BSV n° 14, 2020 Cultures légumières, région AURA, édition Auvergne Rhône-Alpes 1 1
Cultures de plein champ 2
Salade 2
Carotte 4
Chou 5
Poireau 7
Cultures sous abri 9
Salade 9
Aubergine 11
Tomate 11
Réseau
Du 8 avril au 21 octobre 2020 :
33 lieux d'observations visités cette semaine sur 76 lieux d'observations potentiels.
Le territoire est subdivisé en 6 parties.
Récapitulatif de présence ou symptômes des bioagresseurs
Cultures légumières,
allium et pomme de terre
Crédit photo : Chambre d’Agriculture de l’Ain
N° 14
Date de publication
7 octobre 2020
Edition Auvergne-Rhône-Alpes
Bulletin de Santé du Végétal
Sommaire
BSV n° 14, 2020 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 2 2
Cultures de plein champ
Pression observée en S 39 Pression observée en S 41 Prévision pour les prochains jours
Salade
Limaces 2 2 3
Taupin 1 1 0
Sclérotinia 0 1 0
Mildiou 1 2 1
Pythium 0 1 0
Pucerons 2 1 2
Rhizoctonia 2 3 0
Noctuelle 2 2 1
Bactériose 1 1 0
Thrips 0 1 0
Carotte 6 6 6
Mouche 2 2 0
Alternaria 2 4 3
Oïdium 4 4 3
Chou 6 6 6
Mouche 0 1 0
Pucerons vert et cendré 3 1 3
Piérides 2 2 1
Noctuelles défoliatrices 2 2 1
Aleurode 2 2 1
Alternaria 2 1 1
Mycosphaerella 2 1 1
Teigne 2 1 0
Poireau 6 6 6
Mineuse Phytomyza 1 2 3
Rouille 1 1 2
Alternaria 2 2 2
Graisse 1 1 0
Mildiou 1 1 0
Maladies racinaires
(Fusariose…) 2 1 6
Thrips 4 2 2
Cultures sous abri
Pression observée en S 39 Pression observée en S 41 Prévision pour les prochains jours
Salade 6 6 6
Limaces 6 2 6
Botrytis 6 2 6
Mildiou 6 2 6
Noctuelle 0 2 1
Cultures de plein champ
Les récentes pluies et les températures qui évoluent à la baisse limitent les risques ravageurs, notamment les thrips et chenilles (bien que des individus soient encore constatés ponctuellement).
Le vol de la mouche Phytomyza est plus discret que ceux des années précédentes, certainement lié au passage brutal des fortes chaleurs de fin septembre à des conditions plus fraîches et humides.
Les maladies fongiques sont à surveiller, bien qu’ayant tendance à concerner surtout les légumes en fin de cycle, avec donc des impacts limités.
Salade
Puceron : Risque faible
Taupin : Risque nul à faible selon parcelles et variétés
Présence ou symptôme des bio-agresseurs
Faible Moyen Fort
Faible à moyen Moyen à fort
BSV n° 14, 2020 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 3 3 Thrips : Risque faible
Rhizoctonia : Risque moyen, surtout sur chêne blonde Sclérotinia : Risque nul à faible selon parcelles
Pythium : Risque nul à faible selon secteurs et suite à fortes pluies Mildiou :Risque faible à moyen, sur variétés sensibles
Fusariose : Risque nul à faible
Noctuelle défoliatrice : Risque faible à moyen Bactériose : Risque faible
Limaces : Risque faible à moyen
Seuil de nuisibilité : dès la présence de symptômes pour le Sclérotinia, botrytis, mildiou
Seuil de nuisibilité puceron : 10 % de plantes avec aptères au printemps sur de jeunes plantations Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs
Val de Saône & Côtière Limaces 1-5 individus
Noctuelle défoliatrice Plantes atteintes : 10 %
Zone Alpine Micro - Hyménoptères Plantes avec présence : 5 %
Syrphes - Episyrphus balteatus Présence
Bactériose Présence
Limaces 1-5 individus
Plaine de l'Isère et vallée du Rhône Limaces 1-5 individus
Le coin diagnostic
LAITUE : RHIZOCTONIA, Rhizoctonia solani.
