BSV n° 9, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition Auvergne Rhône-Alpes 1 P
🙟 Cultures de plein champ 3
Salade 3
Carotte 5
Chou 6
Oignon 9
Poireau 9
Courgette 11
Pommes de terre 12
🙟 Cultures sous abri 15
Aubergine 15
Tomate 17
Réseau
Du 14 avril au 10 novembre 2021 :
33 lieux d'observations visités cette semaine sur 77 lieux d'observations potentiels.
Le territoire est subdivisé en 6 parties.
Récapitulatif de présence ou symptômes des bioagresseurs
Edition Auvergne-Rhône-Alpes
Bulletin de Santé du Végétal
Cultures légumières,
allium et pomme de terre
N° 9
Date de publication
4 Août 2021
Sommaire
C r é d i t p h o t o : C h a m b r e d
’ A g r i c
BSV n° 9, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 2 12 21 Présence ou symptôme des bio-agresseurs
Faible
Moyen Fort
Faible à moyen Moyen à fort
Cultures de plein champ
Pression observée en S 29 Pression observée en S 31 Prévision pour les prochains jours
Salade
Limaces 1 1 1
Taupin 1 0 2
Sclérotinia 1 0 1
Mildiou 1 2 1
Pythium 1 0 1
Pucerons 1 2 1
Rhizoctonia 3 3 2
Noctuelle 3 2 3
Bactériose 3 3 1
Thrips 2 1 3
Fusariose 1 1 0
Carotte 6 6 6
Mouche 1 2 1
Alternaria 3 3 1
Pucerons 1 1 0
Oïdium 3 2 1
Chou 6 6 6
Altises 2 2 6
Punaise ornée 3 3 3
Pucerons vert et cendré 1 1 1
Piérides 3 2 1
Noctuelles défoliatrices 3 3 1
Aleurode 3 3 6
Alternaria 2 2 0
Mycosphaerella 2 2 0
Teigne 3 2 2
Oignon en sec/bulbe, Oignon
en vert/printemps 6 6 6
Mildiou 3 3 6
Thrips 3 3 2
Fusariose/Pythium/Aphanomyces 2 2 0
Poireau 6 6 6
Rouille 2 2 1
Alternaria 1 3 0
Graisse 3 3 0
Maladies racinaires (Fusariose…) 3 3 6
Thrips 4 3 2
Teigne 1 1 2
Psylle 1 1 1
Pomme de terre 6 6 6
Mildiou 5 5 1
Doryphore 4 3 0
Alternaria 5 5 2
Courgette 6 6 6
Pucerons 1 1 1
Oïdium 2 1 3
Mildiou 1 1 0
Punaise verte Nezara viridula 1 1 1
Thrips 1 1 1
Cladosporiose 1 1 0
Virus 1 1 2
Cultures sous abri
Pression observée en S 29 Pression observée en S 31 Prévision pour les prochains jours
Aubergine 6 6 6
Pucerons 2 2 1
Thrips 2 2 2
Doryphore 3 3 1
Verticiliose 3 3 2
Acariens 3 3 3
Punaise Lygus et Nezara 3 3 4
Botrytis 2 3 0
Tomate 6 6 6
Pucerons 2 1 1
Tuta absoluta 2 3 3
Thrips 2 1 2
Noctuelles des fruits 3 3 3
Mildiou 4 4 1
Botrytis sur taille 4 4 1
Cladosporiose 4 4 3
Chancre bactérien 1 3 2
Punaises 3 3 2
Oïdium 1 2 1
Acariens 1 2 1
Alternaria 2 2 1
Mouche mineuse 1 1 1
Acariose bronzée 2 1 3
BSV n° 9, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 3 12 21
� Cultures de plein champ
Les dernières implantations sont pour la majorité terminées mais les cultures peines à se développer. La gestion de l’enherbement est compliquée et peut être favorable à un maintien de l’humidité dans les parcelles.
