BSV n° 8, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition Auvergne Rhône-Alpes 1 P
� Cultures de plein champ 3
Salade 3
Carotte 4
Chou 5
Oignon 7
Poireau 8
Courgette 10
Pommes de terre 11
� Cultures sous abri 13
Aubergine 13
Tomate 15
Réseau
Du 14 avril au 10 novembre 2021 :
33 lieux d'observations visités cette semaine sur 77 lieux d'observations potentiels.
Le territoire est subdivisé en 6 parties.
Récapitulatif de présence ou symptômes des bioagresseurs
Edition Auvergne-Rhône-Alpes
Bulletin de Santé du Végétal
Cultures légumières,
allium et pomme de terre
N° 8
Date de publication
21 juillet 2021
Sommaire
C r é d i t p h o t o : C h a m b r e d
’ A g r i c
BSV n° 8, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 2 12 21
Présence ou symptôme des bio-agresseurs Faib
le Moyen F
ort
Faible à
moyen Moyen à
fort
Cultures de plein champ
Pression observée en S 27 Pression observée en S 29 Prévision pour les prochains jours Salade
Limaces Taupin Sclérotinia Mildiou Pythium Pucerons Rhizoctonia Noctuelle Bactériose Thrips Fusariose Carotte Mouche Alternaria Pucerons Oïdium Chou Altises Punaise ornée Pucerons vert et cendré Piérides
Noctuelles défoliatrices Aleurode
Alternaria Mycosphaerella
Teigne
Oignon en sec/bulbe, Oignon en vert/printemps
Mildiou Thrips
Fusariose/Pythium/Aphanomyces Poireau
Rouille Alternaria Graisse
Maladies racinaires (Fusariose…) Thrips
Teigne Psylle
Pomme de terre Mildiou
Doryphore Alternaria Courgette Pucerons Oïdium Mildiou
Punaise verte Nezara viridula Thrips
Cladosporiose Virus
Cultures sous abri
Pression observée en S 27 Pression observée en S 29 Prévision pour les prochains jours Aubergine
Pucerons Thrips Doryphore Verticiliose Acariens
Punaise Lygus et Nezara Botrytis
Tomate Pucerons Tuta absoluta Thrips
Noctuelles des fruits Mildiou
Botrytis sur taille Cladosporiose Chancre bactérien Punaises Oïdium Acariens Alternaria Mouche mineuse Acariose bronzée
BSV n° 8, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 3 12 21
� Cultures de plein champ
Les dernières implantations sont en cours après une longue période défavorable. La gestion de l’enherbement est compliquée et peut être favorable à un maintien de l’humidité dans les parcelles. Le retour du beau temps et de la chaleur vont permettre d’assainir des situations sanitaires parfois compliquées (mildious, maladies fongiques diverses…). Malgré tout, des orages prévus fin de semaine sont à prévoir, avec potentiellement des risques de reprises ou maintien de maladies. Les ravageurs sont contenus mais certains reviennent peu à peu : punaises ornées du chou, chenilles…
Salade
Puceron : Risque faible
Taupin : Risque nul à faible selon parcelles et variétés Thrips : Risque faible à moyen
Rhizoctonia : Risque moyen
Sclérotinia : Risque nul à faible selon parcelles
Pythium : Risque nul à faible selon secteurs et suite à fortes pluies Mildiou :Risque faible
Fusariose : Risque nul à faible
Noctuelle défoliatrice : Risque moyen Bactériose : Risque moyen
Limace: Risque faible
Seuil de nuisibilité : dès la présence de symptômes pour le Sclérotinia, botrytis, mildiou
Seuil de nuisibilité puceron : 10 % de plantes avec aptères au printemps sur de jeunes plantations Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs
Val de Saône & Côtière Bactériose Présence
Pythium vasculaire Plantes atteintes : 1 à 10 %
Rhizoctone brun Plantes atteintes : 20 % avec attaques faibles
Plantes atteintes : 50 % avec attaques
moyennes
Noctuelle défoliatrice Plantes atteintes : 1 à 5 %
Zone Alpine Chrysopes Plantes atteintes : 0 à 50 %
Coccinelle Plantes atteintes : 0 à 50 %
Entomophtorales Plantes avec présence: 5 à 50 %
Micro - Hyménoptères Plantes avec présence : 5 à 50 %
Syrphes - Episyrphus balteatus Présence
Botrytis - Pourriture Grise Plantes atteintes: 3 %
Rhizoctone brun Plantes atteintes : 10 % avec attaques fortes
Fusariose Plantes atteintes : 3 % avec attaques faibles
Puceron Plantes atteintes : 10 à 15 % avec 1 à 3
individus
Thrips individus contaminants : 4 unités
Plaine du Forez et mont
du lyonnais Coccinelle Présence
BSV n° 8, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 4 4
Syrphes - Episyrphus balteatus Présence
Rhizoctone brun Plantes atteintes : 20 % avec attaques faibles
Puceron Plantes atteintes : 10 % avec 1 à 3 individus
Plaine de l'Isère et vallée
du Rhône Rhizoctone brun Plantes atteintes : 100 % avec attaques
moyennes
Le conseil alternatif ou bio contrôle Noctuelle défoliatrice : Les mesures prophylactiques :
Limiter au maximum les pontes en éliminant les adventices sur le champ et en bordure.
