 0 et
quelques
milliers par seconde, la
pellicule photographique
et 1h faisceaucathodique
soiit tous deux mobiles, au
gré
del’opérateur.
Pour les hautes
atteignant
le million et te milliard parseconde. 1p
déplacement
de laphotographique
u estplus
deiitilité. comme l’on
peut
s’en rendre comple facilement. Supposons. en effet.qu’on
veuille étaler sur unelongueur
de 1 centimètre lupériode
d’une oscillation defréquence
1 111illion. il 1 faut 1 établirplaque
pho-tographique
et la tachecathodique
une vitesse relative de 10 kilomètres) Travail coimnuiiiqu en Ilal’l il’ 1 la de Phy-iqne dan, ld du 5 décembre 1919.
°
°
par seconde. Les vitesses
qu’on
peut
communiquer
il unsystème
matériel ne sonttoujours qu’une
faible fraction de cette valeur. On obtient ici cette vitesse considérable endéplaçant
le faisceaucathodique
seul. laplaque
restant immobile.Il y aura donc. au
total,
à considérer troistechniques d’inscription.
toutes trois
possibles
d’ailleurs avec le mêmeappareil,
et relatives auxemplois
suivants : *1"
Étude
des bassesfréquences ;
2"Étude
des moyennesfréquences;
3°Étude
des hautesfréquences.
Il convient aussi de
signaler
que cette dernièretechnique,
où laplaque
estimmobile,
fournit aussi toutdiagramme
résultant de la combinaisonde deux vecteurs
électromagnétiques
variables et de directions différentes.Description
de
l’oscillographe cathodique.
-L’appareil
estreprésenté
en coupe dans lafigure
1.Une cloche en bronze a,
étanche,
fermée par un couvercleamovible
b.porte
le tubecathodique
d el unesuperstructure
vgarnie
de diverscircuits. La
pellicule
sensible est à l’intérieur de lacloche,
dans larégion
g ; elle estportée
par uneinlerstructure
i faite endouble,
interchangeable
etpermettant
l’emploi
del’appareil
pour les basses ou les hautesfréquences.
Ces interstructurcs ont aussi un écran
fluorescent,
nondessiné,
etqui
permet
l’observation visuelle de la’ tachecathodique,
au travers desregards
h fermés par uneglace.
Le faisceau
cathodique,
issu de la cathodeplane
e, traverse un tube àdiaphragmes
fqui
le réduisent à l’état depinceau
filiforme arrivant en g.quand
il ne subit aucune action.C’est dans la
région
xyzqu’agit
lephénomène
étudié,
sur le faisceaucathodique.
Pour l’obtention d’une courbe decourant,
on fait circuler ce cou rant dans un solénoïde d"axeperpendiculaire
au faisceaucathodique:
pourl’étude
d’une courbe detension,
on établit la différence depotentiel
étudiée entre les armatures d’un condensateur intérieur au tubecatho--
lijii> :
ce tube a condensateur se met il laplace
du tubecathodique
de lafigure
1. ’. L mterstt’ucture i.
portant
lapellicule
sensible et sonsupport, peut
se i>>lii>>i’ del’appareil.
On lacharge
au cabinet noir. Une fois mise enplace
verra
plus
loin les formes de ces interstructures. suivantl’emploi auquel
doit servirl’appareil.
On fait le vide à l’aide d’une pompe convenable par la tubulure m
Fig. i .
fixée au tube latéral k fermé par un COllYPI’.’BP de verre 1 rodé et épanche.
C’est par cette
région
que se commande le mouvementpossible
de rotationcontinue de la
pellicule
sensible. La pompeemployée
peut
êtrequelconque.
du momentqu’elle permette
d’atteindre le videcathodique ;
on gagnera dutemps
en se servant d’une pompe moléculaire à rotation ou à vapeur de mercure. Une nacelle àanhydride pliosphorique.
seplaçant
sousl’iiiter-structure i. assure la dessication de
1"appareil.