Symptômes :
Les attaques se traduisent par des altérations rougeâtres à brunes sèche, sur la nervure principale et sur le limbe. Ces taches s’étendent rapidement en une pourriture plus ou moins humide en fonction des conditions climatiques.
Ces pourriture touchent d’abord les feuilles basses qui flétrissent et jaunissent, puis gagne les feuilles du cœur.
Pourriture plus ou moins humide du limbe
© Jean-daniel Ferrier de la Chambre d’Agriculture de l’Ain
Altérations rougeâtres © Jean-daniel Ferrier de la Chambre d’Agriculture de
l’Ain
Le conseil alternatif ou bio contrôle
BSV n° 14, 2020 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 4 4 Rhizoctonia :
Les mesures prophylactiques
Rotation : l’absence de culture sensible pendant 2 à 3 ans réduit fortement la pression de la maladie.
Choix de la parcelle : Préférer des précédents céréales.
Après récolte : Eliminer au maximum les résidus de cultures, si vous êtes sous abri.
Opération culturale : Il faut diminuer l’humidité du sol et le contact de la plante avec le sol. Paillage plastique noir, technique permettant de limiter le contact des feuilles avec le sol et en profilant le terrain afin d’assurant une bonne évacuation des eaux.
La lutte directe Bio-contrôle
En pulvérisation au sol utiliser le Champignon hyperparasite Clonostachys rosea souche J1446 (précédemment nommé Gliocladium catenulatum) à raison de 5 kg/ ha.
Noctuelle défoliatrice : Les mesures prophylactiques :
Limiter au maximum les pontes en éliminant les adventices sur le champ et en bordure.
La lutte directe Bio-contrôle:
Intervention possible avec un BT (Bacillus thuringiensis) Limace : si risque de période de pluie
Les mesures prophylactiques
Elimination des déchets de culture par broyage fin, dégradation des chaumes
Apport de matières organiques compostées La lutte directe bio-contrôle
□ En situation à risque, appliquer du phosphate ferrique à 7 kg/ha.
Mildiou :
Élimination des débris végétaux et des espèces sauvages de laitues.
Éviter les parcelles mal drainées et avec un fort taux de MO.
Pratiquer une rotation > 3 ans.
Choix de variétés résistantes.
Pas d'excès d'azote.
Carotte
Mouche : Risque faible à moyen
Alternaria : Risque moyen à fort selon maturité des lots Oïdium : Risque moyen à fort
Beaucoup d’hétérogénéité due à l’irrigation tant au semis que pendant la croissance. Très forte évaporation liée à la chaleur et au vent.
Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs
Val de Saône & Côtière Oïdium Feuilles touchées : 10 % avec de 1
à 5% de feuilles malades
Alternariose de la carotte Feuilles touchées : 2 % avec
premiers symptômes/dégâts Zone Alpine Alternariose de la carotte Feuilles touchées : 5 %
Plaine du Forez et mont du lyonnais Oïdium Feuilles touchées : 100 % avec plus de 20 % de feuilles malades
BSV n° 14, 2020 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 5 5 Modélisation de la Mouche :
Pupe Adulte
Œuf Larve
Le modèle Swat, indique, que le pic de vol et de ponte a été dépassé :14 septembre. La fin du vol et des pontes se situant vers le 1 octobre. La période à venir devrait être peu d’impact sur les cultures.
Le conseil alternatif ou bio contrôle
Oïdium :
Les mesures prophylactiques :
Choisir des variétés peu sensibles.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Intervention éventuellement souhaitable dès observation des 1ères
tâches sur les séries les plus tardives, pour préserver le feuillage. Soufre à 7,5 kg/ha ou d’huile essentielle d’orange douce à 2,4 l/ha.
Alternaria :
Les mesures prophylactiques :
Choisir des variétés tolérantes.
Éliminer les déchets de récolte.
