• Aucun résultat trouvé

12.1 Eau douce

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "12.1 Eau douce"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

École Polytechnique de l’UNS Polytech’Nice-Sophia

Parcours des Écoles d’Ingénieurs Polytech, 2e année 2012–2013

Électromagnétisme

TD 12

Propagation dans les milieux lhi

Introduction :Le champ électrique d’une OPPM se propageant dans un milieu lhi sans pertes vers la directioneˆz est décrit par :

E~(~r, t) =E~0cos(ωt−kz)

E(~r, ω) =E~0ejkz où le nombre d’onde k=ω√µǫ.

Dans le cas d’un milieuavec pertes (ohmiques ou diélectriques ; on ne s’intéresse pas ici aux pertes magnétiques) on définit une permittivité effective complexe :

˜

ǫreff,˜ǫr−j σ ωǫ0

r− j

ǫ′′r+ σ ωǫ0

reff− jǫ′′reff (1) oùσ(enS m1) est la conductivité du milieu etǫ′′r représente les pertes diélectriques.1 Le nombre d’onde devient alors complexe et s’écrit sous la forme :

k˜=ωp

µ˜ǫeff,β− jα (2)

α=ω√µ0ǫ0

rǫreff 2

 s

1 + ǫ′′reff

ǫreff 2

−1

1/2

(3)

β =ω√µ0ǫ0

rǫreff 2

 s

1 + ǫ′′reff

ǫreff 2

+ 1

1/2

(4) et l’expression d’une OPPM devient

E=E~0ej ˜kz=E~0eαzejβz (5) et

E~=E~0eαzcos(ωt−βz) (6) oùβ est la « constante de phase » (enrad m1) etαle « coefficient d’atténuation » (enNp m1).

1Souvent, on note˜ǫrà la place de˜ǫreff pour alléger les formules ; ici on préfère indiquer clairement la permittivité complexe due aux pertes diélectriques (˜ǫr = ǫ

r jǫ′′

r) et la permittivité complexe effective,ǫ˜reff, une fois qu’on a assemblé aussi les pertes par conduction, la seule différence entre les deux étant au niveau de la partie imaginaire.

TD 12 – p.1 www.polytech.unice.fr/~aliferis

(2)

École Polytechnique de l’UNS Polytech’Nice-Sophia

Parcours des Écoles d’Ingénieurs Polytech, 2e année 2012–2013

On reconnaît dans la dernière expression une onde se propageant verseˆz dont l’am- plitude décroît de façon exponentielle ; à une distanceδ= 1/α, appelée « profondeur de peau », l’amplitude de l’onde est égale à e1≈0.37de sa valeur initiale.

La constante de phase βjoue le même rôle que le nombre d’onde réel dans un milieu sans pertes (cf. ex. 1.1). On peut donc reprendre tous les résultats relatifs aux milieux lhi sans pertes (indice de réfraction, vitesse de phase, longueur d’onde, impédance caractéristique) en utilisantβ=Re{k˜} à la place dek:

˜ n=p

µr˜ǫreff (7)

vφ= ω

β = c

Re{n˜} (8)

λ= 2π

β = λ0

Re{n˜} (9)

Z˜= r µ

˜ ǫeff

siµr=1

= Z0

˜

n (10)

On voit que, dans le cas des milieux avec pertes, on a besoin de calculer la racine de nombres complexes, ce qui peut donner des calculs longs — cf. formules (3) et (4) — si l’on veut obtenir directement les parties réelle et imaginaire. Une alternative est d’utiliser l’écriture polaire d’un nombre complexe, puisque :

√z˜= q

|z˜|ejφ=p

|z˜|ejφ/2=p

|z˜|cosφ 2 + jp

|z˜|sinφ 2

Notions : milieu lhi avec pertes, permittivité complexe, constante de phase, coefficient d’atténuation.

12.1 Eau douce

12.1.1 À 1 MHz

À la fréquence de 1 MHz, l’eau est un diélectrique pratiquement sans pertes, non magnétique, dont la permittivité relative est égale à81.

Calculer :

a. La constante de phaseβ. b. Le coefficient d’absorptionα.

c. L’indice de réfraction.

d. La longueur d’onde (comparer avec celle dans le vide).

e. La vitesse de phase.

f. L’impédance caractéristique de l’eau.

