BSV n° 11, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition Auvergne Rhône-Alpes 1 P
� Cultures de plein champ 4
Salade 4
Carotte 8
Chou 9
Oignon 11
Poireau 12
Courgette 13
� Cultures sous abri 14
Aubergine 14
Tomate 15
Réseau
Du 14 avril au 10 novembre 2021 :
33 lieux d'observations visités cette semaine sur 77 lieux d'observations potentiels.
Le territoire est subdivisé en 6 parties.
Récapitulatif de présence ou symptômes des bioagresseurs
Edition Auvergne-Rhône-Alpes
Bulletin de Santé du Végétal
Cultures légumières,
allium et pomme de terre
N° 11
Date de publication
1 Septembre 2021
Sommaire
C r é d i t p h o t o : C h a m b r e d
’ A g r i c
BSV n° 11, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 2 12
21 21 Présence ou symptôme des bio-agresseurs
Faible
Moyen Fort
Faible à moyen Moyen à fort
Cultures de plein champ
Pression observée en S 33 Pression observée en S 35 Prévision pour les prochains jours
Salade
Limaces 1 1 2
Taupin 0 2 2
Sclérotinia 1 1 1
Mildiou 1 1 1
Pythium 1 1 1
Pucerons 1 1 2
Rhizoctonia 1 2 1
Noctuelle 2 2 3
Bactériose 1 1 2
Thrips 1 1 1
Fusariose 1 1 1
Carotte 6 6 6
Mouche 1 2 3
Alternaria 2 2 3
Pucerons 1 1 1
Oïdium 1 2 2
Chou 6 6 6
Altises 1 2 1
Punaise ornée 3 2 2
Pucerons vert et cendré 1 1 2
Piérides 1 2 2
Noctuelles défoliatrices 1 2 2
Aleurode 3 3
Alternaria 2 2 2
Mycosphaerella 2 2 2
Teigne 2 2 2
Oignon en sec/bulbe, Oignon en
vert/printemps 6 6 6
Mildiou 2 1 1
Thrips 2 2 2
Poireau 6 6 6
Rouille 2 2 3
Alternaria 3 3
Graisse 2 2 2
Maladies racinaires (Fusariose…) 2 1 1
Thrips 2 2 3
Teigne 1 1 1
Psylle 1 1 1
Courgette 6 6 6
Pucerons 1 1 1
Oïdium 2 3 3
Mildiou 1 1 1
Punaise verte Nezara viridula 1 1 1
Thrips 1 1 1
Cladosporiose 1 1 1
Virus 1 2 2
Cultures sous abri
Pression observée en S 33 Pression observée en S 35 Prévision pour les prochains jours
Aubergine 6 6 6
Pucerons 2 1
Thrips 2 2 2
Doryphore 3 2 2
Verticiliose 3 1
Acariens 3 3 2
Punaise Lygus et Nezara 4 5 3
Botrytis 3 3
Tomate 6 6 6
Pucerons 1 1 1
Tuta absoluta 3 3 3
Thrips 1 2 2
Noctuelles des fruits 4 3 3
Mildiou 4 3 3
Botrytis sur taille 4 4 4
Cladosporiose 4 4 4
Chancre bactérien 2 1 1
Punaises 2 3 3
Oïdium 1 3 3
Acariens 2 2 2
Alternaria 1 2 1
Mouche mineuse 1 1 1
Acariose bronzée 1 2 2
BSV n° 11, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 3 3 1_
Enquête sur les méthodes alternatives de lutte contre les
bioagresseurs en légumes et fraise
Dans le cadre des futures rencontres CTIFL/SDSPV légumes et fraise qui se tiendront les 25 et 26 janvier 2022, le CTIFL et la SDPSV vous proposent de participer à un état des lieux sur l’emploi ou non de techniques alternatives de protection des cultures au sein de la filière légumes et fraise. L’objectif est de réaliser un focus sur les freins et atouts à l’emploi de ces méthodes en fonction des bioagresseurs majeurs sur les principales cultures.
Nous vous proposons de répondre à un questionnaire, suivre le lien suivant https://forms.office.com/r/dYcRiCWHV6
Le temps estimé pour y répondre est moins de 10 minutes. Si vous voulez répondre pour plusieurs cultures n’hésitez pas à répondre plusieurs fois au questionnaire en choisissant la culture considérée.
Merci d’avance pour votre participation qui est confidentielle, vos réponses nous seront utiles.
2_
Appel à échantillons de laitue avec fusariose
Depuis quelques années la fusariose de la laitue se développe sur notre territoire sur l’ensemble des types variétaux. Comme beaucoup de fusariose, sa capacité d’adaptation a abouti à l’apparition des différentes races en réaction au développement de variétés présentant des résistances. Le projet Actifol, a pour objet d’approfondir les connaissances sur ce pathogène et à chercher des solutions de contrôles qui viendront en complément du déploiement de variétés résistantes. La connaissance des races présentes sur notre territoire est importante car elle devrait permettre de mieux faire les choix variétaux.