Les pluies continues actuelles, bien que légères ne sont pas favorables à un assainissement des cultures. Les ravageurs sont toujours présents mais contenus par les conditions non favorables à leur développement. Si les chaleurs viennent à augmenter une surveillance accrue est conseillée
Salade
Puceron : Risque faible à moyen
Taupin : Risque nul à faible selon parcelles et variétés Thrips : Risque faible
Rhizoctonia : Risque moyen Botrytis : Risque fort
Sclérotinia : Risque nul à faible selon parcelles
Pythium : Risque nul à faible selon secteurs et suite à fortes pluies Mildiou : Risque faible à moyen
Fusariose : Risque faible
Noctuelle défoliatrice : Risque faible à moyen
Bactériose : Risque moyen, plutôt sur type rouge et laitue Limace: Risque faible
Seuil de nuisibilité : dès la présence de symptômes pour le Sclérotinia, botrytis, mildiou
Seuil de nuisibilité puceron : 10 % de plantes avec aptères au printemps sur de jeunes plantations Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs
Val de Saône & Côtière Bactériose Présence
Botrytis - Pourriture Grise Plantes atteintes: 30 %
Pythium vasculaire Plantes atteintes: entre 5 et 15 %
Rhizoctone brun Plantes atteintes: 15 % avec
attaque moyenne
Sclérotiniose Plantes atteintes: 1 %
Fusariose Absence
Plantes atteintes: 10 %
Noctuelle défoliatrice Plantes atteintes: 2 %
Puceron Plantes atteintes: 3 % avec 1 à 3
individus,
Zone Alpine
Syrphes - Episyrphus balteatus PrésenceBotrytis - Pourriture Grise Plantes atteintes: 1 %
Puceron Plantes atteintes: 5 % avec 1 à 3
individus,
Plaine du Forez et mont du
lyonnais Rhizoctone brun Plantes atteintes: 15 % avec
attaque faible
attaque faible
Noctuelle défoliatrice Plantes atteintes: 20 %
BSV n° 9, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 4 4 Le coin diagnostic
LAITUE : BOTRYTIS (Botrytis cinerea)
Symptômes :
Le Botrytis peut attaquer les plantes de la levée à la récolte. Les organes atteints se couvrent d’un feutrage gris caractéristique, constitué des fructifications du champignon. Il peut attaquer le collet, provoquant sur le pivot des lésions brun rougeâtre. L’évolution de ces lésions peut s’arrêter ou, au contraire, entraîner la mort d’une ou plusieurs feuilles de la base ou, à un stade ultime, la pourriture complète du collet. Ce dégât grave survient généralement au moment de la formation de la pomme et peut alors être confondu avec des attaques de Sclerotinia. Le flétrissement des plantes a lieu de la même façon pour les deux champignons, par destruction du collet, mais avec le Botrytis il est plus lent et souvent précédé par un jaunissement ou rougissement du feuillage ; la pourriture du collet est plus sèche
.Dégâts de botrytis sur salade : duvet gris © Jean-daniel FERRIER Chambre d’agriculture de l’Ain
Duvet gris symptôme de Botrytis © Marie- Hélène PLAVERET de la FREDON Rhône-Alpes
Jaunissement ou rougissement du feuillage © Jean-daniel FERRIER Chambre d’agriculture de l’Ain
BSV n° 9, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 5 5
LAITUE : RHIZOCTONIA, Rhizoctonia solani.
Symptômes :
Les attaques se traduisent par des altérations rougeâtres à brunes sèche, sur la nervure principale et sur le limbe. Ces taches s’étendent rapidement en une pourriture plus ou moins humide en fonction des conditions climatiques.
Ces pourriture touchent d’abord les feuilles basses qui flétrissent et jaunissent, puis gagne les feuilles du cœur.
Pourriture plus ou moins humide du limbe
© Jean-daniel Ferrier de la Chambre d’Agriculture de l’Ain
Altérations rougeâtres © Jean-daniel Ferrier de la Chambre d’Agriculture de
l’Ain
Le conseil alternatif ou bio contrôle
Noctuelle défoliatrice : Les mesures prophylactiques :
■Limiter au maximum les pontes en éliminant les adventices sur le champ et en bordure.
La lutte directe Bio-contrôle:
■Intervention possible avec un BT (Bacillus thuringiensis)
Rhizoctonia :
Les mesures prophylactiques
■ Rotation : l’absence de culture sensible pendant 2 à 3 ans réduit fortement la pression de la maladie.
■ Choix de la parcelle : Préférer des précédentes céréales.
■ Après récolte : Eliminer au maximum les résidus de cultures, si vous êtes sous abri.
■ Opération culturale : Il faut diminuer l’humidité du sol et le contact de la plante avec le sol. Paillage plastique noir, technique permettant de limiter le contact des feuilles avec le sol et en profilant le terrain afin d’assurant une bonne évacuation des eaux.
La lutte directe Bio-contrôle
■ En pulvérisation au sol utiliser le Champignon Hyperparasite Clonostachys rosea souche J1446 (précédemment nommé Gliocladium catenulatum) à raison de 5 kg/ ha.
Botrytis :
Les mesures prophylactiques :
Augmenter l’espacement entre les têtes (10/m² au lieu de 12 ou 14) permet d’améliorer la ventilation de la culture et de diminuer la pression.
La plantation sur plastique isole les feuilles de la base du sol ce qui limite aussi l’infection
Carotte
Puceron : Risque faible
Mouche : Risque faible à moyen
BSV n° 9, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 6 6 Alternaria : Risque moyen
Oïdium : Risque faible à moyen
Beaucoup d’hétérogénéité due à l’irrigation tant au semis que pendant la croissance. Très forte évaporation liée à la chaleur et au vent.
Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs
Val de Saône
& Côtière Alternariose de la carotte feuilles touchées: 25 % avec Symptômes/dégâts observés sur plusieurs plantes
Zone Alpine Alternariose de la carotte feuilles touchées: 5 % avec Premiers symptômes/dégâts
Le conseil alternatif ou bio contrôle Alternaria :
Les mesures prophylactiques :
■ Choisir des variétés tolérantes.
