La concurrence \

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Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels. PB; ^ttrtfu

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La concurrence \

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•^:.— Du Monde Economique — ••:.<•>, Tel est le titre d'une conférence faite, if y a qnelque.temps, par notre collaborateur et ami, M. Georges Blondel, au syndicat

des employés du Commerce et de l'Indus- trie. Le⁽, hasard(m'en a mis sous la main le compte rendu, ce matin, au moment où je venais de^jr^ J'artiçte site.-JaJ revision des tarifs douaniers, de notre excellent confrère M. Doumergue, dans fa revue la Réforme Economique..' .,.._',

.- M; Georges Blondel est un intervention- niste. « Cette-étude* dit-il, vous amènera sans doute à reconnaître la nécessité de certaines interventions .législatives, aussi bien pour la réglementation de la concur- rence intérieure 'et la défense des concur-;

;rètices déloyales, trop nombreuses, hélas !!

que pour la protection du marché national contre certains envahissements de l'é- tranger.

Mais, s'empresse-t-il d'ajouter, vous re- connaîtrez certainement qu'on ne peut aller bien loin dans la voie des réglemen-

tations législatives. •» •

Et son esprit net et droit l'oblige à ne.

pas s'açrèter là: « Qui, il y a dans l'huma- nité, comme un philosophe l'écrivait na- guère, une sève ascendante et une sève' descendante. Cela veut dire qu'il se pro- duit aujourd'hui dans le monde un certain travail, qui tire.de l'obscurité des bas-fonds, les, éléments les plus vivaces, les plus éner- giques, et par suite, les plus utiles, qui re- plonge dans ces bas-fonds les éléments in- férieurs, les parresseux, les non-valeurs...

Les gens que malmène la concurrence, ce sont surtout, l'expérience l'a démontré, les gens médiocres ,'• paresseux , présomp-!

tueux». • - • • :

Et, malgré moi, ces lignes sonnaient à mon oreille en lisant l'appel pressant à la protection de M. Jules Doumergue, qui morigène le gouvernement et craint de ne pas le voir assez décidé à débarrasser notre .industrie de la concurrence étrangère.

Jp me. demandais si cette protection à outrance, qui cesse avec les frontières et

' ; . . , . , ; " - . ; • . ".[-X : '•

qniusndort:; les énergies|>ne ' va pas nous laisser bien faibles p o u ^ a lutte sur les marchés! extérieurs^ tf

M. Blondel,lui-mênie, njest pas sans crainte à cet égard. 1

«Il faut aujourd'hui, dit-il,- pour réussir dans lés carrières industrielles et commer- ciales, plus de qualilés qu'on ne se l'ima- gine. II faut être courageux pour y persé- vérer et pour?y, réussir, ;|ë vn'est pas le do- maine desrgerts jJmidèà-%t~«àHs^énergie«*

Et M". Blondel arrive à conclure : J'en- tends souyent parler, écrivait naguère un Anglais, de proteetionnisme, de défense contre l'invasion,des produits étrangers;

mais ce n'est ni le protectionnisme,' ni le libre-échange qui. peuvent .suffire à faire une.nation grande et prospère. Ce<-qi,ii peut faire une nation vraiment grande; c'est la j culture de ses- facultés poussée aussi ï<nn|

que. possible- •- c -.:. :i r • . , crGetté.observ-atiôia-eat faste-. »

1VL-6-. Blondel, avec beaucoup de raison, applique le même raisonnement aux indi- vidus et aux peuples : la concurrence est terrible, surtout aux faibles; et ceux-ci,';

aucune mesure de protection ne les ren-;

dra forts. '

On peut se demander avec angoisse si nous, Français, nous ne sommes pas des faibles, si nos industriels ne demandent;

pas l'augmentation des droits. de douanes!

français pour les mêmes motifs que nos:

exportateurs réclament l'abaissement des, droits étrangers.,

Les rapports de nos consuls et de nos chambres de commerce à l'étranger sont attristants. Dans ce numéro même, du Monde Economique, nos lecteurs en trou- veront la preuve, et M. Blondel lui-même en a,déjà maintes fois parlé.

