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Le comportement asymptotique de l'équation de McKendrick avec immigration

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(1)

HAL Id: hal-01577654

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Le comportement asymptotique de l’équation de

McKendrick avec immigration

Nicolas Bacaër

To cite this version:

Nicolas Bacaër. Le comportement asymptotique de l’équation de McKendrick avec immigration. 2003,

pp.1-20. �10.1080/08898480306716�. �hal-01577654v2�

(2)

Le comportement asymptotique de l’´equation de

McKendrick avec immigration

Nicolas Baca¨er

Mathematical Population Studies 10 (2003) 1-20

hal : 01577654

Traductions : [ar, de, es, it, ja, nl, pt, ru, zh], [html]

R´esum´e

L’objectif de cet article est de discuter de l’influence de l’immigration dans un mod`ele math´ematique pour l’´evolution de la structure par ˆage de la population. Dans le cas sous-critique, la structure par ˆage converge vers un ´etat stationnaire. On pr´esente un programme qui simule le mod`ele et qui est utilis´e pour des projections pour la population de la France. On insiste aussi sur le lien avec un mod`ele plus complexe.

Mots cl´es : d´emographie, structure de la population, immigration, ´equations aux d´eriv´ees partielles, transformation de Laplace

1

Introduction

On divise une population en K sous-populations (K ≥ 1). Les variables x et t repr´esentent l’ˆage et le temps. Soit Pk(x, t) la densit´e de la sous-population k d’ˆage x au temps t, et P (x, t) la fonction vectorielle (Pk(x, t))1≤k≤K. Sup-posons qu’il y ait une fonction Mk(x) ≥ 0 constante, c’est-`a-dire ind´ependante du temps, qui repr´esente le flux d’individus d’ˆage x qui entrent dans la sous-population k et proviennent d’une autre sous-population. Soit M (x) = (Mk(x))1≤k≤K. Supposons qu’il existe une fonction Bk,l(x) ≥ 0 qui repr´esente la fertilit´e des individus de la sous-population l qui donnent naissance `a des individus dans la sous-population k. Soit B(x) la fonction matricielle (Bk,l(x))1≤k,l≤K. Supposons que B(x) = 0 pour tout x suffisamment grand. Soit P0

k(x) la structure initiale par ˆage de la sous-population k, et posons P0(x) = (P0

k(x))1≤k≤K. Supposons qu’il y ait une fonction constante dk(x) ≥ 0 qui repr´esente le taux auquel les individus de la sous-population k ≪quittent≫la population. Pour tout k 6= l,

supposons qu’il existe une fonction constante τk,l(x) ≥ 0 qui repr´esente le taux de≪transfert≫des individus de la sous-population l vers la sous-population k.

(3)

Posons

∆k,k(x) = dk(x) +X l6=k

τl,k(x), 1 ≤ k ≤ K,

∆k,l(x) = −τk,l(x), k 6= l,

et ∆(x) = (∆k,l(x))1≤k,l≤K. Alors P (x, t) est l’unique solution des ´equations de McKendrick ∂P ∂t + ∂P ∂x + ∆(x)P (x, t) = M (x), ∀t > 0, ∀x > 0, (1) P (0, t) = Z ∞ 0 B(x)P (x, t)dx, ∀t > 0, (2) P (x, 0) = P0(x), ∀x > 0. (3) De plus, P (x, t) ≥ 0 pour tout (x, t) ∈ [0, +∞[×[0, +∞[. Consid´erons la ma-trice1 ˆ G(0) = Z ∞ 0 B(x) S(0, x) dx, o`u ∂S

∂x(ξ, x) = −∆(x)S(ξ, x) pour x > ξ et S(ξ, ξ) = I (la matrice identit´e de taille K × K). Supposons que le rayon spectral ρ de ˆG(0) soit strictement inf´erieur `a 1. Posons L = Z ∞ 0 B(x) Z x 0 S(u, x)M (u) du dx, R = (I − ˆG(0))−1L.

Alors pour tout x ≥ 0,

P (x, t) −→

t→+∞S(0, x)R + Z x

0

S(u, x)M (u) du. (4)

Autrement dit, pour tout 1 ≤ k ≤ K, la pyramide des ˆages x 7→ Pk(x, t) converge vers un ´etat stationnaire quand t → +∞.