■ Éliminer les déchets de récolte.
■ Eviter les arrosages en fin de journée ou la nuit
■ Adopter une fertilisation azotée rigoureuse (éviter les excès) La lutte directe en culture biologique
■ Effet secondaire de produits à base de cuivre
Chou
Puceron cendré : Risque faible Puceron vert : Risque faible Altises : Risque faible à moyen Punaise ornée : Risque moyen Chenilles : Risque moyen
Aleurode : Risque moyen selon parcelle Mycosphaerella : Risque faible à moyen
Alternaria : Risque faible à moyen attention aux choux frisés Bactériose : Risque faible à moyen
Rhizoctonia : Risque faible à moyen
Seuil de nuisibilité puceron vert et cendré : apparition des colonies
Val de Saône & Côtière Alternaria des crucifères brassicola Plantes atteintes: 25 %
Mycosphaerella Absence
Surface feuilles touchées/Surface
foliaire touchée: 10 %
Aleurode du chou Plantes atteintes: 10 %
Altise petite des crucifères Absence
Plantes atteintes: 15 %
Puceron vert Absence
Plantes atteintes: 10 % avec Pression
faible
Pieride du chou avec Premiers
symptômes/dégâts
BSV n° 9, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 7 7
Altise petite des crucifères Plantes atteintes: 5 %
Punaise ornée du chou Plantes atteintes: 5 % avec
Pression faible
Oïdium Plantes atteintes: 10 % avec Attaque
faible
Attaque faible
Plaine du Forez et mont du
lyonnais Botrytis - Pourriture Grise Absence
Attaque faible
Mildiou des composées Absence
Plantes atteintes: 15 %
Rhizoctone brun Plantes atteintes: 15 % avec
attaque moyenne
attaque faible
Botrytis - Pourriture Grise Plantes atteintes: 1 %
Mildiou des composées Absence
Plantes atteintes: 3 % avec 1 à 3
individus,
Plantes atteintes: 20 %
Zone Alpine
Maladies racinaires (Aphanomyces, Fusarium, Pythium)
Plantes atteintes: 3 %
Thrips du tabac et de l'oignon Plantes avec présence: 100 %
avec > à 10 individus
Maladies racinaires (Aphanomyces, Fusarium, Pythium)
Plantes atteintes: 10 %
Mouche mineuse Absence
Plantes atteintes: 25 % avec 5 %
surface foliaire atteinte
Le coin diagnostic
CHOU : ALEURODES
L’insecte se nourrit principalement sur les plantes de la famille des crucifères.
Considéré comme parasite majeur dans les régions chaudes, Il a de 4 à 5 générations par an.
La durée d’un cycle est d’environ 3 à 4 semaines en été.
Les larves, ainsi que les adultes, vivent principalement à la face inférieure des feuilles et sécrétent du miellat qui rend les feuilles collantes. Le miellat provoque le développement d’une fumagine, qui noircit les feuilles. Les dommages causés par la nutrition des larves sont tout à fait limités, sauf invasion très importante. C’est la fumagine et ses conséquences qui sont les principaux dommages aux cultures. De très grandes populations peuvent réduire le rendement d’une plante par compétition pour les nutriments ou en causant la chute prématurée des feuilles. Si l’insecte est dérangé, les adultes volent facilement.
Adultes et ponte caractéristique en arc de l’aleurode © Jean-Daniel FERRIER de la Chambre d'Agriculture de l’Ain
BSV n° 9, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 8 8 Le conseil alternatif ou bio contrôle
Piérides et noctuelles :
Les mesures prophylactiques Aucune
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
■ Pose de filet anti-insectes, à installer sur cultures avant l’arrivée des premiers adultes.
■ Intervention possible dès éclosion avec un produit à base de Bacillus Thuringiensis subsp. Aizawai ou Bacillus Thuringiensis subsp. kurstaki souche ABTS 351, qui agit sur les jeunes chenilles par ingestion, le matin sur la rosée.
Etant photosensibles et lessivables, il est important de les appliquer lors de journées couvertes ou en soirée et en dehors des pluies.
Aleurodes :
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
L’huile essentielle d'orange douce donne de bons résultats. Les variétés à port dressé et à croissance rapide permettent l’optimisation de cette protection.
Punaises : Elles se développent particulièrement par temps chaud et sec.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Fractionner l’irrigation
La lutte directe bio-contrôle ou biologique Aucune
BSV n° 9, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 9 9
Oignon
Thrips : Risque moyen Mildiou : Risque fort Botrytis : Risque moyen
Fusariose : Risque faible à moyen sur bulbilles Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs
Val de Saône & Côtière Mildiou des alliacées
Plantes atteintes: 15 % avec Plants contaminés épars dans la parcelle ou 1 foyer bien constitué (1 m²) au moins en surface
Thrips du tabac et de l'oignon Plantes avec présence: 80 % avec 1-5 individus
Plaine du Forez et mont du lyonnais
Maladies racinaires (Aphanomyces, Fusarium, Pythium)
Plantes atteintes: 3 %
Thrips du tabac et de
l'oignon
Plantes avec présence: 100 % avec > à 10 individus
Le conseil alternatif ou bio contrôle Thrips :
Les mesures prophylactiques
■ Choix de la parcelle : Pas de précédent direct et de parcelles voisines en allium en année n-1.
