Réseau
Du 14 avril au 18 novembre 2021 :
33 lieux d'observations visités cette semaine sur 76 lieux d'observations potentiels.
Le territoire est subdivisé en 6 parties.
Récapitulatif de présence ou symptômes des bios agresseurs
Edition Auvergne-Rhône-Alpes
Bulletin de Santé du Végétal
Cultures légumières,
allium et pomme de terre
N° 7
Date de publication
7 Juillet 2021
� Cultures de plein champ 3
Salade 3
Carotte 5
Chou 6
Oignon 7
Poireau 8
Pomme de terre 9
Courgette 12
� Cultures sous abri 13
Aubergine 13
Tomate 15
Sommaire
C r é d i t p h o t o : C h a m b r e d
’ A g r i c
Présence ou symptôme des bio-agresseurs
Faible Moyen Fort
Faible à moyen Moyen à fort
Cultures de plein champ
Pression observée en S 25 Pression observée en S 27 Prévision pour les prochains jours
Salade
Limaces 1 2 2
Taupin 3 3 3
Sclérotinia 2 2 2
Mildiou 1 1 2
Pythium 1 1 1
Pucerons 3 1 1
Rhizoctonia 3 3 3
Noctuelle 1 2 2
Bactériose 1 2 2
Botrytis 1 3 3
Fusariose 2 2 2
Carotte 6 6 6
Mouche 2 2 2
Alternaria 3 2 2
Pucerons 2 2 2
Oïdium 1 1 1
Chou 6 6 6
Altises 4 4 4
Punaise ornée 3 4 4
Pucerons vert et cendré 2 2 2
Piérides 3 3 3
Noctuelles défoliatrices 2 3 3
Aleurode 1 1 1
Oignon en sec/bulbe, Oignon en
vert/printemps 6 6 6
Mildiou 4 4 4
Botrytis squamosa 2 3 3
Thrips 4 4 4
Bactériose 3 3 3
Poireau 6 6 6
Thrips 4 3 3
Pomme de terre 6 6 6
Pucerons 2 2 2
Mildiou 4 4 4
Doryphore 5 3 3
Cicadelles 1 1 1
Alternaria 3 3 3
Lygus 3 3 3
Courgette 6 6 6
Pucerons 2 2 2
Oïdium 2 1 1
Virus 0 1 1
Cultures sous abri
Pression observée en S 25 Pression observée en S 27 Prévision pour les prochains jours
Aubergine 6 6 6
Pucerons 2 2 2
Thrips 2 2 2
Doryphore 4 3 3
Verticiliose 1 1 1
Acariens 5 4 4
Punaise Lygus et Nezara 2 3 3
Botrytis 6 4 4
Tomate 6 6 6
Pucerons 2 2 2
Tuta absoluta 3 2 2
Thrips 2 2 2
Mildiou 1 4 4
Botrytis sur taille 3 3 3
Cladosporiose 2 3 3
Chancre bactérien 1 2 2
Punaises 1 2 2
Oïdium 1 1 1
Acariens 1 3 3
Aleurodes 1 1 1
Alternaria 1 1 1
Mouche mineuse 1 1 1
� Cultures de plein champ
Le temps ne semble pas vouloir passer à l’été. Les épisodes pluvieux réguliers alternent avec les jours gris et les quelques heures ou jours ensoleillés, entraînant toutes les contraintes possibles. Que ce soit au niveau des irrigations ou de la gestion des maladies cryptogamiques, l’adaptation est difficile. Les terrains sont difficilement accessibles et les adventices prennent de l’ampleur un peu partout. La difficulté d’accessibilité aux terrains entraine également des contraintes techniques au niveau des traitements.
Les prévisions météo sont toujours peu fiables, mais les températures pourront augmenter assez vite si une transition s’effectue. Les orages restent localisés et parfois violents avec des dégâts encore visibles.
