• Aucun résultat trouvé

passé… Il n’en est rien… les espèces végétales et animales y pullulent et tout ce monde miniature passionne nos petits agités …

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "passé… Il n’en est rien… les espèces végétales et animales y pullulent et tout ce monde miniature passionne nos petits agités … "

Copied!
29
0
0

Texte intégral

(1)

Les 21 enfants du CE1 - CE2 de l’Ecole Victor Renelle à Stains,

Xavier Vergez leur instituteur et Jean-Pierre Geslin,

professeur à l’IUFM de Seine-Saint-Denis vous présentent :

Vous pensez peut-être qu’une souche… la partie de l’arbre qui reste en terre après que celui-ci a été coupé… n’est qu’un souvenir du

passé… Il n’en est rien… les espèces végétales et animales y pullulent et tout ce monde miniature passionne nos petits agités …

aussi bien ceux du cycle 1 que ceux du cycle 2.

Voici les travaux de la classe de Xavier suite à l’apport, par celui-ci, d’une souche quasi-complète… de petite taille néanmoins…

A Gassener

(2)

SEANCE 1 : INSTALLATION DE LA SOUCHE DANS LA CLASSE…

Texte de Fanny

Texte de Jean-Sébastien.

Dessin de Jean-Sébastien.

Texte de Nicolas A. Gassener Texte Fanny

(3)

Texte de Fanny Dessin de Valérie

A. Gassener

(4)

…ET DESSINS D’OBSERVATION…

(5)

SEANCE 2 : RECHERCHE DES REPONSES PAR OBSERVATIONS, DANS DES DOCUMENTS ECRITS ET DANS UN FILM :

La plupart des questions portaient sur l’alimentation et les préférences liées au milieu de vie (lumière/obscurité, chaud/froid).

Peu de questions concernant la locomotion et aucune se rattachant à la reproduction.

Texte d’Eric

(6)

Texte d’Eric

SEANCE 3 : LES EXPERIENCES…

Texte de Blanco

A. Gassener

(7)

SEANCE 3 : LES EXPERIENCES… SUITE…

Texte de Sandrine

Texte de Carine

A propos des préférences froid/chaud,

obscurité / lumière et humidité / sécheresse : voir

sur Internet http://www.ec44.

scolanet.org/tice/

jpg2/cloporte/ani mation/animat-

3.htm

(8)

La vie dans la souche :

Tu réponds par vrai ou faux…

Vrai ou faux ? 1. Les cloportes sont des insectes.

2. Les cloportes sont des nettoyeurs de la souche.

3. Les cloportes ont une carapace.

4. Les cloportes ont 17 paires de pattes.

5. Les cloportes aiment la lumière.

6. Les cloportes aiment la fraîcheur.

7. Si on les attaque, certains cloportes se roulent en boule.

8. Le lithobie est un mille-pattes carnassier 9. Le lithobie possède des crochets venimeux.

10. Le lithobie n’a qu’une paire de pattes par anneau.

11. Le géophile est uniquement végétarien.

12. Le iule est un mille-pattes végétarien.

13. Pour se défendre, les mille-pattes végétariens émettent des odeurs désagréables.

14. Plus ils ont de pattes, plus les mille-pattes se déplacent vite.

15. Les limaces mangent des champignons.

16. Les limaces pondent des œufs.

17. L’araignée avale sa proie d’un seul coup.

18. L’araignée abrite ses œufs dans un cocon.

19. Dès que l’arbre est coupé, on peut voir que sa souche est déjà remplie d’animaux.

20. Les mousses, les lichens et les champignons sont des végétaux qui peuvent se développer sur une souche.

TOTAL sur 20 :

Résultats :

Pour les CE1 : 1 enfant à 20 bonnes réponses, 1 : 19, 2 ont 17, 3 obtiennent 16, 1 à 14 et 1 à 9.

