Exercice 31 page 217
1. i4= 1 ; i5=i; i6=−1 ; i7=−i; i8= 1 ; i9=i; i10=−1 ; i11=−i Pour toutn∈Non peut calculer :
i4n =¡ i4¢n
= 1n = 1 i4n+1=i4n·i= 1·i=i i4n+2=i4n·i2= 1·(−1) =−1 i4n+3=i4n·i3= 1·(−i) =−i
2. Faire la division de l’exposant par4:ik=i(reste de la division par 4)
372 = 4·93 + 0 donc i372=i0= 1 2970 = 4·742 + 2 donc i2970=i2=−1
613 = 4·153 + 1 donc i−613= i6131 =i11 = 1i =−i
Exercice 32 page 217
z= 3−2iet doncz2= 9−4−12i= 5−12i
E(3−2i) = (5−12i)−2 (3−2i) + 3
(5−12i) + 2 (3−2i) + 3= 2−8i 14−16i
= 2 (1−4i) (7 + 8i)
2 (7−8i) (7 + 8i) = 39−20i 113 = 39
113 − 20 113i
Exercice 37 page 217
La division de4x3−(2−i)x2+ix−i+ 2parx+ 1selon le schéma de G. W. Horner donne :
4 −2 +i i 2−i
−1 −4 6−i −6
4 −6 +i 6 −4−i
Le quotient de la division est4x2+ (−6 +i)x+ 6 (second degré) et le reste est(−4−i) Donc :4x3−(2−i)x2+ix−i+ 2 =¡
4x2+ (−6 +i)x+ 6¢
(x+ 1) + (−4−i)
Exercice 38 page 217
Rappel dela loi du reste:
"le reste de la division du polynômeP(x)par le binôme(x−α)est égal à la valeurP(α)du polynôme pourx=α.
"
Conséquence :P(x)est divisible par(x−α)ssi le resteP(α) = 0
Le polynômeP(x) =x4−2ix3+ (i−m)x+ 2m (m∈C)est divisible par(x−2i)
⇐⇒ P(2i) = 0
⇐⇒ (2i)4−2i(2i)3+ (i−m) (2i) + 2m= 0
⇐⇒ 16−2i(−8i)−2−2im+ 2m= 0
⇐⇒ 16−16−2−2im+ 2m= 0
On est ainsi ramené à résoudre une équation du premier degré, l’inconnue étantm
−2im+ 2m= 2 ⇐⇒ 2 (1−i)m= 2 ⇐⇒ m= 1
1−i = 1 +i
(1−i) (1 +i) ⇐⇒ m=12+12i
Exercice 39 page 217
1. On vérifie par substitution, quel que soit le réelλ∈R:
Pλ(1−i) = (1−i)3+ (2λ+ 3i) (1−i)2+ (−2 + 4λi) (1−i)−4λ−2 Ce calcul long exige certains résultats intermédiaires :
(1−i)2= 1−1−2i=−2i (1−i)3=−2i(1−i) =−2−2i
Pλ(1−i) =−2−2i+ (2λ+ 3i) (−2i)−2 + 2i+ 4λi+ 4λ−4λ−2 Pλ(1−i) =−2−2i−4iλ+ 6−2 + 2i+ 4λi+ 4λ−4λ−2 = 0
Donc, quel que soit le réelλ∈R, z0= (1−i)est une racine "évidente" du polynôme.
2. Le polynômePλ est donc divisible par(z−z0)et ceci quel que soit le réelλ∈R. La division selon le schéma de G. W. Horner donne :
1 2λ+ 3i −2 + 4λi −2−4λ
1−i 1−i 3 + 2λ+i−2λi 2 + 4λ
|{z}1
a
1 + 2λ+ 2i
| {z }
b
1 + 2λ+i+ 2λi
| {z }
c
0
Les calculs à part pour ce schéma sont :
(1−i) (1 + 2λ+ 2i) = 1 + 2λ+ 2i−i−2λi+ 2 = 3 + 2λ+i−2λi (1−i) (1 + 2λ+i+ 2λi) = 1 + 2λ+i+ 2λi−i−2λi+ 1 + 2λ= 2 + 4λ Le reste est0ce qui vérifie les calculs de la première partie.
Le quotient est un trinôme du second degré à coefficients complexesa, b,etc.