Salade
Botrytis : Risque moyen Rhizoctonia : Risque moyen Limace : Risque faible à moyen Noctuelle : Risque faible à moyen
Sclerotinia: Risque faible à moyen selon parcelles et variétés Fusariose : Risque faible à moyen selon parcelles et variétés Bactériose : Risque faible à moyen
Mildiou : Risque faible à moyen Puceron : Risque faible
Seuil de nuisibilité : dès la présence de symptômes pour le Sclérotinia, botrytis, mildiou
Seuil de nuisibilité puceron : 10 % de plantes avec aptères au printemps sur de jeunes plantations Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs
Val de Saône & Côtière Chrysopes Présence
Coccinelle Présence
Syrphes - Episyrphus balteatus Présence
Bactériose Présence
Botrytis - Pourriture Grise 1 parcelle : Absence
1 parcelle : Plantes atteintes: 10 %
Rhizoctone brun 1 parcelle : Plantes atteintes: 2 % avec
attaque faible
1 parcelle : Plantes atteintes: 50 % avec
attaque forte
Limaces avec 1-5 individus
Noctuelle défoliatrice Plantes atteintes: 1 %
Plantes atteintes: 5 %
Zone Alpine Chrysopes 1 parcelle : Absence
1 parcelle : Présence
Coccinelle Présence
Entomophtorales 1 parcelle : Absence
1 parcelle : Plantes avec présence: 5 %
Micro - Hyménoptères 1 parcelle : Absence
1 parcelle : Plantes avec présence: 10 %
Syrphes - Episyrphus balteatus Présence
Rhizoctone brun Plantes atteintes: 1 % avec attaque faible
Fusariose Plantes atteintes: 10 %
Puceron Plantes atteintes: 10 % avec 1 à 3 individus,
Plantes atteintes: 5 % avec 1 à 3 individus,
Plaine du Forez et mont du
lyonnais Micro - Hyménoptères Plantes avec présence: 5 %
Sclérotiniose Plantes atteintes: 2 %
Puceron Plantes atteintes: 2 % avec 1 à 3 individus,
Plaine de l'Isère et vallée du
Rhône Rhizoctone brun Plantes atteintes: 50 % avec attaque faible
attaque faible
Le conseil alternatif ou bio contrôle Puceron : Les mesures prophylactiques
Utiliser des variétés résistantes Nasonovia Nr 0
La protection mécanique (voile tissé ou non) en pépinière, fauchage des abords.
Eviter l’excès d’azote, qui augmente la sensibilité aux pucerons La lutte directe Bio-contrôle :
Aucune
Botrytis : Les mesures prophylactiques :
Sous serre : aérer les abris dès que les conditions le permettent, arroser le matin et laisser sécher les salades en journée.
Augmenter l’espacement entre les têtes (10/m² au lieu de 12 ou 14) permet d’améliorer la ventilation de la culture et de diminuer la pression.
La plantation sur plastique isole les feuilles du sol ce qui limite aussi l’infection Rhizoctonia : Les mesures prophylactiques
Rotation : Nécessaire (l’absence de culture sensible pendant 2 à 3 ans réduit fortement la pression de la maladie).
Choix de la parcelle : Préférer des précédents céréales.
Après récolte : Eliminer au maximum les résidus de cultures, sous abri.
Opération culturale : Il faut diminuer l’humidité du sol et le contact de la plante avec le sol. Paillage plastique noir, technique permettant de limiter le contact des feuilles avec le sol et en profilant le terrain afin d’assurer une bonne évacuation des eaux.
La lutte directe Bio-contrôle
En pulvérisation au sol utiliser le champignon hyperparasite Clonostachys rosea (précédemment nommé Gliocladium catenulatum) à raison de 5 kg/ha.
Sclerotinia : On peut réduire la présence de Sclerotinia minor en ne faisant pas revenir trop souvent les salades dans la rotation.
Bien qu’il s’attaque à au moins 90 espèces, Sclerotinia minor, pour ce qui concerne les plantes cultivées, s’attaque surtout aux salades, chicorées et asperges (attention aussi aux adventices favorables), les rotations permettent donc au moins de réduire les infestations. Sclerotinia sclerotiorum est beaucoup plus polyphage (400 hôtes) : il se rencontre sur toutes les espèces cultivées exceptées les alliacées et les graminées.
Les mesures prophylactiques
Après récolte : Elimination des résidus de récolte.
Solarisation et culture sur paillage.
Eviter les parcelles propices ou à historique à risque :
Les sols légers et riches en humus sont propices au développement de Sclerotinia sclerotiorum.
La lutte directe Bio-contrôle
Si les premières séries d’une parcelle sont touchées, effectuer un apport de Conyothirium minitans sur le reste de la parcelle à implanter, apporter également sur les plants ou au binage (par pulvérisation avant le binage). Effectuer une application sur les mottes des nouvelles séries, à l’arrosoir (5 g de produit commercial dans 5 l d’eau/10 m²) ou au pulvérisateur. L'utilisation est possible, avant culture, d'un paillage plastique et permettra d'isoler en partie les vieilles feuilles du sol et donc de réduire les contaminations des deux Sclerotinia spp. et de Rhizoctonia solani.
Si on constate une attaque forte à la fin de la culture, on peut utiliser à 4 kg/ha un produit commercial à base de Conyothirium minitans, après le retrait du paillage en l’incorporant légèrement. Cette application réduit la pression pour les cultures suivantes.
Fusariose : Les mesures prophylactiques :
Variétés résistantes : il existe des différences de résistances variétales. En batavia, la résistance intermédiaire la plus utilisée aujourd‘hui est Fol1 = Fusarium oxysporum f. sp. lactucae (race1).
Rotation : Peut être suffisante quand le développement de la maladie n’est pas trop important. Pas plus de 3 implantations par an, pas d’espèces hôtes telles que le chou-fleur, le brocoli, l’épinard ou encore la mâche.