Dans le cadre de ce projet nous sommes en déficit d’échantillons, sauf pour les Bouches du Rhône et le Vaucluse. Nous vous serions reconnaissant si vous pouvez nous faire parvenir des échantillons de laitues présentant un suspicion de symptômes de fusariose, de préférence pas trop avancés (je vous mets le lien vers ephytia pour voir des symptômes http://ephytia.inra.fr/fr/C/5836/Salades- Principaux-symptomes). Les premiers résultats montrent que la race 1 et la race 4 sont bien présentent sur notre territoire.
1. Comment procéder :
o
Prendre une photo de la parcelle et des salades malades
o
Prévoir 3 à 4 salades par échantillon, si possible pas prélevées côte à côte
o
Il est nécessaire d’avoir les départs des racines des mottes sur une longueur de 2 à 3 cm o
Maintenir l’échantillon au frais avant l’envoi (4°C)
o
Envoyer un échantillon de ces salades
2.
Comment les préparer :
o
Dans du papier journal juste humide et ressuyé o
Dans un sac plastique
3.
Comment les envoyer :
o
Envoi en colissimo :
Éviter d'envoyer en fin de semaine pour éviter un stockage à la poste sur le week-end o
Envoi par transporteur
4.
Nous prévenir de l’envoi de préférence par Email : peter.prince@ctifl.fr, enrick.georges.ctifl.fr et
francois.villeneuve@ctifl.fr ou au 05 53 58 00 05
o
Adresse d’expédition : CTIFL Centre opérationnel de Lanxade 28, route des Nébouts 24130 Prigonrieux
5.
Remplir le questionnaire ; pour cela nous contacter pour le recevoir.
BSV n° 11, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 4 4 Il est clair que les résultats seront confidentiels, en particulier pour les volets semenciers et pépiniéristes. Les résultats allant au-delà de la simple présence ou absence de fusariose, il faut être patient pour un retour sur l’identification de la race, qui vous sera néanmoins effectué.
� Cultures de plein champ
Les pluviométries cumulées et les températures rendent le développement des cultures de pleins champs difficile.
Malgré tout la bise des dernières semaines et les automnes généralement beaux devraient aider à améliorer la situation même si une vigilance accrue doit être maintenue.
Les vols de mouches arrivent ! L’installation des filets sur les poireaux doit être envisagée rapidement (surtout avec l’été que l’on a passé, les vols de Phytomyza risquent d’arriver plus rapidement). L’installation des filets anti-insecte sur carottes est toujours conseillée.
Les noctuelles restent bien présentes et doivent être surveillées particulièrement sur salade.
Salade
Puceron : Risque faible à moyen
Taupin : Risque nul à faible selon parcelles et variétés Thrips : Risque faible
Rhizoctonia : Risque faible Botrytis : Risque faible
Sclérotinia : Risque nul à faible selon parcelles
Pythium : Risque nul à faible selon secteurs et suite à fortes pluies Mildiou : Risque faible
Fusariose : Risque faible
Noctuelle défoliatrice : Risque moyen
Bactériose : Risque faible à moyen, plutôt sur type rouge et laitue Limace: Risque faible à moyen
Seuil de nuisibilité : dès la présence de symptômes pour le Sclérotinia, botrytis, mildiou
Seuil de nuisibilité puceron : 10 % de plantes avec aptères au printemps sur de jeunes plantations Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs
Val de Saône & Côtière Pythium vasculaire Plantes atteintes: 2 %
Noctuelle défoliatrice Plantes atteintes: 10 %
Puceron Plantes atteintes: 10 %
Zone Alpine Plantes avec présence: 5 %
Syrphes - Episyrphus balteatus Absence
Présence
Botrytis - Pourriture Grise Plantes atteintes: 3 %
Plantes atteintes: 5 %
Rhizoctone brun Plantes atteintes: 5 % avec attaque faible
Plantes atteintes: 5 % avec attaque faible
Fusariose Plantes atteintes: 3 % avec attaque faible
Noctuelle défoliatrice Plantes atteintes: 10 %
Thrips individus contaminants: 4 unités
Plaine du Forez et mont du lyonnais Rhizoctone brun Absence
BSV n° 11, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 5 5
attaque faible
Sclérotiniose Absence
Plantes atteintes: 2 %
Noctuelle défoliatrice Plantes atteintes: 5 %
Le coin diagnostic
LAITUE : NOCTUELLE
Symptômes et dégâts
Feuilles perforées et plus ou moins rongées, excréments sur feuillage.
Noctuelle gamma (Autographa gamma) : C’est le plus commun des papillons migrateurs d'Europe. Il est largement répandu dans toute la France. C’est une espèce très polyphage, présente aussi bien sur les plantes sauvages que cultivées.
