Réseau
Du 14 avril au 18 novembre 2021 :
33 lieux d'observations visités cette semaine sur 76 lieux d'observations potentiels.
Le territoire est subdivisé en 6 parties.
Récapitulatif de présence ou symptômes des bios agresseurs
Edition Auvergne-Rhône-Alpes
Bulletin de Santé du Végétal
Cultures légumières,
allium et pomme de terre
N° 6
Date de publication
23 Juin 2021
🙟 Cultures de plein champ 3
Salade 3
Carotte 4
Chou 6
Oignon 10
Poireau 12
Pomme de terre 13
Courgette 16
🙟 Cultures sous abri 18
Courgette 18
Aubergine 18
Tomate 20
Sommaire
C r é d i t p h o t o : C h a m b r e d
’ A g r i c
Présence ou symptôme des bio-agresseurs
Faible Moyen Fort
Faible à moyen Moyen à fort
Cultures de plein champ
Pression observée en S 23 Pression observée en S 25 Prévision pour les prochains jours
Salade
Limaces 1 1 1
Sclérotinia 2 2 2
Pucerons 4 3 1
Rhizoctonia 3 3 3
Botrytis 1 1 1
Fusariose 2 2 6
Carotte 6 6 6
Mouche 2 2 1
Alternaria 3 3 1
Pucerons 3 2 1
Chou 6 6 6
Altises 4 4 4
Punaise ornée 4 3 3
Pucerons vert et cendré 3 2 1
Aleurode 1 1 3
Ail 6 6 6
Rouille 5 5 3
Mouche de l’oignon 2 2 1
Pénicillium 2 2 6
Oignon en sec/bulbe,
Oignon en vert/printemps 6 6 6
Mildiou 3 4 3
Thrips 2 4 4
Bactériose 3 3 6
Poireau 6 6 6
Thrips 2 4 4
Pomme de terre 6 6 6
Pucerons 3 2 1
Mildiou 1 4 4
Doryphore 3 5 3
Alternaria 2 3 3
Lygus 3 3 3
Courgette 6 6 6
Pucerons 2 2 1
Cultures sous abri
Pression observée en S 23 Pression observée en S 25 Prévision pour les prochains jours
Courgette 6 6 6
Pucerons 4 2 4
Oïdium 4 5 3
Thrips 1 2 2
Aubergine 6 6 6
Pucerons 3 2 3
Thrips 2 2 4
Doryphore 3 4 2
Verticiliose 1 1 1
Acariens 3 5 4
Tomate 6 6 6
Pucerons 2 2 4
Tuta absoluta 1 3 3
Thrips 2 2 3
Botrytis sur taille 2 3 2
Cladosporiose 1 2 3
Oïdium 1 1 6
Aleurodes 1 1 6
Mouche mineuse 1 1 1
� Cultures de plein champ
Les températures en hausse après les épisodes de pluies et/ou d’orages favorisent le retour à des conditions poussantes, pour les cultures comme pour les adventices. Les terrains peuvent avoir tendance à se serrer, il faut donc surveiller de près les binages et les arrosages. Les à-coups de développement, parfois accentués par des apports tardifs d’azote, peuvent faire apparaître des désordres physiologiques et/ou des problématiques sanitaires. Les fertilisations sont à gérer avec précision.
Les prévisions météo sont encore peu fiables, mais les températures pourront augmenter assez vite, avec quelques orages localement. Ces conditions sont favorables au retour des ravageurs, et des auxiliaires qui sont de plus en plus divers et présents.
Salade
Puceron : Risque moyen Limace : Risque faible Chenille : Risque moyen Rhizoctonia : Risque moyen
Sclerotinia: Risque faible à moyen selon parcelles et variétés Botrytis : Risque faible
Fusariose : Risque faible à moyen selon parcelles et variétés
Seuil de nuisibilité : dès la présence de symptômes pour le Sclérotinia, botrytis, mildiou
Seuil de nuisibilité puceron : 10 % de plantes avec aptères au printemps sur de jeunes plantations Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs
Val de Saône & Côtière Rhizoctone brun Plantes atteintes: 2 %
Noctuelle défoliatrice Plantes atteintes: 5 %
Puceron Plantes atteintes: 10 % avec de 4 à 10
individus
Plantes atteintes: 3 %
Zone Alpine Chrysopes 1 parcelle : Absence
8 parcelles : Présence
Syrphes - Episyrphus balteatus Présence
Puceron 2 parcelles : Plantes atteintes: 50 % avec
de 4 à 10 individus
1 parcelle : Plantes atteintes: 5 % avec 1
à 3 individus,
Plaine du Forez et mont du lyonnais Puceron Plantes atteintes: 5 % avec 1 à 3 individus,
Plantes atteintes: 90 % avec de 4 à 10
individus
Le conseil alternatif ou bio contrôle Puceron : Les mesures prophylactiques
Utiliser des variétés résistantes Nasonovia Nr 0
La protection mécanique (voile tissé ou non) en pépinière, fauchage des abords.
Eviter l’excès d’azote, qui augmente la sensibilité aux pucerons La lutte directe Bio-contrôle :
Aucune
Rhizoctonia : Les mesures prophylactiques
Rotation : Nécessaire (l’absence de culture sensible pendant 2 à 3 ans réduit fortement la pression de la maladie).