150
suivant cas. soit un transformateur ii liaùl> tension. aliiiienl’
par du
courait n1t(’L’lllllif. et
ayant
sur ;r>onlaii, soupapes >uni-ànablàs pom no laisser passer que raltprllance utile: soit uuc nmehnic Wimshurstordinaire Oll un lian,ioinial>ui> ii;ec
concteusateur
et soupapes auseroil-daire
quand
on a besoin d nue source ii fonctionnenlPnt continu. II. - t0152 L’ OSCILLOGILB.PHECATHODIQCE
’
POUR LES HASSES FREQtEXCHS.
’
>ii entend ici par basses
fréquences,
cellesqui
sontcomprises
entre 0et 1000 environ par seconde. Le faisceau
cathodique
est soumis seulement à Faction duphénomène
Zétudié ;
c’est lapellicule
photographique qui
sedéplace
d un mouvement -uniforme. dans un sensperpendiculaire
ill’action du
phénomène
Z.Dispositif expérimental.
- L’iii[er;ii.ii.[urequ’on
place
à l’intérieur du corps del’oscillographe
estreprésentée
schématiquement
dans lafigure 1.
La
pellicule photographique
est fixée sur uncylindre j qui
peut
tourner’
Fig. 2.
autotu’ de son axe. il une
ronlprie
cidre 0 >1 t’lll’ll’Oll 30 tours parSon mouYcnK’nL dans If’ vide. lui
.st cuiiii>iiiiiijiié
de l’extérieurpar eonl111Hnde
lungnl’ti(ILH’
>BLi du manchon de verre 1.
Le Z étudié,
produisant
à lui seul une oscillation de lade
celui-ci,
vellaiits’ajouter
audéplacement
Z.
fournira le tracé cherché.Mais pour éviter la
superposition
des tracéscorrespondants
aux diffé-rents tours ducylindre,
il faut l’une des deuxopérations complémentaire
suivantes ;10 Ou bien donner en outre à la taclle
cathodique
undéplacement
colllillu d’un bout à l’autre d’une
génératrice
ducylindre :
onpeut
arriver à cela en utilisant un des circuits X ou Yqu’on
fait traverser par un courantd’ llltellSlté variable: .
2° Ou bien n’illuminer le tube que
pendant
un seul tour ducylindre
cllregistreur;
celaprésente
en outrel’avantage
den’impressionner qu’une
partie
desgénératrices du cylindre,
et depermettre
derépëtcr
plusieurs
fois
l’enregistrement
sur différentesrégions
du film.On a choisi ici la seconde solution : le tube n’est illuminé que
pendant
un tour ducylindre
par lejeu
d’undisjoncteur
convenable.Disjoncteur.
- Celappareil
estreprésenté
schématiquement
par lafigure
2. C’est en outre par son intermédiairequ’agit
laèommande
magné-tique
actionnant lecylindre. entraînée par
un moteur non dessiné et n1i~ en bout d’arbre.Le bras a maintient le tllbe en court-circuit, en
période
d’attente. Lors del’enregistrement,
son mouvement entre les butoirs d et k. déclanchépar
l’opérateur.
mais commandé parl’appareil
même. laisse le tubes’illu-n1iller durant un seul tour. On
peut
d"ailleursrépéter
plusieurs
enregistre-lnents successifs. ’
Mesure
du
temps. -
Pour obtenir la forme dupliénoinéne
Z étudié enf onction du
temps,
il n’est pas nécessaire engénéral
de faire unesoignée : l’usage
d’uncompteur
de tours lllls en bout de l’arbre du moteur. sera bien suffisant, le mouvement de rotation ducylindre
étant uniforme. Si. aucontraire,
on veut mesurer letemps
d’une manièreprC’ClSe.