La lutte directe Bio-contrôle:
Intervention possible avec un BT (Bacillus thuringiensis)
Rhizoctonia :
Les mesures prophylactiques
Rotation : l’absence de culture sensible pendant 2 à 3 ans réduit fortement la pression de la maladie.
Choix de la parcelle : Préférer des précédentes céréales.
Après récolte : Eliminer au maximum les résidus de cultures, si vous êtes sous abri.
Opération culturale : Il faut diminuer l’humidité du sol et le contact de la plante avec le sol. Paillage plastique noir, technique permettant de limiter le contact des feuilles avec le sol et en profilant le terrain afin d’assurant une bonne évacuation des eaux.
La lutte directe Bio-contrôle
En pulvérisation au sol utiliser le Champignon Hyperparasitisme Clonostachys rosea souche J1446 (précédemment nommé Gliocladium catenulatum) à raison de 5 kg/ ha.
Carotte
Puceron : Risque faible Mouche : Risque faible
Alternaria : Risque moyen selon maturité des lots Oïdium : Risque moyen
Beaucoup d’hétérogénéité due à l’irrigation tant au semis que pendant la croissance. Très forte évaporation liée à la chaleur et au vent.
Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs
Val de Saône & Côtière Alternariose de la carotte Feuilles touchées : 25 % avec symptômes/dégâts observés sur plusieurs plantes
Maladie de la tache cavity spot Racines attaquées : 10 %
Zone Alpine Oïdium Insectes et maladies absents
Alternariose de la carotte Feuilles touchées : 5 à 10 % avec
symptômes/dégâts observés sur plusieurs plantes Plaine du Forez et mont
du lyonnais Oïdium Insectes et maladies absents
Le conseil alternatif ou bio contrôle
Oïdium :
Les mesures prophylactiques :
Choisir des variétés peu sensibles.
BSV n° 8, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 5 5 La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Intervention éventuellement souhaitable dès observation des 1ères tâches sur les séries les plus tardives, pour préserver le feuillage. Soufre à 7,5 kg/ha ou d’huile essentielle d’orange douce à 2,4 l/ha.
Alternaria :
Les mesures prophylactiques :
Choisir des variétés tolérantes.
Éliminer les déchets de récolte.
Eviter les arrosages en fin de journée ou la nuit
Adopter une fertilisation azotée rigoureuse (éviter les excès) La lutte directe en culture biologique
Effet secondaire de produits à base de cuivre
Chou
Puceron cendré : Risque faible Puceron vert : Risque faible Altises : Risque faible à moyen Punaise ornée : Risque moyen Chenilles : Risque moyen
Aleurode : Risque moyen selon parcelle Mycosphaerella : Risque faible à moyen Alternaria : Risque faible à moyen Rhizoctonia : Risque faible à moyen
Seuil de nuisibilité puceron vert et cendré : apparition des colonies
Zone Alpine Chrysopes Plantes atteintes : 50 %
Coccinelle Plantes atteintes : 50 %
Syrphes - Episyrphus balteatus Présence
Aleurode du chou Plantes atteintes : 5 %
Altise petite des crucifères Plantes atteintes : 50 %
Puceron vert Plantes atteintes : 5 %
Punaise ornée du chou Plantes atteintes : 4 à 10 % avec pression faible
Pieride du chou Premiers symptômes/dégâts
Val de Saône & Côtière Alternaria des crucifères brassicola Surface feuilles touchées/Surface foliaire touchée : 10 %
Aleurode du chou Plantes atteintes : 50 %
Punaise ornée du chou Plantes atteintes : 100 % avec pression forte Plaine du Forez et mont
du lyonnais Chrysopes Présence
Syrphes - Episyrphus balteatus Présence
Aleurode du chou Plantes atteintes : 80 %
Altise petite des crucifères Plantes atteintes : 30 %
Punaise ornée du chou Plantes atteintes : 5 % avec Pression faible
BSV n° 8, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 6 6
Plaine de l'Isère et vallée
du Rhône Punaise ornée du chou Plantes atteintes : 25 % avec pression
moyenne
Le coin diagnostic
CHOU : ALEURODES
L’insecte se nourrit principalement sur les plantes de la famille des crucifères.
Considéré comme parasite majeur dans les régions chaudes, Il a de 4 à 5 générations par an.