■ Les sols très humides ou très secs gênent la nymphose.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
■ Les pluies ou les irrigations régulières peuvent permettre de lessiver les individus et contrôler la pression présente.
Bassinage de 1.5 mm 3 fois par jour (11 heures, 14h30, 18h)
■ Aeolothrips intermedius a besoin dans son régime alimentaire de protéines florales en plus de celles procurées par ses proies habituelles, des larves de thrips, pour assurer sa reproduction.
L'adulte consomme des tissus floraux pour atteindre sa maturité sexuelle, ceci sur des arbres et des plantes herbacées, avec une préférence pour les légumineuses. Les larves ont un comportement essentiellement prédateur.
Mildiou : Les mesures prophylactiques
Eviter les variétés sensibles
Eviter les irrigations répétées
Gestion des tas de déchets source des 1 ères contaminations
Eviter l’excès de fumure azotée La lutte directe bio-contrôle ou biologique Aucune
Poireau
Thrips : Risque moyen Teigne : Risque faible Psylle : Risque faible
Alternaria : Risque moyen selon les stades et les zones Fusariose : Risque moyen
BSV n° 9, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 10 10 Bactériose (graisse) : Risque moyen
Rouille : Risque faible à moyen
Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs
Val de Saône & Côtière
Maladies racinaires (Aphanomyces, Fusarium, Pythium)
Plantes atteintes: 10 %
Graisse du poireau
Présence
Alternariose du poireau Absence
Plantes atteintes: 75 % avec 2 à 3
tâches en moyenne par plante
Thrips du tabac et de
l'oignon
Plantes atteintes: 15 % avec 1 % surface foliaire atteinte
Plantes atteintes: 25 % avec 5 %
surface foliaire atteinte Plaine du Forez et mont du
lyonnais
Rouille du poireau Plantes atteintes: entre 2 et 60 %Mouche mineuse
2% de plantes atteintes avec piqûres
Thrips du tabac et de
l'oignon
Plantes atteintes: entre 90 et 100 % avec 1 % surface foliaire atteinte
Le coin diagnostic POIREAU : ALTERNARIA
Symptômes :
Feuilles : taches de tailles irrégulières allongées, d'abord blanches, se recouvrant de fructifications rosâtres puis noirâtres - taches en losanges en partie centrale brun foncé.
Les lésions s’agrandissent et peuvent être couvertes de spores noires et pulvérulentes.
A la récolte : grosse tache marron sur le fût.
Tache d’Alternaria
Taches en losanges d’Alternaria
BSV n° 9, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 11 11
La tâche d’Alternaria s’allonge car les tissus ne sont plus alimentés.
Photos © Jean-Daniel FERRIER Chambre d'Agriculture de l'Ain
Le conseil alternatif ou bio contrôle
Thrips :
Les mesures prophylactiques :
■ Choix de la parcelle : Pas de précédent direct et de parcelles voisines en allium en année n-1.
■ Les sols très humides ou très secs gênent la nymphose.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
■ Les pluies ou les irrigations régulières peuvent permettre de lessiver les individus et contrôler la pression présente.
Bassinage de 1.5 mm 3 fois par jour (11 heures, 14h30, 18h)
■ Utilisation de desséchants (dessiccation de la cuticule des insectes à corps mous), comme l’huile essentielle d’orange douce à 60 g/l.
■ Aeolothrips intermedius a besoin dans son régime alimentaire de protéines florales en plus de celles procurées par ses proies habituelles, des larves de thrips, pour assurer sa reproduction.
L'adulte, consomme des tissus floraux pour atteindre sa maturité sexuelle, ceci sur des arbres et des plantes herbacées, avec une préférence pour les légumineuses. Les larves ont un comportement essentiellement prédateur.
Alternaria :
Les mesures prophylactiques :
■ Choix de variétés tolérantes.
■ Effectuer des rotations > 6 ans
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
■ Adapter au mieux la fertilisation aux besoins, L’Alternaria est une maladie de faiblesse, qui se développe préférentiellement sur les sujets affaiblis (veine de mauvais sol, lorsque le sol a été remué en profondeur, …)
■ Opération culturale : Eviter d’arroser le soir.
