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SAISON ENFANCE ET JEUNESSE MATERNELLES - PRIMAIRES - COLLÈGES - CENTRES DE LOISIRS. Dormir 100 ans Pierre Grosbois

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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SAISON 2016-2017

ENFANCE ET JEUNESSE

MATERNELLES - PRIMAIRES - COLLÈGES - CENTRES DE LOISIRS

Dormir 100 ans © Pierre Grosbois

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J'EMMÈNE MES ÉLÈVES

À LA DÉCOUVERTE DU SPECTACLE

Le théâtre pour enfants, c’est le théâtre pour adultes, en mieux.

STANISLAVSKI (1907)

Comment l’art vient-il aux enfants et en quoi les aide-t-il à mieux grandir ?

Chaque jour, des artistes, professionnels, enseignants, médiateurs et éducateurs se mobilisent pour proposer aux enfants et aux adolescents l’émotion et l’intelligence de la rencontre avec les œuvres de l’art vivant.

Le théâtre, le cirque, la danse et la musique aident les enfants à développer un sens critique, à s’interroger sur le monde qui les entoure ou simplement à rêver et se divertir. La première étape est celle de l’initiation et de la sensibilisation, elle est impulsée par les enseignants qui se posent ainsi en véritables passeurs.

Franchir la porte du Théâtre-Sénart, c’est l’assurance d’un spectacle aux esthétiques et aux thématiques variées, avec le souci permanent d’offrir une programmation pour le jeune public de qualité égale à celle proposée aux adultes.

LES INFORMATIONS INDISPENSABLES

RAPPELS ESSENTIELS

La préparation de la sortie

Quelques jours ou semaines avant la représentation, les enseignants sont invités à préparer la sortie au spectacle.

Parler du Théâtre-Sénart, de la pièce, du métier d'artistes...

L'idée est de créer chez les élèves une attente du spectacle et de leur en permettre une meilleure appréhension. L’équipe des relations publiques du Théâtre-Sénart vous accompagne dans cette préparation, notamment par le biais d’interventions en classe et par la remise de dossiers pédagogiques thématiques : n'hésitez pas à nous solliciter.

Quelques règles de bon sens à rappeler à vos élèves avant la représentation

Aller au théâtre c’est avant tout découvrir un travail d’artiste(s).

Cela passe également par le respect des comédiens, et de tous ceux qui œuvrent au processus de création.

Comme dans une classe, les chewing-gums, pop-corn, boissons et autres victuailles ne sont pas les bienvenus dans la salle et peuvent perturber comédiens et spectateurs.

De même, les téléphones portables et appareils électroniques en tout genre doivent être éteints.

Le service des relations avec le public est à votre disposition dans l’accompagnement à la sortie. N’hésitez pas à nous contacter pour toutes informations complémentaires, demande de supports pédagogiques ou interventions en classe (celles- ci sont accordées dans la mesure du possible, aux classes

abonnées en priorité). Quel cirque ?! © Géraldine Aresteanu

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BULLETIN DE VŒUX

(voir en fin de dossier)

Le bulletin de vœux définit une option que vous nous déposez.

N’hésitez pas à nous l’envoyer au plus tôt : - soit par mail à l'adresse rp@theatre-senart.com - soit par courrier à l'adresse

Service des relations avec le public Théâtre-Sénart

10/11 allée de la fête Lieusaint - 77 127

Nous nous efforcerons de satisfaire vos souhaits dans la limite des places disponibles. Les demandes d’abonnement des classes sénartaises sont traitées en priorité jusqu’au 19 septembre 2016.

ABONNEMENT SCOLAIRE

L’abonnement scolaire correspond à 3 spectacles au minimum par élève. Il est spécifique à une même classe.

COURRIER DE CONFIRMATION

Un courrier de confirmation sera envoyé à chaque enseignant début octobre 2016. Sachez que la date, le lieu et l’horaire du spectacle figurant sur votre billet de spectacle, prévalent sur les autres informations. Merci de toujours vérifier les renseignements à cet endroit.

LES INFORMATIONS PRATIQUES

RÉGLEMENT

Le règlement est à nous retourner avant fin octobre 2016, validant alors votre réservation. Les chèques sont à libeller à l’ordre de « Théâtre de Sénart ». Aucun remboursement ne pourra être fait.

LE JOUR DU SPECTACLE

L’arrivée : nous vous rappelons que le groupe doit être présent, au plus tard, 15 minutes avant le début du spectacle afin de se familiariser avec le lieu et l’accueil, puis de s’installer calmement en salle. Cela permet de débuter la représentation à l’heure et de libérer vos élèves à temps pour le retour à l’école.

Le transport : dans le seul cadre d’un abonnement et pour les écoles sénartaises, un aller-retour en bus est pris en charge par le Théâtre-Sénart à hauteur de 153,42€ (prix négocié avec la société Darche Gros). La réservation est à faire par l’école auprès du transporteur.

Ce tarif est négocié également pour vos autres sorties au Théâtre-Sénart qui nécessiteraient un transport même si ce dernier n’est pas pris en charge par le théâtre.

Les spectacles ont lieu au Théâtre-Sénart, sauf Le grand voyage et Quel cirque ?! qui sont "hors les murs"

(renseignements auprès de l'équipe des relations avec les publics).

CONTACTS

Alexandra Boëgler (Dir.) 01 60 34 53 76 Fanchon Tortech (Resp.) 01 60 34 53 79 Mathilde Soudin 01 60 34 53 72 Laurine Frédéric 01 60 34 53 81 Par mail : rp@theatre-senart.com

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Roulez jeunesse !

Quand elle était petite, Judith Nab a fait avec sa famille un très grand voyage. Depuis, elle a mis au point un bus magique qui permet de faire le tour du monde sans bouger d’un iota. Et devinez quoi, le bus fait escale à Grand Paris Sud. On vous embarque ? Dedans, installés serrés en petit comité, ça secoue, ça cahote et clignote.

Dehors, le long des vitres, c’est le monde tout entier, pittoresque et poétique, qui défile en stop motion. Ce bric-à-brac de dessins, de photos, d’objets vous fait traverser des villes et des forêts, des montagnes et des vallées, des pays étrangers, et même le fond des mers.

Le bus est magique, on vous l’a dit ! Une installation unique, plastique, sonore et théâtrale qui ne manquera pas d’émerveiller jeunes explorateurs et vieux routards : ne ratez pas le départ !

DISTRIBUTION Conception Judith Nab Dessins Judith Nab, Dirck Nab Musiques Charles Mingus, John Fahey, Lorenz Schaetti…

Décors extérieur Fiction Factory Avec Lukas Petow

ÂGE

Grande section CE2 DURÉE

1h10 DATES

Les lieux exacts où le bus sera garé vous seront précisés ultérieurement.

Lundi 26 septembre

5 représentations à Combs-la-Ville Mardi 27 septembre

4 représentations à Combs-la-Ville Mercredi 28 septembre

3 représentations à Combs-la-Ville Jeudi 29 septembre

4 représentations à Moissy-Cramayel Vendredi 30 septembre

5 représentations à Moissy-Cramayel Lundi 3 octobre

5 représentations à Cesson Mardi 4 octobre

4 représentations à Lieusaint Mercredi 5 octobre

3 représentations à Moissy-Cramayel Jeudi 6 octobre

4 représentations à Saint-Pierre-du-Perray Vendredi 7 octobre

5 représentations, lieu à définir (nous contacter)

LE GRAND VOYAGE

JUDITH NAB

EN PARTENARIAT AVEC LE THÉÂTRE DE L'AGORA, SCÈNE NATIONALE D'ÉVRY ET DE L'ESSONNE

THÉÂ TRE

SPECTACLE DÉCENTRALISÉ

Le grand voyage © Edwin van Kleef

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UN TOUR DU MONDE VIRTUEL

Pour certains enfants, aller au théâtre n’est qu’un pont à franchir. L’idée de Judith Nab pour y parvenir : construire un petit bus hyperréaliste à leur échelle à l’intérieur même d’un grand bus de ville qui se déplace jusqu’à eux. Les enfants embarquent dans le bus et, grâce à des projections vidéo sur les vitres, voyagent pendant 35 minutes à travers montagnes, vallées verdoyantes, forêts et profondeurs colorées de l’océan.

En route, on prépare de la soupe, on boit et on mange, on joue aux cartes, on compte les moutons, on dort et on rêve.

Les paysages défilent, l’autobus roule vraiment. Pourtant, après l’aventure, il s’avère qu’il n’a pas bougé d’un iota.