La durée d’un cycle est d’environ 3 à 4 semaines en été.
Les larves, ainsi que les adultes, vivent principalement à la face inférieure des feuilles et sécrétent du miellat qui rend les feuilles collantes. Le miellat provoque le développement d’une fumagine, qui noircit les feuilles. Les dommages causés par la nutrition des larves sont tout à fait limités, sauf invasion très importante. C’est la fumagine et ses conséquences qui sont les principaux dommages aux cultures. De très grandes populations peuvent réduire le rendement d’une plante par compétition pour les nutriments ou en causant la chute prématurée des feuilles. Si l’insecte est dérangé, les adultes volent facilement.
Adultes et ponte caractéristique en arc de l’aleurode © Jean-Daniel FERRIER de la Chambre d'Agriculture de l’Ain
Le conseil alternatif ou bio contrôle
Piérides et noctuelles :
Les mesures prophylactiques Aucune
BSV n° 8, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 7 7 La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Pose de filet anti-insectes, à installer sur cultures avant l’arrivée des premiers adultes.
Intervention possible dès éclosion avec un produit à base de Bacillus Thuringiensis subsp. Aizawai ou Bacillus Thuringiensis subsp. kurstaki souche ABTS 351, qui agit sur les jeunes chenilles par ingestion, le matin sur la rosée.
Etant photosensibles et lessivables, il est important de les appliquer lors de journées couvertes ou en soirée et en dehors des pluies.
Teignes :
Les mesures prophylactiques :
Eliminer les déchets de cultures de choux précédents, qui favorisent la présence des teignes adultes.
Contrôle des adventices de la famille des crucifères, qui favorisent la présence des teignes adultes.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Pose de filet anti-insectes, à installer sur cultures avant l’arrivée des premiers adultes.
Intervention possible dès éclosion avec un produit à base de Bacillus thuringiensis, qui agit sur les jeunes chenilles par ingestion, le matin sur la rosée.
Pucerons :
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Régulation naturelle par les auxiliaires présents
Protection par filet anti-insectes à maille Tricot de 660 à 750 μm (17g/m²).ou un voile non tissé.
Aleurodes :
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
L’huile essentielle d'orange douce donne de bons résultats. Les variétés à port dressé et à croissance rapide permettent l’optimisation de cette protection.
Punaises : Elles se développent particulièrement par temps chaud et sec.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Fractionner l’irrigation
La lutte directe bio-contrôle ou biologique Aucune
Mycosphaerella : Les mesures prophylactiques :
Choix de la parcelle : Utilisez une rotation des cultures de 2-3 ans entre les cultures de brassica sur la même terre. Ne pas replanter sur le même terrain jusqu'à ce que tous les résidus de culture se soient décomposés.
Les déchets de culture sont une source de contamination ; il est donc important de recueillir les restes de la récolte, et détruire par compostage ou enfouissement, ou de les broyer et de les enfouir le plus tôt possible après la récolte (chou-fleur d'été, brocoli, romanesco), par labour.
Les variétés n'ont pas la même sensibilité à la maladie : privilégier autant que possible les variétés les moins sensibles.
Oignon
Thrips : Risque moyen Mildiou : Risque moyen
Fusariose : Risque faible à moyen sur bulbilles
Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs
Val de Saône & Côtière Botrytis squamosa Plantes atteintes : 5 % avec 1 à 10 % de pieds touchés
Thrips du tabac et de l'oignon Plantes avec présence : 100 %
Zone Alpine Thrips du tabac et de l'oignon Plantes avec présence : 100 % avec > à 10
individus
BSV n° 8, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 8 8
Plaine du Forez et mont du
lyonnais
Maladies racinaires (Aphanomyces,
Fusarium, Pythium) Plantes atteintes : 3 %
Thrips du tabac et de l'oignon Plantes avec présence : 100 % avec 1-5 individus
Le conseil alternatif ou bio contrôle Thrips :
Les mesures prophylactiques
Choix de la parcelle : Pas de précédent direct et de parcelles voisines en allium en année n-1.
Les sols très humides ou très secs gênent la nymphose.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Les pluies ou les irrigations régulières peuvent permettre de lessiver les individus et contrôler la pression présente.
Bassinage de 1.5 mm 3 fois par jour (11 heures, 14h30, 18h)
Aeolothrips intermedius a besoin dans son régime alimentaire de protéines florales en plus de celles procurées par ses proies habituelles, des larves de thrips, pour assurer sa reproduction.
L'adulte consomme des tissus floraux pour atteindre sa maturité sexuelle, ceci sur des arbres et des plantes herbacées, avec une préférence pour les légumineuses. Les larves ont un comportement essentiellement prédateur.