Eviter les arrosages en fin de journée ou la nuit
Adopter une fertilisation azotée rigoureuse (éviter les excès) La lutte directe en culture biologique
Effet secondaire de produits à base de cuivre Mouche :
Les mesures prophylactiques :
Pratiquer une rotation de longue durée > 5 ans La lutte directe en culture biologique :
En zone à risque, on peut couvrir les cultures avec un filet anti-insectes
Chou
Puceron cendré : Risque faible Puceron vert : Risque faible Mycosphaerella: Risque faible Chenilles : Risque faible à moyen
Aleurode : Risque faible à moyen selon parcelle
Mouche : Risque faible, à nuancer avec les résultats de la modélisation pour les crucifères racines Seuil de nuisibilité puceron vert et cendré : apparition des colonies
BSV n° 14, 2020 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 6 6 Modélisation de la Mouche :
Pupe Adulte
Œuf Larve
Attention, le modèle Swat, indique, un début de vol avec un pic vers le 07 septembre, et deux pics de ponte se situant vers le 28/08 et le 16/09. Vu les stades de développement des choux, les impacts sont faibles.
On se situe en fin de vol et de ponte. L’arrêt d’activité se situant vers le 13 octobre.
Val de Saône & Côtière Noctuelle défoliatrice Plantes avec présence : 50 %
Punaise ornée du chou Plantes atteintes : 2 % avec
pression faible
Zone Alpine Syrphes - Episyrphus balteatus Présence
Mycosphaerella
Surface feuilles
touchées/Surface foliaire touchée : 10 %
Punaise ornée du chou Pression faible
Plaine du Forez et mont du lyonnais Syrphes - Episyrphus balteatus Présence
Mycosphaerella Plantes atteintes : 5 %
Bactériose à xanthomonas
campestris Plantes atteintes : 5 %
Altise petite des crucifères Plantes atteintes : 10 %
Punaise ornée du chou Plantes atteintes : 5 % avec
pression faible
Puceron cendré Plantes atteintes : 10 %
Plaine de l'Isère et vallée du Rhône Punaise ornée du chou Plantes atteintes : 25 % avec pression moyenne
Pieride du chou Premiers symptômes/dégâts
Le conseil alternatif ou bio contrôle
Piérides et noctuelles : Les mesures prophylactiques Aucune
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Pose de filet anti-insectes, à installer sur cultures avant l’arrivée des premiers adultes.
Intervention possible dès éclosion avec un produit à base de Bacillus Thuringiensis subsp. Aizawai ou Bacillus Thuringiensis subsp. kurstaki souche ABTS 351, qui agit sur les jeunes chenilles par ingestion, le matin sur la rosée.
Etant photosensibles et lessivables, il est important de les appliquer lors de journées couvertes ou en soirée et en dehors des pluies.
BSV n° 14, 2020 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 7 7 Aleurodes :
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Huile essentielle d'orange douce donne de bons résultats. Les variétés à port dressé et à croissance rapide permettent l’optimisation de cette protection.
Pucerons :
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Régulation naturelle par les auxiliaires présents
Protection par filet anti-insectes à maille Tricot de 660 à 750 μm (17g/m²).ou un voile non tissé.
Poireau
Thrips : Risque faible à moyen
Mouche mineuse Phytomyza : Risque faible à moyen
Alternaria : Risque faible à moyen selon les stades et les zones Fusariose : Risque faible
Bactériose (graisse) : Risque faible Rouille : Risque faible
Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs
Val de Saône & Côtière Mouche mineuse Plantes atteintes avec piqûres : 50 %
Thrips du tabac et de l'oignon Plantes atteintes : 50 % avec
1 % surface foliaire atteinte
Zone Alpine Alternariose du poireau Plantes atteintes : 10 % avec 1
tâche en moyenne par plante
Mouche mineuse Plantes atteintes avec piqûres :
5 %
Thrips du tabac et de l'oignon Plantes atteintes : 50 % avec
5 % surface foliaire atteinte Plaine du Forez et mont du lyonnais Alternariose du poireau
Plantes atteintes : 30 % avec 1 tâche en moyenne par plante
Plantes atteintes : 5 %
Thrips du tabac et de l'oignon Plantes atteintes : 100 % avec
5 % surface foliaire atteinte
Plantes atteintes : 80 % avec
>10 % surface foliaire atteinte Plaine de l'Isère et vallée du Rhône Mouche de l'oignon Plantes atteintes : 25 %
BSV n° 14, 2020 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 8 8 Le conseil alternatif ou bio contrôle
Thrips :
Les mesures prophylactiques :
Choix de la parcelle : Pas de précédent direct et de parcelles voisines en allium en année n-1.