Choix de la parcelle : Préférer des précédents céréales.
Après récolte : Eliminer au maximum les résidus de cultures, sous abri.
Opération culturale : Il faut diminuer l’humidité du sol et le contact de la plante avec le sol. Paillage plastique noir, technique permettant de limiter le contact des feuilles avec le sol et en profilant le terrain afin d’assurer une bonne évacuation des eaux.
La lutte directe Bio-contrôle
En pulvérisation au sol utiliser le champignon hyperparasite Clonostachys rosea (précédemment nommé Gliocladium catenulatum) à raison de 5 kg/ha.
Sclerotinia : On peut réduire la présence de Sclerotinia minor en ne faisant pas revenir trop souvent les salades dans la rotation.
Bien qu’il s’attaque à au moins 90 espèces, Sclerotinia minor, pour ce qui concerne les plantes cultivées, s’attaque surtout aux salades, chicorées et asperges (attention aussi aux adventices favorables), les rotations permettent donc au moins de réduire les infestations. Sclerotinia sclerotiorum est beaucoup plus polyphage (400 hôtes) : il se rencontre sur toutes les espèces cultivées exceptées les alliacées et les graminées.
Les mesures prophylactiques
Après récolte : Elimination des résidus de récolte.
Solarisation et culture sur paillage.
Eviter les parcelles propices ou à historique à risque :
Les sols légers et riches en humus sont propices au développement de Sclerotinia sclerotiorum.
La lutte directe Bio-contrôle
Si les premières séries d’une parcelle sont touchées, effectuer un apport de Conyothirium minitans sur le reste de la parcelle à implanter, apporter également sur les plants ou au binage (par pulvérisation avant le binage). Effectuer une application sur les mottes des nouvelles séries, à l’arrosoir (5 g de produit commercial dans 5 l d’eau/10 m²) ou au pulvérisateur. L'utilisation est possible, avant culture, d'un paillage plastique et permettra d'isoler en partie les vieilles feuilles du sol et donc de réduire les contaminations des deux Sclerotinia spp. et de Rhizoctonia solani.
Si on constate une attaque forte à la fin de la culture, on peut utiliser à 4 kg/ha un produit commercial à base de Conyothirium minitans, après le retrait du paillage en l’incorporant légèrement. Cette application réduit la pression pour les cultures suivantes.
Fusariose : Les mesures prophylactiques :
Variétés résistantes : il existe des différences de résistances variétales. En batavia, la résistance intermédiaire la plus utilisée aujourd‘hui est Fol1 = Fusarium oxysporum f. sp. lactucae (race1).
Rotation : Peut être suffisante quand le développement de la maladie n’est pas trop important. Pas plus de 3 implantations par an, pas d’espèces hôtes telles que le chou-fleur, le brocoli, l’épinard ou encore la mâche.
Opération culturale : La solarisation peut être envisagée dans le sud de la France en plein champ, mais n’est pas forcément une solution adaptable dans les conditions climatiques du nord-est de la France.
Opération culturale : la biofumigation avec une application de Brassica carinata à 250 gr/m², incorporée pendant 14 à 21 jours a montré un intérêt.
Choix de la parcelle : éviter les sols lourds et humides à tendance asphyxiante. Les filets anti grêle en temps de pluie éliminent les grosses gouttes et la contamination des plantes.
Après récolte : éliminer les plantes malades et les débris végétaux
Irrigation : éviter les excès d’arrosage. La gestion de l’irrigation reste un point important pour éviter le développement de cette maladie
Carotte
Puceron : Risque faible à moyen, en baisse Mouche : Risque faible à moyen, en baisse Alternaria: Risque moyen, sur lots en récolte Sclérotinia : Risque faible
Cavity spot: Risque faible à moyen selon historique parcelles
Nématodes: Risque faible à moyen selon humidité du sol et historique parcelles
Zone Alpine Puceron de la carotte Présence de colonies
Le coin diagnostic CAROTTE : Alternaria Symptômes :
Les symptômes sont assez difficiles à reconnaître. Ils se présentent tout d’abord sous forme de petites taches brunâtres, auréolées de jaune, disséminées sur le bord des feuilles les plus âgées. Les taches augmentent en nombre et entraînent le dessèchement complet des folioles qui se recroquevillent. Ces symptômes peuvent être confondus avec des accidents physiologiques.
Les pétioles peuvent également être attaqués ; ils présentent alors des nécroses oblongues plus claires, et les feuilles qu’ils portent peuvent se dessécher sans présenter de lésions.
Alternaria sur feuille de carotte - © FAUVAIN Grégoire - Chambre d’Agriculture de l’Ain
Le conseil alternatif ou bio contrôle Pucerons : Les mesures prophylactiques :
Rotation culturale
Eviter la proximité de saules
Régulation naturelle par les auxiliaires présents Mouche : Les mesures prophylactiques
Pratiquer une rotation de longue durée supérieure à 5 ans La lutte directe en culture biologique
En zone à risque, on peut couvrir les cultures avec un filet anti-insectes.
Alternaria : Les mesures prophylactiques :
Choisir des variétés tolérantes.
