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Sur les diverses unités employées pour la mesure des quantités d'électricité et de magnétisme et les rapports qui existent entre elles (fin)

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(1)

HAL Id: jpa-00236803

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236803

Submitted on 1 Jan 1872

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Sur les diverses unités employées pour la mesure des quantités d’électricité et de magnétisme et les rapports

qui existent entre elles (fin)

A. Terquem

To cite this version:

A. Terquem. Sur les diverses unités employées pour la mesure des quantités d’électricité et de mag- nétisme et les rapports qui existent entre elles (fin). J. Phys. Theor. Appl., 1872, 1 (1), pp.383-395.

�10.1051/jphystap:018720010038300�. �jpa-00236803�

(2)

383

SUR LES DIVERSES UNITÉS EMPLOYÉES POUR LA MESURE DES QUANTITÉS D’ÉLECTRICITÉ ET DE MAGNÉTISME

ET LES RAPPORTS QUI EXISTENT ENTRE ELLES

(FIN);

PAR M. A. TERQUEM.

IV. - MESURE DE L’INTENSITÉ DES COURANTS A L’AIDE

DES ACTIONS ÉLECTROMAGNÉTIQUES.

L’appareil employé

le

plus

souvent pour mesurer l’intensité des

courants est la boussole des

tangentes,

à

laquelle

on a donné des

formes

trés-difl’érentes ; je

me contenterai d’établir la formule

géné-

rale permettant de

déduire,

de la lecture faite sur une boussole

quelconque,

l’intensité du courant en unités absolues.

Supposons qu’un

conducteur circulaire vertical

AB,

traversé par

un courant,

agisse

sur une molécule de fluide austral

placée

à

l’extrémité d’un levier

C~x = ~,

mobile autour d’un axe vertical CC’

passant

par le

point

C

placé

sur la droite OX

perpendiculaire

au

plan

du courant et menée par le centre de ce dernier à une distance OC = D.

Comme

précédemment,

on

prend

pour axe des X la

perpendicu-

laire OC au courant; pour axe des Y et des

Z,

deux droites situées

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018720010038300

(3)

384

dans le

plan

du courant, l’axe des Z étant

parallèle

à l’axe de rota-

tion CC’ de la molécule

magnétique. Prenons un

élément 1

d~

sur

le courant

circulaire,

et cherclions son action sur la molécule F, à l’aide des formules

générales

de

l’élcctromagnétisme

données p. 122.

Soient Z, 1), ~

les

composantes

de cette action suivant les trois axes, .

on a

On posera dans ces

formules,

pour les coordonnées de l’élément de courant,

Supposons

que le levier 1 soit dévié de sa

position d’équilibre

d’un

angle

zc ; on aura, pour les

coordonnées a, b,

c de l’élément

magnétique,

~ r 1 1 .n

On reconnaît facilement que, par raison de

symétrie ,

on doit

avoir ~ ~

= o. En substituant à x, y, z,

d.x, dy, dz,

a,

b,

c les va-

leurs

précédentes,

on obtient

Or on a

De là on déduira

1-3,

et, si l’on

suppose 1

assez

petit

par

rapport

(4)

385 à D et r pour

qu’on puisse négliger

les

puissances

de ~,

supérieures

à la

seconde,

on arrive à

l’expression

suivante :

avec

On

rcinplace, dans ~, Z-3

par cette

valeur;

on

intègre

par rap- port

à u de ~ == 0 à p == 27r; puis

on

multiplie

la valeur obtenue X

= ~ ~

par le bras de levier X cos li, afin d’avoir le moment de cette

force par rapport à l’axe CC’.

Si l’on admet que, sur le

prolongement

du bras de levier

Ctx,

se

trouve une molécule de fluide boréal à une distance - 1 de

C,

on

pourra de même chercher le moment de l’action du courant circu-

.

laire sur cette

molécule,

et l’on aura pour le moment total de l’action du courant sur les deux molécules de

magnétisme

En cherchant de la même manière la résultante des forces n sur

ces deux molécules de

magnétisme,

on obtient

Par

suite,

on aura

. Si l’on veut tenir compte de ce que

l’aiguille employée

n’est pas formée seulement de deux centres

magnétiques,

on devra modifier

(5)

386

la

formule (i4)?

