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FREQUENCE DES CANDIDOSES VULVO-VAGINALES CHEZ LES FEMMES ENCEINTES ADMISES AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DES DEPARTEMENTS DU BORGOU ET DE L’ALIBORI.

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Texte intégral

(1)

REPUBLIQUE DU BENIN

°°°°°°°°°°°°°

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

UNIVERSITE D’ABOMEY- CALAVI

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE (GBH)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

OPTION : ANALYSES BIOMEDICALES

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

THEME

PRESENTE PAR:

AKOUTA Marie-Elysée Merveille Soutenu le : 27 Janvier 2018

Superviseur : Tuteur de Stage :

Dr Victorien DOUGNON, PhD

Enseignant Chercheur en Microbiologie à l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi

(EPAC)

Mr Alassane MOUSSA

Ingénieur des travaux en ABM au Laboratoire du Centre Hospitalier

Universitaire Départementale Borgou-Alibori

Composition du Jury :

Président : Professeur BANKOLE Honoré Examinateur : Docteur KLOTOE Jean-Robert Superviseur : Docteur DOUGNON Victorien

Année académique 2016 – 2017

10ème Promotion de Licence Professionnelle

FREQUENCE DES CANDIDOSES VULVO-VAGINALES CHEZ LES FEMMES ENCEINTES ADMISES AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DES

DEPARTEMENTS DU BORGOU ET DE L’ALIBORI.

(2)

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

°°°°°°°°°°°°°°°°

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE (GBH)

°°°°°°°°°°°°°°°°°°

OPTION : ANALYSES BIOMEDICALES

Année académique : 2016 -2017 DIRECTEUR : Professeur Mohamed SOUMANOU

DIRECTEUR ADJOINT : Professeur Clément AHOUANNOU

CHEF DE DEPARTEMENT : Docteur Pascal ATCHADE

(3)

Réalisé par Merveille Marie-Elysée AKOUTA | i LISTE DES ENSEIGNANTS DU DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE

HUMAINE (GBH)

Noms et Prénoms Matières

ABLEY Sylvestre Déontologie médicale

AGBANGLA Clément Génétique moléculaire AGOSSOU Gilles Législation et Droit du travail

AHOYO Théodora Angèle Microbiologie /Santé Publique et Hygiène hospitalière

AKOWANOU Christian Physique

AKPOVI D. Casimir Biologie cellulaire/ Physiologie humaine / Biochimie métabolique

ALITONOU Alain Guy Chimie générale/ Chimie organique ANAGO Eugénie Biochimie structurale/ Biochimie clinique/

Biologie moléculaire ANAGONOU Sylvere Education physique et sportive ATCHADE Pascal Parasitologie/ Mycologie/ Entomologie

médicale

BANKOLE Honoré Bactériologie

DESSOUASSI Noël Biophysique

DOSSEVI Lordson Techniques instrumentales DOSSOU Cyriaque Technique d’Expression et Méthode de

Communication

DOUGNON Victorien Microbiologie/ Méthodologie de la recherche

HOUNNON Hyppolite Mathématiques

HOUNSOSSOU Hubert Biostatistiques

KLOTOE Jean Robert Equipement biomédicaux

KOUNASSO Gabriel Informatique

KOFFI Aristide Anglais

LOKO Frédéric Biochimie clinique

(4)

Réalisé par Merveille Marie-Elysée AKOUTA | ii LOKOSSOU Gatien Immunologie/ Immuno-Pathologie LOZES Evelyne Immunologie/ Immuno-Pathologie MASSOULOKONON Vincent Histologie générale

OGOUDIKPE Nicarette Informatique médicale

SECLONDE Hospice Transfusion sanguine

SEGBO Julien Biologie moléculaire/ Biochimie clinique

SENOU Maximin Histologie appliquée

SOEDE Casimir Anglais

TOPANOU Adolphe Hématologie

TOHOYESSOU Zoé Soins infirmiers

YOVO K. Paulin Pharmacologie/ Toxicologie

(5)

Réalisé par Merveille Marie-Elysée AKOUTA | iii

RESUME

Les candidoses sont des affections mycologiques dont le diagnostic est basé sur les symptômes cliniques. Ce diagnostic est confirmé par un examen mycologique. Parmi les facteurs de risques, l’état de grossesse est identifié comme une cause de pullulation excessive des champignons. L’objectif général de l’étude était d’améliorer la qualité de la prise en charge biologique des femmes enceintes présentant une candidose vulvo-vaginale.

Il s’est agi d’une étude transversale qui s’est déroulée de Mai à Août 2017.Elle a concerné 53 femmes enceintes de tout âge gestationnel. L’échantillonnage était associé à un questionnaire et des prélèvements vaginaux ont été reçus des patientes. Sur chacun des exsudats vaginaux prélevés, différents tests d’identifications de levures ont été réalisés.