Ces r´esultats sont d´emontr´es dans la section 2. L’´etude du comportement asymptotique de P (x, t) revient `a celle de Φ(t), o`u Φ(t) est l’unique solution d’une ´equation int´egrale de la forme

Φ(t) = F (t) + Z t

0

G(x)Φ(t − x) dx, t > 0,

o`u F (t) et G(x) sont donn´es. Ce probl`eme a ´et´e ´etudi´e par Lotka (1939) dans le cas d’une ´equation (K = 1). Pour un syst`eme d’´equations (K > 1), Bellman et Cooke (1963) ont ´etudi´e le cas o`u R∞

0 G(x) dx est une matrice irr´eductible (au sens de la th´eorie de Perron et Frobenius des matrices positives), et Crump

1. Attention : S(0, x) n’est pas en g´en´eral ´egal `a e− Rx

(4)

(1970 et 1971) a ´etudi´e le cas r´eductible. Ces ´etudes se sont focalis´ees sur le cas o`u F (t) → 0 quand t → ∞. Dans notre mod`ele, le terme inhomog`ene M (x) dans les ´equations de McKendrick implique que F (t) a une limite non nulle quand t → ∞. Si l’on soustrait l’´etat stationnaire, le probl`eme inhomog`ene se r´eduit `a un probl`eme homog`ene, pour lequel on peut appliquer les r´esultats sur l’existence et le comportement asymptotique. On propose n´eanmoins ci-dessous une d´emonstration pour obtenir le second r´esultat (P (x, t) ≥ 0) et parce que la d´emonstration est assez simple avec l’hypoth`ese sous-critique ρ < 1 : on n’a pas besoin de distinguer les cas r´eductibles et irr´eductibles.

Dans la section 3, on pr´esente trois exemples qui mod´elisent des popula-tions humaines. Dans chaque exemple, le terme M (x) repr´esente l’immigration et dk(x) la mortalit´e, qui pourrait aussi inclure le taux d’´emigration. Dans le troisi`eme exemple, τk,l(x) repr´esente le taux de changement de nationalit´e pour les ´etrangers. La section 4 pr´esente un programme qui simule le mod`ele et son application aux trois exemples, en utilisant des donn´ees de France. Dans la sec-tion 5, on fait le lien avec un mod`ele plus complexe ´etudi´e par Arino et Smith (1998). Le mod`ele plus complexe repr´esente mieux les populations r´eelles. Ce-pendant, il fait intervenir des param`etres difficiles `a estimer par manque de donn´ees pour les populations humaines des sections pr´ec´edentes. La conclusion indique comment le mod`ele de base (1)-(2)-(3) pourrait s’appliquer `a des popu-lations animales ; les termes des ´equations prennent alors un sens diff´erent.

Pour finir, mentionnons quelques ´etudes sur la mod´elisation de l’immigra-tion. Barbu, Iannelli et Martcheva (2001) ont ´etudi´e la contrˆolabilit´e de la struc-ture par ˆage d’une population par une immigration s´elective sur l’ˆage. Dans le livre d’Alvarado et Creedy (1998), on trouve des mod`eles discrets.

2

emonstration des r´

esultats

2.1

Formulation comme une ´

equation int´

egrale

Le syst`eme d’´equations aux d´eriv´ees partielles lin´eaires du premier ordre se r´eduit `a un syst`eme d’´equations diff´erentielles ordinaires lin´eaires du premier ordre le long des caract´eristiques. Ainsi, pour x > t,

P (x, t) = S(x − t, x)P0(x − t) +Z x x−t

S(u, x)M (u) du (5)

tandis que pour x < t,

P (x, t) = S(0, x)P (0, t − x) + Z x

0

S(u, x)M (u) du. (6)

Posons Φ(t) = P (0, t). Puisque Φ(t) = Z t 0 B(x)P (x, t) dx + Z ∞ t B(x)P (x, t) dx, t > 0,

(5)

il r´esulte des formules obtenues pour x > t et x < t que Φ(x, t) est solution d’une ´equation int´egrale de la forme

Φ(t) = F (t) + Z t

0

G(x)Φ(t − x) dx, t > 0, (7)

o`u la matrice G(x) est d´efinie par

G(x) = B(x)S(0, x), et F (t) est le vecteur d´efini par

F (t) = Z t 0 B(x) Z x 0 S(u, x)M (u) du dx + Z ∞ t B(x)S(x − t, x)P0(x − t) dx + Z ∞ t B(x) Z x x−t S(u, x)M (u) du dx. (8)

L’´equation (7) a une unique solution, comme on peut le voir avec la m´ethode des approximations successives (Bellman et Cooke, 1963). Donc l’´equation aux d´eriv´ees partielles initiale a aussi une unique solution. Or les ´el´ements sur la diagonale de ∆ sont positifs ou nuls et ceux en dehors de la diagonale sont n´egatifs ou nuls. Ceci implique que pour tout a ≤ b, S(a, b) est une matrice `a coefficients positifs ou nuls (Berman et Plemmons, 1994 chap. 6 § 3.12). Donc F (t) ≥ 0 et G(x) ≥ 0 pour tout x, t ≥ 0. La m´ethode des approximations successives montre alors que Φ(t) ≥ 0 pour tout t ≥ 0. D’apr`es (5) et (6), P (x, t) ≥ 0 pour tout x, t ≥ 0. Ceci d´emontre les deux premiers r´esultats.