Pour créer ce spectacle l’artiste néerlandaise Judith Nab a puisé dans ses souvenirs d’un grand voyage effectué enfant avec sa famille. Elle a réalisé des animations à partir de photos, d’objets et de dessins de paysages de plus de dix mètres de long.

POUR ALLER PLUS LOIN...

JUDITH NAB, UNE CRÉATRICE INVENTIVE

Judith Nab est une artiste néerlandaise, qui a étudié et travaillé durant six années à Paris, avant de fonder en 1991 le Théâtre Espace Imaginaire. Cette même année, elle crée sa première pièce sur la côte néerlandaise. Avec d'autres artistes, compositeurs et techniciens indépendants, Judith Nab travaille principalement sur des installations sans texte et le plus souvent sans acteurs.

Ses créations ludiques font appel aux jeux d’ombre et de lumière. Elle utilise diverses techniques : objets, film d’animation, vidéo, musique et sons.

Son travail est généralement présenté In Situ, mais il peut aussi être joué dans des théâtres ou des lieux d’exposition. Depuis l’an 2000, Judith Nab est basée à Amsterdam et travaille de façon indépendante. Elle a fait plusieurs créations pour des festivals, théâtres et musées en Belgique (Het Paleis, Anvers, L’été d’Anvers), en Italie (Teatro a Corte, Torino), en France (La Chartreuse, Villeneuve-les-Avignon, les Monuments Nationaux et In Situ, Marseille) et aux Pays-Bas (au musée Kröller-Müller,

Scheltema, Leiden et Corrosia!).

LES PISTES PÉDAGOGIQUES

Le voyage immobile : inviter les enfants à faire part aux autres du voyage qu’ils voudraient réaliser – quel pays ils voudraient visiter, pourquoi, avec qui, par quels moyens…

La valise bien faite : disposer une valise ouverte et proposez aux enfants de la remplir d’objets utiles au voyage – passeport, billets de train, crème solaire, bonnet… Avec ces objets, où allons-nous ?

La carte codée à partir d’une carte touristique de la commune, inviter les enfants à se repérer et à identifier les points d’eau, les routes, les parcs…

Le grand voyage © Edwin van Kleef

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Grandes œuvres pour petites oreilles

La version commentée et raccourcie du concert du soir. Emmenez les élèves à la rencontre d'une équipe de musiciens généreuse et passionnée : expliquées, racontées, les grandes œuvres classiques n'auront plus de secrets pour eux !

Deux œuvres révolutionnaires mises en perspective.

Inspiré d’un poème de Mallarmé, le Prélude à l’après midi d’un faune est sans conteste l’une des œuvres les plus colorées de Debussy. Le chef d’œuvre côtoiera La mer, une œuvre moins connue mais tout aussi influente sur la musique du siècle dernier. Pour ce concert, les musiciens des Siècles joueront sur des instruments français du début du XX

ème

siècle, comme à leur habitude.

PROGRAMME (représentation scolaire) DEBUSSY Prélude à l’après-midi d’un faune DEBUSSY La Mer

PROGRAMME (représentation tout public) DEBUSSY Jeux

RAVEL Concerto pour la main gauche DEBUSSY Prélude à l’après-midi d’un faune DEBUSSY La Mer

DISTRIBUTION

Direction François-Xavier Roth

Avec Jean-Efflam Bavouzet PIANO (représentation tout public) et les musiciens de l'orchestre Les Siècles

ÂGE CP 5ème DURÉE 1h DATES

Représentation scolaire Mardi 18 octobre / 14h Représentation tout public Mardi 18 octobre / 20h30

LES SIÈCLES

DEBUSSY / RAVEL

MUSI QUE

Orchestre Les siècles © Ansgar Klostermann

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L'ORCHESTRE

Formation unique au monde, réunissant des musiciens d’une nouvelle génération, jouant chaque répertoire sur les instruments historiques appropriés, Les Siècles mettent en perspective de façon pertinente et inattendue, plusieurs siècles de création musicale.

Les Siècles sont en résidence dans le département de l’Aisne, artiste associé à la Cité de la Musique de Soissons et se produisent régulièrement à Paris (Philharmonie, Opéra- Comique), Sénart, Amiens, Nîmes, Caen, Royaumont, Aix- en-Provence, La Côte Saint-André, Metz, et sur les scènes internationales de Londres (BBC Proms, Royal Festival Hall), Amsterdam (Concertgebouw), Berlin (Konzerthaus), Bremen, Bruxelles (Klara Festival), Wiesbaden, Cologne, Luxembourg, Tokyo, Essen,…

Leurs enregistrements des trois ballets de Stravinsky (L’Oiseau de Feu, Petrouchka et le Sacre du Printemps) ont remporté le Jahrespreis 2015 du Preis der Deutschen Schallplatten Kritik et ont emporté le prestigieux prix Edison Klassiek 2012 aux Pays-Bas. Leur disque Debussy a été élu Disque classique de l’année dans le Sunday Times et Editor’s choice dans le BBC music Magazine & Gramophone.

Enfin plus récemment, la sortie du disque France-Espagne réunissant des œuvres de Chabrier, Ravel, Massenet et Debussy, a été récompensée d’un « Choc de Classica ». Dix opus sont déjà sortis dans leur label ‘Les Siècles Live’ en coédition avec Musicales Actes Sud : Berlioz, Saint-Saëns, Matalon, L’Oiseau de Feu d’Igor Stravinsky, Dubois, Liszt, Debussy, Dukas, Le Sacre du Printemps et Petrouchka d’Igor Stravinsky et le récent disque France-Espagne.

POUR ALLER PLUS LOIN...

Soucieux de transmettre au plus grand nombre la passion de la musique classique, les musiciens de l’ensemble proposent très régulièrement des actions pédagogiques dans les écoles, les hôpitaux ou encore les prisons. L’orchestre est partenaire de l’Atelier Symphonique Départemental de l’Aisne, du Jeune Orchestre Européen Hector Berlioz et de DEMOS (Dispositif d’Education Musicale et Orchestrale à vocation Sociale) en Picardie et en Île-de-France. L’orchestre est aussi à l’origine du projet « Musique à l’hôpital » proposé dans le service d’hémato-oncologie pédiatrique à l’hôpital Trousseau à Paris et d’une résidence pédagogique à La Petite Bibliothèque Ronde de Clamart. Les Siècles ont également été l’acteur principal de l’émission de télévision Presto proposée à plusieurs millions de téléspectateurs sur France 2 et éditée en DVD avec le concours du CNDP.

LES PISTES PÉDAGOGIQUES

Quels instruments y a-t-il dans un orchestre ? Où sont placés les cordes, les bois, les vents, les percussions ? Faire écouter un extrait de musique jouée par chacune des familles d’instruments.

Ecouter ensemble le début de L’après-midi d’un faune, de Debussy, et jouer à deviner quels sont les instruments qui entrent. A quoi est-ce que ça fait penser ? Quelle histoire peut-on s’imaginer ?

François-Xavier Roth © CG76

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Le titre surprend mais que vous ayez dix ou quarante ans, vous trouverez votre « conte » dans cette fantaisie des temps modernes ! Les plus jeunes reconnaîtront bien sûr Grimm, les pommes… d’amour et les nains… de jardin. Les plus âgés retrouveront les posters des Cure et les téléphones à cadran des années 80. Dans la cité HLM du Royaume, Élisabeth élève sa belle-fille Blanche, la quinzaine écorchée. De tensions en malentendus, chacune de son côté s’est un peu renfermée. Tandis qu’on entend au loin qu’un mur à Berlin se fissure, la pression monte. Attention, ça va tomber… L’énorme succès public de cette pièce tient au fait qu’on y rit, mais qu’on se laisse aussi surprendre par une autre version du conte. Et si tout n’était pas si facile à débrouiller, des raisons et des torts, d’un bord à l’autre de l’Histoire – ou du miroir ? Si l’on ajoute que le tout est filmé et mis en son, sur scène, par quatre comédiens et musiciens exceptionnels, vous l’aurez compris, courez-y !

DISTRIBUTION

Scénario, réalisation et mise en scène Samuel Hercule et Métilde Weyergans

Assistante à la mise en scène Pauline Hercule Musique originale Timothée Jolly

Lumières Johannes Charvolin

Avec Samuel Hercule, Métilde Weyergans, Timothée Jolly, Florie Perroud

ÂGE

CM1 5ème DURÉE 1h15 DATES

Représentations scolaires Jeudi 17 novembre / 14h Vendredi 18 novembre / 10h-14h Représentation tout public Samedi 19 novembre / 18h

BLANCHE NEIGE

OU LA CHUTE DU MUR DE BERLIN

CIE LA CORDONNERIE

CINÉ SPECTACLE

Blanche Neige ou la chute du mur de Berlin © Sébastien Dumas

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FAIRE CHUTER LE MUR

" Dans notre réécriture de Blanche-Neige, nous mélangeons l’histoire intime de nos deux héroïnes à la Grande Histoire, mondiale, universelle.