Opération culturale : La solarisation peut être envisagée dans le sud de la France en plein champ, mais n’est pas forcément une solution adaptable dans les conditions climatiques du nord-est de la France.
Opération culturale : la biofumigation avec une application de Brassica carinata à 250 gr/m², incorporée pendant 14 à 21 jours a montré un intérêt.
Choix de la parcelle : éviter les sols lourds et humides à tendance asphyxiante. Les filets anti grêle en temps de pluie éliminent les grosses gouttes et la contamination des plantes.
Après récolte : éliminer les plantes malades et les débris végétaux
Irrigation : éviter les excès d’arrosage. La gestion de l’irrigation reste un point important pour éviter le développement de cette maladie
Carotte
Puceron : Risque faible à moyen, en baisse Mouche : Risque faible à moyen, en baisse
Alternaria: Risque faible à moyen, sur lots en récolte Cavity spot: Risque faible à moyen selon historique parcelles
Nématodes: Risque faible à moyen selon humidité du sol et historique parcelles Sclérotinia : Risque faible
Val de Saône &
Côtière Alternariose de la carotte feuilles touchées: entre 5% et 25 % avec
Symptômes/dégâts observés sur plusieurs plantes Maladie de la tache cavity spot racines attaquées: entre 5 et 10 %
Zone Alpine Alternariose de la carotte feuilles touchées: 1 % avec Premiers symptômes/dégâts
Puceron de la carotte Présence de colonies
Le conseil alternatif ou bio contrôle Pucerons : Les mesures prophylactiques :
Rotation culturale
Eviter la proximité de saules
Régulation naturelle par les auxiliaires présents Mouche : Les mesures prophylactiques
Pratiquer une rotation de longue durée supérieure à 5 ans La lutte directe en culture biologique
En zone à risque, on peut couvrir les cultures avec un filet anti-insectes.
Alternaria : Les mesures prophylactiques :
Choisir des variétés tolérantes.
Éliminer les déchets de récolte.
Eviter les arrosages en fin de journée ou la nuit
Adopter une fertilisation azotée rigoureuse (éviter les excès) La lutte directe en culture biologique
Effet secondaire de produits à base de cuivre
Chou
Altises : Risque moyen à fort, selon protection des plants Punaise ornée : Risque moyen à fort, selon protection des plants Piéride du chou : Risque moyen
Noctuelles : Risque moyen
Puceron cendré : Risque faible à moyen selon protection des plants Puceron vert : Risque faible à moyen selon protection des plants Aleurodes : Risque faible, sur parcelles à risque
Seuil de nuisibilité puceron vert et cendré : apparition des colonies
Zone Alpine Chrysopes Présence
Coccinelle Présence
Syrphes - Episyrphus balteatus Présence
Altise petite des crucifères Plantes atteintes: 30 %
Punaise ornée du chou Plantes atteintes: 30 % avec Pression
moyenne
Val de Saône & Côtière Chrysopes Présence
Coccinelle Présence
Syrphes - Episyrphus balteatus Présence
Aleurode du chou 1 parcelle : Absence
2 parcelles : Plantes atteintes: 5 %
1 parcelle : Plantes atteintes: 80 %
Noctuelle défoliatrice Plantes avec présence: 5 %
Punaise ornée du chou Plantes atteintes: 20 % avec Pression
moyenne
Pieride du chou avec Premiers symptômes/dégâts
Plaine du Forez et mont du
lyonnais Aleurode du chou Plantes atteintes: 20 %
Altise petite des crucifères Plantes atteintes: 50 %
Punaise ornée du chou Plantes atteintes: 10 % avec Pression faible
Plaine de l'Isère et vallée du
Rhône Chrysopes Présence
Coccinelle Présence
Altise petite des crucifères Plantes atteintes: 15 %
Punaise ornée du chou Plantes atteintes: 10 % avec Pression faible
Pieride du chou avec Premiers symptômes/dégâts
Le conseil alternatif ou bio contrôle
Altises : Il est impératif de couvrir avec des filets dès la plantation, afin que les altises ne soient pas piégées dessous.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Couvrir le plant au moins pendant les 3 à 4 premières semaines de culture avec un film insect-proof, du repiquage au stade 8- 10 feuilles, car il est sensible aux altises. Choisir un voile de forçage lorsque les températures maximales sont inférieures à 25 °C.
Punaises ornées : Elles se développent particulièrement par temps chaud et sec.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Fractionner l’irrigation
La lutte directe bio-contrôle ou biologique Aucune
Piéride : Les mesures prophylactiques Aucune
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Pose de filet anti-insectes, à installer sur cultures avant l’arrivée des premiers adultes.
Intervention possible dès éclosion avec un produit à base de Bacillus thuringiensis, qui agit sur les jeunes chenilles par ingestion, le matin sur la rosée. Etant photosensible et lessivable, il est important de l’appliquer lors de journées couvertes ou en soirée et en dehors des pluies.