N'est-ce point un peu cela qui l'empêche de réclamer la protection à outrance, ne craint-il pas que le remède soit, plus mau- vais que le mal? . - r • . . , , ;

Questions complexes qui incitent à la réilexion et qui conduisent les hommes sensés à la recherche de l'application exac- tement indispensable de ce remède qu'on appelle : la protection ! Fuissent le gouver- nement et la commission ne ipoint se laisT

^m^

ser, entraîner au-delà: M. Jules Doumergue escompte déjà leur faiblesse; nous avons bien peur qu'il n'ait raison. . I

•' EUGÈNE LEVOUX.

:-i;03i)..i

Ces réflexions émises dans un moment où le Parlement français sTapprète a étudier le relèvement de nombre de positions du tarif français, ne sont pas sans intérêt. Elle prouvent, ".que tout l e monde, en France, tt*eSt pas pafrtrsan du protectionnisme ou- tranciéir dé l'écolé^M'élittê'.1 '"^•••f- - : ;y

>t ; • : • : • ' i.- !•••:— •. •• •.[,•** *,'Tfi\ "' Information

••>*»'

• -

Les intéresses bétivent demander des renseignements sur la maison': . . ,_<.y.-^

J . J ö r g e n s e t i , Luvst rüde G, C o p e n h a g u e ,

aux secrétariats des Chambres cantonales du commerce, 'à la Chaux-de-Fonds et à Bienne.

Encore une annonce douteuse

On nous communique un journal du canton de Vaud, dans lequel figure une annonce d'une m a i s o n ? ? ? de la Chaùx- de-Fonds, qui offre dans le seul but de se faire connaître, 10.000 montres d'hommes avec chaîne en nickel moderne (?). pour fr. 4 avec bulletin de garantie pour j trois ans. v ; ••-,.•..•'•: ., .*..; •.-, .;.-...•.... .-i .• :-.i-r-.•.v-r-'i;r.

Renseignements pris, la fabrique qui fournil ces merveilles serait un simple, ter- mineur. :',!•;;:' %K$

Décidément, on use et abuse du renom commercial de la Chaux-de-Fonds^

La revision douanière en France Il se confirme que le gouvernement re- poussera catégoriquement celles des pro- positions de la commission dès douanes qui sont plus particulièrement de nature à avoir de fâcheux effets sur la politique -extérieure. Il ne résultera pas moins de la

revision générale du tarif un relèvement considérable des droits, qui pourrait.aihe-

v,«ir~

f*.

84 LA F E D E R A T I O N H O R L O G E R E SÜISSK ner les divers pays à p r e n d r e des mesures

d e représailles dont nous parlions dans notre n u m é r o du 30 janvier 1909.

O n commence à s'inquiéter sérieusement, dans les millieux commerciaux, de ces conséquences du protectionnisme insa- tiable.

Syndicat des ouvriers horlogers de Besançon

Les ouvriers horlogers, réunis en assemblée générale de propagande, salle Bondy, décident de maintenir leur demande, soil: 0 fr. 80 de l'heure, la journée de 9 heures et la fourniture de l'outillage par MM. IPS patrons; demandent à MM. les patrons et aux Chambres syndicales pa- tronales, de donner une réponse ferme, le plus tôt possible.

La crise horlogère en France

La commission coostiluée conformément aux instructions de M. le président du conseil, minis- tre de l'Intérieur, en date du 8 février 1909, s'est réunie, le jeudi 11 février, à dix heures du ma- tin, sous'la présidence de M. le préfet du Doubs.

Les membres présents, après avoir pris con- naissance des instructions de M. le président du Conseil, ont décidé que les secours seraient ré- servés aux ouvriers horlogers, victimes du chô- mage involonlaire,.pendant l'année 1908.

A l'unanimité, ils ont décidé qu'une somme de 4.000 francs devait être réservée pour la ville de Besançon.