Les sols très humides ou très secs gênent la nymphose.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Les pluies ou les irrigations régulières peuvent permettre de lessiver les individus et contrôler la pression présente.
Bassinage de 1.5 mm 3 fois par jour (11 heures, 14h30, 18h)
Utilisation de desséchants (dessiccation de la cuticule des insectes à corps mous), comme l’huile essentielle d’orange douce à 60 g/l.
Aeolothrips intermedius a besoin dans son régime alimentaire de protéines florales en plus de celles procurées par ses proies habituelles, des larves de thrips, pour assurer sa reproduction.
L'adulte, consomme des tissus floraux pour atteindre sa maturité sexuelle, ceci sur des arbres et des plantes herbacées, avec une préférence pour les légumineuses. Les larves ont un comportement essentiellement prédateur.
Mouche Phytomyza :
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Des modalités de coupe ou fauchage des poireaux (15 cm de feuilles coupées) après le pic d’activité, afin de stopper la migration de la larve descendant dans la feuille, ont montré une certaine efficacité.
Le microclimat est la seule modalité permettant d’assurer une protection quasi-totale contre la mouche.
Alternaria :
Les mesures prophylactiques :
Choix de variétés tolérantes.
Effectuer des rotations > 6 ans
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
BSV n° 14, 2020 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 9 9
Adapter au mieux la fertilisation aux besoins, L’Alternaria est une maladie de faiblesse, qui se développe préférentiellement sur les sujets affaiblis (veine de mauvais sol, lorsque le sol a été remué en profondeur, …)
Opération culturale : Eviter d’arroser le soir.
Cultures sous abri
Les cultures estivales sont en fin de cycle.
Il convient à présent de gérer correctement les fins de cultures, notamment pour les abris infestés de Tuta absoluta :les résidus doivent être évacués en prenant soin d’enlever la totalité, puis être brûlés. Pour la saison prochaine, prévoir un programme de lutte dès la plantation avec notamment des lâchers d’auxiliaires dès installation de la culture : lâcher de Macrolophus pygmaeus sur plants en pépinières 10 à 15 jours avant plantation (0,7 individus / plante) ou rapidement après plantation (2 à 4 individus/m²).
Prévoir également les semis de Calendula officinalis comme plante refuge. A implanter à proximité d’une culture de tomates, l’arrachage de ces dernières à l’automne (après séchage sur pieds) entraîne la migration des auxiliaires vers les soucis.
L’état sanitaire des cultures d’automne/hiver doit être surveillé, notamment pour les maladies fongiques sur salade.
Salade
Noctuelle défoliatrice : Risque faible à moyen Limaces : Risque faible à moyen
Mildiou :Risque faible à moyen, sur variétés sensibles
Botrytis : Risque faible à moyen, selon couverture nuageuse et vigueur des plants Seuil de nuisibilité : dès la présence de symptômes pour le Sclérotinia, botrytis, mildiou
Seuil de nuisibilité puceron : 10 % de plantes avec aptères au printemps sur de jeunes plantations Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs
Aucune maladie ni ravageur n’ont été constatés sur les lots sous abris. Mais une surveillance particulière doit être apportée notamment concernant les risques de botrytis en conditions de faible luminosité et sur lots peu vigoureux, voire de mildiou dans un second temps.