oninscrira sur le
cylindre,
etseulement,
pendant
le tour utile, les éclairs luiili-nel1X fournis par undiapason
étalonllé auxiliaire.A cet
effet,
on aménage,
(lans la cloche de lafigure
i . uneétanche pour
1 air,
mais laissant passer la lumière au d uneIP11-tille s: un faisceau de rayons lumineux,
périodiquement
coupé
par lediapason
ulilisé,
11011 dessiné. arrive smvant la direction r. se réfléchit sur leprisme
à réflexion totale t. et vientimpressionner
lapellicule
sensibledans la
région
u.Ie bras du
disjoncteur
de lafigure 2. porte
unefente j
au travers delaquelle
la lumière
ne,. petit
passerqu’au lnoment
del’enregistrement.
Remarque. -
La source à haute tension pour letube,
peut
être icisimplenlent
une machineélectrostatique
àplateaux
ordinaire,
lapellicule
photographique
étant très]sensible
aux rayonscathodiques
et sa vitesselinéaire étant faible.
On
règle
d’ailleurs à songré
la vitesse de rotation du moteuremployé,
enrapport
avec lafréquence
duphénomène
étudié.’
III. - EMPLOI DE
L’OSCILLOGRAPHE
CATHODIQUE POUR LES FRÉQLE1TCES MOYENNES.
On entend ici par
fréquences
moyenne, cellescomprises
entre 500 etenviron 50000
périodes
par seconde.Dispositf expérimental.
- Onajoute
audispositif précédent,
une. oscillation de
grande amplitude
de la tachecathodique,
afind’augmenter
la vitesse linéaire de la tachecathodique.
A cet
effet,
on fait passer dans les bobines Y de lafigure
~,
un courantalternatif de
quelques
ampères,
et defréquence réglée
augré
del’opérateur
etpouvant
allerjusqu’à 1000
ou 1500périodes
par seconde. On oriente ces bobines Y de Inanière que lagrande
oscillationqu’elles
créent pour la tachecathodique,
soitparallèle
àl’axe
de rotation ducylindre.
Quant
auphénomène
Zétudié,
ondirige
son action de manièrequ’il
fasse effectuer à la tache
cathodique
une oscillationperpendiculaire
à 1,,-txe. ducylindre
et depetite alnplitude.
En laissant
.agir
simultanément ces trois actions :déplacement
Z,
oscillation Y et rotation du
cylindre,
onobtiendra,
pendant
le tour utile dela
pellicule photographique,
unenregistrement
étalé sur toute lalongueur
des
génératrices
etayant
parconséquent
ungrand développement.
La source à haute
tension,
alinlentant letube,
devra fournir une puis-sanceplus grande
queprécédemment ;
s’il n’est pas nécessaire quel’enre-gistrement
couvre toute la surface ducylindre,
onpeut
utiliser à cet effetTin . transformateur al courant alternatif ordinaire.
,
- EMPLOI DE L’OSCILLOGR_1PHE
CATHODIQUE
POUR LES HAUTES FRÉQUENCES.
On entend ici par hautes
fréquences,
l’échelle desfréquences
commen-çanl
àquelques
milliers depériodes
parseconde,
parexemple
10000,
Technique
d’inscription.
- On a Yllprécédemment
que. pour étaler sur 1 cm delong
lapériode
d’un tracé defréquence
1 Ù00 000. il faut que la tache’cathodique
ait,
parrapport
à lapellicule photographique,
unevitesse relative de 10 kilomètres par seconde. Pour obtenir ce résultat. on
utilise,
enplus
duphénomène principal
Zétudié,
deuxchamps
magné-tiques
auxiliaires ;
lapellicule
sensible est iciimmobile ;
son mouvementpropre ne fournirait d’ailleurs
qu un
très faiblegain.
La
figure
3 donne les divers mouvementscomposants
communiqués
àFÎg. 3,
,
-la tache
cathodique.