Éliminer les déchets de récolte.
Eviter les arrosages en fin de journée ou la nuit
Adopter une fertilisation azotée rigoureuse (éviter les excès) La lutte directe en culture biologique
Effet secondaire de produits à base de cuivre
Chou
Puceron cendré : Risque faible à moyen selon protection des plants Piéride du chou : Risque moyen
Puceron vert : Risque faible à moyen selon protection des plants Altises : Risque moyen à fort, selon protection des plants Punaise ornée : Risque moyen, selon protection des plants Aleurodes : Risque faible, sur parcelles à risque
Seuil de nuisibilité puceron vert et cendré : apparition des colonies
Zone Alpine Chrysopes Présence
Coccinelle Présence
Syrphes - Episyrphus balteatus Présence
Altise petite des crucifères Plantes atteintes: entre 20% et 30%
Punaise ornée du chou Plantes atteintes: entre 15% et 50 %
avec Pression moyenne
Puceron cendré Plantes atteintes: 5 %
Pieride du chou avec Premiers symptômes/dégâts
Puceron vert Plantes atteintes: entre 5% et 25 %
Val de Saône & Côtière Puceron vert Plantes atteintes: 15 %
Altise petite des crucifères Plantes atteintes: 80%
Plaine du Forez et mont du lyonnais Altise petite des crucifères Plantes atteintes: 60 %
Punaise ornée du chou Plantes atteintes: 30 % avec Pression
faible
Le coin diagnostic
CHOUX : PIERIDE DU CHOU (Pieris brassicae)
Œufs de piéride sur chou © Jean-daniel FERRIER de la Chambre d’Agriculture de l’Ain
Adulte de piéride © Laury CHATAIN de la Chambre d'Agriculture de la Loire
Larves de piéride sur chou © Jean-daniel FERRIER de la Chambre d’Agriculture de l’Ain
Les larves (chenilles) du papillon atteignant 40 mm provoquent les dégâts sur les feuilles de choux.
Elles rongent d’abord l’épiderme des feuilles, puis s’attaquent à toute l’épaisseur du tissu végétal, qui disparaît progressivement. Après le passage des chenilles, il ne reste souvent que les nervures des feuilles.
Il arrive que les chenilles, présentes en grand groupe grégaire s’attaquent à d’autres plantes (réséda odorant (Reseda odorata) capucine (tropaeolum)).
Les dégâts sont moyennement graves pour les choux pommés, et plus importante pour les choux- fleurs ou les brocolis.
Les larves sont des chenilles vert grisâtre, veloutées (mais sans poils), qui mesurent 4 à 5 cm de long. Les adultes sont des papillons de jour blancs jaunâtres à tête noire, qui mesurent 4 à 6 cm d’envergure (figures 2 et 3). Ils sont actifs par temps ensoleillé et chaud. Les femelles pondent une centaine d’œufs chacune. Ces derniers sont allongés, jaunâtres. Ils mesurent environ 1,5mm de long et sont déposés en groupes serrés de 20 à 40, sur la face inférieure des feuilles.
Chaque année, il y a deux générations (voire 3 quand le climat est plus doux). Les vols de papillons ont lieu en mai, puis en août.
Les larves de la seconde génération peuvent provoquer des dégâts d’août à octobre. Ce sont ces larves qui sont à l’origine des chrysalides, qui sont la forme hivernale de conservation de l’insecte.
D’après Ephytia.inra.fr
CHOUX : PETITE ALTISE OU ALTISE DES CRUCIFERES (Phyllotreta nemorum)
La petite altise ou altise des crucifères est un petit coléoptère noir ou bicolore, noir avec des bandes jaunes, qui se déplace par bonds. Elle mesure entre 2,7 et 3,5 mm de long. C’est essentiellement un ravageur du colza de printemps.
Peut être confondu avec Phyllotreta vittula qui est peu plus petit, la longueur du corps est de 1,5 à 1,8 mm.
Dégâts et adulte de Phyllotreta nemorum © Jean-Daniel FERRIER de la Chambre d'Agriculture de l’Ain
Les espèces P. nemorum et P. armoraciae font exception: elles pondent leurs oeufs à la face inférieure ou à l’aisselle des feuilles de leurs plantes hôtes, où leurs larves creusent des galeries dans le limbe des feuilles et dans les tiges.
Le stade larvaire, qui dure environ quatre semaines, est suivi de la diapause des chrysalides. Toutes les espèces de Phyllotreta, sans exception, se nymphosent dans le sol. Les adultes de la nouvelle génération éclosent vers fin juillet / début août et se nourrissent des parties aériennes des brassicacées, avant de chercher, à l’automne, leurs abris d’hivernage.
Au printemps, les adultes apparaissent à partir de la fin avril. Ils squelettisent les feuilles des plantes hôtes et blessent les tiges et les cosses. Le vol commence lorsque la température de l'air atteint 14-16 ° C. La fertilité est d'environ 40 œufs. L'éclosion dure 3- 14 jours. Ph. Armoraciae pond des œufs près du cou de la plante hôte et les larves pénètrent dans le pétiole. Ph. Nemorum pond
des œufs à la surface des feuilles et les larves extraient les feuilles après l'éclosion. Les larves sont au dernier stade de couleur blanc sale, la tête et le dernier segment sont jaune pâle. Les espèces restantes pondent dans le sol autour des plantes hôtes;
après l'éclosion, les larves mangent de fines racines et se développent sur 14 à 21 jours. La nymphose a lieu dans le sol et dure 8- 14 jours.
