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Troubles psychotiques : aspects thérapeutiques

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Troubles psychotiques : aspects thérapeutiques

• 4 volets

– Hospitalier

– Chimiothérapies médicamenteuses et thérapies

« physiques » – Psychothérapie – Volet social

(2)

Volet hospitalier

• Hospitalisation

– Secteur géographique

– Au moment des épisodes aigus: délire avec troubles du comportement

– Parfois sous contrainte: SDT, SDRE

• Structures d’accueil extrahospitalières : CMP, CATTP, HJ

• Thérapie institutionnelle

(3)

Chimiothérapie

Principale classe thérapeutique:

= les antipsychotiques

De seconde génération: rispéridone, olanzapine, amilsupride, aripiprazole…

Meilleur tolérance neurologique que les neuroleptiques (antipsychotiques de 1ère génération) (ex : Halopéridol) Action sur les symptômes psychotiques (délire,

hallucinations) et les troubles du comportement (agitation) Surveillance cardiaque et métabolique

Sujet âgé: poursuite des traitements mais diminution des posologies, tendance à la monothérapie

(interactions médicamenteuses)

(4)

Une galénique particulière : les formes injectables

« retard »

Durée d’action de plusieurs semaines (de 1 à 4 semaines)

Injection par voie intramusculaire, le plus souvent profonde (fesse), parfois plus superficiel (deltoïde)

Intérêts

Observance ++

Dose totale moindre car moins de fluctuation des

concentrations plasmatiques donc moins d’effets indésirables

Inconvénients :

Injection (symbolique, stigmatisation, traitements anticoagulants)

Elimination longue si effet indésirable ou interaction

(5)

• Exemples de formes « retard »

• Antipsychotiques de 1

ère

génération

– Haldol Décanoas*

– Modécate*

• Antipsychotiques de 2

nde

génération

– Risperdal Consta*

– Zypadhera*

(6)

• Autres psychotropes:

– Anxiolytiques si manifestations anxieuses majeures

– Antidépresseurs si trouble dépressif – Thymorégulateurs

– Éviter les hypnotiques au long cours

(7)

Thérapies physiques

• Sismothérapie

• Stimulation magnétique transcrânienne

(8)

Psychothérapie

• Plusieurs approches psychothérapeutiques possibles

– Psychothérapie de soutien – TCC

– Remédiation cognitive

– Musicothérapie, arthérapie – Thérapie familiale

• Le plus souvent dans le cadre de la prise en

charge de secteur (CMP)

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Volet social

• A mettre en place et à anticiper dès le diagnostic

• Prise en charge des soins médicaux (ALD, 100%)

• Maintien du lien social ou resocialisation si nécessaire

• Aide à l’accès à l’emploi, en milieu protégé ou ordinaire

• Allocation Adulte Handicapé

• Liens avec Associations de malades ou de famille,

pour les patients et pour leur entourage

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Autres

• Hygiène de vie

– Sommeil régulier

– Alimentation: mesures diététiques précoces par rapport à la prise de poids sous antipsychotiques – Lutte contre les addictions

– Activité physique adaptée

– Aide au suivi médical sur le plan physique

Références

Documents relatifs

• Mauvaise insertion dans les soins post-hospitaliers : 50% des patients ne se rendent même pas au premier rendez-vous ambulatoire qui leurs est fixé. Bonsack,

L’argu- ment le plus convaincant en faveur de l’utilisation des antipsychotiques atypiques chez les patients âgés est peut-être le fait qu’ils entraînent moins

Hallucinations Idées délirantes Troubles de l’identification Tristesse. Pleurs

– Meilleur tolérance neurologique que les neuroleptiques (antipsychotiques de 1 ère génération) (ex : Halopéridol) – Action sur les symptômes psychotiques

• Des critères d’évolution temporelle (rupture avec état antérieur, durée des symptômes, évolution). • Des critères fonctionnels : souffrance (soi et/ou autrui, qualité

Cependant les traitements antipsychotiques sont souvent moins efficaces dans les troubles délirants persistants que dans le traitement des idées délirantes des patients

• La schizophrénie : cette maladie affecte les pensées (convictions délirantes), les perceptions (hallucinations), les fonctions cognitives (mémoire, concentration, jugement,

ont démontré que le risque de développer ces troubles était bien augmenté chez les personnes consommant du cannabis, mais, à l’inverse, chez tous les patients qui