Calcul du discriminant :
∆ = b2−4ac= (1 + 2λ+ 2i)2−4 (1 + 2λ+i+ 2λi)
= −3 + 4λ+ 4i+ 4λ2+ 8iλ−4−8λ−4i−8iλ
= 4λ2−4λ−7∈R
Il s’agit maintenant de déterminer les racines carrées complexes de ∆.Selonλil y a plusieurs cas possibles : (a) Siλ∈R\£1
2−√
2;12+√ 2¤
alors∆>0et le trinôme du second degré admet deux racines distinctes : z1 = −(1 + 2λ+ 2i)−p
4λ2−4λ−7
2 ; z2=−(1 + 2λ+ 2i) +p
4λ2−4λ−7 2
z1 = 12³
−1−2λ−p
4λ2−4λ−7´
−i ; z2= 12³
−1−2λ+p
4λ2−4λ−7´
−i (b) Siλ∈¤1
2 −√
2;12+√ 2£
alors∆<0et le trinôme du second degré admet deux racines distinctes : z1 = −(1 + 2λ+ 2i)−ip
−4λ2+ 4λ+ 7
2 ; z2=−(1 + 2λ+ 2i) +ip
−4λ2+ 4λ+ 7 2
z1 = 12(−1−2λ)−³ 1 +12p
−4λ2+ 4λ+ 7´
i ; z2= 12(−1−2λ)−³ 1−12
p−4λ2+ 4λ+ 7´ i (c) Siλ= 12−√
2alors∆= 0 et le trinôme du second degré admet une seule racine z1=z2= −(1 + 2λ+ 2i)
2 = −1−1 + 2√ 2 + 2i
2 =−1 +√
2 +i (d) Siλ= 12+√
2alors∆= 0 et le trinôme du second degré admet une seule racine z1=z2= −(1 + 2λ+ 2i)
2 = −1−1−2√ 2 + 2i
2 =−1−√
2 +i 3. Factorisation du polynôme, quel que soitλ∈R:
Pλ(z) = (z−1 +i) (z−z1) (z−z2) 4. Une des racines est imaginaire pure :z0 =bi b∈R
On substitue cette racine dans le polynôme, ce qui donne :
P(z0) = (bi)3+ (2λ+ 3i) (bi)2+ (−2 + 4λi) (bi)−4λ−2
= −ib3+ (2λ+ 3i)¡
−b2¢
−2ib−4bλ−4λ−2
= −ib3−2b2λ−3ib2−2ib−4bλ−4λ−2
Commebetλsont des réels, on a séparé la valeur du polynôme en partie réelle et partie imaginaire. Or,z0 est une racine et donc P(z0) = 0 = 0 + 0 ice qui fournit le système :
(Σ) :
½ −2b2λ−4bλ−4λ−2 = 0 (α)
−b3−3b2−2b= 0 (β) L’équation(β) :−b(b+ 2) (b+ 1) = 0donne :b∈{−2;−1; 0}.
Si on remplace dans l’équation(α)on obtient les valeurs deλcorrespondantes : (a) Pourb= 0on trouve : (α) :−4λ−2 = 0doncλ=−1
2.
Conclusion :P−1/2(z)admet la racinez0= 0que l’on considère généralement comme imaginaire pur.
(b) Pourb=−1on trouve :(α) :λ=1−−2+21 =−1
Conclusion :P−1(z)admet la racinez0=−iqui est imaginaire pur.
(c) Pourb=−2on trouve :(α) :λ=4−−4+21 =−1/2
Conclusion :P−1/2(z)admet la racinez0=−2iqui est imaginaire pur.
Exercice 45 page 218
Le polynômeP(x) =x4+ 4x3+ 8x2+ 4x+ 7admet deux racines évidentes :x00=−ietx000 =i. Vérification :
P(i) =i4+ 4i3+ 8i2+ 4i+ 7 = 1−4i−8 + 4i+ 7 = 0
P(−i) = (−i)4+ 4 (−i)3+ 8 (−i)2+ 4 (−i) + 7 = 1 + 4i−8−4i+ 7 = 0 Donc,P(x)contient le facteur(x−i)et le facteur(x+i).
Ces deux facteurs sont premiers entre eux car ils sont du premier degré.
Le polynôme admet donc le produit des deux facteurs :(x−i) (x+i) =x2+ 1comme diviseur.
On effectue la division euclidienne deP(x)parx2+ 1.
On obtient :
x4+ 4x3+ 8x2+ 4x+ 7 =¡
x2+ 1¢ ¡
x2+ 4x+ 7¢
Le quotient est un trinôme du second degré à coefficients réels :a= 1 ,b= 4 :b0 = 2,c= 7. Le discriminant simplifié :∆0 =b02−ac= 4−7 =−3<0
Le trinôme admet deux racines complexes conjuguées : x1=−2 +i√
3 et x2=−2−i√ 3 L’ensemble des 4 racines du polynôme est :R=©
i;−i;−2 +i√
3;−2−i√ 3ª La factorisation du polynôme s’écrit :
P(x) = (x−i) (x+i)³
x+ 2−i√ 3´ ³
x+ 2 +i√ 3´
Exercice 46 page 218
On a :z=r cis ϕ=r cosϕ+i rsinϕet donc
z=r cosϕ−i rsinϕ=r cosϕ+i r(−sinϕ) =r cos (−ϕ) +i rsin (−ϕ) =r cis(−ϕ) Le module dez est doncr:|z|=|z|
L’argument dez est(−ϕ) : arg (z) =−arg (z)
Exercice 48 page 218
1. D’abord on détermine la forme trigonométrique des basesz.
z1= 1−i=√ 2
Ã√ 2 2 −
√2 2 i
!