Nous suivons le quotidien parfois ludique et souvent conflictuel d’Elisabeth, hôtesse de l’air, la quarantaine, «éducatrice» malgré elle, isolée face à Blanche, une adolescente gothique, mutique, écorchée. Entre elles, c’est en quelque sorte « la coexistence pacifique ». A 15 ans, Blanche regarde la vie, la politique, sa belle- mère en faisant des bulles énormes avec son chewing-gum, son walkman sur les oreilles et son tee-shirt des Cure sur le dos. Le genre de situation qui nous rappellera des souvenirs, que l’on soit parent ou enfant… Notre spectacle joue sans cesse avec la double lecture que l’on peut avoir d’un événement ou d’une attitude suivant son âge, sa culture, son expérience de la vie.

Ici, c’est la plus belle du Royaume qui nous raconte avec humour sa version des faits. Non, Blanche n’est pas la gentille fille naïve dont on nous parle. Non, Elisabeth n’est pas la méchante narcissique que tout le monde croit connaître… Une nouvelle fois, nous prenons à l’envers cette histoire connue de tous, nous lui tordons le cou.

Notre « Blanche-Neige » est un conte des temps modernes oscillant entre profondeur et légèreté dans lequel chaque élément de la fiction devient réalité : les sept nains sont volés dans les jardins des quartiers résidentiels, la pomme empoisonnée provient d’un cageot de Pommes d’Amour envoyé à la jeune Blanche par son père, le miroir magique est tout simplement celui de la salle de bain.

Parallèlement à l’histoire de Blanche et Elisabeth, nous suivons les derniers mois agités autour du Mur de Berlin et de sa chute en novembre 1989, comme un écho à leur relation parfois douloureuse.

La chute du Mur de Berlin est l’un des derniers évènements historiques « heureux » que nous ayons vécu. Le sera-t-il pour nos deux héroïnes?"

La Cie la Cordonnerie

POUR ALLER PLUS LOIN...

LE MIROIR MAGIQUE DE LA CORDONNERIE

Ce spectacle reprend les éléments propres au travail de la Cordonnerie : un film muet réalisé par leurs soins, des bruitages, de la musique live, et une partition théâtrale interprétée en direct.

Métilde Weyergans est Elisabeth, le fil conducteur du spectacle (la fameuse marâtre qui nous raconte sa version de l’histoire) tout en donnant également sa voix au personnage de Blanche...

Samuel Hercule interprète quand à lui, les personnages masculins : la voix du miroir, un brigadier chef chasseur du dimanche, un jeune prince mal dégrossi...

Depuis leur set d’instruments hétéroclites, Timothée Jolly (piano préparé, philicorda, toy piano, sifflet et casio SA-1) et Florie Perroud (batterie, grosse caisse, guitare électrique, cloches tubulaires, chant et hapi drum) créent en direct la bande originale de notre histoire, tandis que, convoyés par un tapis roulant venu des coulisses, des objets du quotidien (sèche cheveux, poste à K7, pot de moutarde, pompe à vélo…) forment la matière première des bruitages, réalisés également sur scène, en parfaite synchronisation avec les images.

C’est la rencontre de tous ces éléments qui donne vie à cette aventure de Blanche-Neige en pleine guerre froide.

Le miroir magique de la Cordonnerie, c’est ça, une histoire filmée qui rencontre son reflet vivant sur scène, s’additionne et se répond, pour créer cet objet étonnant, le ciné-spectacle.

LES PISTES PÉDAGOGIQUES

Interroger les élèves : que connaissent-ils du conte ? Quels motifs, quelles images leur viennent-ils ?

Faire lire / voir quelques extraits d’autres adaptations de Blanche Neige : la pièce Le Cas Blanche-Neige d’Howard Barker ; le ballet éponyme d’Angelin Prejlocaj ; le dessin animé ou le film de Walt Disney ; le film Blanca Nieves de Pablo Berger ; la BD Les 7 nains et demi d’Aurélien Morinier…

En Histoire, aborder les problématiques liées au mur de Berlin et à sa chute – de nombreuses archives vidéo à ce sujet sont disponibles sur le site de l’INA.

Demander aux enfants d’enquêter auprès de leur famille : quels objets utilisait-on en 1989 qui n’existent plus aujourd’hui ? Quels souvenirs garde-t'on de cette époque ?

Blanche Neige ou la chute du mur de Berlin © Sébastien Dumas

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... et devenir soi-même

Aurore a douze ans, Théo treize, ils vivent côte à côte, sans se connaître – il skate, elle photographie, il a un ami imaginaire, elle se projette en vidéo. Ils ont tous deux des parents qui agacent mais qui manquent lorsqu’ils vous laissent seuls. Chacun de son côté de la scène, chacun chez soi, chacun pour soi, Aurore et Théo tâtonnent vers le chemin qu’empruntent les enfants pour sortir du bois de leur adolescence. Dans ce spectacle hypnotique, baigné du clair-obscur des contes, primé par le Jury du Festival Momix, Pauline Bureau frictionne rêves et réalité, vie quotidienne et désirs inavoués. Confrontant avec tendresse et humour le réalisme et la poésie, le théâtre et la vidéo, Dormir cent ans évoque l’âge de tous les possibles et de toutes les contradictions, celui de l’ennui qui rôde et qui inquiète, celui des élans et des fuites…

en avant !

DISTRIBUTION

Texte et mise en scène Pauline Bureau

Avec Yann Burlot, Nicolas Chupin, Marie Nicolle et Camille Garcia Dramaturgie Benoite Bureau

Scénographie et réalisation visuel Yves Kuperberg

ÂGE

CM1 5ème DURÉE 1h DATES

Représentations scolaires Jeudi 8 décembre / 10h-14h Vendredi 9 décembre / 10h-14h Représentations tout public Mercredi 7 décembre / 15h

Samedi 10 décembre / 18h (adaptée en langue des signes française, en partenariat avec Accès Culture)

DORMIR CENT ANS

PAULINE BUREAU / CIE LA PART DES ANGES

Dormir 100 ans © Pierre Grosbois

THÉÂ

TRE

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POUR ALLER PLUS LOIN...

LES PISTES PÉDAGOGIQUES

Quel conte évoque le titre ? Est-ce que les élèves s’en souviennent et peuvent le raconter ? Quel rapport semble-t-il y avoir entre La Belle au Bois Dormant et l’histoire que raconte la pièce ? Quelles différences ? Un autre personnage du spectacle semble issu d’un conte (le Roi Grenouille). De quel conte s’agit-il ? Quels liens peut-on faire entre les deux contes ?

Qu’est-ce que ça représente, l’adolescence ? Inviter les élèves à compléter la phrase : « l’adolescence, c’est le moment où… »

Le personnage de Théo a un ami imaginaire, issu de sa BD préférée. Quel personnage (de livre, de film…) choisirait comme ami chacun des élèves ? Pourquoi ?

Une bonne partie du spectacle se passe dans les rêves des personnages. Proposer aux élèves de dessiner un de leurs rêves – puis constituer une exposition, en classe, invitant au voyage en rêveries.

10 ans. 11 ans. 12 ans.

Grandir et attendre.

Attendre, attendre, attendre que la vie commence.

J’ai envie de raconter le début de l’adolescence.

Pour les filles et pour les garçons.

Le corps qui change. La honte. L’arrivée du désir.

Le moment où on ne se reconnaît plus dans le miroir.

La difficulté à entrer en contact avec les autres.

La prise de conscience de la solitude.

L’enfermement.

Le besoin, l’envie de ne rien faire.

J’ai l’impression que pour moi, beaucoup de choses se sont décidées pendant ces années où je ne faisais rien.

Sans chercher à tous prix à remplir ce vide.

Ce temps perdu, que j’acceptais de perdre, que je ne savais pas encore remplir par mille occupations.

Enfermée dans ma chambre, les yeux fixant le plafond, j’étais vide et remplie de plein de possibles.

Aurore a 13 ans. Elle dit:

« J’ai peur à chaque minute.

Qu’il m’arrive quelque chose.

Qu’il ne m’arrive rien.

Que l’on m’aime.

Que l’on ne m’aime pas.

Que l’on ne m’aime plus. » Elle s’endort et elle rêve.

Elle voudrait se réveiller mais elle n’y arrive pas.

Elle s’enfonce profondément dans la nuit.