Mildiou : Les mesures prophylactiques
Eviter les variétés sensibles
Eviter les irrigations répétées
Gestion des tas de déchets source des 1 ères contaminations
Eviter l’excès de fumure azotée La lutte directe bio-contrôle ou biologique Aucune
Poireau
Thrips : Risque moyen à fort Teigne : Risque faible Psylle : Risque faible
Alternaria : Risque faible selon les stades et les zones Fusariose : Risque moyen
Bactériose (graisse) : Risque moyen Rouille : Risque faible à moyen
Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs
Val de Saône & Côtière Maladies racinaires (Aphanomyces, Fusarium, Pythium)
Plantes atteintes : 5 % avec 1 tâche en moyenne par plante
Thrips du tabac et de l'oignon Plantes atteintes : 90 % avec 1 % surface foliaire atteinte
Plantes atteintes : 100 % avec 5 %
surface foliaire atteinte
Zone Alpine Thrips du tabac et de l'oignon Plantes atteintes : 30 % avec 1 % surface foliaire atteinte
Teigne du poireau Plantes atteintes : 1 %
Plaine du Forez et mont du
lyonnais Alternariose du poireau 1 tâche en moyenne par plante
Rouille du poireau Plantes atteintes : 5 %
BSV n° 8, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 9 9
Mouche mineuse Plantes atteintes avec piqûres : 2 %
Thrips du tabac et de l'oignon Plantes atteintes : 100 % avec 1 % surface foliaire atteinte
Plantes atteintes : 60 % avec 5 %
surface foliaire atteinte Plaine de l'Isère et vallée
du Rhône Thrips du tabac et de l'oignon Plantes atteintes : 25 % avec 1 % surface foliaire atteinte
Teigne du poireau Plantes atteintes : 10 %
Le coin diagnostic
POIREAU : TEIGNE
Larve de teigne des crucifères sur chou © Jean-daniel FERRIER de la Chambre d’Agriculture de l’Ain
Le conseil alternatif ou bio contrôle Thrips :
Les mesures prophylactiques :
Choix de la parcelle : Pas de précédent direct et de parcelles voisines en allium en année n-1.
Les sols très humides ou très secs gênent la nymphose.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Les pluies ou les irrigations régulières peuvent permettre de lessiver les individus et contrôler la pression présente.
Bassinage de 1.5 mm 3 fois par jour (11 heures, 14h30, 18h)
Utilisation de desséchants (dessiccation de la cuticule des insectes à corps mous), comme l’huile essentielle d’orange douce à 60 g/l.
Aeolothrips intermedius a besoin dans son régime alimentaire de protéines florales en plus de celles procurées par ses proies habituelles, des larves de thrips, pour assurer sa reproduction.
L'adulte, consomme des tissus floraux pour atteindre sa maturité sexuelle, ceci sur des arbres et des plantes herbacées, avec une préférence pour les légumineuses. Les larves ont un comportement essentiellement prédateur.
Rouille :
Les mesures prophylactiques :
BSV n° 8, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 10 10
Choix de variétés peu sensibles
Eviter les arrosages répétés La lutte directe en culture biologique
Une protection préventive à base de cuivre contre mildiou et bactériose pourra avoir un effet secondaire sur la rouille.Sulfate de cuivre à 5 kg/ha, 2 à 3 interventions à 10 – 15 jours d’intervalle et selon les précipitations.
Alternaria :
Les mesures prophylactiques :
Choix de variétés tolérantes.
Effectuer des rotations > 6 ans
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Adapter au mieux la fertilisation aux besoins, L’Alternaria est une maladie de faiblesse, qui se développe préférentiellement sur les sujets affaiblis (veine de mauvais sol, lorsque le sol a été remué en profondeur, …)
Opération culturale : Eviter d’arroser le soir.
Courgette
Pucerons : Risque faible
Punaise Nezara : Risque faible, à surveiller Thrips : Risque faible, peu dommageable Acarien : Risque faible
Oïdium : Risque faible à moyen
Viroses : Risque faible, pas de nouvelles attaques Cladosporiose : Risque faible
Mildiou : Risque faible
Val de Saône & Côtière Oïdium Plantes atteintes : 5 à 100 % avec attaques faibles
Zone Alpine Botrytis - Pourriture Grise Plantes atteintes : 4 % avec attaques faibles
Oïdium Plantes atteintes : 30 % avec attaques
moyennes
Mildiou des cucurbitacées Plantes atteintes : 10 %
Thrips Plantes atteintes: 10 %
Plaine du Forez et mont du
lyonnais Oïdium Plantes atteintes : 2 % avec attaques faibles
Autres Virus Plantes atteintes : 2 %
Puceron Plantes atteintes : 2 à 5 %
Plaine de l'Isère et vallée du
Rhône Oïdium Plantes atteintes : 50 % avec attaques
moyennes
Thrips Plantes atteintes : 60 %
Le conseil alternatif ou bio contrôle
Oïdium :
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
BSV n° 8, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 11 11
Intervention possible si nécessaire avec du soufre micronisé, ou du bicarbonate de potassium ou de l’huile essentielle d'orange douce ou de l’Ampelomyces quisqualis strain AQ10. Une protection préventive est possible avec Clonostachys rosea ouche J1446 (précédemment nommé Gliocladium catenulatum) ou Bacillus subtilis souche QST 713.