que l’on

peut

écrire de la manière suivante

L’aimant étant formé d’une série de molécules

magnétiques

de

signes

contraires et

équidistantes

du centre, on aura pour le mo-

ment total

La formule

( r 4 )

devient donc

E

(2 FI)

on 21nl est le moment

magnétique

absolu de

l’aiguille

ai-

mantée ;

la valeur

de §1’# dépend

des dimensions du barreau et

de la distribution du

magnétisme

dans celui-ci. Si l’on

emploie,

dans la

boussole,

un barreau

rectangulaire

d’une très-faible lon- gueur, comme on le fait souvent, on pourra

admettre, d’après

les

recherches de

Coulomb,

que la

quantité

de

magnétisme

libre en

chaque point

est

proportionnelle

à sa distance au centre ; on trouve

~2 ~/~ 3 ~ 0 , 0 °

alors

uc ~ ~ ~J ~ 1 ~s

~ 2

~. ~ 5 ~~, l

étant la

demi-longueur

de

l’aiguille

em-

~.A 0

ployée.

Nous allons

appliquer

la formule

générale (15)

à divers cas par- ticuliers :

10 Si l’on se sert d’une bobine dont les circonvolutions soient

parallèles

au méridien

magnétique,

et

agissant

sur un barreau ai-

manté

placé

à une

grande

distance à l’est ou à l’ouest de ce

méridien,

on pourra

négliger

r devant

D,

et en

égalant

le moment M au mo-

ment du

couple

terrestre 2 ml T

sin ii,

on aura

S’il y a n circonvolutions dans la

bobine,

et si les rayons exté- rieurs et intérieurs sont ri et l’t, on pourra écrire

(6)

387 d’ où

(les longueurs

doivent être

exprimées

en

millimètres) .

Si D n’est pas tellement

grand

que l’on

puisse négliger 1 ,

D’ et si

toutefois la déviation M reste

très-petite,

on pourra écrire

et déterminer X et Y par des observations faites à deux

distances;

de là on déduira i en valeur absolue. Le

procédé

de mesure a été

employé

par 1VI.

Weber,

dans ses Recherches sur l’czction réci- proque des couraz2ts

circulaires (1).

Supposons

que l’on

emploie

une boussole des tangentes, for- mée d’un circuit de rayon

très-grand,

avec une

aiguille

aimanté

très-petite placée

au centre, on

fera,

dans la

formule ~ i 5 ~,

D ~ o;

d’où l’on

déduit,

pour la

déviation,

Mais ici l’on suppose que le courant ne parcourt

qu’une

seule

circonvolution,

ce

qui

n’est pas le cas habituel.

Admettons que la section des circonvolutions du fil

conducteur,

par un

plan perpendiculaire

à leur surface et passant par leur centre, forme un

rectangle

ayant une

largeur égale à 2 fi

et une hau-

teur

égale à 2 E;

soit b la distance d’une circonvolution

quelconque

. de rayon r au

plan médian;

dans

l’expression ~15~,

on aura à rem-

placer

en admettant

que p

soit

très-petit

par

rapport

à r, on aura

(’ ) Electrodynarraisclze lVlaasbestimmzcnb~-en, irle Partie.

(7)

388

Ell

développant 1

en

série,

et

prenant

les deux

premiers

termes,

r,

1’expression ~ z g~

devient

2 p (~s n1 )

est la surface de la section des circonvoluLions et peut être

remplacé

par leur nombre il;

201320132013~

~ R est le rayon moyen des circonvolutions. Par

suite,

cette

expression

devient

La formule fondamentale de la boussole des tangentes est donc

ou

bien,

en

simplifiant

encore,

d’oû l’on déduit

Si l’on voulait tenir

compte

de la torsion du fil de soie

auquel

est

suspendu

le

barreau,

il faudrait

remplacer T,

intensité horizon- tale du

magnétisme

terrestre, par

T ( 1 --~- c~~ ~ c~

étant le

rapport

de la torsion au

couple

terrestre, déterminé par une

expérience préa-

lable.

Comme on n’a pas, dans la

plupart

des

appareils employés,

le

moyen de déterminer les diverses

quantités qui

entrent dans cette

formule,

on se contente de mesurer, à l’aide de la boussole des tan- gentes, les intensités relatives des courants, on devra dans ce cas

employer

la formule

(8)

389

qui

diffère peu de la suivante :

indiquée

dans divers ouvrages.

