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Academic year: 2021

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Texte intégral

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146 CANADIAN COUNSELLOR, VOL. 7, No. 3, JUNE, 1973

E D I T O R I A L CGCA ASSUMES BROADER, SIGNIFICANT

R E S P O N S I B I L I T I E S

Action was taken at the recent biennial convention in Winnipeg to establish a national advisory council charged with the responsibility to study the causes of the breakdown of our social systems and to make recommendations at the '75 convention in Vancouver.

It was recognized that our social systems are being severely strained by the movement from our survival-oriented, work-centered industrial society into, at present, uncharted areas. The evidence is overwhelming — and sobering:

• One out of every eight families is headed by a single parent.

• Most single parents are women with inadequate job skills, with limited access to appropriate manpower training programs, and with few opportunities for financially rewarding work.

• One out of five Canadians will at some time in his life be hospi-talized for a mental illness. In the 1950's, it was one chance in twenty.

• The widespread use of alcohol and other drugs is affecting our economic productivity as well as causing much human misery. • Mindless violence is spreading, yet we continue to allow hour

after hour of television violence to set models for our children and unstable adults.

• A t least half of the problems patients bring to doctors are psy-chological in origin.

• Most Canadians are physically unfit.

• Most children grow up without adult supervision since they are anonymous a block from home in the urban streets.

Our social systems — our ways of raising our children, our pro-visions for the social needs of people, our efforts to make it possible for everyone to make a valued contribution, our arrangements to allow the elderly to live with grace and dignity — are not working. While for the first time in the history of man we have the resources to build a genuinely satisfying society we do not seem to know how to move. While we have a rate of change that allows us to plan and build that society and see it reached within our lifetime, we react to the speed of change with anxiety. We are not moving forward confi-dently into this new age.

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CONSEILLER CANADIEN, VOL. 7, No. 3, JUIN, 1973 -|47 Some people must assume a responsibility to view the wider scene, to understand the causes of our breakdown, to recommend intervention and action.

While the task is staggering, it is also exciting. Our association with its concern for people, with its efforts to help them plan for a better life, is in a position to help with this task.

The new advisory council charged with this responsibility will be organized this fall. It will be asked to set up advisory committees representing interested groups and the public in each province. Its recommendations will be there to use when we meet in Vancouver in 1975.

Are you interested in working on this task? If so, contact John Banmen, C G C A President.

M B N

E D I T O R I A L

Lors de la dernière réunion biennale tenue à Winnipeg, on a

institué un comité consultatif national devant étudier les causes de l'écroulement de nos systèmes sociaux et faire des recommandations à l'occasion de la prochaine réunion de Vancouver en 1975.

On s'est aperçu que nos systèmes sociaux sont durement éprouvés par la transition entre une société industrielle de survivance et de travail, et des modes de vie encore inconnus. Les preuves sont débor-dantes et nous portent à réfléchir:

• Une famille sur huit n'a qu'un des deux parents qui est présent; • L a plupart du temps, l'unique parent est une femme dont les ressources occupationnelles sont inadéquates. Elle a un accès limité aux programmes de formation appropriée de la main-d'oeuvre et peu d'opportunités d'obtenir un travail rémunérateur; • U n Canadien sur cinq sera hospitalisé à cause d'une maladie

mentale au cours de sa vie. Durant les années '50, les probabilités étaient d'une chance sur vingt;

• L'usage répandu de l'alcool et autres drogues affecte notre productivité économique et est la source de beaucoup de misère humaine ;

• E n dépit du fait que la violence continue de s'accroître, nous permettons qu'elle soit exposée à la télévision durant des heures et des heures et qu'elle serve de modèle pour nos enfants et pour des adultes instables;

• A u moins l a moitié des problèmes pour lesquels les patients consultent leur médecin sont d'origine psychologique;

• L a plupart des Canadiens ne sont pas en bonne condition phy-sique ;

• L a plupart des enfants grandissent sans la surveillance des adultes, étant donné l'anonymat dans lequel ils vivent.

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148 CANADIAN COUNSELLOR, VOL. 7, No. 3, JUNE, 1973

Nos systèmes sociaux, — nous façons d'élever nos enfants, de pourvoir aux besoins sociaux des gens, de permettre à chacun de faire une contribution valorisée et nos dispositions visant à permettre à nos vieillards de vivre avec honneur et dignité — ne fonctionnent pas. Alors que pour la première fois dans l'histoire de l'homme nous avons les ressources pour créer une société véritablement satisfaisante, i l semble que nous ne savons guère comment agir. Bien que nous ayons une capacité de changement qui nous permettrait de planifier et de construire cette société et d'en voir la réalisation de notre vivant, nous réagissons à la rapidité du changement avec anxiété. Nous man-quons de confiance dans nos premiers pas vers l'avenir.

Il est impératif que quelqu'un prenne la responsabilité d'examiner ces problèmes dans une perspective globale, s'occupe d'identifier les causes de notre écroulement et voit à recommander les interventions appropriées.

Cette tâche est d'autant plus stimulante qu'elle est énorme. Notre association, de par ses préoccupations pour le bien-être des gens, est dans une bonne position pour contribuer à cette entreprise.

Le nouveau comité consultatif sera constitué cet automne. On lui demandera d'établir des comités représentatifs des groupes inté-ressés et du public dans chaque province. Lors de la réunion de 1975 à Vancouver, on pourra étudier ses recommandations.

Seriez vous intéressé(e) à participer à cette tâche? Si oui, com-niquez avec John Banmen.

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