Les papillons mesurent de trois à quatre centimètres d’envergure. Les ailes antérieures sont d’un jaune brunâtre avec au centre un dessin argenté évoquant la lettre grecque gamma. Les ailes postérieures sont d’un brun jaunâtre avec la marge nettement plus sombre. La chenille peut atteindre 3,5 centimètres dans son dernier stade. Elle est de couleur vert pâle, avec de fines lignes dorsales claires et une ligne latérale blanche un peu plus épaisse.
Les dégâts peuvent être très importants lors des pullulations. Ce sont les larves aux derniers stades, issues du 2ème vol (fin juillet) qui sont les plus voraces et sont responsables en fin d’été des plus gros dégâts. Elles défolient les cultures, les rendant invendables lorsqu’il s’agit de légumes feuilles (épinards, choux, salades).
Noctuelle de la tomate (Heliocoverpa armigera) : L’adulte a une envergure de quatre centimètres, ses ailes antérieures sont jaunâtres tendant à l'orange chez la femelle et au gris verdâtre chez le mâle, avec une légère bande transversale plus foncée dans le tiers distal. Les ailes postérieures sont gris clair avec une large bande marginale foncée et une petite tache brune tout près de la base.
La chenille connait six stades larvaires. Au dernier elle mesure 3 - 4 cm, elle est glabre, de couleur verdâtre à noirâtre, avec deux bandes claires latérales et des bandes plus sombres sur le dos.
Noctuelle du chou (Mamestra brassicae) :
La noctuelle du chou est une espèce sédentaire, répandue dans toute la France. Elle s’attaque principalement aux Brassicacées (chou, navet...), mais elle peut aussi ponctuellement s’installer sur les betteraves, les laitues ou les chicorées.
L’adulte est un papillon nocturne de quatre à cinq centimètres d'envergure. Ses ailes antérieures sont brun verdâtre avec des ondulations transversales brun noirâtre alternant avec des zones plus claires, ses ailes postérieures sont gris clair. Les oeufs, hémisphériques avec une petite protubérance centrale, sont déposés par la femelle en plaques (ooplaques) de 20 à 30 oeufs au revers des feuilles. Leur incubation dure une quinzaine de jours.
La chenille a six stades larvaires, elle mesure quatre à cinq centimètres au dernier stade. Son corps est glabre, de couleur verte pendant les quatre premiers stades, puis elle change de couleur en même temps que de comportement : au 5ème stade elle devient brunâtre et pénètre à l’intérieur des plantes. Le stade larvaire dure environ deux mois, puis la chenille s'enterre dans la couche superficielle du sol et entre en diapause2 sous forme de chrysalide.
Les dégâts ont lieu principalement en juin (1ère génération), puis à partir d’août (2ème génération). Les chenilles détruisent les feuilles et souillent l’intérieur des plantes de leurs excréments. Lorsqu’elles pénètrent l’intérieur des pommes de chou, dont elles dévorent le centre, non seulement les dégâts sont peu visibles de l’extérieur mais en plus les chenilles sont hors d’atteinte des bio-pesticides.
BSV n° 11, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 6 6 Symptômes de broutage par des chenilles sur les côtes ou sur le limbe © Jean-Daniel Ferrier
de la Chambre d’agriculture de l’Ain
Larve de Noctuelle gamma (remarquez les 2 paires de fausses pattes au lieu de 4 sur la plupart des chenilles) © Jean-Daniel Ferrier de la Chambre d’agriculture de l’Ain
Larve de Noctuelle gamma
Larve de Noctuelle gamma © Jean-Daniel Ferrier de la Chambre d’agriculture de l’Ain
Larve de Noctuelle Mamestra brassicae sur brocoli © Jean- Daniel Ferrier de la Chambre d’agriculture de l’Ain
BSV n° 11, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 7 7
Larve de Noctuelle Mamestra brassicae sur choux © Jean-Daniel Ferrier de la Chambre d’agriculture de l’Ain
BSV n° 11, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 8 8 Helicoverpa armigera (Syn. Heliothis armigera) sur laitue © Jean-
Daniel Ferrier de la Chambre d’agriculture de l’Ain Helicoverpa armigera (Syn. Heliothis armigera) sur laitue © Jean-Daniel Ferrier de la Chambre d’agriculture de l’Ain
Le conseil alternatif ou bio contrôle Noctuelle défoliatrice : Les mesures prophylactiques :
■Limiter au maximum les pontes en éliminant les adventices sur le champ et en bordure.
La lutte directe Bio-contrôle:
■Intervention possible avec un BT (Bacillus thuringiensis)
Limaces : Les mesures prophylactiques
Elimination des déchets de culture par broyage fin, dégradation des chaumes
Apport de matières organiques compostées
Les actions mécaniques réalisées au bon moment : buttage et binage peuvent disperser les pontes et donc perturber l’activité des limaces ou décimer leurs populations.
Période d’intercultures : un déchaumage est reconnu comme efficace pour dessécher les œufs de limaces.
La lutte directe bio-contrôle
En situation à risque appliquer du phosphate ferrique à 7 kg/ha.