Oignon
Mildiou: Risque moyen à fort, selon conditions météo et historique de parcelle
Thrips: Risque moyen à fort, risque plus important sur parcelles voisines de prairies fauchées Botrytis : Risque moyen
Bactériose: Risque moyen, selon état du feuillage Seuil de nuisibilité : aucun pour les autres bio-agresseurs
Val de Saône & Côtière Thrips du tabac et de l'oignon Plantes avec présence: 100 % avec 6-10 individus
Teigne du poireau Plantes atteintes: 20 %
Botrytis squamosa Plantes atteintes: 5 % avec 1 à 10 % de pieds
touchés
Thrips du tabac et de l'oignon Plantes avec présence: 50 % avec 6-10
individus
Zone Alpine Mildiou des aliacées Plantes atteintes: 5 % avec 1 feuille avec au
moins 1 tâche ou 1 attaque sur tige
Thrips du tabac et de l'oignon Plantes avec présence: 20 % avec 6-10
individus Plaine de l'Isère et vallée du
Rhône Botrytis squamosa Plantes atteintes: 100 %
Stemphyliose Plantes atteintes: 20 %
Mildiou des aliacées Plantes atteintes: 10 %
Mouche de l'oignon Plantes atteintes: 100 %
Mineuse du poireau % de piqûres: 100 %
Le conseil alternatif ou bio contrôle Mildiou :Les mesures prophylactiques
Eviter les variétés sensibles
Eviter les irrigations répétées
Gestion des tas de déchets source des 1 ères contaminations
Eviter l’excès de fumure azotée La lutte directe bio-contrôle ou biologique Aucune
Thrips : Les mesures prophylactiques
Choix de la parcelle : Pas de précédent direct et de parcelles voisines en allium en année n-1.
Les sols très humides ou très secs gênent la nymphose.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Les pluies ou les irrigations régulières peuvent permettre de lessiver les individus et contrôler la pression présente.
Bassinage de 1.5 mm 3 fois par jour (11 heures, 14h30, 18h)
L’auxiliaire prédateur de thrips Aeolothrips intermedius a besoin dans son régime alimentaire de protéines florales en plus de celles procurées par ses proies habituelles, des larves de thrips, pour assurer sa reproduction.
L'adulte consomme des tissus floraux pour atteindre sa maturité sexuelle, ceci sur des arbres et des plantes herbacées, avec une préférence pour les légumineuses. Les larves ont un comportement essentiellement prédateur.
Poireau
Thrips: Risque moyen, risque plus important sur parcelles voisines de prairies fauchées
Val de Saône & Côtière Thrips du tabac et de l'oignon 1 parcelle : Plantes atteintes: 15 % avec 1 % surface foliaire atteinte
1 parcelle : Plantes atteintes: 50 % avec 5 %
surface foliaire atteinte
Zone Alpine Mildiou du poireau Absence
Plantes atteintes: 10 % avec 1 % surface
foliaire atteinte Plaine du Forez et mont du
lyonnais Alternariose du poireau 1 parcelle : Absence
1 parcelle : avec 1 tâche en moyenne par
plante
Thrips du tabac et de l'oignon Plantes atteintes: 10 % avec 1 % surface
foliaire atteinte Plaine de l'Isère et vallée du
Rhône Thrips du tabac et de l'oignon Plantes atteintes: 25 % avec 1 % surface
foliaire atteinte
Le conseil alternatif ou bio contrôle Thrips : Les mesures prophylactiques :
Choix de la parcelle : Pas de précédent direct et de parcelles voisines en allium en année n-1.
Les sols très humides ou très secs gênent la nymphose.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Les pluies ou les irrigations régulières peuvent permettre de lessiver les individus et contrôler la pression présente. Bassinage de 1.5 mm 3 fois par jour (11h, 14h30, 18h)
Utilisation de desséchants (dessiccation de la cuticule des insectes à corps mous), comme l’huile essentielle d’orange douce à 60 g/l.
Aeolothrips intermedius a besoin dans son régime alimentaire de protéines florales en plus de celles procurées par ses proies habituelles, des larves de thrips, pour assurer sa reproduction.