2.2

Transformation de Laplace

Soit ξ0(Φ) le plus petit nombre r´eel tel que l’int´egrale vectorielle ˆ

Φ(z) = Z ∞

0

e−ztΦ(t) dt,

c’est-`a-dire la transform´ee de Laplace de Φ, soit absolument convergente pour tout nombre complexe z tel que Re(z) > ξ0. D´efinissons ξ0(F ) et ξ0(G) de la mˆeme mani`ere. Puisque B(x) est `a support compact, G(x) l’est aussi et ξ0(G) = −∞. Donc pour tout z ∈ C tel que Re(z) > max{ξ0(Φ), ξ0(F )},

ˆ

Φ(z) = ˆF (z) + ˆG(z) ˆΦ(z). Soit I la matrice identit´e de taille K × K. Alors

(I − ˆG(z)) ˆΦ(z) = ˆF (z). Soit z ∈ C tel que ξ = Re(z) > 0. Pour tout 1 ≤ k, l ≤ K,

(6)

Donc d’apr`es Horn et Johnson (1985, §8.1.18 et 8.1.19), les rayons spectraux correspondants v´erifient

ρ( ˆG(z)) ≤ ρ( ˆG(ξ)) ≤ ρ( ˆG(0)) < 1,

et I− ˆG(z) est inversible. Ainsi, pour tout z ∈ C tel que Re(z) > max{ξ0(Φ), ξ0(F ), 0}, ˆ

Φ(λ) = (I − ˆG(z))−1F (z).ˆ

Prenons la transform´ee de Laplace inverse. On obtient pour tout nombre r´eel ξ > max{ξ0(Φ), ξ0(F ), 0} et pour tout t > 0,

Φ(t) = 1 2πiη→∞lim

Z ξ+iη ξ−iη

ezt(I − ˆG(z))−1F (z) dz.ˆ (9)

Posons X = sup{x ≥ 0; ∃k, l tels que Bk,l(x) > 0}. Notez que la formule (8) implique que pour tout t ≥ X,

F (t) = L = Z ∞ 0 B(x) Z x 0 S(u, x)M (u) du dx.

Pour tout z ∈ C tel que Re(z) > 0,

ˆ F (z) = Z X 0 e−ztF (t) dt +e−zX z L .

Si L 6= 0, alors z = 0 est le pˆole de ˆF avec la partie r´eelle la plus grande, et L est le r´esidu en z = 0. Ainsi z = 0 est aussi le pˆole de (I − ˆG(z))−1F (z) avecˆ la partie r´eelle la plus grande et R = (I − ˆG(0))−1L est le r´esidu en z = 0. La formule des r´esidus appliqu´ee `a (9) donne

Φ(t) −→ t→∞R.

Ceci reste vrai si L = 0, car alors tous les pˆoles de (I − ˆG(z))−1F (z) sont dansˆ le demi-plan gauche du plan complexe, ce qui implique que Φ(t) converge vers 0 quand t → ∞. Dans tous les cas, il r´esulte de (6) que pour tout x ≥ 0,

P (x, t) −→

t→∞S(0, x)R + Z x

0

S(u, x)M (u) du. (10)

C’est le troisi`eme r´esultat.

3

Exemples

Les exemples dans cette section sont con¸cus pour repr´esenter des populations humaines : Mk(x) est l’immigration et dk(x) la mortalit´e. S’il y a de l’´emigration, seul dk(x) change.

(7)

3.1

Premier exemple

La population est divis´ee entre hommes (k = 1) et femmes (k = 2). Suppo-sons que ∆ =  d1 0 0 d2  , B =  0 B1,2 0 B2,2  , M =  M1 M2  ,

ce qui signifie que le nombre de naissances d´epend du nombre de femmes mais pas du nombre d’hommes. Pour simplifier les formules, supposons que B1,2(x) = B2,2(x) = b(x). Cette hypoth`ese signifie que les probabilit´es pour un nouveau-n´e d’ˆetre un gar¸con ou une fille sont ´egales (en pratique, c’est presque vrai).

Puisque B est une matrice triangulaire sup´erieure, ˆG(0) l’est aussi. Donc le rayon spectral est

ρ( ˆG(0)) = Z ∞

0

b(x) e−R0xd2(u) dudx.

Supposons que ρ( ˆG(0)) < 1. Le vecteur R se calcule facilement :

R1= R2= R∞ 0 b(x) Rx 0 e −Rx ud2(v) dvM2(u) du dx 1 −R∞ 0 b(x) e− Rx 0 d2(u) dudx .

Alors pour tout x ≥ 0,

P1(x, t) −→ t→∞e −Rx 0 d1(u) duR1+ Z x 0 e−Rx ud1(v) dvM1(u) du, P2(x, t) −→ t→∞e −Rx 0 d2(u) duR2+ Z x 0 e−Ruxd2(v) dvM2(u) du.