Elle se tourne, elle se retourne.

Elle rêve d’un garçon.

À moins que ce ne soit le garçon qui rêve d’Aurore.

Depuis le début de l’histoire.

Pauline Bureau

PAULINE BUREAU

AUTEURE ET METTEURE EN SCÈNE

Pauline Bureau suit une formation au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique (promotion 2004). Après avoir travaillé comme comédienne, elle choisit de se consacrer à la mise en scène. Avec une quinzaine d’acteurs, elle fonde La Part des Anges.

Elle a mis en scène une dizaine de spectacles. En 2011, Modèles qu’elle écrit collectivement avec 5 actrices marque un tournant dans son travail. Suite à cette création, elle écrit Sirènes pour les acteurs qui l’accompagnent. Le spectacle a entre autres été présenté au Théâtre-Sénart l'année dernière. Le texte est publié chez Actes- Sud papiers. En 2015, elle reçoit le prix Nouveau Talent théâtre de la SACD. Dormir 100 ans est le deuxième spectacle dont elle signe le texte et la mise en scène. Dormir 100 ans a reçu le prix public et le prix du Jury de MOMIX 2016, festival international de la création pour la jeunesse. Le texte est publié chez Actes-Sud. Pauline Bureau artiste associée au Théâtre Dijon Bourgogne – CDN et au Volcan – Scène nationale du Havre. Elle fait partie des artistes de la bande du Merlan, scène nationale de Marseille.

Le monde ne devient vivant que pour ceux qui le réveillent.

BRUNO BETTELHEIM

Dormir 100 ans © Pierre Grosbois

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Cirque chorégraphique

Jonglant avec le cirque et la danse, les sept interprètes de (Dis)-cordes vont, pour vous, se mettre en quatre sur 999 mètres de corde. Tour à tour décor, accessoire, costume, agrès et même personnage, la corde se déploie pour figurer trapèze, balancier, spaghettis, chaîne à briser, serpent de mer, vagues ou vallées. Des corps à cordes des artistes surgissent des images poétiques ou incongrues, qui racontent les fils auxquels on se raccroche ou sur lesquels on perd l’équilibre, les réseaux qui entourent et étouffent, mais aussi les liens qui nous unissent, tous. Et parfois, on tire un peu trop sur la corde, et advient la discorde, le conflit. Alors, tout claque et résonne, avec toujours autant d’énergie ! On ne peut se sentir libre que de s’être libéré. Un spectacle éblouissant, intense, ludique et exigeant.

DISTRIBUTION

Conception Jive Faury, Kim Huynh Mise en scène Jive Faury

Collaborations artistiques Gilles Rémy, Françoise Lepoix Musique et son Pierre Le Bourgeois

Lumières et régie Lionel Vidal Costumes Sandrine Rozier

Avec Jive Faury, Kim Huynh, Alain Fernandez, Jérémie Halter, Morgane Widmer, Emily Zuckerman

ÂGE CP CM2 DURÉE 1h10 DATES

Représentations scolaires Jeudi 19 janvier / 10h-14h Vendredi 20 janvier / 10h-14h Représentations tout public Mercredi 18 janvier / 15h Samedi 21 janvier / 18h

(DIS)-CORDES

CIE SENS DESSUS DESSOUS

ARTS DE LA PISTE

(Dis)-cordes © David Merle

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LA CORDE

La corde - pour nous tantôt objet, tantôt agrès, tantôt décor - est un vecteur. C’est dans les champs du possible qu’ouvre la recherche autour de cette matière que se trouve la dynamique de nos relations, une histoire à écrire ensemble. L’objet-corde est loin d’être un simple accessoire pour nous. Il est le support de notre composition dramaturgique. Objet de manipulation, agrès aérien ou élément de scénographie, la corde relie sept circassiens- danseurs. Une rencontre humaine, une aventure artistique qui entraîne ces artistes dans un univers tissé d’histoires et de poésie.

L’acteur-circassien développe une présence physique singulière. Il peut porter, tirer, tracter, courir, attraper, grimper… le rapport à l’objet, au corps de l’autre ou à l’espace est une évidence pour lui. C’est la base de sa pratique. En traitant la corde comme source d’action et surtout de sensations (tirer, enrouler, attacher, traîner…) nous avons expérimenté autant d’univers possibles. Toutes ces sensations se sont ancrées dans notre corps dans un premier temps et participent désormais à l’écriture de notre langage gestuel. Chacun de ces univers expérimentés constitue un corpus partagé et l’ensemble de tout cela constitue les différentes fondations de la création et d’un théâtre physique circassien. Nous cherchons une théâtralité de corps et un engagement physique propre à l’artiste de cirque où, sans détour, il sera dans le présent.

DU THÉÂTRE PHYSIQUE CIRCASSIEN

La spécificité des interprètes de (Dis)-cordes est leur pratique circassienne diverse. Mais l’acrobatie, la manipulation d’objet, la danse et la technique aérienne de corde servent uniquement comme support de notre narration, nous ne recherchons pas la performance physique démonstrative de ces disciplines...

POUR ALLER PLUS LOIN...

CHORÉ-GRAPHIQUE

Le graphisme des lignes des corps et des cordes est au coeur de l’esthétique et de la scénographie de (Dis)-cordes.

L’enchevêtrement de lignes harmonieuses ou au contraire chaotiques crée des tensions ou à contraria des relâchements, directement reliés aux perceptions visuelles du spectateur.

SEPTET

Sept artistes travaillent à l’élaboration du spectacle. Dans un premier temps, le travail est parti du groupe, mettant

de côté la personnalité de chacun pour ne s’attacher qu’à l’unité de celui-ci. Dans un second temps, les individualités apparaissent, les relations se nouent entre les uns et les autres.

Le chiffre 7 permet de multiples combinaisons de

groupes, en le dissociant nous créons des dramaturgies de relations spatiales.

ÊTRE DANS LE PRÉSENT, À CHAQUE INSTANT

Pour cette pièce, nous voulons du corps sans artifices, nous voulons voir la peau, la chair, la sueur et l’énergie. Mais aussi, dans la relation à l’autre, la sauvagerie, le charnel et la douceur.

Être à la limite de la relation physique où tout peut arriver, la brutalité, l’échange ludique ou la tendresse. Le fondement de notre travail est de partir de la sensibilité brute du corps et non d’une recherche purement intellectuelle.

LES PISTES PÉDAGOGIQUES

En sport, expérimenter plusieurs jeux de cordes : saut à la corde ; grimper à la corde lisse, à la corde à nœuds ; en 2 équipes, tirer chacun d’un côté de la corde…

Puis, proposer, par petits groupes, une histoire (sans paroles !) avec une corde. Quel rôle aura-t-elle ? Elément de décor, personnage, accessoire, costumes ?

Chercher des mots contenant « corde » (accorde, raccorde, concorde, monocorde…). Le mot corde vient de « chorda », en latin, le boyau…. Qui sert à faire des cordes d’instruments ! La corde est donc liée à la musique : penser à bien écouter, lors du spectacle, les temps musicaux, et comment ils « raccordent » les

« numéros » les uns aux autres.

(Dis)-cordes © DR

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Jeux de pistes

Alors là, faites-nous confiance : du cirque comme ça, vous n’en reverrez pas deux fois. Et pour cause, celui-ci s'invite dans votre classe ! En lien étroit avec l'enseignant, Cholé Duvauchel propose un vouyage artistique et pédagogique à la découverte du cirque. À la frontière entre spectacle, échange et apprentissage, Quel cirque

?! vrille les codes de la représentation et raconte des histoires d’exploits, de dangers, de paillettes et de tournées dans une mise en jeu où les enfants prennent part à la conception du spectacle. Petit à petit, le voyage commence : des souvenirs sur un album-photo, un chapiteau à transformer, des objets à manipuler, des livres pour discuter. Bien sûr, on parlera sans doute des clowns, des animaux, de l’ancien et du nouveau… Et les étincelles toujours diverses jailliront de l’imagination des enfants. Créatif et ludique.

DISTRIBUTION

Écriture et interprétation Chloé Duvauchel Mise en scène Nicolas Duvauchel Dramaturgie Marianne Hansé Scénographie Aude Henin

Consultants Nadine Abadie, Amandine Bourdère, Yves Marie Corfa, Cathy Danflous, Marc Pareti, Anne-Catherine Petit

ÂGE

Grande section CM2 DURÉE

1 demi-journée DATES

Les représentations se déroulent au sein de votre établissement. Le nombre de classesétant limité, priorité sera donnée aux classes participant au projet Cirque à l'école. Nous contacter.