En 1. Treprésente
cette taclle ne subissant aucuneaction ;
- enII,
elle oscillesous l’action du
phénomène
étudié Zseul ;
-en
III,
elle oscille sous l’action )’ d’un courant alternatif auxiliaire : - en ..IV. les actions Z et Y n’existent pas, le
trajet rapide
de la tache de laposi-tion T" à la
position
T. estproduit
par la coupure d’un courant continu, auxiliaire
agissant
sur lefaisceau ;
’., cedéplacement
T"T constitue.le
balayage
qui
est, comme on voit.parallèle
a Z etperpendiculaire
àY;
-
en
V,
l’action d’un allllalltpermanent
fixe ramène lebalayage
la
plaque:
laposition Tl
dt’ la tachecorrespond à
une valeur convenable du courant Y et est utilisée des observations visuelles sur 1 écran fluorescent : - en onvoit le tracé fourni par les actions X et )-
simul-- VII fournit
l’apparence schématique
d’unenregistrement
complet,
la tache a SlLhi ren",;plllhlC’ simultané.i, 1§
Z, des actionsprécé-lenlfs ; 2013 enfin
rappelle
les directions des mouvementscomposants.
Dispositif expérimental.
-L’appareil
esttoujours
celuireprésenté
par lafigure
1. mais avec une autre interstructure.On
pourrait
à larigueur
opérer
avec lecylindre enregistreur
utiliséprécédemment
etqu’on
laisserait soitfixe,
soit tournant comme ci-dessus.Les oscillations Y seraient
parallèles
il l’axe ducylindre,
les deuxautres X
et Z lui étantperpendiculaires.
A cause de la forme même de cecylindre.
le tracé obtenu ne sera correct que sur lagénératrice supérieure
et au voisi-nage de celle-ci. Dans bien des caspourtant,
ce résultat serasuffisant,
surtout si l’on a soin de faire un
balayage
X pastrop
rapide.
Pour avoir un tracé correct dans toute son
étendue,
il vaut mieuxremplacer
lecylindre
par unplan :
onremplace
donc l’interstructure ilc,vtinclre
par une autre à film ou àplaques.
dont leplan
est normal à ladirection moyenne du faisceau
cathodique.
La
figure
1 moiitre.portés
par lasuperstructure
v, le solénoïdè il2 bobines X. le solénoïde
Y,
le solénoïde Z(remplaçable
par un condensa-tetir pour les courbes detension).
et l’aimantpermanent
w servant à rame-ner l’action dubalayage
à se faire sur laplaque.
Le courant alternatif 1°
peut
êtreproduit
de diverses nlanières :alter-nateur,
courant delampes
audions montées enhétérodyne
ou arcchantant;
’
comme ordre de
grandeur,
son intensité est dequelques
ampères
et sa.
fréquence
de 3 000 il 20000 parexemple.
Le courant continu X de
balayage, agissant
par sonchamp
magné-tique
sur le faiceau. a un sens tel que soitchamp
soit11parallèle
et de direc-lion ii cehii de l’aimantpermanent
w. Larapidité
dubalayage
dela
plaque
par le faisceau.dépend
1 de labrusquerie
de la coupure du courant X. Onrègle
la durée de cette coupure dans certaines limites, par lesprocédés
connus, soit en mettant de la self dans le circuit X. soit en la rendant minima. l’étincelle de
rupture
produisant
dans t’air. et enfin si l’on veutune
l’Uptl1l’P
encoreplus brusque,
on ferajaillir
cette étincelle dans de t alcool, cu mettant au besoin un condensateur P11 dérivation aux bornes la> la coupure.sur la
plaque.
est auégale à
celle larupture
du courant (le au maximum de de millii>iiie deseconde.