=√
2cis 7π
4 donc :|z1|=√
2 ; arg (z1) =7π 4 z2= 1−i√
3 = 2 Ã1
2−
√3 2 i
!
= 2cis 5π
3 donc :|z2|= 2 ; arg (z2) =5π 3
Pour la détermination de la forme trigonométrique dez3 on applique les règles de calcul pour formes trigono- métriques.
z3= µ√
2cis 7π 4
¶5
µ
2cis 5π 3
¶4 =
√25 24 cis
µ 57π
4 −45π 3
¶
=4√ 2 16 cis
µ105π−80π 12
¶
=
√2 4 cis25π
12
z3=
√2 4 cisπ
12 (1)
donc|z3|= 14√
2 ; arg (z3) = π 12 .
2. Maintenant on demande de calculer la forme algébrique du nombrez3.
On y arrive par un calcul algébrique, mais en utilisant les résultats de la partie précédente :
z3= µ√
2cis 7π 4
¶5
µ
2cis 5π 3
¶4 =
√25cis 35π 4 24cis 20π 3
= 4√
2cis 3π 4 16cis 2π 3
=
√2 4
³−√22+√22 i´
³−12+√23 i´
On rend réel le dénominateur en amplifiant par le conjugué : z3=
√2 4
³−√22+√22 i´ ³
−12−√23 i´
³
−12+√23 i´ ³
−12−√23 i´ =
√2 4 ·
1 4
√2 + 14i√
6−14i√ 2 +14√
6 1
z3=
√2 4 ·
Ã√ 6 +√
2
4 +
√6−√ 2
4 i
!
(2)
Donc :z3=
√3 + 1
8 +
√3−1
8 i
3. L’étape "on en déduit" découle de la comparaison directe des deux résultats dans les lignes 1 et 2 :
√2 4 cisπ
12 =
√2 4 ·
Ã√ 6 +√
2
4 +
√6−√ 2
4 i
!
On "simplifie" par le module et on écrit explicitement cos π
12+i sin π 12 =
√6 +√ 2
4 +
√6−√ 2
4 i
L’identification des parties réelle et imaginaire fournit le système résultat :
(Σ) :
⎧⎪
⎨
⎪⎩ cos π
12 =
√6 +√ 2
4 ≈ 0.965 93 sin12π =
√6−√ 2
4 ≈ 0.258 82
Exercice 50 page 218
Les facteurs de base qui composent le nombre complexezsont tous des "formes particulières"
Il sera donc très facile d’écrire la forme trigonométrique dez: 2−2i= 2√
2³√ 2
2 −√22 i´
= 2√
2cis 7π
4 et donc(2−2i)4= 24√
24cis(7π) = 64cis π
−√
3−i= 2³
−√23−12 i´
= 2cis 7π
6 et donc¡
−√ 3−i¢6
= 26cis(7π) = 64cis π
−2i= 2 (0−i) = 2cis 3π
2 et donc(−2i)8= 28 cis12π= 256cis0 Donc, on calcule (trigonométriquement) :
z= 64cisπ
64cisπ·256 cis0= 6464·256cis(π−π−0) = 2561 cis0 = 2561
Après avoir ainsi défini la forme trigonométrique dez,on en déterminera les racines cubiques.
On applique les méthodes de l’exercice 15.
NotonsR3¡ 1
256
¢l’ensemble des racines cubiques complexes de 2561 =2561 cis0.
Soitζ:=ρ cis ϕ:ρ∈R>0;ϕ∈[0; 2π[un élément deR3¡ 1
256
¢
ζ3= 2561 cis0 ⇐⇒
½ ρ3= 2561
3ϕ= 0 + 2kπ :k∈Z ⇐⇒
( ρ= √31
256 = √382 ϕ=2kπ3 :k∈Z Ceci donne alors l’ensemble :
R3(i) =
½ ζ0= 1
8
√3
2 ; ζ1= 1 8
√3
2cis2π
3 ; ζ2= 1 8
√3
2cis4π 3
¾
On demande de transformer ces résultats sous forme algébrique : ζ0= 18√3
2≈0.157 49 ζ1= 18√3
2³
−12+√23 i´
=−161
√3
2 + 161√ 3√3
2i=−161
√3
2 +161 √6 108i ζ2= 18√3
2³
−12−√23 i´
=−161 √3
2−161√ 3√3
2i=−161√3
2−161 √6 108i
Exercice 58 page 220
Pp,q(z) :=z4+ (1−2i)z3+pz2−(1 + 2i)z+q= 0 (p, q∈C)
La condition :P admetz0=icomme racine double implique qu’on peut diviser le polynôme deux fois de suite par le binôme(z−i).