L'adulte, consomme des tissus floraux pour atteindre sa maturité sexuelle, ceci sur des arbres et des plantes herbacées, avec une préférence pour les légumineuses. Les larves ont un comportement essentiellement prédateur
Pomme de terre
Mildiou : Risque fort
Doryphores : Risque moyen à fort Lygus : Risque moyen
Alternaria : Risque moyen à fort Puceron : Risque faible à moyen
Val de Saône & Côtière Coccinelle avec quelques adultes
Doryphores avec > 2 foyers sur les 20 points
d'observation
avec quelques adultes
Taupin tubercules touchés: 30 unités
Cicadelle Présence
Doryphores avec quelques adultes
Punaise Lygus pratensis Présence
Zone Alpine Alternariose de la pomme de terre avec Quelques foyers
Mildiou de la pomme de terre
Puceron avec < 10 individus
Doryphores avec quelques adultes
Punaise Lygus pratensis Présence
Cicadelle Présence
Plaine du Forez et mont du
lyonnais Alternariose de la pomme de terre avec Quelques foyers
Doryphores avec quelques adultes
Punaise Lygus pratensis Présence
Plaine de l'Isère et vallée du
Rhône Alternariose de la pomme de terre avec Quelques feuilles avec au moins une
tâche
Mildiou de la pomme de terre 1 parcelle : Absence
1parcelle : avec Plusieurs foyers constitués
(de plusieurs m² chacun)
Punaise Lygus pratensis Présence
Cicadelle Présence
Limagne Coccinelle avec quelques adultes
Doryphores avec 1 foyer sur les 20 points
d'observation
Mildiou :
Actuellement : -Risque faible :
En plaine, le modèle Mileos®, avec les données de la station météorologique de Clermont-Aulnat (Limagne), indique un niveau de risque faible le 6 juillet à 9 h (HL).
Prévision d’évolution du risque pour les jours suivants : - Risque faible puis moyen :
Pour les jours à venir, les prévisions météorologiques annoncent une amélioration du temps : arrêt des pluies et soleil favorable à une hygrométrie plus faible (à confirmer…), mais dans une ambiance de températures maximales entre 20 et 28 °c encore favorables à l’évolution du mildiou.
Localement, des sols encore très humides, voire gorgés d’eau, suite à des cumuls de pluies très importants, peuvent entretenir une atmosphère propice à des contaminations, surtout en fin de nuit.
Le retour d’un temps plus instable à partir de lundi prochain, avec des averses et des possibilité d’orages, est à même de réactiver nettement le risque de contaminations.
Rappel des conditions de développement du mildiou :
Les conditions climatiques idéales pour le développement du mildiou sont d’abord une succession de périodes humides avec des températures assez chaudes pour la formation des spores. Une durée d’humectation de 4 heures et plus, dans une gamme de températures assez larges (inférieures à 30 °c) permet la germination des spores et la contamination du feuillage.
Situation épidémiologique modélisée : Modèle Mileos®(Arvalis-Institut du Végétal)
Suite aux conditions humides persistantes des dernières semaines, le seuil de nuisibilité a été atteint pour les variétés sensibles et les variétés de résistance intermédiaire dimanche 4 juillet dernier, avec les données de la station d’Aulnat.
Station météo Niveau de
risque au 6 juillet
Seuil de
nuisibilité atteint le 6 juillet (VS, VI,VR)
Jour où le seuil de nuisibilité a été atteint depuis le 29 juin (VS,VI)
Pluies en mm du 29 juin au 5 juillet inclus
Clermont-Fd Aulnat Faible Non 4 juillet 11,2
* : VS : variété sensible – VI : variété intermédiaire – VR : variété résistante
Attention, l’information donnée par Mileos® n’est valable que pour la date et l’heure indiquées. De plus, la validité stricte est limitée à un rayon de 10 km autour de la station.
Conseil alternatif ou biocontrôle Pas de méthode alternative mais : Choix de variétés résistantes.
Elimination des repousses dans les cultures situées à proximité (potentiellement à plus de 1 km) et des tas de déchets,- sources de contaminations.
Bon appuyage des buttes pour éviter la contamination des tubercules.
A la récolte, ramassage du maximum de tubercules (y.c. les petits) dans les parcelles, pour ne pas laisser un inoculum pour l’année suivante.
POMME DE TERRE : MILDIOU
Mildiou sur pomme de terre © Thierry DANSETTE de la Chambre d’Agriculture du Rhöne
Le conseil alternatif ou bio contrôle Mildiou : Pas de méthode alternative mais :
Choix de variétés résistantes.
Elimination des repousses dans les cultures situées à proximité (potentiellement à plus de 1 km) et des tas de déchets,- sources de contaminations.
Bon appuyage des buttes pour éviter la contamination des tubercules.
A la récolte, ramassage du maximum de tubercules (y.c. les petits) dans les parcelles, pour ne pas laisser un inoculum pour l’année suivante.
Doryphores : Les mesures prophylactiques :
Rotations longues des cultures. (En rotation maraîchère éviter l’aubergine et pomme de terre en précédent ou à proximité)
Eloigner les parcelles par rapport à celles n-1.
Eliminer les repousses qui assurent la multiplication.
Alternaria : Les mesures prophylactiques
Choisir des variétés peu sensibles Utiliser des tubercules sains La lutte directe en culture biologique
Eviter les stress nutritionnels ou hydriques activant une sénescence accélérée de la plante. L’Alternaria est un champignon de faiblesse qui se développe en condition assez chaude. Si l’alimentation minérale est suffisante, cette maladie aura peu d’incidence sur les rendements et elle n’a pas d’incidence sur la qualité des tubercules.