3° Si l’on se contente de déviations

très-faibles,

comme dans la

boussole de

Weber,

on peut

négliger

évidemment le second terme

et

prendre

la formule i = A tangu. Seulement A doit être déter- miné par

comparaison

avec une autre

boussole,

parce que la forme de la boussole de Weber s’écarte notablement de celle que suppose la

théorie, quand

on a établi la formule

( 20 ) .

Il y a

quelques années,

1VT.

Gaugain

a fait voir que l’intensité du courant reste

proportionnelle

à la tangente de la

déviation,

si

l’on fait en sorte que l’on ait r 2 D

(1 );

dans ce

but,

on enroule

le fil conducteur sur la surface d’une

portion

de cône dont la base

est double de la

hauteur,

le centre de

l’aiguille

aimantée étant

placé

au sommet de ce cône. On aura

donc,

en posant r ~

a D,

si le fil fait n circonvolutions.

Toutefois,

comme le fil est enroulé sur la surface d’un

cône,

on

doit supposer n

variable;

soit R le rayon de la base du

cône,

et D sa

hauteur,

ou la distance du centre de cette base au centre de l’ai-

guille ;

on a 2 D = R.

Pour un circuit

quelconque,

on aura p -

2 (D x~ ;

soit h la

hauteur du tronc de cône sur la surface

duquel

est enroulé le

fil,

on aura

si l’on admet que li soit assez

petit

par rapport à D.

En

développant

le

logarithme

en série et en ne

prenant

que les

1’ ) GAUGÀiN : Comptes rendus de l’Académie des Sciences, t. XXXVI, p. 191; 1853.

(9)

390

deux

premiers

termes, on aura

On substitue à Il la

génératrice 1

du tronc de cône et à celle-ci le

nombre des

circonvolutions;

on aura en définitive

d’où l’on déduit

V. - INTENSITÉ ÉLECTROCHIMIQUE DES COURANTS.

On

peut,

comme l’on

sait,

mesurer l’intensité des courants d’a-

près

les actions

chimiques qu’ils produisent,

en se fondant sur la

loi de

Faraday;

on

adopte généralement

comme unité l’intensité du

courant

qui décompose

en une

seconde,

soit 1

milligramme d’eau,

soit un

équivalent

9 ou 18

milligrammes.

Plusieurs

physiciens

ont cherché à déterminer le rapport

qui

existe entre cette unité et l’unité

électromagnétique

définie

précé- demment ;

mais ils n’ont pas trouvé des nombres très-concordants.

Weber

(Résultats

des observations de /’ Union

magnétique

de

Goettingue, I 840 ;

p.

41)

faisait passer un courant à travers une bobine soutenue par la

suspension bifilaire,

dont l’axe était perpen- diculaire au méridien

magnétique,

et à travers un voltamètre

disposé

de manière à

pouvoir

recueillir les gaz sur le mercure. De la dévia- tion de la

bobine,

il déduisait l’intensité

électromagnétique

absolue

du courant; il trouva

qu’un

courant

ayant

une valeur

égale

à l’unité

électromagnétique décompose

en une seconde

o-9,

oog

376

d’eau.

La

plupart

des autres

physiciens qui

ont

entrepris

la même re-

cherche ont déterminé l’intensité absolue du courant

employé

à

l’aide d’une boussole des tangentes, ce

qui exige

que l’on connaisse très-exactement l’intensité absolue du

magnétisme

terrestre au

moment de

l’expérience.

Voici le résumé des

principaux

résultats obtenus :

(10)

391

BUNSEN

[Annales

de Chilnie et de

Physique (3)

t.

~.~II?

p.

33 ~ r ~~3] .

M. Cazin

(1YIémoires

de la Société des Sciences naturelles de

~S’eine-et-C~ise, i SG3 ~

a

employé

une autre

méthode, qui présente l’avantage

de

dispenser

de connaître l’intensité absolue du

magné-

tisme terrestre

et n’exige

la connaissance que de l’intensité de la pesanteur. Il a

mesuré,

à l’aide d’une balance

très-sensible,

la forme

répulsive qui

existe entre deux circuits

rectangulaires parallèles

parcourus en sens contraires par le même

courant (

ce

qui

constitue

une sorte

d’électrodynanîonlètre);

des

poids observés,

il a déduit

l’intensité

électromagnétique

absolue du courant,

qui

en même

temps

passait

dans un

voltamètre;

il a obtenu comme résultat de

35

expériences

le nombre

omg, 009372.