CHOUX : ALTISE NOIRE DES CRUCIFERES (Phyllotreta atra)
L'adulte mesure 2 à 2,5 mm, entièrement noir sauf les articles 2 et 3 des antennes qui sont jaunes Dégâts et adulte de Phyllotreta atra © Jean-Daniel FERRIER de la Chambre d'Agriculture de l’Ain
CHOUX : PUNAISE ORNEE DU CHOU (Eurydema ornata) Symptômes :
- Description du ravageur :
L'adulte mesure de 7 à 8,5 mm de long, la tête est noire, le corps est de teinte générale rouge avec des petits points noirs ;
La larve est noire durant tout le 1er stade ; puis au cours des mues suivantes, elle acquiert progressivement l'aspect de l'imago
- Les dégâts sur les cultures :
Ces punaises se nourrissent en piquant le limbe des feuilles et en ponctionnant les liquides cellulaires. Des piqûres en très grand nombre provoquent le jaunissement complet des feuilles. Les jeunes plantes fortement attaquées peuvent mourir.
Dégâts et Larve de Eurydema ornata © Jean-Daniel FERRIER de la Chambre d'Agriculture de l’Ain
Adulte de Eurydema ornata © Marie-Hélène PLAVERET de la FREDON Rhône-Alpes
Punaise ornée et altise sur plant de chou © Marie-Hélène PLAVERET de la FREDON Rhône-Alpes
Œufs de Eurydema ornata © Jean-Daniel FERRIER Chambre d'Agriculture de l’Ain
Eclosion de larve de Eurydema ornata © Laury CHATAIN de la Chambre d'Agriculture de la Loire
Le conseil alternatif ou bio contrôle
Altises : Il est impératif de couvrir avec des filets dès la plantation, afin que les altises ne soient pas piégées dessous.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Couvrir le plant au moins pendant les 3 à 4 premières semaines de culture avec un film insect-proof, du repiquage au stade 8- 10 feuilles, car il est sensible aux altises. Choisir un voile de forçage lorsque les températures maximales sont inférieures à 25 °C.
Punaises ornées : Elles se développent particulièrement par temps chaud et sec.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Fractionner l’irrigation
La lutte directe bio-contrôle ou biologique Aucune
Oignon
Mildiou: Risque moyen à fort, selon conditions météo et historique de parcelle Botrytis : Risque moyen
Bactériose: Risque moyen, selon état du feuillage
Thrips: Risque moyen à fort, risque plus important sur parcelles voisines de prairies fauchées Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs
Val de Saône & Côtière Botrytis squamosa Plantes atteintes: 80 % avec 1 à 10 % de pieds touchés
Thrips du tabac et de l'oignon Plantes avec présence: 50 % avec 1-5
individus
Plantes avec présence: 100 % avec 6-10
individus
Zone Alpine Thrips du tabac et de l'oignon Plantes avec présence: 50 % avec > à 10 individus
Plaine du Forez et mont du lyonnais Thrips du tabac et de l'oignon Plantes avec présence: 100 % avec 1-5 individus
Botrytis squamosa Plantes atteintes: 100 %
Mildiou des aliacées Plantes atteintes: 10 %
Mouche de l'oignon Plantes atteintes: 5 %
Mineuse du poireau % de piqûres: 100 %
Le coin diagnostic
OIGNON: MILDIOU
Mildiou sur oignon © Jean-Daniel Ferrier Chambre d’Agriculture de
l’Ain
OIGNON : THRIPS TABACI Symptômes :
Les thrips sont souvent peu préjudiciables sur oignon sauf pour de grandes populations par temps chaud et sec. Pour l’oignon blanc botte, il peut y avoir dépréciation du feuillage en cas de fortes populations. Les piqûres de cet insecte sont révélées par de nombreuses ponctuations décolorées sur les feuilles (les ponctuations blanche-grisâtres de 0,5 à 2 mm observées correspondent aux cellules vidées). Par ailleurs, ces plaies sont des points d'entrées favorables aux champignons, lorsque les conditions climatiques évoluent vers l’humidité. Présence d’insecte de petite taille (1 mm), clair à gris-marron, que l’on trouve en écartant les gaines.
Traces argentées de piqures d’alimentation du thrips sur oignon Thrips adultes sur oignon © Jean-Daniel © Jean-Daniel FERRIER Chambre d'Agriculture de l'Ain FERRIER de la Chambre d'Agriculture de
Le conseil alternatif ou bio contrôle Mildiou :Les mesures prophylactiques
Eviter les variétés sensibles
Eviter les irrigations répétées
Gestion des tas de déchets source des 1 ères contaminations
Eviter l’excès de fumure azotée La lutte directe bio-contrôle ou biologique Aucune
Thrips : Les mesures prophylactiques
Choix de la parcelle : Pas de précédent direct et de parcelles voisines en allium en année n-1.