Donner les expressions du champ électromagnétique d’une onde se propageant seloneˆz(pola- risation linéaire selonˆex), dont l’amplitude maximale du champ électrique est égale à0.5 V m1.

TD 12 – p.2 www.polytech.unice.fr/~aliferis

(3)

École Polytechnique de l’UNS Polytech’Nice-Sophia

Parcours des Écoles d’Ingénieurs Polytech, 2e année 2012–2013

Résultat:

a. β = 0.19 rad m1 b. α = 0 c. n = 9 d. λ = β = 33 m; λ0 = fc = 300 m e. vφ= ωβ = 3.3×107m s1 f. Z= 42 Ω

E= 0.5ej0.19z

x (V m1)

H=0.542ej0.19zˆey (A m1)

E~= 0.5 cos(2π106t−0.19z)ˆex (V m1) H~ = 11.9×103cos(2π106t−0.19z)eˆ

y (A m1)

12.1.2 À 2.5 GHz

À des fréquences plus élevées, l’eau devient un milieuavec pertes diélectriques. La permittivité relative à2.5 GHz est égale à˜ǫr= 78−j 7.

Calculer les mêmes paramètres que précédemment ainsi que la profondeur de peau. Pourquoi a-t-on choisi cette fréquence pour le four à micro-ondes ?

Résultat:

a. β = 464 rad m1 b. α = 21 Np m1 c. ˜n = 8.84− j 0.39 d. λ = 1.4 cm; λ0 =

c

f = 12 cm e. vφ = ωβ = 3.38×107m s1 f. Z˜ = (42.56 + j 1.91)Ω = 42.6ej 2.56Ω g. profondeur de peau δ= 1/α= 4.76 cm

E= 0.5e21zej464zx (V m1)

H=42.6e0.5j 2.56e21zej464zˆey= 11.7×103e21zej(464z2.56)y (A m1) E~= 0.5e21zcos(2π2.5×109t−464z)ˆex (V m1)

H~ = 11.7×103e21zcos(2π2.5×109t−464z−2.56)eˆy (A m1)

12.2 Communiquer avec un sous-marin

L’eau de mer est un milieu diélectrique caractérisé par ǫr ≈81 et µr = 1. La présence du sel sous forme d’ions Na+/Cl donne lieu à une conductivitéσ = 4 S m1 qui est principalement responsable des pertes (on peut donc ignorerǫ′′r devant le terme ωǫσ0).

Examiner la faisabilité d’une liaison radio entre une station de base et un sous-marin en utilisant les fréquences de 1 MHz ou de 10 Hz. Prendre en compte que a) plus la fréquence de communication est élevée, plus la quantité d’information transmise est importante b) les dimensions des antennes d’émission/réception sont comparables à la longueur d’onde utilisée c) l’atténuation déterminera la profondeur maximale du sous-marin pendant la communication.

Résultat:

i) À 1 MHz,δ≈25 cm,λ= 1.6 m ii) À10 Hz,δ≈80 m,λ= 500 m

TD 12 – p.3 www.polytech.unice.fr/~aliferis

Références

Documents relatifs

C’est un traitement numérique appliqué à un signal échantillonné (liste finie de N valeurs discrètes prélevées à la fréquence d’échantillonnage ) sur une fenêtre

En déduire si M' décrit l’axe des abscisses strictement positif alors M décrit un cercle que l’on précisera Exercice

Calcule les inconnues.. 4) Soit les triangles ABC et A’B’C’ semblables. 5) Soit deux triangles semblables XYZ

[r]

En utilisant l’expression précédemment obtenue, calculer échantillon par échantillon la réponse du système discret lorsque l’entrée est l’impulsion unité δ[n] (on

La fonction g n est clairement contine, dérivable strictement croissante.. Elle converge donc et sa limite α est positive

Comme Φ est une application linéaire entre deux espaces de même dimension, pour montrer que c'est un isomorphisme, il sut de montrer qu'il est injectif.. C'est à dire que son noyau

Pour qu’il en soit ainsi, il faut et il suffit que la premi` ere colonne soit non nulle et que la seconde ne soit pas colin´ eaire ` a la