En

résumé,

les divers nombres obtenus sont :

La moyenne de ces

cinq

nombres est

o, oog3 a 3 .

(11)

392

Si l’on

prend

seulcment les nombres

1, 4, 5, qui

sont les

plus rapprochés

lcs uns des autres, on obtient comme moyenne

justc-

ment le nombre de Wcber

o,oo93 j6.

Nul doutc que les

divergences qui

existent entre ces déterminations ne soient dues à

l’ernploi

d’une

valeur peu exacte pour l’intensité du

magnétisme

terrestre.

On peut donc admettre

qu’un

courant

ayant

une intensité abso- lue

égale

à l’unité

électromagnétique décompose

en iiiie seconde

o~ooo3~6 d’eau,

ou bien a une intensité

électrochimique égale

à

o,oo I o4 ~,

cn

adoptant

comme unité l’intensité du courant

qui

dé-

compose 9

milligrammes

d’eau en une seconde.

Réciproquement,

le courant

ayant

une intensité

chimiquc égale

à 1, ou

capable

de

décomposer

9

milligrammes

d’eau en une se-

conde,

aura une intensité

électromagnétique égale

à

~58,8.

Le

rapport

de ces deux unités a une

très-grande importance,

parce

qu’il

permet de déterminer facilement le coefficient par

lequel

il faut

multiplier

les indications données par une boussole des tan-

gentes pour obtenir l’intensité absolue d’un courant.

VI. - COMPARAISON DE L’UNITÉ ÉLECTROMAGNÉTIQUE

ET DE L’UNITÉ ÉLECTROSTATIQUE.

Un courant est

formé , d’après l’hypothèse

de Weber énoncée

précédemment,

par deux courants, l’un d’électricité

positive,

l’autre

d’électricité

négative,

circulant en sens

inverses ~

on

sait,

d’un autre

côté,

que l’intensité d’un courant est

proportionnelle

à la

quantité

d’électricité

qui

passe à travers la section du conducteur

pendant

l’unité de

temps.

MM. Kohlrausch et Weber ont cherché à déter- miner par

l’expérience quelle

est la

quantité

d’électricité

qui

doit

s’écouler

pendant

l’unité de temps, par la section d’un

conducteur,

pour constituer un courant

ayant

pour intensité l’unité électroma-

gnétique,

en

adoptant

pour unité la

quantité

d’électricité que doi-

vent

posséder

deux molécules pour que, à l’unité de distance I mil-

limètre,

elles exercent l’une sur l’autre une force

répulsive égale

à

, .; " . ying

l’unité de

force,

c’est-à-dire . g

Déjà, auparavant, plusieurs

essais

analogues

avaient été tentés par

Faraday, Buff, l3ecquerel;

mais les méthodes

employées

n’étaient

(12)

393 pas

propres à

donner des résultats

très-précis ;

même ceux

qu’ont

obtenus MM. Kohlrausch et Weber ne sont pas aussi satisfaisants que

possible, puisque,

en dehors des

objections théoriques,

les dif-

férences entre les diverses déterminations obtenues et leur moyenne

atteignent

la

vingt-cinquième partie

de leur valeur.

J’indiquerai

très-sommairement la marche suivie par MM. K.ohl- rausch et Weber

(*).

Ils

chargcaient

une

grande

bouteille de

Leyde

et

déterminaient

sa

charge

en unités absolues à l’aide de la balance de

torsion,

en em-

ployant

le

procédé indiqué

dans ce Journal par M. Cornu

(p. 14 ~ .

Soit donc E la

quantité

d’électricité

positive

et

disponible

contenue

dans la

bouteille,

en outre de celle

qui

reste comme résidu.

L’armature extérieure restant en communication permanente

avec le

sol,

on touche avec le bouton un conducteur

communiquant

avec une des extrémités du fil d’une boussole des tangentes, dont l’autre extrémité est en relation avec la terre, en

interposant

tou-

tefois des tubes

pleins

d’eau pour augmenter la durée de la dé-

charge. L’aiguille

décrit un certain

angle

que l’on détermine et d’où l’on déduit la vitesse

qu’elle

a reçue sous l’influence de la

décharge

passant

pendant

un temps assez court pour que l’on

puisse

ad-

mettre, comme pour les courants

d’induction,

que cette dernière a

agi

tout entière sur

l’aiguille

non déviée.