Le coin diagnostic
LAITUE : BOTRYTIS (Botrytis cinerea)
Symptômes :
Le Botrytis peut attaquer les plantes de la levée à la récolte. Les organes atteints se couvrent d’un feutrage gris caractéristique, constitué des fructifications du champignon. Il peut attaquer le collet, provoquant sur le pivot des lésions brun rougeâtre. L’évolution de ces lésions peut s’arrêter ou, au contraire, entraîner la mort d’une ou plusieurs feuilles de la base ou, à un stade ultime, la pourriture complète du collet. Ce dégât grave survient généralement au moment de la formation de la pomme et peut alors être confondu avec des attaques de Sclerotinia. Le flétrissement des plantes a lieu de la même façon pour les deux champignons,
BSV n° 14, 2020 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 10 10 par destruction du collet, mais avec le Botrytis il est plus lent et souvent précédé par un jaunissement ou rougissement du feuillage ; la pourriture du collet est plus sèche.
Dégâts de botrytis sur salade : duvet gris © Jean-daniel FERRIER Chambre d’agriculture de l’Ain
Duvet gris symptôme de Botrytis © Marie- Hélène PLAVERET de la FREDON Rhône-Alpes
Jaunissement ou rougissement du feuillage © Jean-daniel FERRIER Chambre d’agriculture de l’Ain
Le conseil alternatif ou bio contrôle
Botrytis :
Les mesures prophylactiques :
Aérer les abris dès que les conditions le permettent, arroser le matin et laisser sécher les salades en journée.
Augmenter l’espacement entre les têtes (10/m² au lieu de 12 ou 14) permet d’améliorer la ventilation de la culture et de diminuer la pression.
La plantation sur plastique isole les feuilles du sol ce qui limite aussi l’infection Limaces :
Les mesures prophylactiques
BSV n° 14, 2020 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 11 11
Renforcer la protection des abords et les maintenir propres.
Laisser un espace de 5-6 m autour des parcelles.
La lutte directe Bio-contrôle
Effectuer, sur les parcelles à risques, un apport préventif de granulés hélicides avant la mise en place des salades, en utilisant du phosphate ferrique à 7 kg/ha.
Mildiou :
Élimination des débris végétaux et des espèces sauvages de laitues.
Éviter les parcelles mal drainées et avec un fort taux de MO.
Pratiquer une rotation > 3 ans.
Choix de variétés résistantes.
Pas d'excès d'azote.
Noctuelles :
Les mesures prophylactiques :
Limiter au maximum les pontes en éliminant les adventices sur le champ et en bordure.
La lutte directe Bio-contrôle:
Intervention possible avec un BT (Bacillus thuringiensis)
Aubergine
Fin de culture
Tomate
Fin de culture
Directeur de publication : Gilbert GUIGNAND, Président de la Chambre Régionale d’Agriculture Auvergne-Rhône-Alpes Coordonnées du référent : Cécile BOIS (CRAAURA) cecile.bois@aura.chambagri.fr 04 73 28 78 34
Animateur filière/Rédacteurs :
Jean-Daniel FERRIER – CA01 – jean-daniel.ferrier@ain.chambagri.fr Benoît AYMOZ – CASMB – benoit.aymoz@smb.chambagri.fr Laury CHATAIN – CA42 – laury.chatain@loire.chambagri.fr
À partir d’observations réalisées par : les Chambres d’Agriculture d’Auvergne-Rhône-Alpes, Coopérative Agricole Bresse Mâconnais, FREDON Auvergne Rhône Alpes et le lycée Horticole de Romans.
Ce BSV est produit à partir d’observations ponctuelles. Il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transmise telle quelle à la parcelle. Pour chaque situation phytosanitaire, les producteurs de végétaux, conseillers agricoles, gestionnaires d’espaces verts ou tout autres lecteurs doivent aller observer les parcelles ou zones concernées, avant une éventuelle intervention. La Chambre régionale dégage toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs concernant la protection de leurs cultures.
Toute reproduction même partielle est soumise à autorisation Pour en savoir plus, EcophytoPIC, le portail de la protection intégrée.
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