3.2

Deuxi`

eme exemple

La population est divis´ee entre les hommes n´es dans le pays (k = 1), les femmes n´ees dans le pays (k = 2) et les immigr´es de premi`ere g´en´eration, qui sont soit des hommes (k = 3), soit des femmes (k = 4). Supposons que

∆ =     d1 0 0 0 0 d2 0 0 0 0 d3 0 0 0 0 d4     , B =     0 B1,2 0 B1,4 0 B2,2 0 B2,4 0 0 0 0 0 0 0 0     , M =     0 0 M1 M2     ,

ce qui signifie que les femmes immigr´ees donnent naissance `a des enfants du pays, avec un taux diff´erent de celui des femmes n´ees dans le pays. Supposons aussi que B1,2 = B2,2 = b2 et B1,4 = B2,4 = b4. Puisque B et ˆG(0) sont des matrices triangulaires sup´erieures,

ρ( ˆG(0)) = Z ∞

0

(8)

Notons que ρ( ˆG(0)) ne d´epend pas de b4. Dans ce mod`ele, un taux de fertilit´e ´elev´e pour les immigr´es ne peut changer une situation sous-critique (ρ( ˆG(0)) < 1) en une situation surcritique (ρ( ˆG(0)) > 1). Supposons que ρ( ˆG(0)) < 1. Le vecteur R se calcule encore facilement :

R1= R2= R∞ 0 b4(x) Rx 0 e− Rx ud4(v) dvM4(u) du dx 1 −R∞ 0 b2(x) e −Rx 0 d2(u) dudx , R3= R4= 0.

Alors pour tout x ≥ 0,

P1(x, t) −→ t→∞e −Rx 0 d1(u) duR1, P2(x, t) −→ t→∞e −Rx 0 d2(u) duR2 P3(x, t) −→ t→∞ Z x 0 e−Ruxd3(v) dvM3(u) du, P4(x, t) −→ t→∞ Z x 0 e−Rx ud4(v) dvM4(u) du.

Notez que ce deuxi`eme exemple redonne le premier exemple si d1= d3, d2= d4 et b2= b4, c’est-`a-dire si les immigr´es de premi`ere g´en´eration suivent imm´edia-tement les taux de fertilit´e et de mortalit´e locaux. En effet, P1+ P3 remplace P1 et P2+ P4 remplace P2.

3.3

Troisi`

eme exemple

La population est divis´ee en nationaux, hommes (k = 1) ou femmes (k = 2), et ´etrangers, hommes (k = 3) ou femmes (k = 4). Supposons que

∆ =     d1 0 −τ1,3 0 0 d2 0 τ2,4 0 0 d3+ τ1,3 0 0 0 0 d4+ τ2,4     , B =     0 B1,2 0 0 0 B2,2 0 0 0 0 0 B3,4 0 0 0 B4,4     , M =     0 0 M3 M4     ,

ce qui signifie que les femmes ´etrang`eres donnent naissance `a des enfants ´etrangers, mais les ´etrangers peuvent changer de nationalit´e (ils sont transf´er´es de la sous-population 3 ou 4 vers les sous-sous-populations 1 ou 2). Pour simplifier, supposons que d1 = d3 et d2 = d4 : la mortalit´e des ´etrangers est la mˆeme que celle des nationaux. Supposons aussi que B1,2 = B2,2= b2 et B3,4= B4,4 = b4. Alors

S(0, x) =     S1,1(0, x) 0 S1,3(0, x) 0 0 S2,2(0, x) 0 S2,4(0, x) 0 0 S3,3(0, x) 0 0 0 0 S4,4(0, x)    

(9)

avec

S1,1(y, x) = e−Ryxd1(u) du, S2,2(y, x) = e−

Rx

y d2(u) du,

S3,3(y, x) = e− Rx

y[d1(u)+τ1,3(u)] du, S4,4(y, x) = e−

Rx y[d2(u)+τ2,4(u)] du, et S1,3(y, x) = e−Ryxd1(u) du+ Z x y τ1,3(z) e−Rzxd1(u) du− Rz y[d1(u)+τ1,3(u)]dudz, S2,4(y, x) = e−Ryxd2(u) du+ Z x y τ2,4(z) e−Rzxd2(u) du− Rz y[d2(u)+τ2,4(u)]dudz. Ainsi, ˆ G(0) =     0 R∞ 0 b2(x) S2,2(x) dx 0 R∞ 0 b2(x) S2,4(x) dx 0 R∞ 0 b2(x) S2,2(x) dx 0 R∞ 0 b2(x) S2,4(x) dx 0 0 0 R∞ 0 b4(x) S4,4(x) dx 0 0 0 R∞ 0 b4(x) S4,4(x) dx    

Comme ˆG(0) est une matrice triangulaire sup´erieure, ρ( ˆG(0)) = max Z ∞ 0 b2(x) e−Rx 0d2(u) du ; Z ∞ 0 b4(x) e−Rx 0[d2(u)+τ2,4(u)] du  .