La tranche d’âge la plus représentée de cette étude était celle de 15 à 25 ans avec 56,60% des cas. La prévalence des cas de candidose vulvo-vaginale était de 42% avec 18% de cas positifs étant sous traitement. Les leucorrhées caillebottées (62,26%) et le prurit vulvaire intense (43,40%) étaient les motifs de consultation les plus représentés en accord avec la revue de littérature. Aucune association significative entre l’âge, le niveau d’instruction et la survenue d’une éventuelle candidose vulvo-vaginale chez la femme enceinte n’a été notifiée au cours du présent travail (p= 0,79 et p= 0,31 respectivement).

Il conviendrait que le suivi des femmes enceintes se fasse de façon minutieuse et soit appuyé par des examens mycologiques systématiques afin d’éviter les cas de complications d’invasion néonatale.

Mots-clés: Candidose vulvo-vaginale ; Candida albicans ; grossesse ; CHD/B-A

(6)

Réalisé par Merveille Marie-Elysée AKOUTA | iv

ABSTRACT

Candidiasis are mycological disorders, which diagnosis is based on clinical symptoms. The diagnosis is confirmed by a mycological examination. Among several risk factors, the pregnancy is identified as a reason of excessive spreading of fungi.

The main view of the work was to improve the quality of biological care of pregnant women with vulvo-vaginal candidiasis.

This study is a cross-sectional work that took place from May to August 2017.

Were concerned around 53 pregnant women of all gestational age. The Sampling method used has been associated to a questionnaire and vaginal sampling was done on the patients. On each of samples were realized various yeast identification tests.

The most represented age group of this study stands between 15 and 25 years and covers 56.60% of the cases. The prevalence of vulvo-vaginal candidiasis cases was 42% with 18% of positive cases being under treatment. The curved leucorrhea (62.26%) and the intense vulvar pruritus (43.40%) were the most represented reasons for consultation in accordance with the literature review. No significant relationship between the age, the education level and the occurrence of vulvo-vaginal candidiasis in pregnant women were reported during this study

(p = 0,79 and p = 0,31 respectively).

A careful monitoring of pregnant women should be carried out in a thorough manner and be supported by systematic mycological examinations to avoid cases of complications of neonatal invasion.

Keywords: Vulvo-vaginal candidiasis ; Candida albicans ; pregnancy ; CHD/B-A

(7)

Réalisé par Merveille Marie-Elysée AKOUTA | v DEDICACE

A toi Eternel des Armées,

Pour ton amour, ton infinie bonté et ta protection de l’être que je suis.

Merci Seigneur, car tes grâces et ta miséricorde sont sans fin.

(8)

Réalisé par Merveille Marie-Elysée AKOUTA | vi REMERCIEMENTS

Mes pensées les meilleures à l’égard de ceux qui de près ou de loin, ont contribué à la rédaction et la finalisation du présent document, tout particulièrement :

A mon père François AKOUTA ;

Vous, qui m’avez inculquée plusieurs valeurs aussi bien morales que professionnelles.

Porter votre nom est un honneur et une fierté pour la jeune femme que je suis. Le Seigneur vous comble de ses immenses grâces.

Santé, longévité et bonheur.

A ma mère Edwige HOUEHA ;

Maman chérie, je t’aime du fond de mon cœur. Pour ta force intérieure et ton charisme spirituel, ton amour de mère, que Dieu t’élève au-delà de tes attentes. Je suis fière d’être ta fille.

Santé, longévité et bonheur.

A mes frères Josias et Laura, je vous porte dans mes plus belles pensées; à nos instants de fous rires et d’emmerdes, DIEU vous bénisse.

Au Dr Victorien DOUGNON ;

Travailler avec vous a été l’une de mes plus belles expériences. Plus qu’un maître de mémoire, votre amour du travail bien fait et ce dans les délais, votre humour et votre attitude de grand-frère envers nous ont forgé de nombreuses compétences. L’Eternel aussi grand que majestueux vous rendra selon vos efforts.

Santé, joie et bonheur.

A mon tuteur, Mr Alassane MOUSSA ;

La simplicité avec laquelle vous nous avez reçue dans votre section et tout votre soutient à notre égard pour la réalisation du présent travail, nous vont droit au cœur.

Puisse le Tout Puissant vous combler de ses grâces.

Santé, joie et bonheur.

(9)

Réalisé par Merveille Marie-Elysée AKOUTA | vii A mes camarades de la 10ème promotion de Génie de Biologie Humaine, avec qui la formation à l’EPAC et les stages de fin de formation ont été moins stressants et agrémentés. Je n’oublierai jamais nos bons moments. Puisse Dieu nous accorder le succès dans nos plans d’avenir.

A Ovide Canisius GOUTON et Charmaine AGBADJAGAN ;

Nos hauts et nos bas ont entretenu cette forte relation qui existe entre nous. Pour le soutiens que vous m’avez apporté, que mon Dieu vous abonde de bénédictions.