Les sols très humides ou très secs gênent la nymphose.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Les pluies ou les irrigations régulières peuvent permettre de lessiver les individus et contrôler la pression présente.
Bassinage de 1.5 mm 3 fois par jour (11 heures, 14h30, 18h)
L’auxiliaire prédateur de thrips Aeolothrips intermedius a besoin dans son régime alimentaire de protéines florales en plus de celles procurées par ses proies habituelles, des larves de thrips, pour assurer sa reproduction.
L'adulte consomme des tissus floraux pour atteindre sa maturité sexuelle, ceci sur des arbres et des plantes herbacées, avec une préférence pour les légumineuses. Les larves ont un comportement essentiellement prédateur.
Poireau
Thrips: Risque moyen à fort, risque plus important sur parcelles voisines de prairies fauchées
Val de Saône &
Côtière Thrips du tabac et de l'oignon Plantes atteintes: 30 % avec 1 % surface foliaire atteinte Le coin diagnostic
POIREAU : THRIPS Symptômes :
Les piqûres de cet insecte sont révélées par de nombreuses ponctuations décolorées sur les feuilles (les ponctuations blanches - grisâtres de 0,5 à 2 mm observées correspondent aux cellules vidées). Par ailleurs, ces plaies sont des points d'entrées favorables aux champignons, lorsque les conditions climatiques évoluent vers l’humidité.
Présence d’insectes de petite taille (1 mm), clair à gris - marron, que l’on trouve en écartant les gaines du poireau.
Larve de thrips © Jean-Daniel FERRIER Chambre d'Agriculture de l'Ain
Adulte de thrips © Jean-Daniel FERRIER Chambre d'Agriculture de l'Ain
Ponctuations décolorées de piqûres de nutrition du thrips © Jean-Daniel FERRIER Chambre d'Agriculture de l'Ain
Le conseil alternatif ou bio contrôle Thrips : Les mesures prophylactiques :
Choix de la parcelle : Pas de précédent direct et de parcelles voisines en allium en année n-1.
Les sols très humides ou très secs gênent la nymphose.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Les pluies ou les irrigations régulières peuvent permettre de lessiver les individus et contrôler la pression présente. Bassinage de 1.5 mm 3 fois par jour (11h, 14h30, 18h)
Utilisation de desséchants (dessiccation de la cuticule des insectes à corps mous), comme l’huile essentielle d’orange douce à 60 g/l.
Aeolothrips intermedius a besoin dans son régime alimentaire de protéines florales en plus de celles procurées par ses proies habituelles, des larves de thrips, pour assurer sa reproduction.
L'adulte, consomme des tissus floraux pour atteindre sa maturité sexuelle, ceci sur des arbres et des plantes herbacées, avec une préférence pour les légumineuses. Les larves ont un comportement essentiellement prédateur
Pomme de terre
Puceron : Risque faible à moyen Doryphores : Risque fort Lygus : Risque moyen Alternaria : Risque moyen Mildiou : Risque moyen à fort,
Val de Saône & Côtière Doryphores avec > 2 foyers sur les 20 points d'observation
Zone Alpine Alternariose de la pomme de terre avec Quelques feuilles avec au moins une tâche
Puceron avec 10 à 50 individus
Doryphores avec > 2 foyers sur les 20 points
d'observation
Punaise Lygus pratensis Présence
Cicadelle Présence
Plaine du Forez et mont du lyonnais Alternariose de la pomme de terre avec Quelques foyers
Doryphores avec 1 foyer sur les 20 points
d'observation
Punaise Lygus pratensis Présence
Plaine de l'Isère et vallée du Rhône Rhizoctone brun 1 parcelle : Absence
1 parcelle avec Quelques pieds
contaminés (tiges + feuilles)
Doryphores avec 1 foyer sur les 20 points
d'observation
Punaise Lygus pratensis Présence
Cicadelle Présence
Limagne Coccinelle Présence
avec quelques adultes
Le coin diagnostic POMME DE TERRE : DORYPHORE
Déjà des œufs de doryphores sur les repousse de pomme de terre © Benoit AYMOZ de la Chambre d'Agriculture Savoie Mont- Blanc
Sortie des larves des œufs de doryphores sur les repousse de pomme de terre © Laury CHATAIN Chambre d'Agriculture de la Loire
Larve L4 de doryphores sur aubergine © Laury CHATAIN de la Chambre d'Agriculture de la Loire
Accouplement d’adultes de doryphores sur aubergine © Laury CHATAIN de la Chambre d'Agriculture de la Loire
POMME DE TERRE : ALTERNARIOSE Symptômes
Sur les folioles, taches rondes brunes à noires, pouvant atteindre 2 cm de diamètre, avec des bordures bien délimitées. La présence d’anneaux concentriques sur les tâches les plus grandes est une des caractéristiques.
Symptômes d’Alternaria @ Françoise Lere de la Chambre d’Agriculture du Puy-de-Dôme
Mildiou :
Pour les jours à venir, les prévisions météorologiques annoncent la poursuite d‘un régime d’averses, dans une ambiance de températures maximales entre 20 et 28 °c, assez favorables au mildiou, puis le retour d’un temps orageux ce week-end, qui pourrait à nouveau être suivi d’un temps instable la semaine prochaine.