Pucerons : Les mesures prophylactiques
Utiliser des variétés résistantes Nasonovia Nr 0
La protection mécanique (voile tissé ou non) en pépinière, fauchage des abords.
Eviter l’excès d’azote, qui augmente la sensibilité aux pucerons La lutte directe Bio-contrôle
Aucune
Carotte
Puceron : Risque faible Mouche : Risque moyen
Alternaria : Risque moyen, en fonction du stade d’avancement Oïdium : Risque faible à moyen
Beaucoup d’hétérogénéité due à l’irrigation tant au semis que pendant la croissance. Très forte évaporation liée à la chaleur et au vent.
Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs
BSV n° 11, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 9 9 Val de Saône &
Côtière
Alternariose de la carotte feuilles touchées: 1 %
Zone Alpine Alternariose de la carotte feuilles touchées: entre 5 % et 8% avec Premiers symptômes/dégâts
Le conseil alternatif ou bio contrôle Alternaria :
Les mesures prophylactiques :
■ Choisir des variétés tolérantes.
■ Éliminer les déchets de récolte.
■ Eviter les arrosages en fin de journée ou la nuit
■ Adopter une fertilisation azotée rigoureuse (éviter les excès) La lutte directe en culture biologique
■ Effet secondaire de produits à base de cuivre Mouche :
Les mesures prophylactiques
Pratiquer une rotation de longue durée > 5 ans La lutte directe en culture biologique
En zone à risque, on peut couvrir les cultures avec un filet anti-insectes.
Oïdium :
Les mesures prophylactiques :
Choisir des variétés peu sensibles.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Intervention éventuellement souhaitable dès observation des 1ères tâches sur les séries les plus tardives, pour préserver le feuillage. Soufre à 7,5 kg/ha ou d’huile essentielle d’orange douce à 2,4 l/ha.
Chou
Puceron cendré : Risque faible Puceron vert : Risque faible à moyen Altises : Risque faible
Punaise ornée : Risque faible à moyen Chenilles : Risque moyen
Aleurode : Risque moyen selon parcelle Mycosphaerella : Risque faible à moyen
Alternaria : Risque faible à moyen attention aux choux frisés Bactériose : Risque moyen
Rhizoctonia : Risque faible à moyen
Seuil de nuisibilité puceron vert et cendré : apparition des colonies
BSV n° 11, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 10 10
Zone Alpine Syrphes - Episyrphus balteatus Présence
Aleurode du chou Plantes atteintes: 10 %
Noctuelle défoliatrice Plantes avec présence: 5 %
Punaise ornée du chou Absence
Plantes atteintes: 5 % avec Pression
faible
Val de Saône & Côtière Bactériose à xanthomonas campestris Plantes atteintes: 10 %
Punaise ornée du chou Plantes atteintes: 10 % avec Pression
faible
Zone Alpine Hernie des crucifères Plantes atteintes: 3 %
Bactériose à pseudomonas Plantes atteintes: 10 %
Altise petite des crucifères Plantes atteintes: 5 %
Noctuelle défoliatrice Plantes avec présence: 5 %
Punaise ornée du chou Plantes atteintes: 10 % avec Pression
faible
Pieride du chou avec Symptômes/dégâts observés sur
plusieurs plantes Plaine du Forez et mont du lyonnais Mycosphaerella Plantes atteintes: 10 %
Aleurode du chou Plantes atteintes: 30 %
Altise petite des crucifères Plantes atteintes: 5 %
Noctuelle défoliatrice Plantes avec présence: 10 %
Puceron vert Plantes atteintes: 5 %
Punaise ornée du chou Plantes atteintes: 5 % avec Pression
faible
Pieride du chou avec Symptômes/dégâts observés sur
plusieurs plantes Plaine de l'Isère et vallée du Rhône Altise petite des crucifères Plantes atteintes: 5 %
Noctuelle défoliatrice Plantes avec présence: 15 %
Puceron vert Plantes atteintes: 5 %
Punaise ornée du chou Plantes atteintes: 15 % avec Pression
moyenne Le conseil alternatif ou bio contrôle
Piérides et noctuelles :
Les mesures prophylactiques Aucune
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
■ Pose de filet anti-insectes, à installer sur cultures avant l’arrivée des premiers adultes.
■ Intervention possible dès éclosion avec un produit à base de Bacillus Thuringiensis subsp. Aizawai ou Bacillus Thuringiensis subsp. kurstaki souche ABTS 351, qui agit sur les jeunes chenilles par ingestion, le matin sur la rosée. Etant photosensibles et lessivables, il est important de les appliquer lors de journées couvertes ou en soirée et en dehors des pluies.
Aleurodes :
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
L’huile essentielle d'orange douce donne de bons résultats. Les variétés à port dressé et à croissance rapide permettent l’optimisation de cette protection.