Supposons ρ( ˆG(0)) < 1. Le vecteur R se calcule encore ais´ement. Posons L2= Z ∞ 0 b2(x) Z x 0 S2,4(y, x)M4(y) dy dx L4= Z ∞ 0 b4(x) Z x 0 S4,4(y, x)M4(y) dy dx. Alors L = (L2, L2, L4, L4) et R1= R2= L2+ ˆG2,4(0)L4/(1 − ˆG4,4(0)) 1 − ˆG2,2(0) , R3= R4= L4 1 − ˆG4,4(0). Enfin, pour tout x ≥ 0,

P1(x, t) −→ t→∞S1,1(0, x)R1+ S1,3(0, x)R3+ Z x 0 S1,3(u, x) M3(u) du P2(x, t) −→ t→∞S2,2(0, x)R2+ S2,4(0, x)R4+ Z x 0 S2,4(u, x) M4(u) du P3(x, t) −→ t→∞S3,3(0, x)R3+ Z x 0 S3,3(u, x) M3(u) du P4(x, t) −→ t→∞S4,4(0, x)R4+ Z x 0

S4,4(u, x) M4(u) du.

Notons que ce troisi`eme exemple se r´eduit au premier exemple si τ1,3= τ1,2 = 0, c’est-`a-dire si les sous-populations {1, 2} et {3, 4} ne se m´elangent pas.

(10)

4

Un logiciel

Pour illustrer cette ´etude, on a ´ecrit un programme qui tourne dans l’en-vironnement Scilab, un logiciel libre de calcul num´erique disponible `a l’adresse www-rocq.inria.fr/scilab. Le programme, nomm´e census.sci, se trouve

avec les fichiers qui contiennent les donn´ees pour la France `a l’adresse www.ann.jussieu.fr/~bacaer/Prog/Immi Il r´esout le syst`eme d’´equations aux d´eriv´ees partielles en utilisant la m´ethode

des diff´erences finies. Fixons δt > 0 et δx > 0. La valeur de Pk(x, t) en x = i δx et t = j δt est approch´ee par Pki,j. On utilise des notations similaires pour ∆k,l, Mk, Bk,l et P0 k. Alors Pki,0= (Pk0)i, ∀i ≥ 0, Pk0,j+1= K X l=1 ∞ X i=0 Bi k,lP i,j l , ∀j ≥ 0, Pki,j+1− Pki,j δt + Pki,j− Pki−1,j δx + K X l=1 ∆ik,lP i,j l = M i k, ∀i ≥ 1, ∀j ≥ 1. Notez la diff´erence finie progressive en temps et r´etrograde en ˆage. Les ´equations sont en fait des ´equations d’advection, donc on doit tenir compte de la direction des caract´eristiques pour avoir un sch´ema qui converge. La condition δt ≤ δx doit aussi ˆetre respect´ee. Dans le programme, on a toujours pris δx ´egal `a une ann´ee.

4.1

Utilisation

La syntaxe est la suivante :

census(X,K,annees,gauche,droit,pfichiers,bindices,dindices,dfichiers,mindices,mfichier D´efinitions :

– X,K : entiers positifs ;

– annees : vecteur d’entiers positifs ou nuls ;

– gauche,droit : K matrices colonnes de nombres r´eels ;

– pfichiers, bfichiers, dfichiers, mfichiers : vecteurs de chaˆınes de caract`eres ;

– bindices, dindices : deux matrices colonnes d’entiers positifs ≤ K ; – mindices : vecteur d’entiers positifs ≤ K.

Signification :

– X : ˆage maximum ;

– K : nombre de sous-populations ;

– annees : temps auxquels la population sera repr´esent´ee ;

– gauche, droite : les lignes de gauche (resp. de droite) d´efinissent les combinaisons lin´eaires de (P1, . . . , PK) `a repr´esenter `a gauche (resp. `a droite) de la figure ;

– pfichiers, bfichiers, dfichiers, mfichiers : noms de fichiers qui contiennent les donn´ees ; ces fichiers sont des vecteurs colonnes ;

(11)

– bindices, dindices : les lignes de ces matrices donnent les indices (ligne et colonne) des coefficients non nuls des matrices B et ∆, dont la valeur est donn´ee dans bfichiers et dfichiers ; ainsi le nombre de lignes de bindices(resp. dindices) est ´egal `a la longueur du vecteur bfichiers (resp. dfichiers) ;

– mindices : indices des coefficients non nuls du vecteur M , dont la valeur est donn´ee dans mfichiers.