Une somme de 5.000 francs pour le centre hor- loger de Mortes u.

Une somme de 4.000 francs pour le centre hor- loger de Montbéliard.

La garantie française ' •£•

La Reçue de l'Horlogerie- Bijouterie, donne des renseignements sur les objets contrôlés en 1908 par les bureaux français, nous en extrayons ce qui suit:

Le bureau de Beljegarde (bureau d'importation suisse) ne cesse de prendre de l'extension. Le bu- reau de Marseille à légèrement faibli pour l'or.

Le bureau de Besançon a sérieusement baissé:

10-2.000 objets d'or au lieu de 137.000; 5M.000 objets d'argent au lieu de 650.000 et 500.000 fr.

de droits au lieu de 630.000 francs. Ce sont là de bien mauvaises c o n s t a t i o n s et.il serait.à désirer que l'année courante ne soit pas aussi mauvaise pour les fabricants bijoutiers. Le bureau de Mor- teau a fait un honorable début. Quant au bureau de Paris, si les droits ont augmenté, mais dans une faible proportion (30.000 francs), ainsi que le nombre des objets d'argent (500.000 de plus^, par contre il y a eu une diminution assez sensible sur les objets d'or: en chiffrés ronds 320.000 de moins.

Lé tarif douanier français et l'Angleterre Vendredi, l a Chambre de commerce de L o n d r e s a décidé de communiquer au Board of Trade certains renseignements au sujet de l'accroissement projeté des droits de douane français et de coopérer, avec les Chambres de commerce de Sheffield et d'autres villes, pour faire des représenta- tions auprès des principales Chambres de

commerce françaises. ]

Revision du tarif douanier français La séance d u conseil des ministres a été consacrée à l'examen des articles du projet de revision du tarif général des douanes, éla- boré par la commission de la Chambre.

Suivant l'Express-Finance, le ministre;

du commerce a indiqué les modifications apportées aux divers articles, de manière à permettre au conseil d'arrêter ses deci- sions sur chaque point.

Le gouvernement va maintenant aller conférer avec la commission des douanes p o u r lui faire connaître celles des modifi- cations qu'il accepte et celle qu'il repousse.

Il y a un certain n o m b r e de décisions de la commission que le gouvernement né peut ratifier, parce qu'elles auraient une répercussion défavorable au point de vue de la politique extérieure. Le gouverne- ment demandera à la commission, et au besoin à la Chambre elle-même, de n e pas admettre les modifications au tarif général qui auraient ce caractère.

L'industrie Horlogère et Bijoutière allemande en 1908

L'année commerciale de 1908, p o u r J ' i n - dustrie horlogère et bijoutière, allemande est des plus mauvaises. P e n d a n t les dix premiers mois de cette année, il a été ex- porté 175,42 quintaux, métriques de bijou- terie or, contre 222 85 quintaux pendant la même période de 1907. L'Autriche et l'An- gltterre ont réduit considérablement l'im- portation de ces articles. Du c ô t é . d e la France, de la Russie et de l'Amérique, par contre, la demande a été pins forte que d'habitude, mais elle roulait plutôt sur les articles à faible teneur e n métal précieux.

La valeur de ces exportations a été de 48.07 millions de mark contre 61.07 mil- lions de mark en 1908.

L'exportation des articles argent s'est également ressentie du mauvais état des af- faires; elle a reculé de 19.13 millions de mark en 1907 à 8,4 millions en 1908. La Belgique, la France, la Grande-Bretagne, le Mexique et les j^tats-Unis ont été, pour 1908, de petits clients pour l'Allemagne.--

La Colonisation allemande

Il y aura prochainement un quart de siècle que l'Allemagne a inauguré sa poli- tique coloniale et qu'elle a entrepris l'occu- pation de vastes territoires en Afrique.

O n ne saurait d e m a n d e r à quelqu'un de mieux renseigné que M. Dernburg, le ministre des colonies allemandes, un rap- port exact de la situation de ces colonies qu'il a visitées en deux voyages successifs.