Remarque. -
La vitesse dedéplacement
de la tachecathodique
étantici COllsidérahle. la
puissance électrique,
fournie sous une haute tension autube,
doit être .rautantplus
grande
que lafréquence
étudiée estelle-méme
plus
iLa source la
plus
commode esl le tl’tlllsH01’llleltelll’ il haute tensiondéjà
signalé,
depuissance
de l’ordre du kilowatt. alimenté par dll courantitatif 110 Y. k0 à 50
périodes
auprimaire,
et fournissant all secondairejusqu’à
10 à 15milliampères
sous 60000Pour un
enregistrement,
il 1 a d utilequ’une
fraction d’une nance,puisque
lebalayage
ne dure quequelques
millièmes de seconde: letransformateur 11"ét donc besoin de fonctionner que
pendant
une Ollpériodes:
cela aura d’ailleurs, en outre,l’avantage
de réduire au minimum le voilegénéral
de laplaque
sous l’action des diverses radiationsqui
prennent
naissance dans tube. voile intense si l’on neprend
pas desprécautions
pour l’éviter. ,’
Le secondaire du transformateur contient. en série avec le tube. deux
soupapes redressantes et unc résistance
liquide
de sécurité. La moitié des alternances seulement sert à faire fonctionner le tube. Ilfaul,
parcotisé-quent,
que lebalayage
X,
seproduise
juste
pendant
l’une de ces alter-nancesutiles.
On arrive à satisfaire à toutes ces conditions par
l’emploi
d"unrupteur
synchrone qui
faitautomatiquement
toutes lesopérations
nécessaires.Rupteur
synchrone. -
11 estreprésenté
schématiquement
par lafigure
4.En vue de
procédera
unelll’CgIU
cnl lalnc’(’ %1 le 1110teursynchrone
g alimellté par le méme (-()tii-aiit alternatif te()l’lllltlll’e
dutransformateur, l’étectro-aimant c étant armé. Les
iiil;ri>aj>lL>tii.>
4 .2, 3,
ont laposition
dessillée en trait8pleins
sur lafigure.
Le circuitprimaire
du transformateur arrivant aux bornes l’ ’1’. Oll voit que letransfor-mateur ne fonctionne pas. et (me par
conséquent
le est éteint.Le circuit dn couraut de
balayage
arrivant aux 13 LL le courant debalayage
puisque
le bras 1trempe
dans la mercure dugodet
m.Au moment de
procéder
àl’eiiregislreiiit>iil.
on coupe le courantl’un
après
l’autre,
lespositions
dessinées enpointillé.
Il seproduit
donc,
à de très courts intervalles detemps :
t 0 la fermeture del’interrupteur
1,
cequi
provoque l’illumination du tube : 2° la coupure du courant debalayage
Fig.4.
B
B,
c’est le moment del’enregistrement
effectif;
3° l’ouv erture del’interrupteur
3,
cequi
détermine l’extinction du tube.Le
support
portant l’interrupteur
2,
relatif au courant debalayage,
permet
leréglage
par vis de la hauteur de cetinterrupteur,
afinqu’on
puisse,
une fois pourtoutes,
régler
saplace
partâtonnements,
de manière que la coupure du courant debalayage
s’effectue au moment du maximumde fonctionnement du tube. °
La
figure 5
donne unexemple
de variation de laphase
de la coupure du courant debalayage, quand
on fait varier depetites quantités
la hauteur del’interrupteur
2correspondant.
Dans la
figure
5,
1représente
la courbe du courant alternatif du secteur alimentant leprimaire
du transfornlatcur et le moteursynchrone ;
- II montre
l’enregistrement
que l’on obtientquand
lerupteur
synchrone
fonctionne ;
F est le moment de la fermeture del’interrupteur
1 ;
B,
del’ouverture de
l’interrupteur
2 et de l’arrèt du transformateur parl’ouver-ture de
l’interrupteur
3 ;
- les deux autresenregistrements
montrent lavariation de la
phase
de la coupure B du courant debalayage
par dépla-cement del’interrupteur
2correspondant.
deux
périodes
du courantpiiiiiaiie,
d’où l’absence de voile sur laplaque.
surtout si l’on a soin de la recouvrir aupréalable
d’un enduit de seld’ uran e .