4.2

Premier exemple

Comme donn´ee initiale pour les populations masculines et f´eminines, on prend les r´esultats du recensement de 1999 en France. Les taux de fertilit´e et de mortalit´e sont calcul´es avec les donn´ees de la mˆeme ann´ee (Beaumel, Doisneau et Vatan, 2001) : voir la figure 1(a). Si le terme d’immigration est ´egal `a 0, alors

census(99,2,[0 25 50 75 100],[1 0],[0 1],[’male.dat’

’female.dat’,[1 2;2 2],[’malebirth.dat’ ’femalebirth.dat’], [1 1; 2 2],[’maledeath.dat’, ’femaledeath.dat’],[],[])

donne la figure 1(b), o`u la population finit par tendre vers 0, mais assez lente-ment.

Incluons d´esormais le terme d’immigration M (x). Dinh (1994) a calcul´e M (x) en utilisant les r´esultats de deux recensements cons´ecutifs et les donn´ees sur les naissances et les morts entre ces deux recensements. La m´ethode a donn´e des r´esultats raisonnables jusqu’aux ann´ees 1980. Mais entre 1990 et 1999, l’im-migration totale ´etait du mˆeme ordre que les erreurs sur les recensements, de sorte que les calculs ne donnent pas de r´esultat raisonnable. Une autre m´ethode consiste `a utiliser les donn´ees annuelles de l’Office des migrations internationales (1999), qui sont r´esum´ees dans la figure 2(a). L’immigration totale est la somme des travailleurs immigr´es, des immigr´es qui ont obtenu une carte de s´ejour, et des immigr´es dans le cadre du regroupement familial. On a trouv´e des donn´ees par ˆage pour les immigr´es qui ont obtenu une carte de s´ejour (d’o`u la fonction en escalier dans la figure 2(a)), mais pas pour les adultes dans le cadre du re-groupement familial. Pour les calculs, seules les courbes ext´erieures de la figure 2(a) sont utiles. Alors l’instruction

census(99,2,[0255075100],[10],[01],[’male.dat’’female.dat’],[12;22],[’malebirth.dat’’fe produit la figure 2(b). La structure de la population converge lentement vers

un ´etat stationnaire avec une population totale petite (non repr´esent´ee dans la figure).

Ce type de mod`ele (avec K = 2) est semblable aux versions discr`etes utilis´ees par l’INSEE (Brutel, 2001). Il est facile de critiquer ce mod`ele. D’un cˆot´e, on utilise des chiffres d’immigration assez faibles. D’un autre cˆot´e, on utilise les donn´ees actuelles pour calculer le taux de naissances. Actuellement, ce taux est assez ´elev´e. C’est dˆu en partie au pourcentage ´elev´e d’immigr´es dans la population et au fait que les immigr´es ont des taux de fertilit´e plus ´elev´es que les Fran¸cais. Ceci nous conduit aux deux mod`eles suivants.

(12)

Figure1 – Sans immigration. (a) Naissances totales : x 7→ B1,2(x) + B2,2(x). Mortalit´es : x 7→ d1(x) et x 7→ d2(x). (b) `A gauche : P1(x, t). `A droite : P2(x, t). Ligne continue : situation en 1999. Lignes en pointill´e : projections apr`es 25, 50,

(13)

Figure2 – Influence de l’immigration. (a) Immigration totale et ses 3 compo-santes. `A gauche : x 7→ M1(x). `A droite : x 7→ M2(x). (b) `A gauche : P1(x, t). `

(14)

4.3

Deuxi`

eme exemple

Comme donn´ee initiale pour les populations masculines et f´eminines n´ees en France ou immigr´ees, on prend les r´esultats du recensement de 1999 (INSEE, 2001). On utilise le mˆeme profil d’immigration que dans le premier exemple. Pour estimer les taux de fertlit´e, on suppose qu’il existe un nombre ε > 0 tel que B1,4(x) = (1+ε)B1,2(x) et B2,4(x) = (1+ε)B2,2(x) pour tout x. Connaissant le nombre total d’enfants n´es de m`ere ´etrang`ere (qui forment plus ou moins un sous-ensemble des femmes immigr´ees) et aussi le nombre de femmes ´etrang`eres, on obtient ε = 0,6. Alors

census(99,4,[0255075100],[0010],[0001],[’malenative.dat’’femalenative.dat’’maleimmigra produit la figure 3 pour la pyramides des ˆages des immigr´es. La pyramide

converge rapidement (apr`es 100 ans) vers un ´etat stationnaire.

Figure 3 – Personnes n´ees en France et immigr´es avec des taux de fertilit´e diff´erents. `A gauche : P3(x, t) (hommes immigr´es). `A droite : P4(x, t) (femmes immigr´ees).

