HAL Id: jpa-00242421
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Submitted on 1 Jan 1910
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Sur une méthode photographique d’enregistrement des particules α
William Duane
To cite this version:
William Duane. Sur une méthode photographique d’enregistrement des particulesα. Radium (Paris), 1910, 7 (7), pp.196-198. �10.1051/radium:0191000707019601�. �jpa-00242421�
196
carré du poids moléculaire de l’émanation, comme cela semble se présenter dans les tables ci-degsol1s.
pD = const. pour Ac Em et Th Em (l1uss., Druhat).
pD/Tl = const. pour Ae Em entre 0° et 20° (Bruhat).
Poids moléculaire Th EnyPoids moléculaire Ac Em
- 1,42.
[Manuscrit reçu le 15 Mars 1910].
CONSTANTES RADIOACTIVES ET ATOMIQUES
Constantes radioactives et atomiques
Sur
uneméthode photographique d’enregistrement des particules
03B1Par William DUANE
[Faculté des Sciences de Paris. - Laboratoire de Mme CURIE.]
Un ne saurait exagérer l’importance des expériences qui ont pour but la numération des
particules
u (ato-mes d’liélium chargés) émises par une substance radio- active’. Plusieurs constantes, comme la charge élec- trique élémentaire, le nombre des molécules par centimètre cube d’un gaz, etc., peuvent être détermi- nées par une mesure précise du nombre des particules
1. Voir lc5 traB auB. exécutes par Rutherfurd et Geiger. de
etc Le nadiuJJl. 190a et 1910
a projetées à travers un petit trou de dimensions
connues.
-
Comme le nombre des particules x qui traversent
le trou par seconde est variable suivant les fois du
hasard, il est nécessaire d’en compter un très grand
nombre (plusieurs milliers) pour obtenir ûne bonne valeur moyenne.
-
Pour évier la fatigue d’une semblable numération directe,
j’ai
imaginé la Inéthodcphotographique
quiArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:0191000707019601
197
suit
(l’appareil
peut aussi servir commeappareil
de démonstration) .La méthode est fondée (comme chez ‘Rutherford et
Geiger) sur le principe de
l’augmentation
de l’ionisa- tion par choc.Flg. 1.
Sur la figure 1, A représente une
petite
chambred’ionisation ayant moins de 1cm3 de volume : c’est une
boîte faite en ébonite (ou en une autre substance iso- lante) sauf pour la partie inférieure B, qui est un plateau en laiton. Un trou couvert d’unc lame mince de mica est percé au centre du
plateau.
La substanceradioactive C est
disposée
sur une tablette, quelquesmillimètres au-dessous du
plateau ;
les rayons oc de la substance traversent le mica et ionisent l’air à l’inté- rieur de la chambre. Un fil métallique Dtraverse l’ébonite et sert d’électrode.
On fait le vide à l’intérieur de la chambre
jusqu’à
1 cm ou 2cm de mercure, et l’oncharge
le plateau B au moyen d’une batterie d’accumulateurs.Si la tension électrique du plateau est
presque suffisante pour produire une étin- celle, l’ionisation due à chaque
particule
x qui entre par la fenêtre est tellement aug- mentée que la charge électrique reçue par l’électrode D peut être facilement mise enévidence par un
électroscope
sensible ou parun électromètre à quadrants.
Cet appareil fonctionne bien pour des sub- stances de faible activité, comme l’uranium
et les produits contenant de petites quantités
de polonium, etc., mais si l’on veut exami-
ner une substance plus forte, il faut aug- menter la distance de la substance à la fe- nêtre de mica.
Comme les rayons x ne traversent que
quelques centimètres d’air à la pression ordinaire, cela peut être réalisé en ajoutant
à la chambre d’ionisation un tube vidé d’air et muni
en B’ d’une- fenêtre de mica (fig. 4). -Si la substance
né chme pas d’émunution, on peut rmtroduire à
1 intérieur du tube, mais il est mieux de la laisser à l’extérieur du tube pour se rendre compte de l’effet produit en la rapprochant de la fenêtre.
Dans la
plupart
de mes expériences je me suis servird’un
électroscope à
feuille d’or, parce que la feuille d’or ayant une masse très rechute suit plusfacilement les variations de charge que ne le fait l’aiguille d’un électromètre.
Une fuite
électrique
produite par lepolo-
nium E ramène la feuille d’or au zéro après chaque décharge.
Tous les fils conducteurs sont bien pro-
tégés contre des variations de
champ
élec- trique par les écransmétalliques
F, reliésau sol. Il est en outre nécessaire de nettoyer soigneusement les surfaces de l’ébonite à l’intérieur et à l’extérieur de la chambre d’ionisation.