Pommes de terre
Mildiou : Risque fort Botrytis : Risque moyen Alternaria : Risque fort
Doryphores : Risque moyen à fort
Val de Saône & Côtière Alternariose de la pomme de terre Quelques foyers
Mildiou de la pomme de terre Quelques feuilles ou tiges avec une
tâche
Doryphores Quelques adultes
Zone Alpine Alternariose de la pomme de terre Quelques foyers
Puceron < 10 individus
Doryphores Quelques adultes
Punaise Lygus pratensis Présence
Cicadelle Présence
Plaine du Forez et mont du
lyonnais Alternariose de la pomme de terre Parcelle détruite à 50 %
Maladie propagée à toute la parcelle
Plaine de l'Isère et vallée du
Rhône Mildiou de la pomme de terre Maladie propagée à toute la parcelle
Doryphores Quelques adultes
Cicadelle Présence
Limagne Mildiou de la pomme de terre Quelques feuilles ou tiges avec une
tâche
Doryphores Quelques adultes
Quelques plantes avec présence
Plateau massif central Puceron < 10 individus
Doryphores 1 foyer sur les 20 points
d'observation
Modélisation mildiou Pomme de terre - Auvergne Actuellement :
-Risque faible :
En plaine, le modèle Mileos®, avec les données de la station météorologique de Clermont-Aulnat (Limagne), indique un niveau de risque faible le 20 juillet à 9 h (HL).
Prévision d’évolution du risque pour les jours suivants : - Risque faible puis moyen :
BSV n° 8, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 12 12 Un temps sec et ensoleillé est annoncé pour les tout prochains jours, favorable à un assainissement des parcelles où l’humidité se maintenait depuis plusieurs semaines ; les températures élevées ne seront toutefois pas suffisantes en général pour bloquer de façon sérieuse le champignon.
Cependant une nouvelle période orageuse est prévue dès ce vendredi, qui pourrait se poursuivre au cours des premiers jours de la semaine prochaine, éventuellement jusqu’au mercredi. Selon l’intensité des précipitations et leur fréquence, l’activité du champignon, dont la présence est signalée dans plusieurs parcelles, pourrait être relancée à cette occasion.
Il faut donc rester vigilant, d’autant que la végétation des cultures est dense, plus longue à ressuyer en cas de pluie.
Situation épidémiologique modélisée : Modèle Mileos®(Arvalis-Institut du Végétal)
Le seuil de nuisibilité a été atteint pour les 3 niveaux de sensibilité des variétés samedi 17 juillet dernier, avec les données de la station d’Aulnat.
Station météo Niveau
de risque au 20 juillet
Seuil de
nuisibilité atteint le 20 juillet (VS, VI,VR)
Jour où le seuil de nuisibilité a été atteint depuis le 12 juillet (VS,VI,VR)
Pluies en mm du 13 au 19 juillet inclus
Clermont-Fd Aulnat Faible Non 12 , 14, 15 et 17
juillet
18,9
* : VS : variété sensible – VI : variété intermédiaire – VR : variété résistante
Attention, l’information donnée par Mileos® n’est valable que pour la date et l’heure indiquées. De plus, la validité stricte est limitée à un rayon de 10 km autour de la station.
Conseil alternatif ou biocontrôle Pas de méthode alternative mais : Choix de variétés résistantes.
Elimination des repousses dans les cultures situées à proximité (potentiellement à plus de 1 km) et des tas de déchets,- sources de contaminations.
Bon appuyage des buttes pour éviter la contamination des tubercules.
A la récolte, ramassage du maximum de tubercules (y.c. les petits) dans les parcelles, pour ne pas laisser un inoculum pour l’année suivante.
Le conseil alternatif ou bio contrôle Mildiou :
Conseil alternatif ou biocontrôle Choix de variétés résistantes.
Elimination des repousses dans les cultures situées à proximité (potentiellement à plus de 1 km) et des tas de déchets qui sont sources de contaminations.
Bon appuyage des buttes pour éviter la contamination des tubercules.
A la récolte, ramassage du maximum de tubercules (y compris les petits) dans les parcelles, pour ne pas laisser un inoculum pour l’année suivante.
Pas de méthode alternative curative.
Alternaria : Les mesures prophylactiques
Choisir des variétés peu sensibles Utiliser des tubercules sains La lutte directe en culture biologique
Eviter les stress nutritionnels ou hydriques activant une sénescence accélérée de la plante. L’alternaria est un champignon de faiblesse qui se développe en condition assez chaude. Si l’alimentation minérale est suffisante, cette maladie aura peu d’incidence sur les rendements et elle n’a pas d’incidence sur la qualité des tubercules.