Pour les CE2 : 1 enfant à 20 bonnes réponses, 1 : 19, 3 : 18, 2 ont 17, 2 obtiennent 16, 1 à 15, 1 à 14 et 1 à 12.

(9)

DOCUMENTS POUR RECHERCHES :

L’âge de la souche :

Compter les cernes de croissance (voir dessin), est la seule possibilité pour déterminer exactement l'âge d'un arbre.

Suivant l'épaisseur du cerne, on apprend si les conditions de développement étaient bonnes (cerne large) ou mauvaises (cerne fin).

Les conditions de vie d’un arbre sont bonnes lorsqu’il n'est pas malade et lorsqu'il a assez de place pour que ses feuilles aient accès à la lumière et pour que ses racines pompent suffisamment d’eau.

Pour le développement en diamètre, les bourgeons n’ont aucun rôle. C’est une pellicule très fine et poisseuse qui assure ce travail. Elle est située à la frontière entre l'écorce et le bois vivant (ou aubier) : c'est le cambium ou assise cambiale. Ce cambium enveloppe entièrement le tronc, les branches et jusqu’aux plus petites brindilles de l’arbre.

Au printemps, dès que cette couche est approvisionnée en sève elle se met à fabriquer, vers l’intérieur « le bois » de l’année qui conduit la sève brute (sève riche en eau et en sels minéraux) et vers l’extérieur « le liber » constitué de tubes qui conduisent la sève sucrée (sève enrichie en sucres).

Durant le printemps, le bois fabriqué présente des gros vaisseaux qui permettent de faire circuler les importantes quantités de sève brute. Au fil des jours les quantités d'eau

présentent dans le sol s'amenuisent et ainsi le trafic de sève brute diminue : le bois fabriqué comporte des vaisseaux plus petits et devient alors plus compact et plus sombre.

Ce mode de croissance explique les cercles concentriques de couleurs clairs puis plus foncés, qui se renouvellent chaque année. On peut ainsi chiffrer l'âge d'un arbre coupé on comptant les cercles clairs ou les cercles foncés.

Remarque : le liber se renouvelle en 1 ou 2 ans, poussé vers l'extérieur par l'expan- sion de bois vivant ( = l'aubier), il se dessèche, parfois se fissure, et renouvelle l'écorce.

Conclusion : c’est le cambium qui construit le « cerne de croissance » et permet ainsi à l’arbre de grossir.

Cerne : couche concentrique d'un arbre ; le nombre de cernes indique l'âge de l'arbre.

J’ai compris !!!

« Les anneaux larges indiquent les années pluvieuses et ensoleillées, les anneaux étroits les années défavorables à la croissance ».

Extrait de « Sur les traces de la nature » Otto Maier Verlad Raversburg. R.F.A.

Modifié d’après http://www.univers- nature.com/dossiers/

arbre_fonctionneme nt.html

(10)

Quand une souche reprend vie : les rejets de souche et les drageons.

Des rejets de souche sont des pousses se formant à partir :

* soit de bourgeons dormants situés en dessous de la section, sur la

souche d’une plante ligneuse,

* soit d’un bourgeon se développant sur le bourrelet de cicatrice situé à la

périphérie1.

Certaines espèces comme le tilleul, le chêne, le charme, le robinier, le

châtaignier, le hêtre… rejettent facilement de souche.

D'autres comme le pin ne produisent pas de rejets.

Les tiges issues d'une même souche se présentent en bouquets appelés

cépées (mot du genre féminin).

Cépées = cabasses.

Si on élimine tous les rejets sauf un, on obtient, à terme, un arbre à tronc

unique comme s’il avait pris naissance à partir d’une graine.

Si le tronc n’a pas été coupé

horizontalement mais avec une pente, c’est surtout du côté de la partie haute de la souche que se développeront les rejets.

On peut appliquer des produits sur la souche afin d’éviter qu’elle ne rejette de souche.