On peut obtenir une
inscription photogra-
phique du mouvement de la feuille d’or enemployant le
dispositif
suivant. Une lampe Nernstest placée d’un côté de l’électroscope; de l’autre côté se trouve une lentille qui
projette
uneimage
de la feuille sur un écran. Une fente étroite traverse
horizontalement
l’écran,
derrière lequel se trouveune
pellicule
Kodak ordinaire,déplacée
verticale-ment au moyen d’un mouvement
d’horlogerie.
L’image
de la feuille trace une ligne sur lapellicule.
Les
fragments
d’une de cespellicules
sont repro-Fig.4.
duits sur la figure 2. La première ligne a été faite
sans substance active, la seconde immédiatement après
avec une
petite
quantité de polonium, et la troisième a198
la suite, sans substance active. Toutes les trois expé-
riences étaient faites dans les mêmes conditions de po- tentiel, de pression, etc.
Il y
atoujours
de petitsdéplacements
de zéro, mêmesans substance active, mais le mouvement brusque de
On peut voir sur la figure 5,
qui
représente un casde ce genre, que les déplacements de la feuille se
produisent
d’une façonplus régulière
qu’avec unesubstance active.
Ce phénomène ne parait pas dû à la présence d’une
Fig.5.
la feuille dù à l’arrivée de cliaque
particule
a estnettement visible.
Dans certaines
expériences
faites avec undispositif
analogue, niais légèrement différent,j’ai
pu enregis-trer, même en l’absence de substance fortement active, des
déplacements
de la feuille d’oranalogues
à ceuxqu’on enregistre
sous l’action des rayons oc.substance active étrangère et son
explication
est encoreà trouver. J’ai
entrepris
desexpériences
nouvelles envue d’élucider ce phénomène.
Dans les
expériences
de numération décrites précé-demment
(fig.
2, 3 et 4) il est nécessaire de s’assurer que cephénomène
n’intervient pas.llanuscrit reçu le 12 juillet 1910].
Sur le radioplomb.
Par H. HERCHFINKEL
[Faculté des Sciences de Paris. 2014 Laboratoire de Mme CURIE.]
Toutes les méthodes
qui
amènent l’isolement du RaE et F, ne peuvent ètre utilisées pour le RaD.Deux méthodes intéressantes étaient proposées qui
prétendaient pouvoir
obtenir la séparation du Ra D.L’une d’elles sc fondait sur lc fait que le thiosulfate de sodium et de plomb comme sel double est in,table
et
pendant
sa décomposition spontanée donne un petit précipité, qui selon Hoffmann et Ilebrau, entraineavec lui le RaD. àI. Szilard (Le Radiiiiii, 1908) a répété cette expérience et a trouvé qu’en effet on peut parvenir à obtenir une faible concentration (5-7)
de RaD. Au contraire M. Szilard n’a pas pu arriver à confirmer des résultats obtenus par Hoffman et Wolff (Ann. der
Phys., 1906),
selon lesquels laréaction de
Grignard
conduirait à 1 isolement du RaD.1. - Séparation : par les métaux.
Sur la
proposition
de M. Debierne j’ai cherché à iso- ler le RaD de la solution de nitrate deplomb
(ra- dioactit) (qui à l’état de poudre est de 5 à 4 fois plusactif que l’oxyde d’uranium) au moyen des métaux
(Cu, Pb, Sn, Fe, Zn). Hotfman et Wolff (Annal. der
Phys., 1906) ont
déjà
séparé le RaF de la solution du chlorure de(lad.)
Pb au moyen des métaux (Cu, Pb,Ag, Pd, Pt.). Les métaux énumérés en premierlieu sont : les uns
électropositifs,
les autres électroné- gatils, par rapport au Pb. Les métauxsoigneusement polis
étaient laisséspendant
1-2 jours dans une solu-tion de nitrate de plomb à 10 pour 100. En ce
qui
concerne le Zn, celui-ci ne peut être
employé
avecsuccès à cause du
dépôt
troprapide
duplomb.
Dansce cas j’ai recherché si le RaD ne se concentre pas dans la solution : dans une solution de chlorure de
plomb radioactif j’ai maintenu une lame de Zn jus- qu’à ce que la presque totalité du Pb se soit préci- pitée à l’état métallique; dans le résidu que j’ai obte-
nu alors, en évaporant la solution, je n’ai trouvé
aucune concentration du Ra D, comme dans les cas précédents.
II. - Par la cristallisation.
La concentration du RaD par cristallisation du chlorure de Pb, constatée autrefois par Hoffman, n’avait pu être