Doryphores : Les mesures prophylactiques :
BSV n° 8, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 13 13
Rotations longues des Cultures. (En rotation maraîchère éviter l’aubergine et pomme de terre en précédent ou à proximité)
Eloigner les parcelles par rapport à celle n-1.
Eliminer les repousses qui assurent la multiplication..
� Cultures sous abri
Plusieurs maladies fongiques sont à déplorer, et en parallèle le retour des chaleurs est favorable à la recrudescence de certains ravageurs, notamment les acariens.
Il faut aérer les abris au maximum pour assainir les cultures, et il peut être judicieux de les reblanchir si les premiers passages ont été trop lessivés par les pluies.
Aubergine
Thrips : Risque faible à moyen Acarien : Risque moyen
Punaises : Risque moyen, Lygus et Nezara Pucerons : Risque faible à moyen
Doryphore : Risque moyen, selon parcelle
Verticiliose : Risque moyen, selon si greffage ou non
Botrytis : Risque faible à moyen selon les conditions de culture Mildiou : Risque faible à moyen
Sclérotinia : Risque faible à moyen
Val de Saône & Côtière Autres Champignons telluriques
Plantes touchées : 10 % avec Plus de 3 plantes avec des symptômes sur feuille, tige ou collet
Acarien jaune tisserand
T. urticae
Plante : 20 % avec 10 à 100 individus ou plusieurs individus avec beaucoup de piqûres
Puceron Plantes touchées : 2 % avec <10 individus isolés
Punaise Plantes touchées : 10 % avec <10 individus isolés
Thrips Plantes touchées : 20 % avec < 10 individus
Doryphores Plantes touchées : 20 % avec 1 à 3 individus
Chrysopes Plantes avec présence : 5 %
Zone Alpine Coccinelle Plantes avec présence : 10 %
Entomophtorales Plantes avec présence : 5 %
Micro - Hyménoptères Plantes avec présence: 10 %
Punaise Anthocoride Plantes avec présence : 10 %
Acarien jaune tisserand
T. urticae
Plantes touchées : 5 % avec <10 individus ou quelques individus avec quelques piqûres
Plantes touchées : 40 % avec > 100 individus ou
Présence de toile avec jaunissement des feuilles
Puceron Plantes touchées : 10 % avec <10 individus isolés
BSV n° 8, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 14 14
Plantes touchées : 30 % avec 10 à 100 individus ou au
moins 1 colonie sur 2 à 3 feuilles
Punaise Plantes touchées : 5 à 15 % avec <10 individus isolés
Thrips Plante : 5 % avec < 10 individus
Plante : 50 % avec de 10 à 100 individus ou dégâts
isolés
Chrysopes Plantes avec présence : 2 %
Plaine de l'Isère et vallée du Rhône
Acarien jaune tisserand T. urticae
Plante : 40 % avec > 100 individus ou Présence de toile avec jaunissement des feuilles
Thrips Plante : 15 % avec < 10 individus
Le conseil alternatif ou bio contrôle Thrips :
Souvent présents sur les feuilles basses, ils sont généralement peu préjudiciables. Les dégâts directs sont observés à partir de 4 thrips sur fleur.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Sur les plantes contre les larves et les adultes : Favoriser les punaises prédatrices polyphages (Macrolophus pygmaeus survie bien sous abri, Dicyphus errans à l’état naturel, Orius sp à l’état naturel)
Au stade floraison : lâcher des acariens prédateurs Neoseiulus cucumeris (50 à 100 individus/m² tous les 15 jours, T° > à 20 °C et hygrométrie > à 75 %) ou / et Amblyseius swirskii (En préventif, uniquement à partir du moment de la floraison à 20-25 individus/m², ou en curatif dès détection à 50-100 individus/m²).
Acarien :
Les mesures prophylactiques :
Nettoyage hivernal des abris, désherbage minutieux.
Même s’il n’y a pas de grosses attaques la présence de petits foyers justifie la mise en place du bassinage, du blanchiment des tunnels et de la lutte biologique.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Elimination mécanique des foyers
En cas de présence avérée intervenir en lâchant sur les foyers des acariens prédateurs Neoseiulus californicus (En préventif dès les premières fleurs, un lâcher de 3 à 4 individus / m² selon la pression, actif jusqu’à 35 °C et tolère une humidité basse) et/ou Phytoseiulus persimilis (A répartir sur le feuillage dans les foyers 20 / m² sur foyer, T° > à 20 °C quelques heures durant la journée, 2 à 3 lâchers à fréquence de 8 jours)
La lutte directe est possible bien que d’une efficacité limitée avec des produits à base d’huile de Colza estérifiée.