Un drageon est une pousse qui naît , à partir d’un bourgeon adventif2, sur la racine peu profonde d’une plante vivace, d’un arbre par exemple .

Les peupliers, les robiniers faux acacias et les cerisiers drageonnent facilement.

Pour les maîtres :

1 Zone de l’assise subéro-phellodermique.

2En botanique, le terme « adventif » désigne des rameaux qui naissent sur une racine ou des racines croissant latéralement sur une tige. Le bourgeon adventif est celui qui constitue leur origine.

Des brins sont issus de rejets de souche ou bien de drageons. C’est une forme de reproduction asexuée.

En forêt il se formera un taillis.

On oppose le taillis (formé par reproduction asexuée) à la futaie dont les arbres sont issus de la germination

de graines (reproduction sexuée).

Modifié d’après

http://www2.ecol.ucl.ac.be/lauzelle/bornes/borne10.html

(11)

Construction d’une fourmilière en dôme :

Labrousse Lucile et Ladaurade Sandrine, étudiantes à l'U.P.P.A en deuxième année de DEUG de Science de la vie ["Biologie et Internet", promotion 2001 - 2002]... 2 pages.

http://www.univ-pau.fr/~degreg/uecf2/fourmiz/fourm

1) Construction :

Notre chère amie la fourmi rousse érige une fourmilière en forme de dôme.

Pour cela, les fourmis rousses choisissent tout d'abord une souche d'arbre plus ou moins pourrie. Et dans celle-ci, poursuivant leur grande installation dans le sol, elles creusent une multitude de galeries et de pièces qui serviront à abriter l'ensemble de la colonie.

Elles déposent ensuite une couche de brindilles de très grandes tailles et des débris de feuilles mortes qu'elles ont transporté à plusieurs du fait de leur petite force.

Vient ensuite une couche de petites brindilles.

Pour finir, il ne leur manque plus qu'un toit résistant à la pluie, et oui comme nous elles n'aiment pas que leur maison se transforme en piscine. Ceci est vite fait, une dernière couche de brindilles et d'aiguilles de conifères qui lui donne une allure de toit de chaume.

Pour l'entretien c'est simple, les fourmis sont toujours occupées à arranger le toit extérieur et on peut remarquer que lorsque l'on met une brindille colorée aux abords d'une fourmilière, non seulement celle-ci disparaît très vite à l'intérieur mais on constate qu'au bout d'un certain temps la brindille se retrouve au sommet.

On constate que la fourmilière est en perpétuelle activité, ainsi les couches inférieures se retrouvent vite vers le haut du dôme.

FOURMI :

(12)

2) Organisation de la fourmilière : 1. Défense anti-aérienne :

Au sommet de la fourmilière des fourmis de défense ou artilleuses protègent contre toute attaque la construction en projetant aux ennemis volants des jets d'acide formique grâce à leur abdomen.

2. Solarium incubateur :

Maintient une température de 38° qui permet aux oeufs leur entrée en maturation.

3. Entrée principale : Ces entrées permettent aux congénères de rentrer et de sortir, ce sont les portes de la fourmilière.

Gardées par les concierges un tapotement d'antennes assimilable à un laisser-passer est nécessaire à leur franchissement. Elles servent aussi de fenêtres, les fourmis les ouvrent afin d'aérer le nid.

4. Souche fondation :

La souche d'arbre est la charpente de la fourmilière. Elle sert de fondation pour le nid.

5. Dépotoir cimetière :

C'est à la fois la poubelle et le cimetière de la colonie, elles y entreposent les ordures et les cadavres. Et oui comme nous il leur arrive de faire le ménage.

6. Salle de garde :

Comme une gendarmerie, salle où les soldats s'entraînent et attendent une alerte pour intervenir.

7. Revêtement isolant :

Couche superficielle qui protège des intempéries ainsi que des fluctuations de température.