Rappel des conditions de développement du mildiou :
Les conditions climatiques idéales pour le développement du mildiou sont d’abord une succession de périodes humides avec des températures assez chaudes pour la formation des spores. Une durée d’humectation de 4 heures et plus, dans une gamme de températures assez larges (inférieures à 30 °c) permet la germination des spores et la contamination du feuillage.
La végétation fournie (fermeture des rangs) et les irrigations sont des facteurs à prendre en compte dans l’évaluation du risque.
Situation épidémiologique modélisée : Modèle Mileos®(Arvalis-Institut du Végétal)
Station météo Niveau de risque au 22/6
Seuil de nuisibilité atteint le 22/6(VS, VI,VR)
Jour où le seuil de nuisibilité a été atteint depuis le 15/4 (VS,VI,VR)
Pluies en mm du 15/6 au 21/6 inclus Clermont-Fd
Aulnat
Faible Non aucun 30,3
* : VS : variété sensible – VI : variété intermédiaire – VR : variété résistante
Attention, l’information donnée par Mileos® n’est valable que pour la date et l’heure indiquées. De plus, la validité stricte est limitée à un rayon de 10 km autour de la station.
Le conseil alternatif ou bio contrôle Mildiou : Pas de méthode alternative mais :
Choix de variétés résistantes.
Elimination des repousses dans les cultures situées à proximité (potentiellement à plus de 1 km) et des tas de déchets,- sources de contaminations.
Bon appuyage des buttes pour éviter la contamination des tubercules.
A la récolte, ramassage du maximum de tubercules (y.c. les petits) dans les parcelles, pour ne pas laisser un inoculum pour l’année suivante.
Doryphores : Les mesures prophylactiques :
Rotations longues des cultures. (En rotation maraîchère éviter l’aubergine et pomme de terre en précédent ou à proximité)
Eloigner les parcelles par rapport à celles n-1.
Eliminer les repousses qui assurent la multiplication.
Alternaria : Les mesures prophylactiques
Choisir des variétés peu sensibles Utiliser des tubercules sains La lutte directe en culture biologique
Eviter les stress nutritionnels ou hydriques activant une sénescence accélérée de la plante. L’Alternaria est un champignon de faiblesse qui se développe en condition assez chaude. Si l’alimentation minérale est suffisante, cette maladie aura peu d’incidence sur les rendements et elle n’a pas d’incidence sur la qualité des tubercules.
Courgette
Pucerons : Risque faible à moyen Thrips : Risque faible, peu dommageable
Oïdium : Risque faible, (Risque fort peu dommageable pour les cultures sous-abri en fin de récolte)
Val de Saône & Côtière Oïdium Plantes atteintes: 100 % avec attaque
forte
Puceron Plantes atteintes: 5 %
Zone Alpine Botrytis - Pourriture Grise Plantes atteintes: 4 % avec Attaque
faible
Attaque faible
Plantes atteintes: 4 % avec Attaque
faible
Attaque faible
Oïdium Plantes atteintes: 50 % avec attaque
moyenne
Plantes avec présence: 5 %
Puceron Plantes atteintes: 12 %
Plantes atteintes: 8 %
Plantes atteintes: 10 %
Plantes atteintes: 20 %
Plantes atteintes: 30 %
Plantes atteintes: 100 %
Plantes atteintes: 5 % avec Attaque
faible
Attaque faible
Plaine du Forez et mont du lyonnais Puceron Plantes atteintes: 25 %
Plantes atteintes: 2 %
Plantes atteintes: 70 %
Plaine de l'Isère et vallée du Rhône Puceron Plantes atteintes: 20 %
Thrips Plantes atteintes: 60 %
Le conseil alternatif ou bio contrôle Pucerons : La lutte directe bio-contrôle
Repérer les premiers foyers et les marquer. Dès le repérage des premiers foyers, il est souhaitable de détruire manuellement les premières colonies par arrachage des plants (ou des feuilles) contaminés. Cette opération devra être réalisée avant l’apparition d’une nouvelle génération de pucerons ailés (avant dissémination).
Si vous êtes amenés à intervenir, privilégier les produits à toxicité limitée tels que savon potassique de 1 à 2 % sur des foyers limités.
Favoriser les auxiliaires naturels, introduire des coccinelles collectées par ailleurs.
Renforcez l’action des auxiliaires par des lâchers complémentaires d’Aphidius colemani (A utiliser en début d’attaque, à partir de 20°C, si le puceron est Aphis gossypii, 2-3 lâchers sont nécessaires : fréquence 8 à 15 jours, 0.5 à 1 individu/m²) ou / et Aphidoletes aphidimyza (Faire le lâcher sur le sol en terre humide, T° de nuit > à 16°C et hygrométrie élevée, 2-3 lâchers sont nécessaires : fréquence 7 jours, 2 à 5 /m²). La distribution des momies se fera en plusieurs points distants d’une vingtaine de mètres environ soit deux ou trois points pour un tunnel de 50 m.
� Cultures sous abri
Les ravageurs sont favorisés par les conditions climatiques favorables, néanmoins la forte présence d’auxiliaires indigènes ou lâchés permet de contrôler les populations. L’aération des abris est capitale pour le maintien d’un environnement sain à une époque où la végétation prend son ampleur.