Punaises :
Des dégâts conséquents peuvent être générés par Lygus en entrainant la chute des fleurs.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Ramasser et écraser adultes, larves et pontes pour essayer de réguler au maximum la population.
Puceron :
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Favoriser les auxiliaires naturels, introduire des coccinelles collectées par ailleurs.
L’usage d’un acide gras ou de l’huile de colza sur foyers peut permettre d’en réduire le développement. Bien contrôler vos plants avant plantation.
Si un lâcher de parasitoïdes exogènes (achat) est décidé, impérativement identifier les pucerons en présence pour introduire Aphidius ervi sur « gros » pucerons (Macrosiphum euphorbiae et Aulacorthum solani) ou Aphidius colemani sur « petits » pucerons (Aphis gossypii, Myzus persicae, …).
Des conditionnements mixes permettent de lâcher simultanément les 2 parasitoïdes.
Ou associer Aphidoletes aphidimyza (faire le lâcher sur le sol en terre humide, T° de nuit > à 16°C et hygrométrie élevée, 3 lâchers sont nécessaires : fréquence 7 jours, 2 à 5 /m²).
Doryphore :
BSV n° 8, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 15 15 Les mesures prophylactiques :
Rotations longues des cultures. (En rotation maraîchère éviter l’aubergine et pomme de terre en précédent ou à proximité)
Eloigner les parcelles par rapport à celles n-1.
Eliminer les repousses qui assurent la multiplication.
Tomate
Pucerons : Risque faible à moyen Thrips : Risque faible à moyen
Mineuse Tuta absoluta : Risque faible à moyen, à surveiller car observée précédemment - Risque plus élevé pour les exploitations avec présence les années antérieures.
Mouche mineuse : Risque faible Cicadelles : Risque faible
Punaises : Risque moyen, variable selon les exploitations Acarien : Risque faible
Acariose bronzée : Risque faible à moyen, selon parcelles Noctuelle : Risque moyen
Cladosporiose : Risque moyen à fort, selon variétés et historique, peu problématique Botrytis : Risque moyen à fort
Viroses : Risque faible à moyen, selon pression ravageurs (cicadelles, thrips, pucerons) Alternaria : Risque faible à moyen, plus très problématique
Chancre bactérien : Risque faible
Mildiou : Risque moyen à fort, selon humidité des abris Oïdium : Risque faible
Fusariose : Risque faible à moyen
Val de Saône & Côtière Botrytis - Pourriture Grise Plantes touchées : 15 %
Alternariose Plantes touchées : 15 %
Mineuse de la tomate Plantes touchées : 1 %
Noctuelle des fruits Plantes touchées : 2 %
Zone Alpine Chrysopes Plantes avec présence : 5 %
Coccinelle Plantes avec présence : 4 à 10 %
Entomophtorales Plantes avec présence : 5 à 10 %
Punaise Anthocoride Plantes avec présence : 10 %
Cladosporiose Plantes touchées : 5 à 10 % avec 1
tâche sur une à 2 feuilles
Mildiou Attaques faibles
Oïdium Plantes touchées : 5 % avec 1 tâche
sur une à 2 feuilles
Alternariose
Plantes touchées: 4 à 5 % avec 1 à 2
plantes avec des symptômes sur tige,
ou collets et/ou des symptômes sur
quelques feuilles
BSV n° 8, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 16 16
Plantes touchées : 16 % avec plus de 3 plantes avec des symptômes sur feuille, tige ou collet
Acarien jaune tisserand T. urticae
Plantes touchées : 3 % avec 10 à 100 individus ou plusieurs individus avec beaucoup de piqûres
Mouche mineuse
Plantes touchées : 2 % avec 1 à 2 feuilles avec au moins une mine ou une piqûre nutritionnelle
Puceron Plantes touchées : 5 à 20 % avec <10
individus isolés
Punaise Plantes touchées : 3 à 5 % avec <10
individus isolés
Noctuelle des fruits Plante : 5 % avec 1 à 2 fruits troués
Plaine du Forez et mont
du lyonnais Botrytis - Pourriture Grise Plante : 30 % avec plusieurs feuilles avec des tâches ou plus de 3 chancres
Mildiou Attaques faibles
Alternariose
Plantes touchées : 2 % avec 1 à 2 plantes avec des symptômes sur tige, ou collets et/ou des symptômes sur quelques feuilles
Plantes touchées: 5 % avec plus de 3 plantes avec des symptômes sur feuille, tige ou collet
Mouche mineuse
Plantes touchées : 5 % avec 1 à 2 feuilles avec au moins une mine ou une piqûre nutritionnelle
Puceron
Plantes touchées : 40 % avec > 100 individus ou plusieurs colonies sur plus de 3 feuilles
Mineuse de la tomate
Plantes touchées : 2 % avec 1 feuille avec au moins une mine ou 1 fruit troué par plante
Acarien de la tomate ou acariose
bronzée Aculops lycopersici Plantes atteintes : 10 % Plaine de l'Isère et vallée
du Rhône Puceron Plantes touchées : 10 % avec <10
individus isolés,