Lundi 27 février

2 représentations par jour Mardi 28 février

2 représentations par jour Jeudi 2 mars

2 représentations par jour Vendredi 3 mars

2 représentations par jour Lundi 24 avril

2 représentations par jour Mardi 25 avril

2 représentations par jour Jeudi 27 avril

2 représentations par jour Vendredi 28 avril

2 représentations par jour

QUEL CIRQUE ?!

COLLECTIF AOC / CHLOÉ DUVAUCHEL

CIRQUE PARTICIPATIF

Quel cirque ?! © Géraldine Aresteanu

SPECTACLE DÉCENTRALISÉ

EN PARTENARIAT AVEC LE THÉÂTRE DE L'AGORA, SCÈNE NATIONALE D'ÉVRY ET DE L'ESSONNE

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LE PARCOURS

Quel Cirque ?!, pensé comme un parcours participatif modulable, est basé sur une forme théâtrale d’1h15 qui pose les repères d’un univers et d’une expérience à parcourir ensemble. C’est à partir de ce spectacle que des liens se tissent progressivement :

• le fil relationnel : la curiosité, le désir d’échange, les questions, l’envie de faire, le partage…

• le fil du rapport scénique : Qui est-ce ? Que va-t-il se passer dans notre espace ? Joue-t-elle un rôle ou est-ce une personne

« normale » ? Quand puis-je intervenir ?

• le fil narratif : celui du réel qui croise celui de l’imaginaire, les changements d’époque et d’échelle.

Petit à petit le voyage commence à travers un album photo…

« C’est un voyage au pays de mes cirques, ceux qui me composent, qui me traversent, me titillent. Chacun d’eux remplit une valise et elles s’ouvrent une à une. C’est un peu comme dans une histoire familiale : il y a ce qui nous a construit, ce que nous gardons ou non des traditions, ce que nous transformons pour nous l’approprier et ce qui naît des rencontres… » Apparait alors un autre fil : celui qui rapproche le cirque « en général » des gens qui le font « vraiment ». Chaque rôle incarné est l’occasion de dialoguer autour des thèmes suivants :

• Le chapiteau et les convois

• le métier d’artiste, l’équipe de création, la vie de tournée

• le rapport au public, le frontal, le circulaire

• l’exploit, le risque, la technique, la recherche, l’émotion

• la préparation, la maturation, la construction d’un spectacle

• la place de l’animal dans le cirque

• les codes du clown…

POUR ALLER PLUS LOIN...

Tous ces thèmes sont traversés par le mouvement, l’humour, le récit de souvenirs ou par la manipulation d’objets.

Ensuite, un chapiteau traditionnel miniature devient le centre de l’espace. Les enfants sont amenés à le déconstruire pour monter progressivement celui du Collectif AOC appréhendant par ce biais ce qui est similaire et ce qui diffère entre les formes de cirque. Durant cette séquence, ils ont également accès à une série d’activités : imageries, lectures, jeux en lien avec les jalons posés par le spectacle.

L’objectif est de placer l’enfant face à son expérience, son imaginaire, sa connaissance pour qu’il puisse les éprouver seul ou dans un esprit coopératif. Pour finir s’installe un moment de mise en situation, d’expression, de questionsréponses ou de lectures selon la durée de l’intervention, l’âge de la classe…

Quel cirque ?! © Géraldine Aresteanu

LES PISTES PÉDAGOGIQUES

Bien préparer les élèves au fait qu’ils ne vont pas aller au cirque, mais que le cirque va venir à eux – qu’on ne va pas leur donner à voir un spectacle, mais qu’ils vont être appelés à y participer ; et qu’ils vont en bref passer quelques heures à la découverte de l’univers circassien.

Demander aux élèves d’amener des images, des histoires, des dessins… qui leur évoquent le cirque, puis les classer pour essayer de repérer les grandes lignes : les acrobates, les animaux, le chapiteau… Tous les cirques sont-ils comme ça ? Où est la limite entre la danse (par exemple le hip-hop, qui peut être très acrobatique), et le cirque? Un cirque ne peut-il se faire que sous chapiteau ? Que pensent-ils de la vie des animaux de cirque ? Pour élargir la réflexion et préparer la venue de Chloé Duvauchel du collectif AOC, on peut par exemple montrer quelques extraits de créations du collectif (vidéos disponibles sur leur site :

collectifaoc.com/spectacles/%23repertoire)

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Ville de rêve?

C’est l’histoire d’un vieux quartier tortueux et festif qu’on démolit pour construire à la place une ville nouvelle toute de béton armé, de grandes avenues et de ronds-points policés. Mais même les cadences les mieux réglées ne résistent pas à la petite musique de l’imprévu. À la nuit tombée, les rêves des habitants se croisent et peuplent la cité de fantômes qui lui manquaient. Dans ce théâtre d’ombres et d’objets, l’héroine est une spectaculaire maquette d’architecte. De jeux de lumières en mouvements, de surprises en enchantements, elle s’anime comme un Meccano géant et raconte mieux qu’au cinéma ce qui fait l’âme ensorcelée des villes.

La finesse délicate des marionnettes, le jazz tendre des musiciens, l’inventivité du dispositif célèbrent l’imagination des habitants dont les rêves s’entrecroisent, animent la cité et la métamorphosent en un lieu de tous les possibles.

DISTRIBUTION

Conception et réalisation Les Ombres portées

Manipulation et lumières Olivier Cueto, Erol Gülgönen, Florence Kormann, Claire Van

Zande Musique et bruitages

Séline Gülgönen clarinettes, accordéon Cyril Ollivier contrebasse, bugle

ÂGE CE1 CM2 DURÉE 1h DATES

Représentation scolaires Mardi 9 mars / 10h-14h Vendredi 10 mars / 10h-14h Représentations tout public Mercredi 8 mars / 15h Samedi 11 mars / 18h

LES SOMNANBULES

CIE LES OMBRES PORTÉES

THÉÂTRE D'OBJETS

Somnambules © Cie Les ombres portées

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L'HISTOIRE

Un vaste projet de rénovation va transformer une ville. Dans un quartier, les habitants tentent de résister face à ce projet. En vain… Des urbanistes et des architectes modifient brutalement l’ensemble de la ville. Les habitants sont maintenant contraints de vivre dans un nouvel environnement froid et ordonné. Le soir, leurs rêves libèrent leur imagination. Peu à peu, ces rêves s’entrecroisent, animent la cité, et la métamorphosent en un lieu de tous les possibles.

LE DISPOSITIF SCÉNIQUE

L’élément principal de la scénographie est une grande maquette de ville (6m de large, 4m de profondeur). Elle est implantée sur un gradin offrant aux spectateurs, positionnés de manière frontale, une vision en perspective accélérée donnant l’illusion que la ville s’étend devant eux à l’infini. Chaque bâtiment de la maquette peut être éclairé de l’intérieur, ce qui fait apparaître sur les façades l’ombre des marionnettes et des décors situés à l’intérieur. Quatre marionnettistes sont cachés sous la maquette et actionnent ces éclairages et les marionnettes. Derrière la maquette, un grand écran est installé et sert de support de projection des ombres des rêves des habitants. Les Somnambules est un spectacle musical et sans paroles. Elément fondamental, la musique participe à la narration. Elle est réalisée par deux musiciens poly- instrumentistes, installés à l’avant-scène à côté de la maquette.

POUR ALLER PLUS LOIN...

LE THÉÂTRE D'OMBRES

Les techniques fondamentales du théâtre d’ombres sont faciles à aborder. Il faut pour cela réunir 3 éléments :

- une source lumineuse qui doit être la plus ponctuelle possible pour une ombre nette (lampe de poche, lampe de bureau, lampe LED, projecteur de diapositives, etc.) dans l’obscurité.

- un écran translucide (drap blanc, papier craft blanc, calque, PVC souple, etc.). On peut aussi projeter des ombres sur un mur, mais dans ce cas les manipulateurs et les spectateurs seront du même côté.

- entre la source et l’écran, il faut des objets, des silhouettes découpées ou des corps, qui seront représentés en ombre.

En jouant avec ces trois éléments, il est déjà possible de raconter des histoires et de commencer à intégrer quelques effets visuels propres au théâtre d’ombres.

Les ombres peuvent être réalisées à partir de n’importe quel élément opaque ou semi-transparent :

- des silhouettes humaines (tout le corps ou seulement les mains).

- des marionnettes et des décors fabriqués en silhouettes découpées.

Ils peuvent être articulés pour créer du mouvement et donner une impression de vie.

- des objets (végétaux, objets du quotidien…).

On peut, dans un même spectacle, mélanger ces 3 types d’ombres.