Il est temps de penser à l’ombrage des abris : selon les conditions passées (manque de lumière), actuelles (stade de développement des plantes, vigueur…) et à venir (orages prévus), il est temps de blanchir ou de poser les filets ou de le reporter à une dizaine de jours. Pour les sites ayant eu de forte pluviométrie, les bassinages peuvent de nouveau être réalisés
Aubergine
Thrips : Risque faible à moyen Acarien : Risque fort
Pucerons : Risque faible à moyen Doryphore : Risque moyen à fort Lygus : Risque moyen
Sclérotinia : Risque faible à moyen, selon historique parcelles Nezara viridula : Risque moyen
Verticilliose : Risque faible Viroses : Risque faible à moyen
Val de Saône & Côtière Chrysopes Plantes avec présence: 5 %
Coccinelle Plantes avec présence: 50 %
Acarien jaune tisserand T. urticae
Plante : 10 % avec > 100 individus ou Présence de toile avec jaunissement des feuilles
Plante : 25 % avec 10 à 100 individus ou Plusieurs individus avec beaucoup de piqûres
Puceron Plante : 5 % avec <10 individus isolés,
Plante : 80 % avec <10 individus isolés,
Punaise Plante : 5 %
Thrips Plante : 5 % avec < 10 individus
Doryphores plantes touchées: 10 % avec 1 à 3
individus,
Zone Alpine Chrysopes Plantes avec présence: 10 %
Coccinelle Plantes avec présence: 20 %
Entomophtorales Plantes avec présence: 5 %
Micro - Hyménoptères Plantes avec présence: 50 %
Punaise Anthocoride Plantes avec présence: 10 %
Acarien jaune tisserand T. urticae
Plante : 2 % avec 10 à 100 individus ou Plusieurs individus avec beaucoup de piqûres
Plante : 30 % avec 10 à 100 individus ou Plusieurs individus avec beaucoup de piqûres
Puceron Plante : 5 % avec 10 à 100 individus ou au
moins 1 colonie sur 2 à 3 feuilles,
Plante : 20 % avec 10 à 100 individus ou au moins 1 colonie sur 2 à 3 feuilles,
Punaise Plante : 5 % avec <10 individus isolés,
Thrips Plante : 5 % avec de 10 à 100 individus ou
dégâts isolés
Plante : 80 % avec de 10 à 100 individus
ou dégâts isolés
Doryphores plantes touchées: 5 % avec 1 à 3
individus, Plaine de l'Isère et vallée du Rhône Acarien jaune tisserand T. urticae
Plante : 25 % avec 10 à 100 individus ou Plusieurs individus avec beaucoup de piqûres
Puceron Plante : 4 % avec <10 individus isolés,
Thrips Plante : 15 % avec < 10 individus
Le coin diagnostic AUBERGINE : LYGUS
Dégâts de Lygus © Christel Robert CA38
Punaise larve Lygus © Christel Robert CA38
LES PUNAISES DU GENRE LYGUS
On trouve dans les cultures principalement deux espèces : Lygus rugulipennis et pratensis
Ces espèces au stade adulte mesurent 5 à 6 mm de longueur, leur couleur variable du beige à brun ou vert et l’écusson est de couleur jaune.
Lygus rugulipennis peut faire varier sa couleur selon la culture qu’elle occupe. En général, Les femelles sont plutôt claires dans des teintes vertes, les mâles plus sombres tirant sur le marron.
Elle est polyphage, elle s’attaque en particulier aux cultures de concombres, d’aubergines, de tomates, de poivrons et de fraises. Il semble que les larves occasionnent plus de dégâts sur les cultures que les adultes.
Les glandes salivaires de cette espèce secrètent une substance particulièrement toxique. Au point de piqûre la salive nécrose les cellules végétales voisines.
Deux générations se succèdent par an en extérieur.
Mais sous serre, il peut y en avoir bien plus.
Les œufs, environ 100 par femelle, sont déposés dans les tiges et les boutons floraux de la plante hôte.
Punaise adulte Lygus © Christel Robert CA38
Lygus pratensis, environ 6 mm, forme type brun rouge avec scutellum jaune © Caroline BACONNIER du l’EPLEFPA Terre d'horizon
Les adultes sont très mobiles et peuvent parcourir
de longue distance.
Le conseil alternatif ou bio contrôle
Acariens : Les mesures prophylactiques :
Nettoyage hivernale des abris, désherbage minutieux.
Même s’il n’y a pas de grosses attaques la présence de petits foyers justifie la mise en place du bassinage, du blanchiment des tunnels et de la lutte biologique.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Elimination mécanique des foyers
En cas de présence avérée intervenir en lâchant sur les foyers des acariens prédateurs Amblyseius californicus (En préventif dès les premières fleurs, un lâcher de 3 à 4 individus / m² selon la pression, actif jusqu’à 35 °C et tolère une humidité basse) et/ou Phytoseiulus persimilis (A répartir sur le feuillage dans les foyers 20 / m² sur foyer, T° > à 20 °C quelques heures durant la journée, 2 à 3 lâchers à fréquence de 8 jours)
La lutte directe est possible bien que d’une efficacité limitée avec des produits à base d’huile de Colza estérifiée.