Courgette
Pucerons : Risque faible
Punaise Nezara : Risque faible, à surveiller Thrips : Risque faible, peu dommageable
BSV n° 9, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 12 12 Acarien : Risque faible
Oïdium : Risque faible
Viroses : Risque faible, pas de nouvelles attaques Cladosporiose : Risque faible
Botrytis : Risque faible Mildiou : Risque faible
Val de Saône & Côtière Botrytis - Pourriture Grise Plantes atteintes: 10 %
Oïdium Plantes atteintes: 10 % avec Attaque
faible
Mildiou des cucurbitacées Plantes atteintes: 2 % avec
Attaque faible Plaine du Forez et mont du
lyonnais Oïdium Plantes atteintes: 10 % avec
Attaque faible
Pommes de terre
Mildiou : Risque fort Botrytis : Risque faible Alternaria : Risque fort Doryphores : Risque moyen
Val de Saône &
Côtière Rhizoctone brun Absence
avec Quelques plantes avec présence,
Sclérotiniose avec Faible présence
Alternariose de la pomme de terre avec Parcelle détruite à 50 %
Mildiou de la pomme de terre
avec Plants contaminés épars dans la parcelle ou 1 foyer bien constitué (1 m²) au moins en surface
Doryphores avec > 2 foyers sur les 20 points
d'observation
avec quelques adultes
Zone Alpine Alternariose de la pomme de terre avec Quelques foyers
Mildiou de la pomme de terre avec Plusieurs foyers constitués (de plusieurs m² chacun)
Doryphores avec quelques adultes
Plaine du Forez et
mont du lyonnais
Alternariose de la pomme de terre avec Parcelle détruite à 50 %Mildiou de la pomme de terre Absence
avec Maladie propagée à toute la parcelle
Limagne
Mildiou de la pomme de terre avec Plants contaminés épars dans la parcelle ou 1 foyer bien constitué (1 m²) au moins en surfaceavec Quelques pieds contaminés (tiges + feuilles)
avec Plants contaminés épars dans la
parcelle ou 1 foyer bien constitué (1 m²) au
moins en surface
BSV n° 9, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 13 13
Gale commune de la carotte de la
pomme de terre ou du navet avec présence éparse
Actuellement autour de Clermont-Aulnat : -Risque moyen :
En plaine, le modèle Mileos®, avec les données de la station météorologique de Clermont-Aulnat (Limagne), indique un niveau de risque moyen le 3 août à 9 h (HL).
Prévision d’évolution du risque pour les jours suivants : - Risque moyen à fort :
La possibilité d’averses va se maintenir encore les prochains jours, avec peut-être une légère amélioration selon les secteurs en milieu de semaine, mais avant le retour des orages dès cette fin de semaine. Les températures plutôt inférieures aux moyennes estivales vont rester favorables au développement du mildiou.
L’activité du champignon, dont la présence est avérée dans bon nombre de parcelles va donc se poursuivre.
Avec le maintien de l’humidité dans les parcelles et les pluies, le risque de contamination des tubercules par entrainement des spores dans le sol n’est pas à négliger.
Rester très vigilant.
Situation épidémiologique modélisée : Modèle Mileos®(Arvalis-Institut du Végétal)
Le seuil de nuisibilité a été atteint ces 2 derniers jours, pour les 3 niveaux de sensibilité des variétés, avec les données de la station d’Aulnat.
Station météo Niveau de risque au 2 août
Seuil de nuisibilité atteint le 2 août à 9 h (VS, VI,VR)
Jour où le seuil de nuisibilité a été atteint depuis le 27 juillet
(VS,VI,VR)
Pluies en mm du 27 juillet au 2 août inclus
Clermont-Fd Aulnat Moyen Non 1
eret 2 août 5,6 mm
* : VS : variété sensible – VI : variété intermédiaire – VR : variété résistante
Attention, l’information donnée par Mileos® n’est valable que pour la date et l’heure indiquées. De plus, la validité stricte est limitée à un rayon de 10 km autour de la station.
Conseil alternatif ou biocontrôle Pas de méthode alternative mais : Choix de variétés résistantes.
Elimination des repousses dans les cultures situées à proximité (potentiellement à plus de 1 km) et des tas de déchets,- sources de contaminations.
Bon appuyage des buttes pour éviter la contamination des tubercules.
A la récolte, ramassage du maximum de tubercules (y.c. les petits) dans les parcelles, pour ne pas
laisser un inoculum pour l’année suivante.
BSV n° 9, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 14 14 Le conseil alternatif ou bio contrôle
Mildiou :
Conseil alternatif ou biocontrôle Choix de variétés résistantes.
Elimination des repousses dans les cultures situées à proximité (potentiellement à plus de 1 km) et des tas de déchets qui sont sources de contaminations.
Bon appuyage des buttes pour éviter la contamination des tubercules.
A la récolte, ramassage du maximum de tubercules (y compris les petits) dans les parcelles, pour ne pas laisser un inoculum pour l’année suivante.
Pas de méthode alternative curative.
Alternaria : Les mesures prophylactiques
Choisir des variétés peu sensibles Utiliser des tubercules sains La lutte directe en culture biologique
Eviter les stress nutritionnels ou hydriques activant une sénescence accélérée de la plante. L’alternaria est un champignon de faiblesse qui se développe en condition assez chaude. Si l’alimentation minérale est suffisante, cette maladie aura peu d’incidence sur les rendements et elle n’a pas d’incidence sur la qualité des tubercules.