La division selon le schéma de G. W. Horner donne :
1 1−2i p −1−2i q
i i 1 +i ip+i−1 −2i+ 1−p
1 1−i p+ 1 +i −2−i+ip q−p−2i+ 1 Avec la loi du reste, on obtient une première condition qui s’écrit :
q−p−2i+ 1 = 0 (3)
La deuxième division selon le schéma de G. W. Horner donne :
1 1−i p+ 1 +i −2−i+ip
i i i ip+i−2
|{z}1
a
|{z}1
b
p+ 1 + 2i
| {z }
c
−4 + 2ip
Avec la loi du reste, on obtient une deuxième condition qui s’écrit :
−4 + 2ip= 0 (4)
Les deux lignes 3 et 4 donnent le système : (Σ) :
½ q−p = −1 + 2i
2ip = 4 ⇐⇒
½ q = −1 p = −2i Ainsi, le couple solution est :(p=−2i;q=−1)∈C2
Pour le couple ainsi obtenu, le quotient de la deuxième division donne le trinôme du second degré à coefficients a= 1;b= 1etc=p+ 1 + 2i= 1réels.
Le discriminant :∆= 1−4 =−3et donc les deux autres racines : z1=−1 +i√
3
2 ; z2=−1−i√ 3 2
Exercice 66 page 220
La fonctionz7→f(z) =z3+ 4 (1−i)z2−2 (2 + 7i)z−16 + 8ipolynôme du troisième degré admet une racine réelle.
Notons cette racine réelle "évidente" :z0=a∈R. Puisqueaest une racine du polynôme, on a :
f(a) = 0 ⇐⇒ a3+ 4 (1−i)a2−2 (2 + 7i)a−16 + 8i = 0
⇐⇒ ¡
a3+ 4a2−4a−16¢ +i ¡
−4a2−14a+ 8¢
= 0 + 0i
⇐⇒
½ a3+ 4a2−4a−16 = 0 (1)
−4a2−14a+ 8 = 0 (2)
On constate comment la séparation def(a)en partie réelle et partie complexe mène à un système de deux équations pour l’inconnue réellea∈R.
La deuxième équation du système est du second degré.et admet les solutions : a1=7 + 9
−4 =−4 et a2=7−9
−4 = 1 2 La substitution de ces solutions dans la première équation donne :
Poura1=−4 : −64 + 64 + 16−16 = 0vérifié Poura2=12 : 18+ 1−2−166= 0 . à écarter.
Conséquence : la racine réelle "évidente" de la fonction polynôme esta=a1=−4∈R. Par la loi du reste, le polynômef(z)admet donc le facteur (z+ 4).
La division selon le schéma de G. W. Horner donne :
1 4−4i −4−14i −16 + 8i
(−4) −4 16i 16−8i
|{z}1
a
−4i
|{z}
b
−4 + 2i
| {z }
c
0 Le reste est0ce qui vérifie les calculs de la première partie.
Le quotient est un trinôme du second degré à coefficients complexes
a= 1, b=−4i:b0 =−2i,etc=−4 + 2i Calcul du discriminant simplifié :
∆0 =b02−ac= (−2i)2−(−4 + 2i) =−2i Il s’agit maintenant de déterminer les racines carrées complexes de∆.
(répète ici la méthode générale vu lors de l’exercice 6 ) RCC(∆0) =RCC(−2i) =RCC³
(x+iy)2´
={z0;z00} : x, y∈R
Système : ⎧
⎨
⎩
x2−y2 = 0 (1)
2xy = −2 (2)
x2+y2 = √
0 + 4 = 2 (3) On en déduit :
(3)+(1)
2 :x2= 2 + 0
2 = 1 ; (3)−2(1) :y2= 2−0 2 = 1 De(2)on obtient :xet y ont le signe contraire.
Ainsi on obtient les deux racines carrées complexes de∆0 suivantes : z0= 1−i et z00=−z0 =−1 +i
La formule de résolution des équations du second degré donne alors les deux autres racines de la fonction polynôme f(z):
0 0
En résumé, l’ensemble des trois racines de la fonction polynôme du 3e degréf(z)est : Rf ={−4 ; 1 +i; −1 + 3i}
Voici la représentation graphique dans le plan de Gauss :