Dans les Somnambules, la compagnie utilise essentiellement des marionnettes et des décors découpés dans divers matériaux (matières plastiques, carton...), qui sont articulés et manipulés à distance à l’aide de baguettes ou de ficelles. La structure de chaque bâtiment de la ville est construite en bois et recouverte d’une matière plastique qui sert de support pour les projections d’ombres.

LES PISTES PÉDAGOGIQUES

Introduction aux marionnettes : montrer aux élèves des types différents de marionnettes (à gaine, à fil, à doigt, marionnettes de théâtre d’ombres…). Montrer que les jeux d’ombres et de lumière permettent de faire naître des personnages aisément avec ses mains...

La musique a une grande importancedans ce spectacle, et les instruments joués sont nombreux.

Pour préparer les oreilles, on peut par exemple faire écouter quelques morceaux de contrebasse (Mingus, Fantasio) de bugle ou de trompette (les chasseurs dans Pierre et le Loup, Chet Baker…), de clarinette (le chat dans Pierre et le Loup, Michel Portal)…

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Rêves d'horizons nouveaux

Est-ce qu’on peut parler de l’immigration aux tout petits enfants ? Oui, clairement, affirme – sans paroles – ce sublime théâtre d’ombres et d’objets, fin et malin comme un avion de papier. Au creux d’une ingénieuse scénographie mécanique, les deux comédiens racontent l’histoire d’un doux rêveur de l’Est, qui, n’ayant jamais vu la mer, décida de partir à sa rencontre… À vélo. Tout au long de son voyage, il traverse des paysages étonnants, croise toutes sortes de gens, participe même au Tour de France ! Mais de tours de roue en coups de pédale, de drôles d’aventures en déconfitures, atteindra-t-il son but ? Cette tragi-comédie douce-amère, Molière du jeune public 2007, résonne toujours autant. Elle réussit la prouesse délicate et sensible de faire réfléchir, à tout âge, sur la Terre et ses frontières, l’appel du grand large et les gros interdits, quand sur la carte postale, la mer est si jolie.

DISTRIBUTION

Mise en scène, conception décor et marionnettes Serge Boulier Construction marionnettes et machineries Serge Boulier, Veronica Gomez Iparraguirre, Séverine Coulon

Musique Alain De Filippis

Avec Séverine Coulon, Jean Quiclet

ÂGE

moyenne section CM2 DURÉE

45mn DATES

Représentations scolaires Mardi 14 mars / 14h Mercredi 15 mars / 10h Jeudi 16 mars / 10h-14h Vendredi 17 mars / 10h-14h Représentations tout public Mercredi 15 mars / 15h Samedi 18 mars / 18h

LA MER EN POINTILLÉS

BOUFFOU THÉÂTRE

THÉÂTRE D'OBJETS

La mer en pointillés © J. Quiclet

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NOTE D'INTENTION

" Il s’agit de faire ressortir la poésie qui se dégage de cette quête : le but du personnage était de voir la mer. Pour cela, il a utilisé le seul moyen de déplacement à sa disposition : son vélo. A aucun moment il n’a pensé aux dangers éventuels durant ce périple, aux formalités administratives nécessaires pour traverser des pays.

Cette immédiateté des choses, la place du possible, du rêve, dans le raisonnement du personnage, lui donnent une candeur et une naïveté peu tolérables dans nos sociétés dites civilisées.

La liberté de circulation est encadrée par des règles et des lois que ne connaît pas le rêve. Pourtant, les briseurs de rêves sont les garants du respect de ces cadres et d’un ordre qu’il faut bien établir d’une façon ou d’une autre. Alors comment faire cohabiter les envies de tout un chacun dans les cadres qu'impose la vie collective ? Nos règles de vie sociale sont-elles encore capables de préserver les libertés individuelles ? Et puis savons-nous encore saisir l’indispensable part du hasard ? Des questions complexes, lourdes, difficiles, où la réponse serait peut-être juste regarde…"

POURQUOI RACONTER

CETTE HISTOIRE AUX PETITS ?

" D’aucuns diront que les histoires d’immigrations, de sans papiers, ne sont pas des sujets à raconter aux enfants. C’est même la première réaction que j’ai eue quand, entendant ce fait divers, j’ai voulu en faire un spectacle. Je me posais déjà des limites et des cadres : ils ne vont pas comprendre ; ce ne sont pas des sujets pour les petits. J’avais déjà, moi, adulte, décidé de ce qui était montrable ou pas à des petits… "

POUR ALLER PLUS LOIN...

ET POURQUOI PAS ?

" Ne sont-ils pas tous les jours confrontés à des notions d’espace, de territoires, de frontières et de cadres ? De limites ? Notre vision romantique de l’enfance nous fait souvent oublier qu’ils vivent dans le même monde que nous, régi par les mêmes lois, faites par des adultes, et auxquelles ils n’ont absolument rien à dire ; que leur perception du monde est nourrie du sensible, du sentiment, et de l’observation active de la vie des adultes ; qu’ils apprennent très tôt à ressentir ce qui est juste et ce qui ne l’est pas. Il est bien entendu indispensable de créer des cadres pour régir notre société. Cependant, ces cadres se transforment parfois en confortables oeillères qui empêchent de voir l’humain. Le respect de l’autre, de ses rêves, ne seraient pas des notions compréhensibles par des enfants ? Ce sont pourtant des principes de base pour vivre ensemble. Il faut juste parfois prendre le temps d’écouter l’autre pour décider ou non de déplacer le cadre, plutôt que de se cacher derrière sa rigidité en se disant que de toutes façons, ça ne nous regarde pas et qu’on n’y peut rien. Faire du spectacle pour les petits suppose de prendre la responsabilité de ce qu’on leur dit. Nous voulons attirer leur attention par la forme et provoquer des questions par le fond. Que cette expérience théâtrale – peut- être la première – soit source de plaisir et d’émotions. Nous voulons surtout que leur relation avec l’adulte accompagnateur ne s’arrête pas après la représentation : les réactions et questionnements qu’aura suscité le spectacle chez l’enfant lui feront prendre la parole quant aux dysfonctionnements de ce monde. C’est aussi une envie de mettre l’adulte face à ses responsabilités dans les réponses qu’il va apporter."

Serge Boulier

LES PISTES PÉDAGOGIQUES

Sur une carte (de votre ville, de la Région, d’Europe, du monde…), imaginer avec les élèves un parcours à vélo. Quel serait le but à atteindre ? Comment lire la carte qui nous y emmènera ? Par quelles routes peut- on passer ? Quels obstacles risque-t-on de rencontrer (montagnes, mers... frontières) ?

Le personnage du spectacle vient d’un pays indéterminé d’Europe de l’Est : où se situe l’Europe de l’Est sur une carte ? De quel pays pourrait-il venir ? Que croiserait-il sur sa route jusqu’à la mer ?

Pour parler de l’immigration aux tout petits, le P’tit Libé d’octobre 2015 peut être un support précieux : http://www.liberation.fr/apps/2015/10/le-ptit-libe- migrants/%23/3/. La situation évoquée est celle de la crise des migrants actuelle, donc assez éloignée de la trajectoire individuelle d’Europe de l’Est dont il est question dans le spectacle ; toutefois, le propos peut constituer une bonne ouverture sur l’immigration en général.

La mer en pointillés © J. Quiclet

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Danse et vidéo pour un monde meilleur

Comment parler de ses rêves ? En adaptant son spectacle Desh pour le jeune public, Akram Khan nous offre une merveille. Dans un décor animé et évolutif dessiné au crayon, un enfant tente de convaincre son père bengali de devenir danseur. Alternant réalisme et poésie, Akram Khan et son double au plateau évoquent avec tendresse l’enfance du chorégraphe qui, enfant, veut danser coûte que coûte, sans limites stylistiques.

Pour convaincre son père, aucune danse n’est de trop : Michael Jackson, le hip hop et la tradition Kathak se télescopent dans une joie communicative. Comme souvent entre père et fils, les malentendus et les blocages sont nombreux. Alors la danse devient plus efficace que les mots. Akram Kahn voulait danser et il danse. Sur toutes les scènes du monde. Il a bien fait de nous parler de ses rêves.

DISTRIBUTION

Direction artistique et chorégraphie Akram Khan Mise en scène et adaptation

Sue Buckmaster Musique Jocelyn Pook

Histoire Karthika Naïr, Sue Buckmaster, Akram Khan Conception visuelle Tim Yip

Animation visuelle Yeast Culture

ÂGE

CE1 5ème DURÉE 50mn DATES

Représentations scolaires Jeudi 4 mai / 10h-14h Vendredi 5 mai / 10h-14h Représentations tout public Mercredi 3 mai / 15h Samedi 6 mai / 18h

CHOTTO DESH

AKRAM KHAN COMPANY

DANSE

Chotto Desh © Dennis Alamanos

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POUR ALLER PLUS LOIN...