Doryphores : Les mesures prophylactiques :
Rotations longues des Cultures. (En rotation maraîchère éviter l’aubergine et pomme de terre en précédent ou à proximité)
Eloigner les parcelles par rapport à celle n-1.
Eliminer les repousses qui assurent la multiplication..
BSV n° 9, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 15 15
� Cultures sous abri
Plusieurs maladies fongiques sont à déplorer et restent en fond, et en parallèle le retour des chaleurs est favorable à la recrudescence de certains ravageurs, notamment les acariens.
L’aération des abris au maximum pour assainir les cultures reste fortement conseillée. Le Blanchiment des serres a été lessivé par les pluies actuelles, la durée des jours va bientôt commencer à diminué et les rayonnements également, il n’est pas conseillé actuellement de reblanchir.
Aubergine
Thrips : Risque faible à moyen Acarien : Risque moyen
Punaises : Risque moyen, Lygus et Nezara Pucerons : Risque faible à moyen
Doryphore : Risque moyen, selon parcelle
Verticiliose : Risque moyen, selon si greffage ou non Botrytis : Risque moyen selon les conditions de culture Mildiou : Risque faible à moyen
Sclérotinia : Risque faible à moyen
Val de Saône &
Côtière Botrytis - Pourriture Grise Plante : 10 % avec 1 chancre sur tige ou 1 feuille avec au moins une tâche
Autres Champignons
telluriques
plantes touchées: 5 % avec 1 à 2 plantes avec des symptômes sur tige, ou collets et/ou des symptômes sur quelques feuilles,
Acarien jaune tisserand T. urticae Plante : 20 % avec 10 à 100 individus ou Plusieurs individus avec beaucoup de piqûres
Plante : 10 % avec <10 individus ou Quelques
individus avec quelques piqûres
Puceron Plante : 10 % avec <10 individus isolés,
Punaise Plante : 5 % avec <10 individus isolés,
Thrips Plante : 5 % avec < 10 individus
Doryphores plantes touchées: entre 10 et 20% avec de 4 à 30
individus
Zone Alpine
Botrytis - Pourriture Grise Plante : 1 % avec 1 chancre sur tige ou 1 feuille avec au moins une tâcheAcarien jaune tisserand T.
urticae
Plante : 2 % avec <10 individus ou Quelques individus avec quelques piqûres
Puceron Plante : 5 % avec <10 individus isolés,
Punaise Plante : 3 % avec <10 individus isolés,
Thrips Plante : 5 % avec < 10 individus
BSV n° 9, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 16 16 Le coin diagnostic
AUBERGINE : VERTICILLIOSE
La verticilliose (Verticillium dahliae) est un champignon du sol qui s’attaque aux Solanacées et plus particulièrement aux aubergines. Les symptômes débutent toujours par un léger flétrissement des feuilles pendant les périodes chaudes de la journée. Ce flétrissement est réversible dans un premier temps. Sur le feuillage, des plages mates puis jaunes et nécrotiques souvent en forme de V apparaissent, conduisant souvent au desséchement total de celui-ci.
Photo: Cyril Kruczkowski- FREDON CVL. Symptômes en forme de V caractéristiques de la maladie.
Symptôme sur feuille avec léger flétrissement du à la verticilliose sur aubergine - © Laury CHATAIN de la Chambre d’Agriculture de la Loire
Le conseil alternatif ou bio contrôle Thrips :
Souvent présents sur les feuilles basses, ils sont généralement peu préjudiciables. Les dégâts directs sont observés à partir de 4 thrips sur fleur.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
■ Sur les plantes contre les larves et les adultes : Favoriser les punaises prédatrices polyphages (Macrolophus pygmaeus survie bien sous abri, Dicyphus errans à l’état naturel, Orius sp à l’état naturel)
■ Au stade floraison : lâcher des acariens prédateurs Neoseiulus cucumeris (50 à 100 individus/m² tous les 15 jours, T° > à 20 °C et hygrométrie > à 75 %) ou / et Amblyseius swirskii (En préventif, uniquement à partir du moment de la floraison à 20-25 individus/m², ou en curatif dès détection à 50-100 individus/m²).
Acarien :
Les mesures prophylactiques :
■ Nettoyage hivernal des abris, désherbage minutieux.
■ Même s’il n’y a pas de grosses attaques la présence de petits foyers justifie la mise en place du bassinage, du blanchiment des tunnels et de la lutte biologique.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
■ Elimination mécanique des foyers
■ En cas de présence avérée intervenir en lâchant sur les foyers des acariens prédateurs Neoseiulus californicus (En préventif dès les premières fleurs, un lâcher de 3 à 4 individus / m² selon la pression, actif jusqu’à 35 °C et tolère une
BSV n° 9, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 17 17 humidité basse) et/ou Phytoseiulus persimilis (A répartir sur le feuillage dans les foyers 20 / m² sur foyer, T° > à 20 °C quelques heures durant la journée, 2 à 3 lâchers à fréquence de 8 jours)
■ La lutte directe est possible bien que d’une efficacité limitée avec des produits à base d’huile de Colza estérifiée.