Punaises : Elles se développent particulièrement par temps chaud et sec.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Fractionner l’irrigation
La lutte directe bio-contrôle ou biologique Aucune
BSV n° 11, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 11 11 Pucerons :
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Régulation naturelle par les auxiliaires présents.
Protection par film insect-proof de type filet anti-insectes à maille Tricot de 660 à 750 μm (17g/m²).
Bactériose :
Les mesures prophylactiques :
Eviter les rotations courtes entre brassicacées
Utilisation de semences saines et certifiées
Tenir compte de la sensibilité variétale ou du type « Choux rouge » très sensibles au Xanthomonas.
Réduire la fréquence d’arrosage (moins d’arrosage, mais augmenter la dose), intervenir plutôt le matin.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique Aucune
La lutte directe en culture biologique
Les parcelles peuvent être protégées préventivement en intervenant avant un risque de pluie avec de l’hydroxyde de cuivre à 2 kg/ha si pendant les 24 h qui suivent la température est supérieure 10°C ou si non avec du sulfate de cuivre à 4 kg/ha. A renouveler après 20 mm consécutifs ou 25 mm en plusieurs fois de pluie.
Oignon
Thrips : Risque faible, sur oignon jaune, Risque moyen, sur oignon blanc Mildiou : Risque faible, sur oignon jaune, Risque faible, sur oignon blanc Botrytis : Risque faible,
Fusariose : Risque faible, sur bulbilles
Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs
Val de Saône & Côtière Mildiou des aliacées Plantes atteintes: 80 %
Thrips du tabac et de l'oignon Plantes avec présence: 80 %
Plaine du Forez et mont du lyonnais Maladies racinaires (Aphanomyces, Fusarium,
Pythium) Plantes atteintes: 1 %
Thrips du tabac et de l'oignon Plantes avec présence: 100 %
avec 6-10 individus
Le conseil alternatif ou bio contrôle Thrips :
Les mesures prophylactiques
■ Choix de la parcelle : Pas de précédent direct et de parcelles voisines en allium en année n-1.
■ Les sols très humides ou très secs gênent la nymphose.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
■ Les pluies ou les irrigations régulières peuvent permettre de lessiver les individus et contrôler la pression présente. Bassinage de 1.5 mm 3 fois par jour (11 heures, 14h30, 18h)
■ Aeolothrips intermedius a besoin dans son régime alimentaire de protéines florales en plus de celles procurées par ses proies habituelles, des larves de thrips, pour assurer sa reproduction.
L'adulte consomme des tissus floraux pour atteindre sa maturité sexuelle, ceci sur des arbres et des plantes herbacées, avec une préférence pour les légumineuses. Les larves ont un comportement essentiellement prédateur.
Mildiou : Les mesures prophylactiques
Eviter les variétés sensibles
Eviter les irrigations répétées
Gestion des tas de déchets source des 1 ères contaminations
Eviter l’excès de fumure azotée La lutte directe bio-contrôle ou biologique Aucune
BSV n° 11, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 12 12
Poireau
Thrips : Risque moyen Teigne : Risque faible
Mouche Phytomyza : Risque faible Psylle : Risque faible
Alternaria : Risque moyen selon les stades et les zones Fusariose : Risque faible
Bactériose (graisse) : Risque faible à moyen Rouille : Risque moyen
Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs
Val de Saône & Côtière Thrips du tabac et de l'oignon Plantes atteintes: 30 %
Zone Alpine Plantes atteintes: 5 % avec 1 tâche en
moyenne par plante
Plantes atteintes: 5 % avec 1 % surface foliaire
atteinte
Plaine du Forez et mont du lyonnais Alternariose du poireau Plantes atteintes: 40 % avec 1 tâche en moyenne par plante
Plantes atteintes: 5 %
Rouille du poireau Plantes atteintes: 40 %
Plantes atteintes: 60 %
% de plantes atteintes avec piqûres: 5 %
Thrips du tabac et de l'oignon Plantes atteintes: 100 % avec 1 % surface foliaire atteinte
Plantes atteintes: 100 % avec 5 % surface
foliaire atteinte
Teigne du poireau Plantes atteintes: 10 %
Plaine de l'Isère et vallée du Rhône Alternariose du poireau Plantes atteintes: 25 % avec 2 à 3 tâches en moyenne par plante
Thrips du tabac et de l'oignon Plantes atteintes: 100 % avec 5 % surface foliaire atteinte
Le conseil alternatif ou bio contrôle Thrips :
Les mesures prophylactiques :
■ Choix de la parcelle : Pas de précédent direct et de parcelles voisines en allium en année n-1.
■ Les sols très humides ou très secs gênent la nymphose.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
■ Les pluies ou les irrigations régulières peuvent permettre de lessiver les individus et contrôler la pression présente. Bassinage de 1.5 mm 3 fois par jour (11 heures, 14h30, 18h)
■ Utilisation de desséchants (dessiccation de la cuticule des insectes à corps mous), comme l’huile essentielle d’orange douce à 60 g/l.