Paix, joie et bonheur.

Au Docteur Moutawakilou GOMINA et à tout son plateau technique pour les nombreux conseils et le suivi durant tout mon séjour au CHUD/Borgou-Alibori.

A tous les Enseignants de l’Ecole Polytechnique d’Abomey – Calavi ; Merci infiniment pour le travail que vous faites en formant des intellectuels dans notre secteur. Longue vie à vous.

(10)

Réalisé par Merveille Marie-Elysée AKOUTA | viii HOMMAGES

A son Excellence le président du Jury,

Vous nous faites un grand honneur en présidant ce jury. Nous tiendrons compte de vos remarques, critiques et conseils pour améliorer la qualité scientifique de ce document.

Santé et grâce divine dans votre vie.

Aux Honorables membres du jury,

Soyez remerciés de la considération dont vous faites preuve en acceptant de siéger dans notre jury de soutenance du rapport de fin de formation. Vos remarques et suggestions sont les bienvenues.

Santé, paix et bonheur.

(11)

Réalisé par Merveille Marie-Elysée AKOUTA | ix LISTE DES FIGURES

Figure 1

:

Répartition selon le motif de consultation ……….. 10 Figure 2

:

Proportion des femmes enceintes sous antifongiques ……… 11 Figure 3

:

Répartition des souches mycosique isolées en fonction du trimestre de

grossesse ……… 11

Figure 4

:

Répartition des souches mycosiques isolées en fonction du niveau

d’instruction ………. 12

Figure 5

:

Fréquence de cas positifs et négatifs de Candidose vulvo-vaginale

obtenus ……… 12

Figure 6

:

Pourcentage des cas de candidose vulvo-vaginale parmi les cas de

femmes enceintes sous antifongiques ………... 13

(12)

Réalisé par Merveille Marie-Elysée AKOUTA | x LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi

CHUD/B-A : Centre Hospitalier Universitaire Départementale Borgou-Alibori OMS : Organisation Mondiale de la Santé

ORL : Ortho Rhino Laryngologie C. albicans : Candida albicans

C. spp : Candida glabrata, Candida krusei, Candida tropicalis, Candida parapsilosis MH : Mueller Hinton

PV : Prélèvement Vaginaux

VIH : Virus d’Immunodéficience Humaine

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Réalisé par Merveille Marie-Elysée AKOUTA | xi SOMMAIRE

Introduction ……… 1 Première partie : Synthèse bibliographique ……….

1. Mycoses : Classification, morphologie et pouvoir pathogène 2. Candidoses : Agent pathogènes, épidémiologie et clinique 3. Conséquences néonatales d’une candidose vulvo-vaginale

3

Deuxième partie : Cadre, Matériel et Méthodes ………...

1. Cadre 2. Matériel 3. Méthode

6

Troisième partie : Résultats et Commentaire ………...

1. Résultats 2. Commentaire

10

Conclusion ………. 16

(14)

Réalisé par Merveille Marie-Elysée AKOUTA | 1 INTRODUCTION

Les infections génitales basses notamment les vulvo-vaginites infectieuses sont les plus fréquemment enregistrées en gynécologie obstétrique. Plusieurs études du profil microbiologique ont permis d’incriminer quatre grands groupes de germes. Il s’agit de Trichomonas spp, du gonocoque, de Chlamydia spp et de Candida spp [1].

Une perturbation de l’écosystème du territoire vaginal qu’il soit hormonal ou non favorise la multiplication anarchique des agents bactériens et permet l’installation d’infections mycosiques chez les femmes enceintes [2]. Bien qu’ils soient souvent présents comme des organismes commensaux exclusifs des muqueuses respiratoires, digestives et vaginales, les espèces du genre Candida et particulièrement Candida albicans sont capables de passer de l’état commensal à l’état parasitaire.

La candidose vulvo-vaginale est la deuxième plus fréquente des vaginites infectieuses ayant fait l’objet de plusieurs études. Sa contamination est presque exclusivement endogène. Son importance est fonction de sa localisation et de l’espèce de levure responsable [3, 4]. Elle diffère des vaginites bactériennes dont les agents étiologiques sont très variés. La prévalence des candidoses a augmenté considérablement ces dernières années. La multiplication des facteurs de risque tels qu’une hygiène intime trop agressive, une antibiothérapie inappropriée ou prolongée et l’augmentation des cas d’immunodépression lié au VIH sont surtout envisageables comme causes. [5]

Pendant la grossesse, la candidose vulvo-vaginale peut être prolongée et associée à des symptômes plus graves tels que le prurit vulvaire intense et les pertes vaginales. Ces derniers peuvent conduire à l’avortement spontané ou à l’accouchement prématuré, qui sont des causes majeures de morbidité et de mortalité néonatale pour lesquelles l’implication des infections génitales a été largement prouvée. Les antibiothérapies instaurées, en diminuant la flore lactique, augmentent la prévalence des cultures positives à levure [6]. Une revue de la littérature retrouvait qu'après quatre à six semaines d'antibiothérapie, 22% des femmes développaient une candidose vulvo- vaginale. Environ 18% de femmes avaient une culture positive à Candida spp sans symptômes.