Or, M. D e r n b u r g est revenu d'Afrique plein de mélancolie, il se plaint q u e , sur les grands espaces occupés jadis par 150,000 Herreros ou Holtentots, il n'y a plus au- j o u r d ' h u i que 60.000 indigènes. Il attribue cette dépopulation à la façon dont on été conduites les opérations militaires.

Celte seule affirmation a mis en fureur les coloniaux et les pangermanistes. Ils di- sent que seul le général Trotha connaît à fond les choses d'Afrique et que M. Dern- burg, un civil, en parle comme quelqu'un qui les a mal vues. Mais M, D e r n b u r g éta- blit que l'œuvre de civilisation des noirs n'a pas fait' un pas et q u e les blancs fixés là-bàs glissent dans la barbarie. Il espère ce- pendant en l'avenir. C'est une phrase ba- nale mais obljgée p o u r un ministre. En réalité, M. D e r n b u r g d o n n e u n e raison à tous ceux qui ont critiqué la colonisation allemande, en particulier à M. Erzbergér, le député du Centre.

En Russie

Varsovie, 10 février 1909.

Pour commencer, deux nouvelles fâcheuses, la. suspension de payements de deux grandes

maisons d'horlogerie qui sonifies maisons^Zy- manski, à Irkutsk et Izraelit à Pskow, la pre- mière avec un passif de 180.000 roubles, la se- conde dans les 120,000. Ces deux faillites ne sont pas bien compréhensibles car ces deux maisons travaillaient bien et brassaient de grandes affai- res, il court des bruits que ce sont des spécula- tions de bourse pour le premier et les cartes pour le second qui ont amené ces deux faillites dans lesquelles nombre de maisons de notre place sont engagées et certaines pour d'assez for- tes sommes. L'on me cité aussi du nombre, des maisons de nos montagnes qui auront aussi à passer certaines belles sommes au compte des- profits et pertes, et actuellement il est même à redouter que nous ayons à enregistrer sous peu d'autres faillites, vu que de jour en jour le nom- bre des effets protestés rentrant de Russie aug- mentent d'une manière effrayante. Cette énorme quantité de retour se fait sentir toujours plus sûr le marché horloger de notre place et ne sera sû- rement pas sans se faire sentir directement ou indirectement dans le monde horloger suisse, dont les portefeuilles contiennent une si grande quantité d'effets russes.

Une crise de mévente très sensible se fait sen- tir à St-Pétersbourg, commence à Moscou, de même que dans le reste de l'empire, comme à Kiew, Odessa, etc., etc. Les voyageurs des mai- sons de la place qui sont rentrés ces jours-ci sont unanimes pour se plaindre des mauvaises affaires, et de la difficulté qu'ils ont d'obtenir leurs règlements; dé" même que des longues échéances qu'ils ont dû accepter pour aü moins avoir quelque chose eu mains delà part deleurs clients.

Ceci pour ce qui concerne la Russie ; pour la Pologne la situation est un peu meilleure, mais elle commence aussi à être menaçante, quoique les rentrées se fassent encore normalement, pour le moment du moins.

Pour ce qui concerne les provinces baltiques, l'état général est passable et ne diffère pas beau1

coup de celui de la Pologne. * \ La société Wostok dont je vous parlais dans une de mes dernières lettres est sortie du sein de la «société des fabricants d'Odessa» et c'est à Odessa qu'elle a son siège. Dans un rapport lu il y a quelques jours au siège de la société, rapport fait par des personnes connaissant bien l'Extrême Orient, la société Wostok peut comp- ter sur un écoulement facile pour les produits suivants: le sucre, farine, espritrdé-vin, pétrole, verreries, fayence, ficelle ou cordes, vins, bière, eaux minérales, fer, ïnstriyjjjgnts aratoires, fer- blanterie, biscuits, chocôla.ts, macaronis, conser- ves, parfums, samovars, horloges et horlogerie, cotonnades et soiries, etc. """

La Russie expédiant annuellement dans ceB pays à peine pour 90.000.000 de fr. de marchan- dises, la société Wostok espère beaucoup dou- bler ce chiffre en peu de temps, car elle a tout sous la main pour bien réussir.