■ Aeolothrips intermedius a besoin dans son régime alimentaire de protéines florales en plus de celles procurées par ses proies habituelles, des larves de thrips, pour assurer sa reproduction.
L'adulte, consomme des tissus floraux pour atteindre sa maturité sexuelle, ceci sur des arbres et des plantes herbacées, avec une préférence pour les légumineuses. Les larves ont un comportement essentiellement prédateur.
BSV n° 11, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 13 13 Alternaria :
Les mesures prophylactiques :
■ Choix de variétés tolérantes.
■ Effectuer des rotations > 6 ans
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
■ Adapter au mieux la fertilisation aux besoins, L’Alternaria est une maladie de faiblesse, qui se développe préférentiellement sur les sujets affaiblis (veine de mauvais sol, lorsque le sol a été remué en profondeur, …)
■ Opération culturale : Eviter d’arroser le soir.
Rouille :
Les mesures prophylactiques :
Choix de variétés peu sensibles
Eviter les arrosages répétés La lutte directe en culture biologique
Une protection préventive à base de cuivre contre mildiou et bactériose pourra avoir un effet secondaire sur la rouille. Sulfate de cuivre à 5 kg/ha, 2 à 3 interventions à 10 – 15 jours d’intervalle et selon les précipitations.
Courgette
Pucerons : Risque faible
Punaise Nezara : Risque faible, à surveiller Thrips : Risque faible, peu dommageable Acarien : Risque faible
Oïdium : Risque moyen
Viroses : Risque faible, pas de nouvelles attaques Cladosporiose : Risque faible
Botrytis : Risque faible Mildiou : Risque faible
Zone Alpine Oïdium Absence
Plantes atteintes: 40 % avec attaque moyenne
Puceron Absence
Plantes atteintes: 5 %
Plaine du Forez et mont du lyonnais Oïdium Plantes atteintes: 100 % avec attaque moyenne
Plantes atteintes: 5 % avec Attaque faible
Aleurode Plantes avec présence: 5 %
Plaine de l'Isère et vallée du Rhône Oïdium Plantes atteintes: 20 % avec Attaque faible Le conseil alternatif ou bio contrôle
Oïdium :
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Intervention possible si nécessaire avec du Soufre micronisé, ou du bicarbonate de potassium ou de l’Huile essentielle
d'orange douce ou de l’Ampelomyces quisqualis. Une protection préventive est possible avec Clonostachys rosea (précédemment nommé Gliocladium catenulatum) ou Bacillus subtilis.
BSV n° 11, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 14 14
� Cultures sous abri
Plusieurs maladies fongiques sont à déplorer et restent en fond. Les punaises restent à surveiller même si leur incidence est moins importante cette année. Les acariens et l’acariose bronzée restent présents même si leur incidence à cette époque est plus modérée.
L’aération des abris au maximum pour assainir les cultures reste fortement conseillée.
Les plantations de cultures sous abris vont commencer rapidement. Il convient de bien réfléchir aux assolements et éventuellement de couper les têtes des tomates afin de respecter son planning.
Aubergine
Thrips : Risque faible à moyen Acarien : Risque faible à moyen
Punaises : Risque moyen, Lygus et Nezara Pucerons : Risque faible
Doryphore : Risque faible à moyen, selon parcelle Verticiliose : Risque faible
Botrytis : Risque moyen selon les conditions de culture
Val de Saône & Côtière Punaise Plante : 10 % avec <10 individus isolés,
Doryphores plantes touchées: 5 % avec 1 à 3 individus,
Zone Alpine Coccinelle Plantes avec présence: 5 %
Micro - Hyménoptères Plantes avec présence: 5 %
Punaise Anthocoride Plantes avec présence: 5 %
Botrytis - Pourriture Grise Plante : 5 % avec 1 chancre sur tige ou 1
feuille avec au moins une tâche
Plante : 5 % avec 1 chancre sur tige ou 1
feuille avec au moins une tâche
Acarien jaune tisserand T. urticae
Plante : 3 % avec 10 à 100 individus ou Plusieurs individus avec beaucoup de piqûres
Punaise Plante : 5 % avec de 10 à 100 individus ou
dégâts isolés
Doryphores plantes touchées: 5 % avec 1 à 3 individus,
Plaine de l'Isère et vallée du Rhône Acarien jaune tisserand T. urticae Plante : 15 % avec <10 individus ou Quelques individus avec quelques piqûres
Le conseil alternatif ou bio contrôle Thrips :
Souvent présents sur les feuilles basses, ils sont généralement peu préjudiciables. Les dégâts directs sont observés à partir de 4 thrips sur fleur.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
■ Sur les plantes contre les larves et les adultes : Favoriser les punaises prédatrices polyphages (Macrolophus pygmaeus survie bien sous abri, Dicyphus errans à l’état naturel, Orius sp à l’état naturel)
■ Au stade floraison : lâcher des acariens prédateurs Neoseiulus cucumeris (50 à 100 individus/m² tous les 15 jours, T° > à 20 °C et hygrométrie > à 75 %) ou / et Amblyseius swirskii (En préventif, uniquement à partir du moment de la floraison à 20-25 individus/m², ou en curatif dès détection à 50-100 individus/m²).