Fig.
5.V. - DISCCSSION DES TRACÉS FOURNILS PAR L’OSCILLOGRAPHE
CATHODIQUE.
Limite
devisibilité des
tracés. -L’expérience
montre que le tracéd’une
période
defréquence
de l’ordre de 106 étalé sur 1 cm delongueur,
est facile àobtenir,
inénie avec une intensitéd’impression
assezgrande
sur laplaque.
Un calculapproché indique
que par millimètre carré dutracé,
arrivent environ dans ces conditions 7 millionsd’électrons.
O11 est donc encore bien loin de la limite de
visibilité ;
s’il y
avaitune densité de
points
d’impact mille
foisplus petite
que laprécédente.
il arriverait encore 7 000 électrons et le~ tracé,(tuoiclue
plus
l’aihle. serait encore sans doute visible.On
peut
donc fixer la limite de visibilité des tracés auvoisinage
de lafréquence
d’un lnilliard depériodes
par seconde.Limite de
netteté des tracés. - Pourque le tracé reste
net,
même auxfréquences
trèsélevées,
il suffit que tous les électrons émis par lacathode subissent les mèmes actions dans un
champ
donné : cela revient àdire
qu’ils
soient tousidentiqlles
et de même vitesse.Actuellement,
on admet que tous lesélectrons
sontidentiques
entreeux. conlme
charge
et inasse,quand
ils ont la même vitesse. D’autrepart,
dans un intervalle detemps
extrêmement court et de l’ordre de 10-1 seconde. la tension de la cathode ne ,yarie pas d’une manièreappré-ciable. ,
On
peut
donc dire que le flux émis par lacathode;
pendant
untenlps
trèscourt,
est formé d électrons secomportant
de lamême
façon
dans les mémeschamps.
La limite de netteté des tracés se confond parconséquent
avec leur limite devisibilité,
s’iln’apparait
pas aux très hautesfréquences
unedispersion
sensible du flux d’électrons:Il
n’y
a pas nonplus
à crailldre une limitation de netteté due aumélange
des diverses oscillations Z. les unes ayec les autres,provenant
de leur resserrement excessif surl’enregistrement,
car il seratoujours
facile
de les dissocier entre elles en choisissantjudicieusement
laf réquence
desgrandes
oscillations Y en raison de larapidité
des oscillations Z.Sensibilité.
- En utilisant les formulesconnues, on
peut
calculer lasensibilité minima de
l’oscillographe,
correspondant
ill’ciiiploi
d’unecathode froide et à des
rayons
degrande
vitesse,
émis sous haute tension. On liouve. en admettant, pour les rayonscathodiques,
une vilesse de1010 cm.
supérieure
à la moyenne, et un parcours utile cm dans lechamp,
que la sensibilité minima.exprimée
enlongueur
de déviation surla ,
plaque
est d’environ 1 mm pour unchalnp
de 33 volts : Clll ou de 33 gauss.L emploi
de rayonscathodiques
plus
lents,
enopérant
avec une cathode froide dans les conditions d’un vide moinspoussé,
ou mieux enremplaçant
la cathode froide par un filanienlincandescenl;
permet
d’aug-menter la sensibilité.
Exactitude des tracés. - 1,’inel’tie des électrons
>ni>ginlreurs
ne Umite en aucune Illlllllèl’t’ rpxaclitudp des tracés : elleagit
seulement par sa, La tension d’alimentation du tube et son état étant
inva-riahles,
la vitesse des électrons est conslanle. le de lacharge
à la masse l’est
aussi.
et les déviationsangulaires
du faisceau sont doncpiopoilioiiiielles
auphénomène Z
agissait.
Il en est degistrement
si ces déviations sontpetites.