(15)

Réalisé par Merveille Marie-Elysée AKOUTA | 2

Les médecins étant fréquemment confrontés à la prise en charge des patientes vu l’importance du suivi de l’état de grossesse; la présente étude se propose d’établir

« Fréquence des candidoses vulvo-vaginales chez les femmes enceintes admises au Centre Hospitalier Universitaire Départementale Borgou – Alibori. » Ainsi, ce centre accueille un nombre assez important de femmes au service de maternité parce qu’étant un cadre publique à la bourse de toutes les classes socio – économique.

D’un point de vue général, il s’agit d’améliorer la qualité de la prise en charge biologique des femmes enceintes présentant une candidose vulvo-vaginale.

Spécifiquement il s’est agi de :

 Etudier le profil mycologique des candidoses vulvo-vaginales chez les femmes enceintes du CHUD/B-A

 Evaluer le nombre de cas positifs de candidose chez les femmes en cours de traitement

La présente étude a été rédigée en trois chapitres essentiels en dehors de l’introduction et de la conclusion. Le premier chapitre a permis d’aborder la synthèse bibliographique sur les candidoses, les agents responsables et leurs survenu durant la grossesse. Le matériel et la méthodologie adoptée ont été décrits dans le deuxième chapitre. Les résultats suivis du commentaire ont constitué l’ossature du dernier chapitre.

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Réalisé par Merveille Marie-Elysée AKOUTA | 3 I. SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE

Une flore vaginale normale ou physiologique est une flore où est retrouvée une cohabitation harmonieuse de différentes espèces bactériennes et mycosiques. Ces éléments commensaux sont inoffensifs à l’état normal [7]. Les conditions environnementales, climatiques, hormonale et surtout l’âge peuvent apporter d’importantes modification de la flore bactérienne. Dans ce cas, la flore vaginale normale acquise dès la naissance peut se trouver déséquilibrée par une pullulation excessive d’agents microbiens et d’éléments mycosiques habituellement présents en quantité infime.

1. Mycoses : Classification, morphologie et pouvoir pathogène

Les mycoses sont caractérisées par des atteintes superficielles au niveau de la peau, des phanères ou des muqueuses, ou par des atteintes invasives profondes.

Elles sont causées par des champignons microscopiques, également appelés micromycètes. Ces derniers font partie du règne des Mycota qui compterait plus de 1,5 million d’espèces [10]. Ce sont des organismes eucaryotes possédant un véritable noyau avec enveloppe nucléaire, chromosomes et nucléoles et sont à différencier des organismes procaryotes que sont les bactéries. Contrairement aux végétaux, les champignons sont dépourvus de chlorophylle. Leur source de carbone provient de matières organiques préformées. Ils sont ainsi dits hétérotrophes. Dans le cadre de cette étude, ce sont les Candida, un genre de champignons appartenant aux levures qui nous intéressent.

2. Candidoses : Agent pathogènes, épidémiologie et clinique

La Candidose aussi désignée « muguet » ou « moniliase », est une infection aux levures du genre Candida. Ce genre comprend plus de 160 espèces. Seule une dizaine est fréquemment responsable de symptômes superficiels ou profonds.

Candida albicans est le principal agent étiologique suivis d’autres espèces plus fréquentes que sont : Candida glabrata, Candida tropicalis, Candida parapsilosis et Candida krusei.

(17)

Réalisé par Merveille Marie-Elysée AKOUTA | 4 Etant cosmopolite, les levures du genre Candida, profitent d’une opportunité liée à un dysfonctionnement du système immunitaire ou d’un déséquilibre de la flore des muqueuses respiratoires, digestives et vaginales dont ils sont des organismes commensaux exclusifs pour exprimer leur pouvoir pathogène. Autrement dit leur présence n'induit pas de symptômes en l'absence de conditions favorisantes. Chez la femme, plusieurs facteurs notamment l’état de grossesse induisent la rupture de cet équilibre et favorise la multiplication des levures conduisant à une vaginite : c’est la candidose vulvo-vaginale.

C. albicans est responsable de plus de 80 % des candidoses vulvo-vaginales [9]. Cette espèce sécrète des adhésines permettant sa fixation à la muqueuse vaginale. Les Candida ont également la capacité d’exprimer des facteurs de virulence favorisant leur colonisation, en sécrétant des protéinases et des phospholipases. Ceci s’accompagne de modifications morphologiques et C. albicans passe de l’état saprophyte sous forme de blastospores à l’état pathogène sous forme filamenteuse.