L'état de l'épargne populaire en Russie s'amé- liore d'année en année, nous voyons cela par les chiffres ci-dessous, il était déposé dans les caisses d'épargné russes :

!.. Millions de roubles en 1899 . . . ... , . 608.3 . : » 1900 . ., . . . . , 661,9

» 1901 . . . '.; •••.• . 723,3 " 7:

» 1902 . . : V >: v 784,0

» 1303: . ; [ : . , . 860,5 . .w L .'V:. • »1904 ,..; •..,#•>':«* ; 910,0 .

. .. » 1905 . ;•. . . ... , 831,2

» 1906 . '.', \ " . .' . 1035,0 ' » 1907 '.': . . : / 1149,2

» 1908 ;'V--U>r-j;.:.- 1204;l .''i--v:-';^! En dix ans le montant de l'épargne a'presque doublé ! Ce qui est très réjouissant, La seule di- minution remarquée est celle due aux troubles de 1905.

L'affluence de l'argent liquide est énorme et les taux continuent à baisser, quant à la demande elle est aussi forte, mais ne l'est pas assez pour modifier la baisse actuelle du taux de l'escompte.

Les papiers publics sont passablement recher- chés, et comme toujours les lettres de. gage du royaume de Pologne et les actions du crédit fon- cier de la ville de Varsovie sans distinction ; lés 5°/o comme les 4 "/s⁰/" . P o u r ce qui concerne les cours ils se maintiennent dans une bonne nor- male malgré la forte demande, seules les lettres de gage des villes de province ont vu leurs.cours un peu baisser malgré la demande et cela sans causé plausible, quant aux papiers de l'Etat russe leur cours est légèrement,^, Ja^baisse et

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LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

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cela probablement à cause de la nouvelle émis- sion 1909,

Les papers de l'industrie privée commencent à être pjus souvent demandes et le marché se réveille et sera cette fois-ci plus calme et raison- nable qu'il y a 5 ou 6 ans de cela ou des actions valant tout au plus 500 sont montées sans cause à 30QO'roubles et même plus. De là aussi les nombreuses faillites enregistrées il y a 5-6-7 ans.

Parmi ces maisons, celles qui sont le plus en vogue, sont celle de la Banque de commerce de Vafabvie, de la Société métallurgique Lilpop- Rjju, Rudzki, Starachowice et autres, surtout les métallurgiques.

La campagne sucrière s'annonce comme très bonne pour celte année et comme preuve à l'appui je veux vous citer quelques chiffres : il a été ex- porté par le porl de Danzig à ce jour 6,564^008 poudes dé sucre, contre '1,480.,31'1. poudes expé- diées pendant le. même espace de temps de l'an- née passée.'., Pendant le même temps il est sorti en général de toutes les fiontières de Russie pen- dant la campagne 1908-09 4,157,354 poudes de sucré (raffiné 349,545 poudes, cristal 3,787,400 poudes, cristal jaune 20,400 poudes), la campa- gne correspondante de 1907-08 accusait à peine 5 0 % des chiffres de cette année.

Les fabriques de briques du pays commencent à travailler avec entrain car la campagne de construction prochaine promet beaucoup ; nom- bre de permissions' de construire ont été accor- dées pour cette année ce qui n'est pas un mal, car les logements commençaient à atteindre des prix exorbitants; l'on compte que pour l'automne il y aura à Varsovie près de 4000 logements de plus qu'actuellement ce qui arrêtera la hausse.

La chancellerie pour les affaires de crédit au- près dû ministère des finances à St-Pelersbourg a reçu ces jours derniers pour être tarifiés, les statute d'une nouvelle société de banque par ac- tions qui va se fonder incessamment et commen- cera à travailler dès'le 1^er juillet 1909 sous Ja raison sociale « Banque des sociétés coopéra- tives».