Ce
qui
doit limiterl’exactitude
des tracés du côté des llautesfréquences.
c’est l’actionpossible
de l’oncleélectromagnétique rayonnée
par le circuit Z.Il est à
1)résumer
que cette onde ne deviendragênante
il cepoint
de vue.que
lorsque
salongueur
d’ollde sera de l’ordre degrandeur
dutrajet
(lu faisceaucathodique
nonprotégé
par des écransélectromagnétiques.
Cette
longueur
dlltrajet
nonprotégé
étant ici d’environ une douzaine decentimètres,
Oll voitque
ce n’estqu’à partir
desfréquences
(ltrl du milliard depériodes.
par secondequ’il y
aura lieu Cle sepréoccuper
de cette cause d’erreurpossible.
’
- SPÉCIMENS D’ENREGISTREMENTS.
Afin
qu’on puisse
se faire une idée nette de cequ’on
peut
tde cet
appareil,
on va donner ici troisspécimens
pris
dans les résultatsdéjà
obtenus,
soit ou laboratoire, soit lors de l’étude faitependant
ta’
gueire; sous la direction du
général
Feriié. dans lesgrands postes
detête-graphie
sans fil.’
La
planche
1 donnel’enregistrement
de la forme dun courant i oscillantentretenu par des
lampes
il 3 électrodes, lafréquence
atteinte ici l’tant de’~~0
000périodes
par seconde.La planche II
est relative aune courbe de courant entretenupar un
petit
arc. à cathode en charbon de 2 mm de diamètre cl anode eucuivre
refroidie,
l’arcjaillissant
dans del’hydrogène,
avec une intensité de l’ordre del’ampère.
Lafréquence
de l’oscillation fondamentale estseule-ment de 220 000. On voit en
particulier
que
l’extinction de l’arc alchaque
période produit,
dans lesrégions
des
oscillations defréquence
d’environ 3000000 par seconde. On retrouve d’ailleurs ces oscil-lations dans la courbe de tension aux de l’arr. non
La
planche
III donne la courbe de courant dans lii antenne de la 1tour Eiiiel. lors des émissions par gros arc. fOllL’Jli....:--.nnt des
entl’etenlles, de
fréquence
33000. On y remarque auxpoints
111arqués
E,
desperturbations qui
se traduisant par desde
fréquence
élevée. Ce résultat, illnllpndu.peut
être attribué il- CONCLUSION.
-En résumé,
l’oscillographe
cathodique
permet
d’utiliser la méthoded’enregistrement
pour l’étude de toutphénomène
pouvant
se traduire par unchamp
électrique
ou unchamp
magnétique,
constant ouvariable,
périodique
ou non. dans le d0111a1I1e desfréquences
allant de 0 à 10",
périodes
parseconde,
le [racé exact étant obtenu sous forme de courbeanalytique.
-’
DI1
prévoit
donc immédiatement lechamp
de sonemploi
pour lesphénomènes
lei-ils ourapides,
enparticulier
pour l’étude de tous courantsoscillatoires. aussi bien en basse
qu’en
hautefréquence,
comlne ceuxemployés
dans l’industrie courante ou entélégraphie
sans fil. En utilisant. conlmegarde-temps,
un courant oscillant entretenu par desIa111peS,
ilfournit en
particulier
une méthodeprécise
d’étude des courbes d’alter-nateurs de hautefréquence.
. Il donne aussi un
procédé
commode de mesure en valeur absolue destemps
extrêmement couéls. Ilpeut,
parexemple,
seprêter
à la mesuredes
périodes
des oscillations bien définies detélégraphie
sansfil,
avec uneprécision
variable suivant lafréquencc
etcomprise
entre1/3000
et~~~~0
environ en valeur relative.Enfin il
peut,
àl’occasion,
fournirle
diagramme
résultant de lacomposition
de divers vecteurset,
enparticulier
servir,
d’hystérésigraphe.
Il est donc àprésumer qu’il
pourra rendre desservices,
soit dans lapure recherche