Courgette
Pucerons : Risque faible à moyen Thrips : Risque faible, peu dommageable Oïdium : Risque faible
Virus : Risque faible
Val de Saône & Côtière Oïdium Plantes atteintes: 25 %
Puceron Plantes atteintes: 5 %
Botrytis - Pourriture Grise Plantes atteintes: 5 % avec Attaque faible
Attaque faible
Puceron Plantes atteintes: 5 %
Zone Alpine Botrytis - Pourriture Grise Plantes atteintes: 4 %
Oïdium Absence
Plantes atteintes: 10 % avec Attaque faible
Autres Virus Absence
Plantes atteintes: 5 %
Puceron Plantes atteintes: entre 4 et 5 %
Thrips Absence
Plantes atteintes: 10 %
Punaise verte Nezara viridula Absence
Plantes atteintes: 10 % avec Attaque faible
Plaine du Forez et mont du
lyonnais Oïdium Plantes atteintes: 10 % avec Attaque faible
Acarien jaune tisserand T. urticae Plantes avec présence: 30 %
Puceron Plantes atteintes: 2 %
Thrips Plantes atteintes: 50 %
Plaine de l'Isère et vallée du
Rhône Oïdium Plantes atteintes: 50 % avec Attaque faible
Attaque faible
Thrips Plantes atteintes: 60 %
Le conseil alternatif ou bio contrôle Pucerons : La lutte directe bio-contrôle
Repérer les premiers foyers et les marquer. Dès le repérage des premiers foyers, il est souhaitable de détruire manuellement les premières colonies par arrachage des plants (ou des feuilles) contaminés. Cette opération devra être réalisée avant l’apparition d’une nouvelle génération de pucerons ailés (avant dissémination).
Si vous êtes amenés à intervenir, privilégier les produits à toxicité limitée tels que savon potassique de 1 à 2 % sur des foyers limités.
Favoriser les auxiliaires naturels, introduire des coccinelles collectées par ailleurs.
Renforcez l’action des auxiliaires par des lâchers complémentaires d’Aphidius colemani (A utiliser en début d’attaque, à partir de 20°C, si le puceron est Aphis gossypii, 2-3 lâchers sont nécessaires : fréquence 8 à 15 jours, 0.5 à 1 individu/m²) ou / et Aphidoletes aphidimyza (Faire le lâcher sur le sol en terre humide, T° de nuit > à 16°C et hygrométrie élevée, 2-3 lâchers sont nécessaires : fréquence 7 jours, 2 à 5 /m²). La distribution des momies se fera en plusieurs points distants d’une vingtaine de mètres environ soit deux ou trois points pour un tunnel de 50 m.
� Cultures sous abri
Malgré le temps mitigé, les ravageurs d’été (acariens en particulier) sont quand même bien présents. Néanmoins la forte présence d’auxiliaires indigènes ou lâchés permet de contrôler les populations dans un certain nombre de cas.
L’aération des abris est capitale pour le maintien d’un environnement sain à une époque où la végétation prend son ampleur. Avec le temps gris et frais, couplé à un retard de récolte qui pousse à confiner les abris afin d’accélérer la maturation, le mildiou et le botrytis sont en forte progression. L’effeuillage est à préconiser.
Les ombrages d’abris ont été en partie effectués mais certaines couches ont été en partie lessivées par l’accumulation de pluies fortes. Les bassinages restent à préconiser dès que possible. Le (re)blanchiment ou la pose de filet devra être effectué rapidement si le temps se mettait à passer au beau.
Aubergine
Botrytis : Risque moyen à fort Acarien : Risque moyen à fort Doryphore : Risque moyen Lygus : Risque moyen
Nezara viridula : Risque moyen Pucerons : Risque faible à moyen
Sclérotinia : Risque faible à moyen, selon historique parcelles Viroses : Risque faible à moyen
Thrips : Risque faible à moyen Verticilliose : Risque faible
Val de Saône & Côtière Coccinelle Plantes avec présence: 10 %
Botrytis - Pourriture Grise Plante : 20 % avec quelques feuilles avec 1
tâche ou 2 à 3 chancres
Chancre à sclérotinia Plantes atteintes: 2 % avec 1 à 2 plants avec
présence
Acarien jaune tisserand T. urticae Plante : 20 % avec 10 à 100 individus ou Plusieurs individus avec beaucoup de piqûres
Puceron 1 parcelle : Absence
1 parcelle : avec <10 individus isolés,
Punaise 1 parcelle : Plante : 10 % avec de 10 à 100
individus ou dégâts isolés
1 parcelle : Plante : 100 % avec <10 individus
isolés,
Thrips Plante : 5 % avec < 10 individus
Doryphores plantes touchées: 10 % avec de 4 à 30
individus
Zone Alpine Chrysopes Plantes avec présence: 5 %
Coccinelle Plantes avec présence: 10 %
Entomophtorales Plantes avec présence: 1 %
Micro - Hyménoptères Plantes avec présence: 5 %
Punaise Anthocoride Plantes avec présence: 5 %
Acarien jaune tisserand T. urticae Plante : 10 % avec 10 à 100 individus ou Plusieurs individus avec beaucoup de piqûres
Plante : 30 % avec 10 à 100 individus ou Plusieurs individus avec beaucoup de piqûres
Puceron Plante : 15 % avec <10 individus isolés,
Plante : 20 % avec 10 à 100 individus ou au
moins 1 colonie sur 2 à 3 feuilles,
Punaise Plante : 3 % avec <10 individus isolés,
Plante : 10 % avec de 10 à 100 individus ou
dégâts isolés
Thrips Plante : 5 % avec < 10 individus
Plante : 60 % avec de 10 à 100 individus ou
dégâts isolés Plaine de l'Isère et vallée du
Rhône Acarien jaune tisserand T. urticae
Plante : 40 % avec > 100 individus ou Présence de toile avec jaunissement des feuilles
Puceron Plante : 4 % avec <10 individus isolés,
Thrips Plante : 15 % avec < 10 individus
Le coin diagnostic AUBERGINE : BOTRYTIS
Botrytis sur aubergine - © Thierry DANSETTE de la Chambre d’Agriculture du Rhône
Le conseil alternatif ou bio contrôle
Acariens : Les mesures prophylactiques :
Nettoyage hivernale des abris, désherbage minutieux.