Punaises :
Des dégâts conséquents peuvent être générés par Lygus en entrainant la chute des fleurs.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
■ Ramasser et écraser adultes, larves et pontes pour essayer de réguler au maximum la population.
Doryphore :
Les mesures prophylactiques :
■ Rotations longues des cultures. (En rotation maraîchère éviter l’aubergine et pomme de terre en précédent ou à proximité)
■ Eloigner les parcelles par rapport à celles n-1.
■ Eliminer les repousses qui assurent la multiplication.
Tomate
Pucerons : Risque faible Thrips : Risque faible
Mineuse Tuta absoluta : Risque moyen, Risque plus élevé pour les exploitations avec présence les années antérieures.
Mouche mineuse : Risque faible Cicadelles : Risque faible
Punaises : Risque moyen, variable selon les exploitations Acarien : Risque faible à moyen
Acariose bronzée : Risque faible, selon parcelles Noctuelle : Risque moyen
Cladosporiose : Risque moyen à fort, selon variétés et historique, peu problématique Botrytis : Risque moyen à fort
Viroses : Risque faible, selon pression ravageurs (cicadelles, thrips, pucerons) Alternaria : Risque faible à moyen, plus très problématique
Chancre bactérien : Risque moyen
Mildiou : Risque moyen à fort, selon humidité des abris Oïdium : Risque faible à moyen
Fusariose : Risque faible
Val de Saône & Côtière Botrytis - Pourriture Grise
Plante : 15 % avec quelques feuilles avec 1 tâche ou 2 à 3 chancres
Cladosporiose Plante : 10 % avec 1 tâche sur une à 2 feuilles,
Mildiou avec attaque forte
Oïdium Plante : 5 % avec 1 tâche sur une à 2 feuilles,
Plante : 30 % avec La plupart des feuilles touchées
avec plus de 10 % de surface attaquée.
Alternariose
plantes touchées: 5 % avec 1 à 2 plantes avec des symptômes sur tige, ou collets et/ou des symptômes sur quelques feuilles,
plantes touchées: 70 % avec >10 de plantes avec des
symptômes marqués du feuillage.
Acarien jaune tisserand
T. urticae
avec 10 à 100 individus ou Plusieurs individus avec beaucoup de piqûres
BSV n° 9, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 18 18
Punaise Plante : 2 % avec <10 individus isolés,
Mineuse de la tomate Plante : 10 % avec 1 feuille avec au moins une mine ou 1 fruit troué par plante,
Noctuelle des fruits Plante : 2 % avec 1 à 2 fruits troués
Acarien de la tomate ou acariose bronzée Aculops lycopersici
Plantes atteintes: 10 %
Zone Alpine Cladosporiose Plante : entre 5 et 15 % avec La plupart des feuilles touchées avec plus de 10 % de surface attaquée.
Oïdium Plante : 5 % avec Quelques tâches par feuille sur plus
de 3 feuilles,
Plante : 5 % avec 1 tâche sur une à 2 feuilles,
Mouche mineuse Plante : 5 % avec 1 à 2 feuilles avec au moins une mine ou une piqûre nutritionnelle
Noctuelle des fruits Plante : 10 % avec 1 à 2 fruits troués Plaine du Forez et mont
du lyonnais Chrysopes Plantes avec présence: 1 %
Punaise Anthocoride Plantes avec présence: 100 %
Botrytis - Pourriture
Grise
Plante : 30 % avec quelques feuilles avec 1 tâche ou 2 à 3 chancres
Cladosporiose Plante : 5 % avec 1 tâche sur une à 2 feuilles,
Mildiou Absence
attaque faible
Alternariose plantes touchées: 20 % avec Plus de 3 plantes avec
des symptômes sur feuille, tige ou collet,
plantes touchées: 10 % avec Plus de 3 plantes avec
des symptômes sur feuille, tige ou collet, Stolbur phytoplasme % de plantes avec symptômes sur feuilles: 5 % Mouche mineuse Plante : 10 % avec 1 à 2 feuilles avec au moins une
mine ou une piqûre nutritionnelle
Puceron Absence
Plante : 10 % avec > 100 individus ou plusieurs
colonies sur plus de 3 feuilles
Mineuse de la tomate Plante : 5 % avec 1 feuille avec au moins une mine ou 1 fruit troué par plante,
BSV n° 9, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 19 19 Le coin diagnostic
TOMATE : NOCTUELLES
Fruits de tomate perforés par des noctuelles © Marie-Hélène PLAVERET FREDON Rhône-Alpes
Chenille de noctuelle © Marie-Hélène PLAVERET FREDON Rhône-Alpes
TOMATES : ACARIOSE BRONZEE
Acariose bronzée sur fruits de tomate © Laurent GIARDINO – Maxime CHABALIER de la Chambre d’Agriculture des pays de Loire
BSV n° 9, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 20 20 Acariose bronzée sur foliole et fruit © Jean-Daniel FERRIER de la Chambre d'Agriculture de l'Ain
TOMATE : CLADOSPORIOSE
Il s’agit d’un champignon (Mycovellosiella fulva) qui s’attaque essentiellement aux folioles et dans de rares cas aux tiges. Il provoque des taches vert clair à jaune pâle, aux contours diffus sur la face supérieure. Sous les feuilles, les taches sont couvertes par un velouté brun olivâtre. Ce sont surtout les feuilles basses qui sont atteintes. A terme, les taches brunissent et se dessèchent. Les dégâts peuvent être importants sur le feuillage et affecter du coup le rendement.