BSV n° 11, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 15 15 Acarien :
Les mesures prophylactiques :
■ Nettoyage hivernal des abris, désherbage minutieux.
■ Même s’il n’y a pas de grosses attaques la présence de petits foyers justifie la mise en place du bassinage, du blanchiment des tunnels et de la lutte biologique.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
■ Elimination mécanique des foyers
■ En cas de présence avérée intervenir en lâchant sur les foyers des acariens prédateurs Neoseiulus californicus (En préventif dès les premières fleurs, un lâcher de 3 à 4 individus / m² selon la pression, actif jusqu’à 35 °C et tolère une humidité basse) et/ou Phytoseiulus persimilis (A répartir sur le feuillage dans les foyers 20 / m² sur foyer, T° > à 20 °C quelques heures durant la journée, 2 à 3 lâchers à fréquence de 8 jours)
■ La lutte directe est possible bien que d’une efficacité limitée avec des produits à base d’huile de Colza estérifiée.
Punaises :
Des dégâts conséquents peuvent être générés par Lygus en entrainant la chute des fleurs.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
■ Ramasser et écraser adultes, larves et pontes pour essayer de réguler au maximum la population.
Doryphore :
Les mesures prophylactiques :
■ Rotations longues des cultures. (En rotation maraîchère éviter l’aubergine et pomme de terre en précédent ou à proximité)
■ Eloigner les parcelles par rapport à celles n-1.
■ Eliminer les repousses qui assurent la multiplication.
Botrytis :
Aérer au maximum les abris car le Botrytis aime les atmosphères confinées. Réaliser un effeuillage de la base des plantes qui permettra d’éliminer les premières feuilles attaquées, et favorisera l’aération des parties basses des plantes
Tomate
Pucerons : Risque faible Thrips : Risque faible
Mineuse Tuta absoluta : Risque moyen, Risque plus élevé pour les exploitations avec présence les années antérieures.
Mouche mineuse : Risque faible Cicadelles : Risque faible
Punaises : Risque faible à moyen, variable selon les exploitations Acarien : Risque faible à moyen
Acariose bronzée : Risque faible à moyen, selon parcelles Noctuelle : Risque moyen
Cladosporiose : Risque moyen à fort, selon variétés et historique, peu problématique Botrytis : Risque moyen à fort
Viroses : Risque faible, selon pression ravageurs (cicadelles, thrips, pucerons) Alternaria : Risque faible, plus très problématique
Chancre bactérien : Risque faible à moyen, plus évolutif, dégâts fait Mildiou : Risque moyen, selon humidité des abris
Oïdium : Risque moyen Fusariose : Risque faible
BSV n° 11, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 16 16 Val de Saône & Côtière Cladosporiose Plante : 80 % avec Quelques tâches par feuille sur plus
de 3 feuilles,
Oïdium Plante : 100 % avec Quelques tâches par feuille sur
plus de 3 feuilles,
Puceron Plante : 5 % avec <10 individus isolés,
Zone Alpine Micro - Hyménoptères Absence
Plantes avec présence: 5 %
Punaise Anthocoride Absence
Plantes avec présence: 5 %
Cladosporiose Plante : 20 % avec La plupart des feuilles touchées
avec plus de 10 % de surface attaquée.
Plante : 10 % avec La plupart des feuilles touchées
avec plus de 10 % de surface attaquée.
avec 1 tâche sur une à 2 feuilles,
Plante : 10 % avec 1 tâche sur une à 2 feuilles,
Mildiou attaque faible
Oïdium Plante : 10 % avec Quelques tâches par feuille sur plus
de 3 feuilles,
Plante : 15 % avec La plupart des feuilles touchées
avec plus de 10 % de surface attaquée.