Même s’il n’y a pas de grosses attaques la présence de petits foyers justifie la mise en place du bassinage, du blanchiment des tunnels et de la lutte biologique.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Elimination mécanique des foyers
En cas de présence avérée intervenir en lâchant sur les foyers des acariens prédateurs Amblyseius californicus (En préventif dès les premières fleurs, un lâcher de 3 à 4 individus / m² selon la pression, actif jusqu’à 35 °C et tolère une humidité basse) et/ou Phytoseiulus persimilis (A répartir sur le feuillage dans les foyers 20 / m² sur foyer, T° > à 20 °C quelques heures durant la journée, 2 à 3 lâchers à fréquence de 8 jours)
La lutte directe est possible bien que d’une efficacité limitée avec des produits à base d’huile de Colza estérifiée.
Doryphore : Les mesures prophylactiques :
Rotations longues des cultures. (En rotation maraîchère éviter l’aubergine et la pomme de terre en précédent ou à proximité)
Eloigner les parcelles par rapport à celle n-1.
Eliminer les repousses qui assurent la multiplication.
Punaises Nezara et Lygus
Des dégâts conséquents peuvent être générés par Lygus en entrainant la chute des fleurs.
La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Ramasser et écraser adultes, larves et pontes pour essayer de réguler au maximum la population.
Tomate
Mildiou : Risque moyen à fort Cladosporiose : Risque moyen Botrytis : Risque moyen
Acarien tétranyque tisserand : Risque moyen Pucerons : Risque faible à moyen
Thrips : Risque faible à moyen
Punaises (Nezara et Lygus) : Risque faible à moyen Virus : Risque faible à moyen
Tuta absoluta : Risque faible à moyen, selon historique des parcelles Aleurodes : Risque faible
Oïdium : Risque faible
Mouche Mineuse : Risque faible
Fusariose : Risque faible, selon historique des parcelles
Val de Saône & Côtière Micro - Hyménoptères Plantes avec présence: 50 %
Botrytis - Pourriture Grise Plante : 20 % avec quelques feuilles avec 1
tâche ou 2 à 3 chancres
Cladosporiose Plante : 10 % avec 1 tâche sur une à 2
feuilles,
Mildiou attaque forte
Acarien jaune tisserand T. urticae Plante : 5 % avec <10 individus ou Quelques individus avec quelques piqûres
Plante : 100 % avec 10 à 100 individus ou au
moins 1 colonie sur 2 à 3 feuilles,
Punaise Plante : 2 % avec <10 individus isolés,
Mineuse de la tomate Plante : 1 % avec plusieurs fruits attaqués ou
feuilles minées par plante
Zone Alpine Chrysopes 1 parcelle : Absence
1 parcelle : Plantes avec présence: 5 %
Coccinelle Plantes avec présence: entre 4 et 10%
Entomophtorales Plantes avec présence: 5 %
Micro - Hyménoptères Plantes avec présence: 10 %
Punaise Anthocoride Plantes avec présence: 5 %
Cladosporiose Plante : 5 % avec 1 tâche sur une à 2 feuilles,
Oïdium Plante : 15 % avec 1 tâche sur une à 2
feuilles,
Alternariose
plantes touchées: 4 % avec 1 à 2 plantes avec des symptômes sur tige, ou collets et/ou des symptômes sur quelques feuilles,
Mouche mineuse Plante : 5 % avec 1 à 2 feuilles avec au moins
une mine ou une piqûre nutritionnelle
Puceron Plante : entre 5 et10 % avec <10 individus
isolés,
Punaise Plante : entre 3 et 5 % avec <10 individus
isolés, Plaine du Forez et mont du
lyonnais Puceron Plante : 50 % avec 10 à 100 individus ou au
moins 1 colonie sur 2 à 3 feuilles, Plaine de l'Isère et vallée du
Rhône Puceron Plante : 4 % avec 10 à 100 individus ou au
moins 1 colonie sur 2 à 3 feuilles,
Mineuse de la tomate Plante : 15 %
par piège(s): 5 unités avec 1 feuille avec au
moins une mine ou 1 fruit troué par plante,
Le coin diagnostic TOMATE : CLADOSPORIOSE
Il s’agit d’un champignon (Mycovellosiella fulva) qui s’attaque essentiellement aux folioles et dans de rares cas aux tiges. Il provoque des taches vert clair à jaune pâle, aux contours diffus sur la face supérieure. Sous les feuilles, les taches sont couvertes par un velouté brun olivâtre. Ce sont surtout les feuilles basses qui sont atteintes. A terme, les taches brunissent et se dessèchent. Les dégâts peuvent être importants sur le feuillage et affecter du coup le rendement.