Ce champignon se développe surtout en cas de fortes hygrométries. Il apparaît souvent au printemps et à l’automne.
Son optimum de croissance se situe entre 20 et 25°C. Ce champignon se conserve dans le sol et débris végétaux.
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Mycovellosiella fulva :. Duvet vert olivâtre sous la feuille. Tache vert clair, assez ronde face supérieure. © Jean-Daniel FERRIER de la Chambre d'Agriculture de l' Ain
Le conseil alternatif ou bio contrôle
Tuta absoluta :
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
■ Combinaison des moyens de lutte : lâchers réguliers de parasitoïdes (Macrolophus pygmeus et Trichogramma achae) et interventions hebdomadaires avec Bacillus thuringiensis subsp. kurstaki souche SA 11 ou Bacillus thuringiensis subsp.
kurstaki souche ABTS 351 et Bacillus thuringiensis subsp. Aizawa.Il semble opportun d’alterner les souches (souche Kurstaki avec la souche Aizawai).
■
La confusion sexuelle grâce au diffuseur de phéromone peut compléter la maîtrise du ravageur.Noctuelle :
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
La lutte contre Tuta absoluta est aussi efficace contre la noctuelle.
Punaises :
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
■ Ramasser et écraser adultes, larves et pontes pour essayer de réguler au maximum la population Acariose bronzée :
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Les conditions optimales du développement d’Aculops lycopersici sont du chaud et au sec : une température d'environ 27°C et une faible hygrométrie (environ 30 %), Cet acarien ne peut pas voler et est donc dispersé dans les cultures par le vent, les animaux, les insectes et les travailleurs et leurs outils.
■ Le soufre mouillable et le soufre poudrage sont homologués contre acariose bronzée, et permettent de limiter les attaques s’ils sont appliqués dès le début de l’attaque ; il est conseillé d’éviter des applications sur toute la culture et de réaliser plutôt les traitements sur foyers pour éviter de réduire l’activité des auxiliaires et pollinisateurs.
Cladosporiose :
Les mesures prophylactiques :
■ Utiliser des variétés résistantes La lutte directe bio-contrôle ou biologique
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■
Soigner l’aération, éviter le bassinage, tailler et sortir les feuilles atteintes Botrytis :Les mesures prophylactiques :
Aérer au maximum les abris car le Botrytis aime les atmosphères confinées. Réaliser un effeuillage de la base des plantes qui permettra d’éliminer les premières feuilles attaquées, et favorisera l’aération des parties basses des plantes.
Mildiou et Alternaria :
Aérer au maximum les abris car les atmosphères confinées sont très favorable à ces trois champignons. Réaliser un effeuillage de la base des plantes qui permettra d’éliminer les premières feuilles attaquées, et favorisera l’aération des parties basses des plantes.
Directeur de publication : Gilbert GUIGNAND, Président de la Chambre Régionale d’Agriculture Auvergne-Rhône-Alpes Coordonnées du référent : Cécile BOIS (CRAAURA) cecile.bois@aura.chambagri.fr 04 73 28 78 34
Animateur filière/Rédacteurs :
Grégoire Fauvain – CA01 – gregoire.fauvain@ain.chambagri.fr Benoît AYMOZ – CASMB – benoit.aymoz@smb.chambagri.fr Laury CHATAIN – CA42 – laury.chatain@loire.chambagri.fr
À partir d’observations réalisées par : les Chambres d’Agriculture d’Auvergne-Rhône-Alpes, Coopérative Agricole Bresse Mâconnais, FREDON Auvergne Rhône Alpes et le lycée Horticole de Romans.
Ce BSV est produit à partir d’observations ponctuelles. Il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transmise telle quelle à la parcelle. Pour chaque situation phytosanitaire, les producteurs de végétaux, conseillers agricoles, gestionnaires d’espaces verts ou tous autres lecteurs doivent aller observer les parcelles ou zones concernées, avant une éventuelle intervention. La Chambre régionale dégage toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs concernant la protection de leurs cultures.
Toute reproduction même partielle est soumise à autorisation Pour en savoir plus, EcophytoPIC, le portail de la protection intégrée.
http://cultures-legumieres.ecophytopic.fr/cultures-legumieres