4.4

Troisi`

eme exemple

Comme donn´ee initiale pour la population masculine et f´eminine de natio-nalit´e fran¸caise et celle ´etrang`ere, on prend les r´esultats du recensement de 1999 (INSEE, 2001). On utilise le mˆeme profil d’immigration que dans le premier

(15)

exemple. Pour estimer les taux de fertlit´e, on suppose encore qu’il existe un nombre ε > 0 tel que B3,4(x) = (1 + ε)B1,2(x) et B4,4(x) = (1 + ε)B2,2(x) pour tout x. Connaissant le nombre total d’enfants n´es de m`ere ´etrang`ere, on obtient ε = 0,56. Pour les taux de changement de nationalit´e, on suppose que τ1,3(x) = τ2,4(x) = τ (x). Avec les donn´ees du Minist`ere de la justice (2001), on a pu trouver une estimation de τ (x), voir figure 4(a). Cette estimation fait la somme des contributions de trois types de proc´edure, ´egalement repr´esent´ees dans la figure 4(a) : ≪sans formalit´e ou par anticipation≫ (enfants ´etrangers

n´es en France qui deviennent citoyens `a 18 ans),≪par d´ecret≫(´etrangers ayant

v´ecu longtemps en France et leurs enfants) et≪par d´eclaration≫(mariage avec

un citoyen fran¸cais). Dans tous les cas o`u la structure par ˆage n’est donn´ee que par groupe d’ˆages, on a utilis´e des fonctions en escalier comme approximation. Alors l’instruction

census(99,4,[0255075100],[0010],[0001],[’malefrench.dat’’femalefrench.dat’’maleforeign produit la figure 4(b) pour la pyramides des ˆages des ´etrangers. La pyramide

converge apr`es 100 ans vers un ´etat stationnaire.

4.5

Comparaison

Pour comparer les diff´erents mod`eles, la figure 5 montre les projections pour la population totale. La courbe la plus basse est celle sans immigration. La courbe la plus haute est celle avec immigration mais sans diff´erence de fer-tilit´e (premier exemple). Les deux courbes tr`es proches interm´ediaires corres-pondent au deuxi`eme et au troisi`eme exemple, o`u les personnes n´ees en France (resp. les citoyens fran¸cais) sont distingu´ees des immigr´es (resp. des ´etrangers). La diff´erence pour la population totale entre ces deux derniers mod`eles et le premier exemple avec immigration est d’environ 0,7 million apr`es 50 ans et d’environ 2,5 millions apr`es 100 ans.

5

Lien avec un mod`

ele plus complexe

Arino et Smith (1998) ont ´etudi´e un mod`ele plus complexe avec une va-riable de plus, qui se g´en´eralise de la mani`ere suivante. Chacune des K populations est divis´ee en deux : il y a les individus qui sont dans cette sous-population depuis leur naissance (notons Qk(x, t) leur densit´e) et des individus qui ont ´et´e dans une autre sous-population avant (notons Rk(x, y, t) la densit´e de ces individus d’ˆage x au temps t qui sont dans la sous-population k depuis y ann´ees (y < x). Les nouveaux-n´es appartiennent au premier type, tandis que

(16)

Figure 4 – Fran¸cais et ´etrangers avec des fertilit´es diff´erentes. (a) Obtention de la nationalit´e fran¸caise. Taux de transfert τ (x) et ses 3 composantes. (b) `A gauche : P3(x, t) (hommes ´etrangers). `A droite : P4(x, t) (femmes ´etrang`eres).

(17)

Figure5 – Projections pour la population totale (en millions) sous diff´erentes hypoth`eses.

(18)

les individus transf´er´es et les immigr´es sont du second type. D’o`u le mod`ele ∂Q ∂t + ∂Q ∂x + ∆ Q(x)Q(x, t) = 0, ∀t > 0, ∀x > 0, ∂R ∂t + ∂R ∂x + + ∂R ∂y + ∆ R(x, y)R(x, y, t) = 0, ∀t > 0, ∀x > y > 0, Q(0, t) = Z ∞ 0 BQ(x)Q(x, t) dx + Z ∞ 0 Z x 0 BR(x, y)R(x, y, t) dy dx, ∀t > 0, R(x, 0, t) = τQ(x)Q(x, t) + Z x 0 τR(x, y)R(x, y, t) dy + m(x), ∀t > 0, ∀x > 0, Q(x, 0) = Q0(x), ∀x > 0, R(x, y, 0) = R0(x, y), ∀x > y > 0.

Les matrices ∆Q et ∆R sont diagonales et pour tout 1 ≤ k ≤ K, ∆Qk,k(x) = dQk(x) +X l6=k τl,kQ(x), ∆Rk,k(x, y) = dRk(x, y) + X l6=k τl,kR(x, y).