La candidose vulvo-vaginale affecte 75% des femmes en âge de procréer au moins une fois dans leur vie. Quarante à 50% d'entre elles connaîtront une récidive au moins une fois. La survenue de quatre épisodes ou plus d’une candidose par an caractérise une situation récidivante. Il est estimé que 5 à 10% des femmes développeront une candidose. Une étude tunisienne réalisée sur des femmes présentant des signes clinique de vulvo-vaginites a montré que, pour l'espèce C.

albicans, les leucorrhées étaient le signe le plus fréquent (89,7%), suivi par le prurit vulvaire (77,3%) et par la dyspareunie (49,1%). Pendant la grossesse, le pH vaginal et le taux de glycogène contenu dans les sécrétions vaginales sont modifiés [7]. Le taux élevé d'estrogènes pendant la grossesse induit une production plus importante de glycogène dans la muqueuse vaginale, qui est le substrat préférentiel des levures.

Celles-ci se développent donc plus rapidement et facilement sur les parois vaginales.

Une étude indienne a confirmé l'existence d'une différence significative dans l'incidence d'une candidose vulvo-vaginale chez les femmes enceintes par rapport aux femmes non enceintes [8].

(18)

Réalisé par Merveille Marie-Elysée AKOUTA | 5 La candidose vulvo-vaginale est caractérisée par une atteinte d’abord vaginale puis vulvaire. La symptomatologie sera identique en dehors et au cours de la grossesse [7]. Les signes cliniques sont évocateurs : un prurit vulvaire et vaginal intense accompagné d’une dysurie, d’une pollakiurie sans augmentation de la diurèse et de brûlures mictionnelles.

Une inflammation est également retrouvée à l’examen au spéculum, la vulve et le vagin sont rouges et œdématiés entrainant des dyspareunies qui sont des douleurs ressenties au moment des rapports sexuels [9].

3. Conséquences néonatales d’une candidose vulvo-vaginale

Dans les infections systémiques en néonatologie, la colonisation par des espèces du genre Candida survient le plus souvent de façon verticale, c’est-à-dire via le tractus génital maternel. C. albicans est retrouvé dans 50 % des cas [11]. Chez le nouveau-né, l’incidence des infections à Candida est faible comparée à celle des infections bactériennes ou virales. Cependant, une contamination materno-fœtale ne doit pas être sous-estimée car elle reste grave et responsable d’une importante mortalité et morbidité chez le prématuré de faible poids de naissance [12]. Une candidose vulvo-vaginale mal traitée chez la femme gestante, conduira de façon certaine à une candidose néonatale invasive. La mise en place d’une stratégie de prévention s’impose face à la gravité des candidoses invasives du nouveau-né prématuré. Ainsi, il est très important d’effectuer un dépistage systématique appuyé par des examens mycologiques afin de traiter les vulvo-vaginites chez les femmes enceintes.

(19)

Réalisé par Merveille Marie-Elysée AKOUTA | 6 II. CADRE, MATERIEL ET METHODES D’ETUDE

1. Cadre

1.1. Cadre institutionnel

L’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) est une institution universitaire publique de formation professionnelle. Il est divisé en deux secteurs: le secteur industriel et le secteur biologique. Notre formation s’y est déroulée en trois années dans le Département de Génie Biologie Humaine (GBH) logé dans le secteur biologique.

1.2. Cadre technique

Créé en 1959, le Centre Hospitalier Universitaire Départemental du Borgou- Alibori est situé dans la partie septentrionale du Bénin, à Parakou. L’actuel Directeur est le Docteur Antoine Dodji MENSAH. Le centre est composé d’une administration et de plusieurs services dont une maternité, un service d’hospitalisation, une pédiatrie, une médecine, une radiologie, une ophtalmologie, une ORL, une stomatologie, une banque de sang, un bloc opératoire, une urgence et un laboratoire d’analyse biomédicale multidisciplinaire où nous avons effectué notre stage.

Le laboratoire du CHUD/B-A situé sur l’étage du bâtiment principal de l’hôpital dispose d’une salle de prélèvement sanguin et d’une salle de prélèvement bactériologique. On distingue en tout, trois différentes sections : Hématologie- Parasitologie, Biochimie-Sérologie et Bactériologie-Parasitologie, section dans laquelle se sont déroulées nos manipulations. Il est dirigé par un professeur titulaire de chaire de biochimie, Mr Simon AKPONA et d’un médecin biologiste le Docteur Moutawakilou GOMINA.

2. Matériel

2.1. Matériel biologique

Il a été constitué de 53 prélèvements vaginaux reçus des femmes enceintes venu en consultation au CHUD/B-A. En effet, il s’est agi du prélèvement des leucorrhées de la cavité vaginale en dehors de l’endocol.

(20)

Réalisé par Merveille Marie-Elysée AKOUTA | 7 2.2. Equipements

Au cours de la réalisation de cette étude, ont été utilisés une étuve réglable à 37°C, un microscope électronique, un bec bunsen, un gaz, des portoirs, un réfrigérateur, un autoclave, un stérilisateur, une centrifugeuse, etc.