L'UNIVERS

Véritable bijou scénique, Chotto Desh parvient à aborder les thèmes sérieux du spectacle Desh (la guerre, l’interculturalité, l’autorité, la résilience de l’Homme face à la nature) tout en humour et en poésie.

La danse de l’interprète est fluide, souple, presque féline.

Narrative, théâtrale, la chorégraphie fait voyager le public dans le temps et l’espace, pour un spectacle qui entre en résonnance avec chacun d’entre nous, grand ou petit. Akram Khan ouvre la porte de ses cultures, afin que le spectateur puisse apercevoir les racines, l’origine du métissage de sa danse, de ses œuvres desquelles transparaissent ces influences doubles.

L’interaction avec les projections confère à la pièce une poésie, une magie singulière. Les mouvements sont toujours harmonieux, légers. Entre univers réel et onirique, Akram Khan signe un spectacle plein de vie. Sa danse emprunte au contemporain, à la giration et aux petits pas du kathak ; entre Occident et Orient, son langage est unique, gracieux et virtuose.

LA DANSE KATHAK

Akram Khan mêle plusieurs types de danses dans Chotto Desh, et croise notamment danse comtemporaine et danse Kathak, occident et orient.

Le mot « Kathak » signifie conteur et trouve son origine dans le mot sanscrit « katha » : histoire, ou art de raconter une histoire.

Le Nord de l’Inde connaissait autrefois de nombreuses communautés de conteurs. Celle des Kathak ou Kathakars incorpora peu à peu danse, mime et musique dans ses représentations. L’expression « Katha Kahe so Kathak » signifie que quiconque raconte une histoire, en dansant et chantant est un Kathak.

Son origine se situe dans les âges Védiques. À la base théâtre dansé mimant les récits épiques et sacrés (les harikatha), le Kathak était un art purement religieux dansé dans les Temples hindous du Nord de l’Inde.

C'est l'arrivée des Moghols en Inde qui marqua l'évolution de la danse sacrée vers une danse de Cour. Entre le XIIe et le XVIIIe siècle, le Kathak était pratiqué dans les somptueux palais des Empereurs Moghols, après l’avoir été dans les cours des Maharajas Hindous. Abandonnant son statut d’art totalement dévotionnel, le Kathak devint une danse de Cour, un agrément destiné au loisir de puissants Seigneurs. Il s’enrichit alors considérablement, puisant des éléments de la culture persane, et évoluant ainsi en accord avec l’esthétique de la culture musulmane.

C’est à cette ère que nous devons la forme kathak telle que nous la connaissons aujourd’hui : subtile et expressive, beaucoup plus sophistiquée et rapide qu’à l’origine, ainsi que rythmée par des mouvements de pirouettes plus complexes.

LES PISTES PÉDAGOGIQUES

La venue au spectacle peut être préparée en lisant l’album Le tigre de miel de Karthika Naïr et Joëlle Jolivet, chez Actes Sud, qui inspire beaucoup l’univers de la pièce.

Le spectacle évoque les jeunes années d’Akram Khan – et les élèves, quels souvenirs gardent-ils de leurs premières années ? Quels évènements les ont marqués, ont fait ce qu’ils sont aujourd’hui (la découverte d’une passion, d’une personne…) ?

Dans le spectacle, le personnage de Jui est dessiné sur le crane du danseur, qui interprète donc deux personnages, avec ces deux visages (le réel et le dessiné).

En guise d’approche du masque et de la marionnette, faire l’expérience de dessiner un personnage sur son genou, son poing… Et dialoguer avec !

Chotto Desh © Dennis Alamanos

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Zim, clac, boum...

Croisez Charlie Chaplin et Pierre Henry, Frank Zappa et Jacques Tati, et vous serez encore en dessous de l’énergie virtuose déployée dans cette incroyable performance musicale. Sur scène, un invraisemblable bric à bricoles : ferrailles et boîtes à outils, conserves et tuyauteries – et pour leur donner voix et vie, neuf ouvriers- musiciens, en bleu de travail et lunettes de soudeurs.

Préparez-vous aux étincelles, car ça swingue chez les zingueurs ! Chaque objet, sonne et détonne. De grands airs sifflotés par un ballon aux ahurissantes symphonies pour clés à molette et tournevis, les yeux et les oreilles vont de stupeurs en ébahissements. Et de l’usine à sons jaillit en creux tout un hommage au monde ouvrier, au travail physique, à la fraternité. On en ressort réchauffé, échauffé, avec comme un besoin de chanter très fort, de taper du poing et de ré-enchanter un peu le quotidien.

Au travail !

DISTRIBUTION

Conception et direction artistique Jean-François Hoël Mise en scène Jean-Marie Maddeddu

Scénographie Bertrand Siffritt, Yves Guyard

Musique Jean-François Hoël, Hervé Mabille, Pierre Denis, Frédéric Obry

Objets sonores Alain Graine

ÂGE

CE2 5ème DURÉE 1h DATES

Représentations scolaires Jeudi 11 mai / 10h-14h Vendredi 12 mai / 10h-14h Représentations tout public Mercredi 10 mai / 15h Samedi 13 mai / 18h

ZIC ZAZOU

BROCANTE SONORE

MUSI QUE

Zic Zazou © Ville de Saint-Dié-des-Vosges

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POUR ALLER PLUS LOIN...

LES PISTES PÉDAGOGIQUES

Quelles sont les différences entre la musique et le bruit ? Citer quelques instruments de musique, puis montrer des vidéos comme celle-ci :

www.youtube.com/watch%3Fv=ik8jICj8juc

Tenter en classe une brocante sonore ! Comment faire de la musique avec des stylos, des cahiers, des livres ? Faut-il les frotter, les tapoter, en effeuiller les pages ? Quels objets font les sons les plus graves ? Les plus aigus ? Essayer, ensemble, de composer un petit air commun à partir des matériaux de la classe.

Les musiciens de la Brocante Sonore sont dans un atelier, habillés en bleu de travail : à quoi cela fait-il référence ? Quel métier peuvent-ils exercer ? L’occasion de se renseigner sur les métiers de l’industrie… Et leur évolution.

LA COMPAGNIE

Depuis plus de trente ans, les 9 comédiens – chanteurs – bricoleurs – musiciens - virtuoses de la compagnie ZIC ZAZOU se mettent en scène avec des instruments de musique et détournent des objets du quotidien à des fins musicales pour en faire de véritables “objets sonores”, toujours avec humour : batteries de cuisine, tubes PVC, vaisselles, outils, ballons... Tout est bon pour faire de la musique !

Vêtus de leurs bleus de travail en hommage aux fanfares ouvrières, cette compagnie reconnue, originaire d’Amiens est aussi à l’aise sur scène qu’en théâtre de rue. Si le grand public les a (re- )découverts via l’émission « La Grande Battle » sur France 2 qu’ils ont remporté en interprétant « Carmen » de Bizet, les Zic Zazou ont pourtant un parcours déjà bien rempli. On leur doit une dizaine de spectacles (récompensés par le “Prix d’humour de Saint Gervais”, le Prix du Festival

“L’humour des notes”, un “Herald Angel Award” au festival d’Edimburgh), cinq albums (joués sur France INTER, RADIO NOVA, chroniqués dans Télérama…), un DVD « Brocante sonore et autres dingueries » et des milliers de représentations données dans le monde entier. Ils se sont rencontrés en 1980.

Mais la compagnie a pris le nom de Zic Zazou en 1987, et est devenue professionnelle en 1992. Et ce sont encore aujourd’hui les mêmes personnes qui la composent.

Plus de 30 ans ! Un vrai record pour une compagnie au parcours atypique dont le coeur a toujours balancé entre spectacles de rue et prestations en salles, avec en ligne continue la musique et l’humour. Neuf musiciens – comédiens - chanteurs qui jouent de multiples d’instruments parfois incongrus. Ils ont donné dans le genre fanfare des Beaux Arts recyclée punk,

dans le rock mâtiné de musette et de funk. Ils mélangent tout, gardant la substantifique vitalité. Ils sont aussi à l’aise à la guitare électrique, au piano, au trombone qu’aux pieds de chaise ou aux bouteilles.

A leur actif, ils ont 5 CD, 1 DVD et reçu de nombreux prix décernés lors de festival. Portés par leur passion, unis comme les doigts de la main, ils ont toujours fait front et partagent dans le plus grand bonheur leur complicité avec le public.