Ce mod`ele, appliqu´e au troisi`eme exemple des sections 3 et 4, donne un syst`eme de huit ´equations aux d´eriv´ees partielles et conditions aux bords qui r´egissent les Fran¸cais de naissance, les Fran¸cais par acquisition, les ´etrangers n´es en France et les ´etrangers n´es `a l’´etranger. Les matrices de naissance et de transfert BQ, BR, τQet τRont la mˆeme forme que dans la section 3 : par exemple, τR

1,3 et τ2,4R sont les seuls coefficients non nuls de τR. Le mod`ele peut repr´esenter les taux de transfert avec pr´ecision. Presque tous les ´etrangers n´es en France deviennent citoyens fran¸cais `a 18 ans, donc τ1,3Q (x) et τ2,4Q (x) ont un pic vers x = 18 ans. Les ´etrangers n´es `a l’´etranger ne peuvent pas en g´en´eral devenir Fran¸cais s’ils ont moins de 18 ans ou s’ils ont v´ecu en France moins de cinq ans (d’apr`es la loi), donc τR

1,3(x, y) et τ2,4R (x, y) sont proches de z´ero si x < 18 ou y < 5. Bien que le mod`ele suive correctement les processus d’´evolution, il est difficile `a mettre en œuvre car les donn´ees telles que R0

k(x, y) pour 1 ≤ k ≤ 4 ne sont pas connues. Plus exactement, ces donn´ees seraient peut-ˆetre accessibles `a travers le m´ega-fichier du recensement de 1999, mais elles n’ont pas ´et´e publi´ees.

Une mani`ere de contourner ce probl`eme est de supposer que ∆R, BR et τR ne d´ependent pas de y. Mais cela r´eduit plus ou moins le mod`ele complexe `a celui de la section 3.3. En effet, posons

S(x, t) = Z x 0 R(x, y, t) dy et P (x, t) =  Q(x, t) S(x, t)  . Alors P (x, t) est l’unique solution du syst`eme (1)-(2)-(3) avec

∆ =  ∆Q 0 −τQ R− τR  , B =  BQ BR 0 0  , M =  0 m  . Pour ce dernier mod`ele, les donn´ees sont disponibles pour faire les calculs. Le r´esultat ne serait pas tr`es diff´erent de celui de la figure 4.

(19)

6

Conclusion

Le mod`ele lin´eaire (1)-(2)-(3) pourrait ˆetre utile pour d’autres probl`emes, par exemple pour les populations de poissons. Les sous-populations peuvent ne pas r´esider au mˆeme endroit. On peut imaginer des sous-populations en diff´erents sites, avec des transferts (migrations) comme dans Arino et Smith (1998). Les fonctions dk(x) incluent la pˆeche. Les termes sources Mk(x) pour-raient repr´esenter la r´eintroduction des poissons d’une esp`ece menac´ee, comme le saumon en France.

On peut aussi ´elaborer des versions non lin´eaires ou non homog`enes en temps du mod`ele, comme chez Hoppensteadt (1975), Webb (1985) ou Cushing (1998).

ef´

erences

[1] Alvarado J., Creedy J. (1998) Population Aging, Migration and Social Ex-penditure. Cheltenham, Edward Elgar.

[2] Arino O., Smith W.V. (1998) Migration in age structured population dyna-mics. Mathematical Models and Methods in Applied Sciences 8(5) 905-925 [3] Barbu V., Iannelli M., Martcheva M. (2001) On the controllability of the Lotka-McKendrick model of population dynamics. Journal of Mathematical Analysis and Applications 253, 142-165.

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[13] Horn R.A., Johnson C.R. (1985) Matrix Analysis. Cambridge : Cambridge University Press.

(20)

[14] INSEE (2001) Recensement de la population de 1999 : population immigr´ee, population ´etrang`ere. Tableaux th´ematiques – exploitation compl´ementaire. Paris : INSEE.

[15] Lotka A.J. (1939) Th´eorie analytique des associations biologiques, 2e par-tie : analyse d´emographique avec application particuli`ere `a l’esp`ece hu-maine. Paris : Hermann.

[16] Minist`ere de la justice (2001) Les acquisitions de la nationalit´e fran¸caise en 1999. ´Etudes et Statistiques Justice, 17.

[17] OMISTATS (1999) Annuaire des migrations 1999. Paris : Office des migra-tions internationales.

[18] Webb G.F. (1985) Theory of Nonlinear Age-Dependent Population Dyna-mics. New York : Marcel Dekker.

Figure

Figure 1 – Sans immigration. (a) Naissances totales : x 7→ B 1,2 (x) + B 2,2 (x).
Figure 2 – Influence de l’immigration. (a) Immigration totale et ses 3 compo- compo-santes
Figure 3 – Personnes n´ees en France et immigr´es avec des taux de fertilit´e diff´erents
Figure 4 – Fran¸cais et ´etrangers avec des fertilit´es diff´erentes. (a) Obtention de la nationalit´e fran¸caise
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Références

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