avec Quelques tâches par feuille sur plus de 3 feuilles,
Plante : 5 % avec Quelques tâches par feuille sur plus
de 3 feuilles,
Alternariose
plantes touchées: 5 % avec quelques plantes avec un dessèchement marqué du feuillage ou un
flétrissement de la plante entière,
plantes touchées: 5 % avec quelques plantes avec un dessèchement marqué du feuillage ou un
flétrissement de la plante entière,
avec Plus de 3 plantes avec des symptômes sur
feuille, tige ou collet,
Mouche mineuse Absence
Plante : 5 % avec 1 à 2 feuilles avec au moins une mine
ou une piqûre nutritionnelle
Punaise Plante : 5 % avec <10 individus isolés,
Mineuse de la tomate Absence
Plante : 5 %
par piège(s): 1 unités avec 1 feuille avec au moins une
mine ou 1 fruit troué par plante, Plaine du Forez et mont du lyonnais Punaise Anthocoride Plantes avec présence: 100 %
Botrytis - Pourriture Grise Plante : 30 % avec 1 chancre sur tige ou 1 feuille avec au moins une tâche
Cladosporiose Plante : 10 % avec 1 tâche sur une à 2 feuilles,
Mildiou Absence
Plantes atteintes: 60 % avec attaque moyenne
Alternariose
plantes touchées: 20 % avec 1 à 2 plantes avec des symptômes sur tige, ou collets et/ou des symptômes sur quelques feuilles,
plantes touchées: 20 % avec Plus de 3 plantes avec des
symptômes sur feuille, tige ou collet,
Mouche mineuse Plante : 5 % avec 1 à 2 feuilles avec au moins une mine
ou une piqûre nutritionnelle
Puceron Absence
Plante : 5 % avec 10 à 100 individus ou au moins 1
colonie sur 2 à 3 feuilles,
BSV n° 11, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 17 17 Mineuse de la tomate par piège(s): 3 unités avec 1 feuille avec au moins une
mine ou 1 fruit troué par plante,
Noctuelle des fruits Absence
Plante : 5 % avec 1 à 2 fruits troués
Aleurode Plantes atteintes: 20 %
Acarien de la tomate ou acariose bronzée Aculops lycopersici
Absence
Plantes atteintes: 2 %
Plaine de l'Isère et vallée du Rhône Punaise Plante : 2 % avec <10 individus isolés,
Mineuse de la tomate Plante : 20 %
par piège(s): 10 unités avec 1 feuille avec au moins une
mine ou 1 fruit troué par plante,
Le coin diagnostic
TOMATE : ACARIOSE BRONZEE
Acariose bronzée sur foliole et fruit © Jean-Daniel FERRIER de la Chambre d'Agriculture Le conseil alternatif ou bio contrôle
Tuta absoluta :
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
■ Combinaison des moyens de lutte : lâchers réguliers de parasitoïdes (Macrolophus pygmeus et Trichogramma achae) et interventions hebdomadaires avec Bacillus thuringiensis subsp. kurstaki souche SA 11 ou Bacillus thuringiensis subsp. kurstaki souche ABTS 351 et Bacillus thuringiensis subsp. Aizawa.Il semble opportun d’alterner les souches (souche Kurstaki avec la souche Aizawai).
■
La confusion sexuelle grâce au diffuseur de phéromone peut compléter la maîtrise du ravageur.Noctuelle :
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
La lutte contre Tuta absoluta est aussi efficace contre la noctuelle.
BSV n° 11, 2021 Cultures légumières, région AURA, édition du territoire Auvergne Rhône-Alpes 18 18 Punaises :
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
■ Ramasser et écraser adultes, larves et pontes pour essayer de réguler au maximum la population Cladosporiose :
Les mesures prophylactiques :
■ Utiliser des variétés résistantes La lutte directe bio-contrôle ou biologique
■
Soigner l’aération, éviter le bassinage, tailler et sortir les feuilles atteintes Botrytis :Les mesures prophylactiques :
Aérer au maximum les abris car le Botrytis aime les atmosphères confinées. Réaliser un effeuillage de la base des plantes qui permettra d’éliminer les premières feuilles attaquées, et favorisera l’aération des parties basses des plantes.
Mildiou et Alternaria :
Aérer au maximum les abris car les atmosphères confinées sont très favorable à ces trois champignons. Réaliser un effeuillage de la base des plantes qui permettra d’éliminer les premières feuilles attaquées, et favorisera l’aération des parties basses des plantes.
Directeur de publication : Gilbert GUIGNAND, Président de la Chambre Régionale d’Agriculture Auvergne-Rhône-Alpes Coordonnées du référent : Cécile BOIS (CRAAURA) cecile.bois@aura.chambagri.fr 04 73 28 78 34
Animateur filière/Rédacteurs :
Grégoire Fauvain – CA01 – gregoire.fauvain@ain.chambagri.fr Benoît AYMOZ – CASMB – benoit.aymoz@smb.chambagri.fr Laury CHATAIN – CA42 – laury.chatain@loire.chambagri.fr
À partir d’observations réalisées par : les Chambres d’Agriculture d’Auvergne-Rhône-Alpes, Coopérative Agricole Bresse Mâconnais, FREDON Auvergne Rhône Alpes et le lycée Horticole de Romans.
Ce BSV est produit à partir d’observations ponctuelles. Il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transmise telle quelle à la parcelle. Pour chaque situation phytosanitaire, les producteurs de végétaux, conseillers agricoles, gestionnaires d’espaces verts ou tous autres lecteurs doivent aller observer les parcelles ou zones concernées, avant une éventuelle intervention. La Chambre régionale dégage toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs concernant la protection de leurs cultures.
Toute reproduction même partielle est soumise à autorisation Pour en savoir plus, EcophytoPIC, le portail de la protection intégrée.
http://cultures-legumieres.ecophytopic.fr/cultures-legumieres