2.3. Réactifs et consommables

Une solution d’eau physiologique, des sérums humains, de l’eau de javel dilué à 10%, des tubes à hémolyse stériles de 5 ml, des spéculums stériles à usage unique, des lames, des lamelles, des pipettes pasteurs, des écouvillons stériles, des boites de Pétri, un marqueur, un stylo et du coton cardé ont été utilisés au cours de la réalisation du présent travail.

2.4. Milieux de culture

Les milieux ordinaires comme le bouillon et la gélose Mueller Hinton ont été utilisés pour le repiquage. Le milieu spécifique Sabouraud a aussi été utilisé pour l’isolement des levures. Ces différentes géloses ont été préparées et coulées dans les conditions aseptiques comme indiqué par le fabricant.

3. Méthodes d’étude

Il s’est agi d’une étude transversale menée sur une période de 03 mois au Centre Hospitalier Universitaire Départementale Borgou-Alibori.

3.1. Population d’étude

Ce travail a pris en compte 53 femmes enceintes tout trimestres confondus, avec ou sans antibiothérapie en cours, reçus en consultation prénatale au service de maternité et présentant des signes cliniques d’une candidose vulvo-vaginale confirmés par la sage-femme ou le médecin suivant la grossesse.

(21)

Réalisé par Merveille Marie-Elysée AKOUTA | 8 3.2. Echantillonnage

3.2.1. Démarche suivie vis-à-vis des femmes consentantes

La collecte des données a été faite en deux phases. La première étape consistait à interviewer chaque patiente en présence de la sage-femme suivant sa grossesse à l’aide d’un questionnaire standardisé et pré testé (Cf. annexes).

Les variables indépendantes telles que les données socio-démographiques et les données cliniques ont été prises en compte. La seconde étape consistait à la réalisation et aux analyses des prélèvements vaginaux.

3.2.2. Prélèvements

Les prélèvements ont été réalisés au spéculum stérile à usage unique à l’aide d’écouvillons stériles par raclage des leucorrhées caillebottés de la cavité vaginale en dehors de l’endocol. Une fois le prélèvement terminé, l’échantillon est acheminé et traité au laboratoire, à la recherche d’agents mycosiques.

3.3. Manipulations

Après le prélèvement, les échantillons ont fait l’objet d’une analyse selon la technique du diagnostic mycologique des vulvo-vaginites au laboratoire.

3.3.1. Etat frais

Il a été réalisé un examen direct de l’exsudat vaginal avec une goutte de sérum physiologique entre lame et lamelle à faible grossissement. Ceci a permis de mettre en évidence les blastospores, les filaments mycéliens, les polynucléaires non altérés et la présence ou non des levures.

3.3.2. Mise en culture

La culture a été réalisée sur milieu spécifique Sabouraud. Les boîtes ont été déposées à l’étuve pendant 48h à 37°C. En cas de culture positive, un examen et un comptage du nombre de colonies s’effectue.

L’obtention de plus de 50 colonies après culture signe le rôle pathologique effectif du champignon conformément au guide synoptique de validation pathologique des champignons dans les prélèvements vaginaux.

(22)

Réalisé par Merveille Marie-Elysée AKOUTA | 9 3.3.3. Identification

L’identification du type de levure a été réalisée par le test de blastèse ou test de filamentation consistant à émulsionner une colonie isolée dans le sérum humain ou le sérum de lapin. Après 24h d’incubation à 37°C, la présence du C. albicans est signée par la filamentation des levures. En cas de négativité du test, l’observation de pseudomycélium signe la présence des levures du genre C. spp.

(23)

Réalisé par Merveille Marie-Elysée AKOUTA | 10 III. RESULTATS ET COMMENTAIRE

1. Résultats

La présente étude a pris en compte 53 femmes gestantes tout trimestre confondu. La plupart étaient à leur dernier trimestre de grossesse (39,62%).L’âge moyen des patientes était de 25,5 ± 5,78 avec des extrêmes de 15 à 40 ans. La tranche d’âge la plus représentée était celle de 15 à 25 ans avec 56,60% des cas.

Parmi les patientes la plupart n’avaient aucun niveau d’instruction, soit 35,85% suivi de celles ayant le niveau secondaire avec 33,96%. Seulement 9 soit 16% avaient le niveau supérieur.

Concernant le motif de consultation, plus de 50% des patientes avaient consulté pour la qualité des leucorrhées soit 62,26% suivi des dyspareunies avec 45,28%. Le prurit vulvaire intense a été constaté chez 23 femmes soit 43,40% des cas. L’on notait la présence d’odeurs dans 30,19% des cas (Figure 1).

Figure 1 : Répartition selon le motif de consultation.