Ce champignon se développe surtout en cas de fortes hygrométries. Il apparaît souvent au printemps et à l’automne. Son optimum de croissance se situe entre 20 et 25°C. Ce champignon se conserve dans le sol et débris végétaux.
Mycovellosiella fulva :. Duvet vert olivâtre sous la feuille. Tache vert clair, assez ronde face supérieure. © Jean-Daniel FERRIER de la Chambre d'Agriculture de l' Ain
TOMATE : MILDIOU
Mildiou sur fruits et végétation en tomate © Laury CHATAIN de la Chambre d’Agriculture de la Loire
Mildiou sur feuille en tomate © Jean-daniel FERRIER de la Chambre d’Agriculture de l’Ain
Le conseil alternatif ou bio contrôle
Pucerons : en lutte intégrée, agir sur les principaux foyers avec SAVON POTASSIQUE (1 à 2 %) et renforcer l’action des auxiliaires par des lâchers complémentaires d’Aphidius ervi et A. colemani
Botrytis : Aérer au maximum les abris car le Botrytis aime les atmosphères confinées. Réaliser un effeuillage de la base des plantes qui permettra d’éliminer les premières feuilles attaquées, et favorisera l’aération des parties basses des plantes.
Tuta absoluta : La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Combinaison des moyens de lutte : lâchers réguliers de parasitoïdes (Macrolophus pygmeus et Trichogramma achae) et interventions hebdomadaires avec Bacillus Thuringiensis pour lequel il semble opportun d’alterner les souches (souche Kurstaki avec la souche Aizawai).
La confusion sexuelle grâce au diffuseur de phéromone peut compléter la maîtrise du ravageur.
Cladosporiose : Les mesures prophylactiques :
Utiliser des variétés résistantes La lutte directe bio-contrôle ou biologique
Soigner l’aération, éviter le bassinage, tailler et sortir les feuilles atteintes.
Mildiou
Aérer au maximum les abris car les atmosphères confinées sont très favorable à ces trois champignons. Réaliser un effeuillage de la base des plantes qui permettra d’éliminer les premières feuilles attaquées, et favorisera l’aération des parties basses des plantes.
Botrytis
Aérer au maximum les abris car le Botrytis aime les atmosphères confinées. Réaliser un effeuillage de la base des plantes qui permettra d’éliminer les premières feuilles attaquées, et favorisera l’aération des parties basses des plantes
Directeur de publication : Gilbert GUIGNAND, Président de la Chambre Régionale d’Agriculture Auvergne-Rhône-Alpes Coordonnées du référent : Cécile BOIS (CRAAURA) cecile.bois@aura.chambagri.fr 04 73 28 78 34
Animateur filière/Rédacteurs :
Grégoire Fauvain – CA01 – gregoire.fauvain@ain.chambagri.fr Benoît AYMOZ – CASMB – benoit.aymoz@smb.chambagri.fr Laury CHATAIN – CA42 – laury.chatain@loire.chambagri.fr
À partir d’observations réalisées par : les Chambres d’Agriculture d’Auvergne-Rhône-Alpes, Coopérative Agricole Bresse Mâconnais, FREDON Auvergne Rhône Alpes et le lycée Horticole de Romans.
Ce BSV est produit à partir d’observations ponctuelles. Il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut pas être transmise telle quelle à la parcelle. Pour chaque situation phytosanitaire, les producteurs de végétaux, conseillers agricoles, gestionnaires d’espaces verts ou tous autres lecteurs doivent aller observer les parcelles ou zones concernées, avant une éventuelle intervention. La Chambre régionale dégage toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs concernant la protection de leurs cultures.
Toute reproduction même partielle est soumise à autorisation Pour en savoir plus, EcophytoPIC, le portail de la protection intégrée.
http://cultures-legumieres.ecophytopic.fr/cultures-legumieres