Mineuse de la tomate Plantes touchées : 20 %
Par piège(s) : 12 unités avec 1 feuille avec au moins une mine ou 1 fruit troué par plante
Le coin diagnostic
TOMATE : NOCTUELLES
BSV n° 8, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 17 17
Fruits de tomate perforés par des noctuelles © Marie-Hélène PLAVERET FREDON Rhône-Alpes
Chenille de noctuelle © Marie-Hélène PLAVERET FREDON Rhône-Alpes
TOMATES : ACARIOSE BRONZEE
Acariose bronzée sur fruits de tomate © Laurent GIARDINO – Maxime CHABALIER de la Chambre d’Agriculture des pays de Loire
BSV n° 8, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 18 18 Acariose bronzée sur foliole et fruit © Jean-Daniel FERRIER de la Chambre d'Agriculture de l'Ain
Le conseil alternatif ou bio contrôle
Tuta absoluta :
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Combinaison des moyens de lutte : lâchers réguliers de parasitoïdes (Macrolophus pygmeus et Trichogramma achae) et interventions hebdomadaires avec Bacillus thuringiensis subsp. kurstaki souche SA 11 ou Bacillus thuringiensis subsp.
kurstaki souche ABTS 351 et Bacillus thuringiensis subsp. Aizawa.Il semble opportun d’alterner les souches (souche Kurstaki avec la souche Aizawai).
La confusion sexuelle grâce au diffuseur de phéromone peut compléter la maîtrise du ravageur.Noctuelle :
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
La lutte contre Tuta absoluta est aussi efficace contre la noctuelle.
Punaises :
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Ramasser et écraser adultes, larves et pontes pour essayer de réguler au maximum la population Acariose bronzée :
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Les conditions optimales du développement d’Aculops lycopersici sont du chaud et au sec : une température d'environ 27°C et une faible hygrométrie (environ 30 %), Cet acarien ne peut pas voler et est donc dispersé dans les cultures par le vent, les animaux, les insectes et les travailleurs et leurs outils.
Le soufre mouillable et le soufre poudrage sont homologués contre acariose bronzée, et permettent de limiter les attaques s’ils sont appliqués dès le début de l’attaque ; il est conseillé d’éviter des applications sur toute la culture et de réaliser plutôt les traitements sur foyers pour éviter de réduire l’activité des auxiliaires et pollinisateurs.
Cladosporiose :
Les mesures prophylactiques :
BSV n° 8, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 19 19
Utiliser des variétés résistantes La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Soigner l’aération, éviter le bassinage, tailler et sortir les feuilles atteintes Botrytis :Les mesures prophylactiques :
Aérer au maximum les abris car le Botrytis aime les atmosphères confinées. Réaliser un effeuillage de la base des plantes qui permettra d’éliminer les premières feuilles attaquées, et favorisera l’aération des parties basses des plantes.
Mildiou et Alternaria :
Aérer au maximum les abris car les atmosphères confinées sont très favorable à ces trois champignons. Réaliser un effeuillage de la base des plantes qui permettra d’éliminer les premières feuilles attaquées, et favorisera l’aération des parties basses des plantes.
Directeur de publication : Gilbert GUIGNAND, Président de la Chambre Régionale d’Agriculture Auvergne-Rhône-Alpes Coordonnées du référent : Cécile BOIS (CRAAURA) cecile.bois@aura.chambagri.fr 04 73 28 78 34
Animateur filière/Rédacteurs :
Jean-Daniel FERRIER – CA01 – jean-daniel.ferrier@ain.chambagri.fr Benoît AYMOZ – CASMB – benoit.aymoz@smb.chambagri.fr Laury CHATAIN – CA42 – laury.chatain@loire.chambagri.fr
À partir d’observations réalisées par : les Chambres d’Agriculture d’Auvergne-Rhône-Alpes, Coopérative Agricole Bresse Mâconnais, FREDON Auvergne Rhône Alpes et le lycée Horticole de Romans.
Ce BSV est produit à partir d’observations ponctuelles. Il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transmise telle quelle à la parcelle. Pour chaque situation phytosanitaire, les producteurs de végétaux, conseillers agricoles, gestionnaires d’espaces verts ou tout autres lecteurs doivent aller observer les parcelles ou zones concernées, avant une éventuelle intervention. La Chambre régionale dégage toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs concernant la protection de leurs cultures.
Toute reproduction même partielle est soumise à autorisation Pour en savoir plus, EcophytoPIC, le portail de la protection intégrée.
http://cultures-legumieres.ecophytopic.fr/cultures-legumieres