LES INSTRUMENTS

Liste des « instruments » de Zic Zazou : tuyau PVC 12 mm, casseroles, meuleuses, ponceuse, guitare, Tuyau PVC 14mns, caisse en bois, tonneau en plastique, bouteilles de Bordeaux, trompette, tube acier de 7 mm, clé de 10, trombone, briques, clarinette basse, bouteilles plastiques, perceuse, saxophone alto, scie à métaux, tuyau PVC 20 mm, mélodica, clé de 12 mm, boites de conserves, limes de scie à métaux, maillet, clé de 16 mm, guitare basse, tubes plastique, marteaux, accordéon, basse jouet, violon à clous, piano jouet, sonnettes, sampleur, briques xylophone, bouteilles de Bourgogne, tonneau en carton, tuyau d’arrosage, valise, moulins à café, shallameis, raquettes de ping- pong, cannettes de bière, coquillages, gants de ménage siffleurs, sax baryton, ballon de baudruche, poêle à frire, perforateur, tuba, pavillon de phonographe, pois chiches, coupes de championnat, tournevis, clochettes, violon trompette, râpe...

Zic Zazou © DR

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LE GRAND VOYAGE

( grande section CE2 )

Du lun 26 au ven 30 sept et du lun 3 au ven 7 oct.

Spectacle décentralisé.

LES SIÈCLES - DEBUSSY / RAVEL

( CP 5ème ) Mar 18 nov / 14h

Mar 18 nov / 20h30 - représentation tout public

BLANCHE NEIGE...

( CM1 5ème ) Jeu 17 nov / 14h Ven 18 nov / 10h-14h

Sam 19 nov / 18h - représentation tout public

DORMIR 100 ANS

( CM1 5ème ) Jeu 8 déc / 10h-14h Ven 9 déc / 10h-14h

Mer 7 déc / 15h - représentation tout public Sam 10 déc / 18h - représentation tout public

(DIS)-CORDES

( CP CM2 ) Jeu 19 janv / 10h-14h Ven 20 janv / 10h-14h

Mer 18 janv / 15h - représentation tout public Sam 21 janv / 18h - représentation tout public

QUEL CIRQUE ?!

( grande section CM2 )

Du lun 27 fév au ven 3 mars et du lun 24 au ven 28 avril, sauf les mercredis.

Spectacle décentralisé.

LES SOMNAMBULES

( CE1 CM2 ) Jeu 9 mars / 10h-14h Ven 10 mars / 10h-14h

Mer 8 mars / 15h - représentation tout public Sam 11 mars / 18h - représentation tout public

LA MER EN POINTILLÉS

( moyenne section CM2 ) Mar 14 mars / 14h

Mer 15 mars / 10h Jeu 16 mars / 10h-14h Ven 17 mars / 10h-14h

Mer 15 mars / 15h - représentation tout public

CHOTTO DESH

( CE1 5ème ) Jeu 4 mai / 10h-14h Ven 5 mai / 10h-14h

Mer 3 mai / 15h - représentation tout public Sam 6 mai / 18h - représentation tout public

ZIC ZAZOU

( CE2 5ème ) Jeu 11 mai / 10h-14h Ven 12 mai / 10h-14h

Mer 10 mai / 15h - représentation tout public Sam 13 mai / 18h - représentation tout public

LES REPRÉSENTATIONS EN UN COUP D'ŒIL

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PROGRAMMATION BIS - QUARTIER LAPIN

Programmation BIS, qu’est-ce que c’est exactement ? À l’instar des itinéraires routiers "bis" qui vous proposent des chemins buissonniers, Le Théâtre-Sénart vous invite à une "programmation Bis". Le Quartier lapin est un des différents embranchements de cette programmation, c'est celui consacré aux enfants. Ces rendez-vous proposent des conférences, des rencontres autour de la littérature, des sciences et des arts. Et, nouveauté cette saison, la création d'une chaîne YouTube pour les enfants.

CONFÉRENCES DES LAPINS

Passion professionnelle, métier ? Et toi plus tard, qu’est-ce que tu veux faire? Cette saison, les enfants rencontrent des passionnés par leur métier :

Architecte !

Annabel Sergent, chef de projet au cabinet Chaix & Morel et Associés, a été au coeur de l’aventure architecturale du Théâtre-Sénart. Passionnée par l’urbanisme et le bâti sobre, élégant et épuré, elle fera partager sa passion et son état d’esprit. Une rencontre à destination des enfants en écho au spectacle Les somnambules.

11 mars / 16h Volcanologue !

Jean-Marie Bardintzeff est l’expert des éruptions de ces trente dernières années. Régulièrement invité à la radio et à la télévision, il est professeur à l’Université Paris-Sud Orsay, associé au CNRS, agrégé et docteur d'État, Chevalier de la Légion d’honneur.

14 janvier / 18h Chef d'orchestre !

La vie d'un orchestre, comment ça marche? François-Xavier Roth et les musiciens de l’orchestre Les Siècles ouvrent leurs répétitions aux plus jeunes. Un après-midi pour découvrir, comprendre, partager les différentes étapes de travail d’un orchestre.

25 février / 16h

LA CHAÎNE YOUTUBE DU THÉÂTRE

TV Lapins, côté jardin Youtubers amateurs, fans de vidéo ou journalistes en herbe, rejoignez la rédaction de la nouvelle chaîne YouTube du Théâtre. Faite par et pour les enfants, elle diffuse tous les mois des vidéos culturelles réalisées et conçues par un comité de rédaction composé d’enfants âgés de 8 à 12 ans.

octobre > juin

LES ATELIERS ADULTES-ENFANTS

Ces ateliers de pratique artistique sont autant de moments conviviaux, originaux et privilégiés à partager avec votre enfant, votre neveu, le fils de la voisine…

1er trimestre : DANSE avec Isabelle Terracher (chorégraphe) 2nd trimestre : MUSIQUE avec les musiciens de l’Orchestre Les Siècles

3ème trimestre : CIRQUE avec Anne Joubinaux (artiste circassienne)

octobre > juin

L’ATELIER D’ÉCRITURE D'UN ROMAN-PHOTOS

Mohamed Rouabhi, auteur dramatique et comédien, vous propose d’écrire une histoire d'amour, d'en créer les dialogues, de la mettre en images et de l’éditer dans les attributs dramaturgiques et techniques du roman-photos. Un travail d’écriture collectif, créatif, inventif et ludique.

décembre > avril

Ce dossier et les feuilles de vœux sont téléchargeables sur theatre-senart.com RUBRIQUE accès pro / enseignant

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Le Théâtre-Sénart est en partenariat avec

CONTACT

Fanchon Tortech (Resp.) 01 60 34 53 79 Par mail :

ftortech@theatre-senart.com NOS COORDONNÉES Théâtre-Sénart, Scène nationale 8/10 allée de la Mixité Carré Sénart

77127 Lieusaint Coordonnées GPS

48.615218, 2.540040

Adresse postale : 9/11 allée de la Fête CS 30649

77 564 Lieusaint - Sénart

01 60 34 53 60

theatre-senart.com

Direction Jean-Michel Puiffe

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(27)

BULLETIN DE VŒUX 1/2

Renseignements indispensables à toute souscription d’abonnement ou de sortie.

NOM DE L'ÉTABLISSEMENT

NOM DU DIRECTEUR OU DE LA DIRECTRICE ADRESSE

CP VILLE

NUMÉRO DE TÉLÉPHONE DE L'ÉTABLISSEMENT ADRESSE MAIL DE L'ÉTABLISSEMENT

NOM DE L'ENSEIGNANT

NUMÉRO DE TÉLÉPHONE PORTABLE ADRESSE MAIL DE L'ENSEIGNANT NIVEAU DE CLASSE

EFFECTIF (à nous reconfirmer ultérieurement)

ÉCOLES

ABONNEMENT

3 SPECTACLES

16,50 € ______ élèves x 16,50 € =______€

PASS

2 SPECTACLES

12 € ______ élèves x 12 € =______€

SORTIE UNIQUE

7 € ______ élèves x 7 € =______€

COLLÈGES

ABONNEMENT

3 SPECTACLES

21 € ______ élèves x 21 € =______€

SORTIE UNIQUE

10 € ______ élèves x 10 € =______€

Pour toutes sorties, gratuité d'un accompagnateur pour 10 enfants MODE DE PAIEMENT

(Le paiement est à nous remettre dès réception de la feuille de confirmation envoyée par le

Théâtre-Sénart)

École

Chèque (à l'ordre du Théâtre-Sénart) Facture

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Références

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