Une société vient de se fonder à Sl-Petersbourg

au capital de 2,000,000 roubles (en actions de 500 roubles) pour s'occuper de la vente de mar- chandises russes et étrangères en Extrême-Orient, Sibérie centrale et Chine centrale. Ne peuvent être membres de la nouvelle société que des su- jets de l'empire ; son but est principalement le suivant: vendre dans les endroits peu accessi- bles à la généralité des voyageurs de commerce des maisons de commerce russes et étrangères, les marchandises de première nécessité et de luxe qui sont soit fabriquées en Russie, soit vendues par des marchands de l'empire.

* . * *

La division des douanes du ministère des fi- nances de l'empire accuse pour l'exercice 1908 pour plus de 25,8" millions de roubles de receltes qu'en 1907.

DE BURNEAU.

Le conrours de chronomètres pour 1908 à l'Observatoire de Genève

M le professeur Raoul Gautier, directeur de l'Observatoire, a présenté lundi soir, à la Classe d'industrie et de commerce de la Société des arts, un fort intéressant rapport sur le concours de ré- glage des chronomètres en 1908 et les modifica- tions à apr orter au règlement de ce concours an- nuel.

Voici les principaux passages de ce rapport:

Service chronométrique de igo8. — Il y a eu en 1908 445 dépôts, contre 311 en 1907, sur lesquels 342 en 1M classe, maximum depuis 1901.

286 bulletins ont été délivrés contre 56 échecs.

La moyenne de ces 286 est supérieure à tout ce qui avait été obtenu jusqu'à présent. Donc pro- grés sensible.

Le nouveau règlement chronométrique de l'Observatoire. — Au point de vue des chrono- mètres de poche, ce règlement est une revision et une mise au point qui a pour but de rendre les épreuves plus difficiles.

Les épreuves de Ier classe à l'avenir, seront sensiblement plus sévères \. pn a resserré toutes

les limites. Les épreuves de Irc classe de notre Observatoire pour les chronomètres de poche sont leB plus sévères qui existent. Les épreuves anciennes de 3° classe ont été supprimées et celle de 2^e classe du nouveau règlement ont été rendues plus difficiles : toutes les limites ont été resserrées, mais ont été un peu raccourcies pour remplacer les anciennes troisièmes.

Concours annuel de igoS. — (Ne concerne que chronomètres fabriqués et réglés à Genève).

Sur les 286 pièces qui ont obtenu le bulletin, il faut en retrancher 69 (étrangers et Genevois) ne concourant pas. Restent 217 concurrents, nom- bre qui n'avais jamais été atteint.

Sur toute la ligne il y a progrès, pour la qua- lité comme pour la quantité ; presque la moitié dépasse 220 points sur un total de 300 points, presque les trois quarts dépassent 200 et 40 dé- passent 240 points, 10 sont au-dessus de-250,; 2 au-dessus de 260.;. le' premier," 568,4 est un re-

cord . . . . . .:

Le concours de pièces isolés est le plus remar- quable de la série, et il convient d'en féliciter vi- vement nos fabricants et nos régleurs.

Concours de séries. — Il y a eu 17 fabricants et 20 régleurs en tout. Le concours de série ne s'adresse qu'à la moyenne des cinq meilleurs ré- sultats; six fabricants et cinq régleurs y pren- nent part, ils reçoivent ensemble cinq prix d'un côté et quatre de l'autre.

Les deux meilleurs résultats sont égaux aux premiers prix de séries de fabricants de l'année dernière; pour les régleurs les résultats sont su- périeurs. Les deuxième et troisième prix sont éga- lement supérieurs; il y a donc un léger progrés.

Nouveau règlement pour les concours. — Les limites étant resserrées le total est porté de 300 à 1000 points partagés en 300, 300, 300 et 100. (À suivre)

Cote de l ' a r g e n t

du 16 Février igOQ•.;-...

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