Soient i l’intensité du courant

produit,

0 le temps

pendant lequel

il a circulé. Le moment de

l’impulsion

exercée sur

l’aiguille

sera

A~(2~z/),

A étant une constante

dépendant

de la forme et des di-

mensions de la

boussole, ( ~ n~lj

le moment

magnétique

absolu de

F aiguille : on a

E pn ~

étant le moment d’inertie de

l’aiguille,

et w la vitesse

qui

est

communiquée

à celle-ci. S’il

n’y

avait pas à tenir

compte

de l’in- fluence des masses

métalliques

de la

boussole, qui

diminuent l’am-

plitude

de la

déviation,

on aurait

simplement

x étant

l’angle

décrit

(exprimé

en

parties

du

rayon~,

et t la durée

(1) I~onL~nuscH et WEBER : l~raasbestianmungen; 1856.

T -1

(13)

394

des

oscillations ;

d’oü

1~1~’T. Kohtrausch et

’Weber,

par un calcul

plus conipliqué,

à

cause de diverses

corrections,

ont trouvé

La

quantité

d’électricitë

positive

E s’écoulant

peiidanu

le

temps ù

donnc naissance à un courant d’intensité

1; donc, pour

un courant

continu d’intensité

électromagnétique égale

el

l’L1111tG’ ,

1 il devra

s’écouler, pendant

l’unité de temps, une

quantité

d’électricité

égale

à

E

Mais si l’on suppose l’existence de deux courants de sens con-

traires,

la

quantité

d’électricité

qui

s’écoulera dans

chaque

sens sera

Tri

la moitié

seulement, ou

MM. Kolxlrausch et Weber ont trouv é

"

2 1

pour cette

quantité ,

comme moyenne de

cinq déterminations,

le

nombre

~ ~

Ainsi,

dans un courant

ayant

une intensité

électromagnétique égale

à

l’unité,

c’est-à-dire

qui,

circulant dans un conducteur cir~-

eulaiz°e c~cci rezz. fenrne l’mzité de szcr frzee,

exerce sur une molécule de

fluide Inagnétique très-éloignée

la même action

~zc’un

aimant

très-petit ayant

un moment

magnétique égal

à

1"unité,

s’éeou-

lerait dans les deux sens,

pendant

l’unité de temps, une

quantité

d’électricité

égale à i553yo X

106 fois l’unité d’électricité

statique;

inversement,

cette unité

produirait

un courant dont l’intensité serait

égale

à

L’unité

électrodynamique

est

égale

à l’unité

électromagné- tique

divisée par

~2 (p. 286);

la

quantité

d’électricité

statique qui produirait

un courant d’intensité

électrodynamique égale

à l’unlté

serait donc

égale

à

N W r~ ~

.

(14)

395 3° Un courant d’intensité

électromagnétique égale

à l’unité dé-

compose en une seconde

o-9,

oog

376 d’eau;

donc la

quantité

d’é-

lectricité

statique qui

devra circuler dans les deux sens à travers un

voltamètre pour

décomposer

i

milligramme

d’cau sera

Si cette

quantité

d’électricité

positive

était contenue dans un nuage,

et la même

quantité

d’électricité

négative

concentrée au-dessous sur

la même étendue du

sol,

il se

produirait

une attraction

qui, à

i kilo-

mètre de

distance,

serait

égale

au

poids

de 2268 tonnes.

Pour passer de la formule fondamentale de

l’électrodyna- mique, qu’il

a

établie,

à celle

d’Ampère,

Weber a

posé

i = aev

(p. 200 ),

ev est la

quantité

d’électricité

qui

circule

pendant

l’unité

de temps pour former le courant d’intensité

i ;

donc pour

et la formule fondamentale de Weber devient

On reconnaît facilement par là combien les actions

électrodyna- miques

sont faibles par rapport aux actions

électrostatiques.

En

outre, si ces deux masses d’électricité e et e’ se meuvent avec des vitesses constantes, on a

et le nombre

1 553 70 a

106

J8 représente

la vitesse relative que de-

vront

posséder

ces deux masses pour que leur action

réciproque

fût

nulle,

ce

qui

donne la vitesse énorme

impossible

à réaliser de

43g 4So

kilomètres par seconde.

Dans ce travail se trouvent ainsi,

donnés,

comme

je

me le pro-

posais,

les définitions de l’unité de

magnétisme,

des unités électro-

magnétique, électrodynamique,

9

électrochimique , électrostatique

des courants, et les rapports de ces diverses unités.

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