Doryphore : Les mesures prophylactiques :
Rotations longues des cultures. (En rotation maraîchère éviter l’aubergine et la pomme de terre en précédent ou à proximité)
Eloigner les parcelles par rapport à celle n-1.
Eliminer les repousses qui assurent la multiplication.
Punaises Nezara et Lygus
Des dégâts conséquents peuvent être générés par Lygus en entrainant la chute des fleurs.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Ramasser et écraser adultes, larves et pontes pour essayer de réguler au maximum la population.
Tomate
Pucerons : Risque faible à moyen Thrips : Risque faible à moyen Aleurodes : Risque faible
Acarien tétranyque tisserand : Risque moyen Oïdium : Risque faible
Botrytis : Risque moyen
Virus : Risque moyen
Cladosporiose : Risque faible à moyen Mouche Mineuse : Risque faible
Fusariose : Risque faible, selon historique des parcelles Tuta absoluta : Risque moyen, selon historique des parcelles
Val de Saône & Côtière Puceron Plante : 10 % avec <10 individus isolés,
Mineuse de la tomate Plante : 1 % avec 1 feuille avec au moins
une mine ou 1 fruit troué par plante,
Zone Alpine Chrysopes 1 parcelle : Absence
5 parcelles avec entre 10% à 30% de
plantes avec présence
Cladosporiose Plante : 5 % avec 1 tâche sur une à 2
feuilles,
Oïdium Plante : 5 % avec 1 tâche sur une à 2
feuilles,
Chancre bactérien de la tomate
plantes touchées: 4 % avec quelques plantes avec un dessèchement marqué du feuillage ou un flétrissement de la plante entière,
Puceron Plante : 10 % avec <10 individus isolés,
Plante : 5 % avec <10 individus isolés,
Plante : 20 % avec <10 individus isolés,
Punaise Plante : 1 % avec <10 individus isolés,
Plante : 4 % avec <10 individus isolés,
Plaine du Forez et mont du lyonnais Micro - Hyménoptères Plantes avec présence: 5 %
Punaise Anthocoride Plantes avec présence: 5 %
Botrytis - Pourriture Grise Plante : 5 % avec quelques feuilles avec 1
tâche ou 2 à 3 chancres
Mouche mineuse
Plante : 5 % avec 1 à 2 feuilles avec au moins une mine ou une piqûre nutritionnelle
Plante : 50 % avec > 100 individus ou
plusieurs colonies sur plus de 3 feuilles Plaine de l'Isère et vallée du Rhône Puceron Plante : 5 % avec <10 individus isolés,
Mineuse de la tomate Plante : 100 %
par piège(s): 90 unités avec > 25 % fruits
ou feuilles attaquées
Le conseil alternatif ou bio contrôle
Pucerons : en lutte intégrée, agir sur les principaux foyers avec SAVON POTASSIQUE (1 à 2 %) et renforcer l’action des auxiliaires par des lâchers complémentaires d’Aphidius ervi et A. colemani
Botrytis : Aérer au maximum les abris car le Botrytis aime les atmosphères confinées. Réaliser un effeuillage de la base des plantes qui permettra d’éliminer les premières feuilles attaquées, et favorisera l’aération des parties basses des plantes.
Tuta absoluta : La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Combinaison des moyens de lutte : lâchers réguliers de parasitoïdes (Macrolophus pygmeus et Trichogramma achae) et interventions hebdomadaires avec Bacillus Thuringiensis pour lequel il semble opportun d’alterner les souches (souche Kurstaki avec la souche Aizawai).
La confusion sexuelle grâce au diffuseur de phéromone peut compléter la maîtrise du ravageur.
Directeur de publication : Gilbert GUIGNAND, Président de la Chambre Régionale d’Agriculture Auvergne-Rhône-Alpes Coordonnées du référent : Cécile BOIS (CRAAURA) cecile.bois@aura.chambagri.fr 04 73 28 78 34
Animateur filière/Rédacteurs :
Grégoire Fauvain – CA01 – gregoire.fauvain@ain.chambagri.fr Benoît AYMOZ – CASMB – benoit.aymoz@smb.chambagri.fr Laury CHATAIN – CA42 – laury.chatain@loire.chambagri.fr
À partir d’observations réalisées par : les Chambres d’Agriculture d’Auvergne-Rhône-Alpes, Coopérative Agricole Bresse Mâconnais, FREDON Auvergne Rhône Alpes et le lycée Horticole de Romans.
Ce BSV est produit à partir d’observations ponctuelles. Il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transmise telle quelle à la parcelle. Pour chaque situation phytosanitaire, les producteurs de végétaux, conseillers agricoles, gestionnaires d’espaces verts ou tous autres lecteurs doivent aller observer les parcelles ou zones concernées, avant une éventuelle intervention. La Chambre régionale dégage toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs concernant la protection de leurs cultures.
Toute reproduction même partielle est soumise à autorisation Pour en savoir plus, EcophytoPIC, le portail de la protection intégrée.
http://cultures-legumieres.ecophytopic.fr/cultures-legumieres