0 5 10 15 20 25 30 35

Prurit Leucorrhées Dyspareunie Odeur des leucorrhées

Douleurs pelviennes

Effectif

Motifs de consultation

(24)

Réalisé par Merveille Marie-Elysée AKOUTA | 11 Seulement 8 femmes soit 15,09% étaient sous traitement lors de notre étude.

Les 48 autres patientes (84,91%) avaient soit déjà été traitées et présentaient une récidive ou voulaient consulter pour l’infection (Figure 2).

Figure 2 : Proportion des femmes enceintes sous antifongiques

On observe chez les patientes, une prédominance de la population mycosique en C. albicans au cours de la grossesse. Cependant, chez certaines femmes C. non albicans n’est retrouvé qu’au 1er et 2ème trimestre de grossesse. Les levures n’appartenant pas au genre Candida n’étaient présents que chez les quelques femmes au 2ème trimestre mais en nombre assez important au dernier trimestre (Figure 3).

Figure 3 : Répartition des souches mycosique isolées en fonction du trimestre de grossesse

15%

85%

Sous antifongique Sans antifongiques

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

C.albicans C.spp Levures non Candida

Effectif

1er Trimestre 2ème trimestre 3ème Trimestre

(25)

Réalisé par Merveille Marie-Elysée AKOUTA | 12 On constate que les femmes ayant un bas niveau d’instruction c’est-à-dire n’ayant soit aucun niveau ou le niveau primaire, présentent beaucoup moins de souches de C. albicans et C. non albicans que celles avec un haut niveau d’instruction (Figure 4).

Figure 4 : Répartition des souches mycosiques isolées en fonction du niveau d’instruction

Au total, 22 femmes sur 53 souffraient d’une candidose vulvo-vaginale soit 41,51% des cas. Parmi ces dernières, 16 patientes soit 30,19% avaient les souches de C. albicans contre 6 d’entre elles qui faisaient une Candidose vulvo-vaginale à C. non albicans soit 11,32% (Figure 5).

Figure 5 : Fréquence de cas positifs et négatifs de Candidose vulvo-vaginale obtenus

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

C.albicans C.spp Levures non candida

Nombres

Souches isolées

Bas Haut

42%

58%

Cas positifs Cas négatifs

(26)

Réalisé par Merveille Marie-Elysée AKOUTA | 13 Sur un total de 8 femmes sous antifongiques, 50% présentaient une candidose vulvo-vaginale à C. albicans et C. non albicans, soit respectivement 35% et 15% des cas (Figure 6).

Figure 6 : Pourcentage des cas de candidose vulvo-vaginale parmi les cas de femmes enceintes sous antifongiques

Aussi, aucune association significative entre l’âge, le niveau d’instruction et la survenue d’une éventuelle candidose vulvo-vaginale chez la femme enceinte n’a été notifiée au cours du présent travail. Soit respectivement p= 0,79 et p= 0,31.

50% 50%

Cas positifs Cas négatifs

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Réalisé par Merveille Marie-Elysée AKOUTA | 14 2. Commentaire

La grossesse est un état physiologique pendant laquelle la femme est beaucoup plus exposée au risque d’infections. Cette étude a eu comme objectif principal d’améliorer la qualité de la prise en charge biologique des femmes enceintes présentant une candidose vulvo-vaginale.

Au total, 53 femmes enceintes ont été incluses parmi lesquelles 8 étaient déjà sous traitement. La tranche d’âge la plus représentée était celle de 15 à 25 ans.

Cette tranche d’âge est proche de celle retrouvé par Okonko et al., (2012) au cours de leur étude qui était de 16 à 29 ans [13].

Cependant, parmi les sujets prélevés au cours de la consultation prénatale, 21 femmes avaient une connaissance de la vulvo-vaginite candidosique, soit 39,62%

des cas. Il est important de notifier que 49,96% avaient un haut niveau d’instruction;

un taux qui se rapproche presque de celui obtenu par Ngaba et al.,(2014) où 49,02% des femmes avaient un niveau d’étude supérieur au Baccalauréat à la seule différence que tous leurs sujets n’étaient pas en état de grossesse [14]. Ceci peut s’expliquer par la compréhension des enjeux des risques liés à la grossesse et à une éventuelle infection vaginale.

L’étude a révélé que les leucorrhées caillebottées (62,26%) et le prurit vulvaire intense (43,40%) étaient les motifs de consultation les plus représentés dans le cadre d’une vulvo-vaginite. Ce résultat corrobore celui d’Ogouyèmi-Hounto et al.,(2014) [15] et de Ngaba et al.,(2014) [14] qui rapportaient des résultats similaires mais avec une fréquence plus élevée, certainement justifié probablement par la taille de leurs échantillons. Le taux aussi élevé des douleurs pelviennes (49,06%) et des dyspareunies (45,28%) pourrait se traduire par le fait des spasmes liées au développement du fœtus et donc de l’évolution de la grossesse. Ceci explique alors la non concordance entre les taux obtenus et ceux de Ngaba et al.,(2014) soit respectivement 6,86% et 4,90% des cas pour qui la population féminine n’étais composé que de 18 femmes enceintes [14].

(28)

Réalisé par Merveille Marie-Elysée AKOUTA | 15 Par ailleurs, un total de 22 femmes sur l’effectif général souffrait d’une candidose vulvo-vaginale soit 41,51% des cas. Parmi ces dernières, 16 patientes soit 30,19% avaient les souches de C. albicans contre 6 d’entre elles qui faisaient une Candidose vulvo-vaginale à C. non albicans avec un pourcentage de 11,32%.

Concernant la femme enceinte, plusieurs auteurs ont étudié la culture des prélèvements vaginaux réalisés au cours du troisième trimestre ainsi que l'incidence d'une candidose vaginale pendant la grossesse. Selon ces études, la culture positive à C. albicans varie entre 33,3% et 38% [11]. Nos résultats confirment ceux de la littérature car parmi les cas positifs à la candidose vulvo-vaginale dû à C. albicans, 8 femmes soit 36,36 % étaient à leur dernier trimestre de grossesse suivi 22,72% au second trimestre.

D’autre part, on constate que les femmes ayant un bas niveau d’instruction c’est-à-dire n’ayant soit aucun niveau ou le niveau primaire, présentent beaucoup moins de souches de C. albicans et C. non albicans que celles avec un haut niveau d’instruction. Ceci peut s’expliquer par une hygiène intime trop agressive des femmes intellectuelles avec la panoplie de produit de toilettes disponibles sur le marché. Cette pratique à visée préventive détruit progressivement la flore bactérienne normale du territoire vaginal.

Chez les femmes en cours de traitements reçus au cours de l’étude, 50%

présentaient une candidose vulvo-vaginale à C. albicans et C. non albicans, soit respectivement 33% et 11% des cas. Il est dès lors impératif d’évaluer le profil de résistance des levures face à la thérapie en cours.

Le faible taux de notre population d’étude constitue une limite à l’analyse de la résistance des souches vis-à-vis du traitement en place. Elle pourrait être améliorée par d’autres travaux sur une population massive.

(29)

Réalisé par Merveille Marie-Elysée AKOUTA | 16 CONCLUSION

L’état de grossesse constitue pour la femme un double risque aussi bien pour elle que pour l’enfant. Une pullulation progressive des agents mycosiques normaux de la flore vaginale au regard de l’action des hormones et de l’état immunodépressif qu’apporte la grossesse peut aller jusqu’à l’avortement précoce, ou une infection néonatale invasive du nouveau-né lors de l’accouchement. Les infections mycosiques dans leur forme récurrente posent ainsi un problème majeur pour les femmes atteintes et pour les praticiens prenant en charge ces femmes. Dans un contexte de grande prématurité où le pronostic vital est fortement engagé, il est important dès lors de prendre des dispositions efficiente afin de limiter les complications sanitaires et sociales liées aux candidoses.

(30)

Réalisé par Merveille Marie-Elysée AKOUTA | 17 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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et al, 2015. Profil Épidémiologique et Étiologique de la Candidose Vulvo- Vaginale chez la Femme Enceinte à Yaoundé (Cameroun) ; Health Sci. Dis : Vol 16 (4) Octobre – Novembre–Décembre.

2. Sdoudi K., Rhimou El HamoumiNouzhaChaïb, Naima El Mdaghri, Aziza Razacki. 2014. Candidoses vaginales à Casablanca : Implication des espèces non albicans et particularités étiologiques ; European Scientific Journal June edition vol.10, No.18 ISSN: 1857 – 7881.

3. Grillot R. 1996 : Les mycoses humaines : démarche diagnostique.

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Journal of medical mycology.

(32)

Réalisé par Merveille Marie-Elysée AKOUTA | 19 ANNEXES

FICHE D’ENQUETE SUR LA CANDIDOSE VULVO-VAGINALE CHEZ LES FEMMES ENCEINTES

Date de l’enquête :……… Numéro d’enregistrement :……….

Noms et Prénoms :………..

Age :……… Age gestationnel :………..

Niveau d’instruction :………..

(Veuillez s’il vous plaît cocher vos réponses en fonction du code indiqué)

Question n°1 : Faites-vous de façon régulière la consultation prénatale ? OUI [ ] NON [ ]

Question n°2 : Connaissez-vous la candidose vulvo-vaginale ? OUI [ ] NON [ ]

Question n°3 : En avez-vous déjà souffert au cours de votre grossesse ? OUI [ ] NON [ ]

Question n°4 : Vous faites-vous consulter pour cette infection ? Si oui, quels en sont les motifs ?

1. Prurit intense [ ]

2. Leucorrhées caillebottée [ ] 3. Dyspareunie [ ]

4. Odeur des leucorrhées [ ] 5. Douleurs pelviennes [ ]

Références

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