8. Etable à pucerons :

Sorte d'étable où sont élevés des pucerons qui seront ultérieurement traités afin d'extraire leur miellat sucré dont raffolent les fourmis.

9. Grenier à viande :

Garde-manger où sont entreposés les mouches, sauterelles et fourmis étrangères destinées à la consommation.

10. Grenier à graines : Peut être comparé à une de nos formidables boulangeries françaises, effectivement c'est là que les graines sont travaillées pour fabriquer de petites boulettes de pain.

11. Crèche pour larves et nymphes : En ce lieu sont gardés les bébés fourmis recouverts de salive produite par les nourrices. Cette salive joue le rôle d'antibiotiques et protége ainsi le couvain des parasites et des maladies. On distingue deux chambres : l'une pour les nymphes la seconde pour les larves.

12. Salle d'hibernation : C'est dans ces chambres que les fourmis passent l'hiver, l'organisme vit au ralenti, elles sont situées en général au plus profond des galeries afin que la température ne diminue pas trop.

13. Compost : C'est le chauffage central, des brindilles et des feuilles y fermentent dégageant de la chaleur qui se diffuse à travers tout le nid.

14. Couveuse pour les œufs : Selon leur date de naissance, les oeufs y sont triés et entreposés.

15. Chambre royale : La chambre de la reine et des servantes qui la nourrissent et la nettoient. Une fois qu'elle y est entrée, elle y passe toute sa vie à y pondre. Elle ne pourra malheureusement pas être libérée par un prince charmant !!! Labrousse Lucile et Ladaurade Sandrine

(13)

Des souches couvertes de végétaux variés :

Des végétaux d’autres espèces sont portés par la souche :

* On trouve sur la souche, particulièrement du côté la plus exposé à la pluie, un enduit vert qui correspond en fait à une

algue verte terrestre microscopique3 : le pleurocoque.

* S’ajoutent des touffes de mousses et des plaques de lichens, des champignons, des fougères4 parfois mais aussi de jeunes plants profondément enracinés dans la souche même (airelles,

myrtilles et très jeunes sapins par exemples).

* Le lierre, grâce à ses racines-crampons se fixe sur la souche.

* Sous l’écorce, on rencontre des filaments blancs (ou mycélium) de champignons.

Les mousses :

Elles couvrent une partie importante des souches. On distingue souvent :

* Des polytrics élégants5 dont les feuilles sont bien réparties autour de la tige.

* Des dicranes en balai6 dont les feuilles sont toutes tournées du même côté.

* Des tétraphis7 plus petites et à feuilles plus larges

* Des cousines des mousses, les hépatiques8 peuvent aussi se développer sur la souche.

Les lichens

Un lichen est une association entre un champignon et

une algue.

Citons 2 espèces courantes : la cladonie9 et la

parmélie10.

3 Le pleurocoque est une algue unicellulaire.

4 Fougères : par exemple Polypode vulgaire et Dryopteris carthusiana.

5 Polytric élégant = Polytrichuml formosum en latin

6 Dicranes en balai = Dicranum scoparium.

7 Tétraphys : ici Tetraphys pellucida. Ses tiges peuvent être terminées par une corbeille renfermant de très petites boules vertes : les propagules qui servent à la reproduction asexuée. Si la souche s’assèche, la mousse développe un appareil producteur de spores ou sporogone.

8 Hépatiques : Lophocolea et Cephalosia

9 Cladonie : Cladonia pyxidata.

Dessin extrait du « Guide du promeneur de la Nature » : Félix, Toman et Hisek. Editions Hatier.

D’après A.P.B.G. n° 4, 1978.

L’algue pleurocoque observée au microscope.

Une parmélie (Parmelia physodes).

http://www.schipluiden.net/flora/korstmos2.jpg

(14)

Les champignons digèrent les souches :

Un champignon est constitué de filaments blancs qui ensemble forment

le « blanc de champignon » ou « le mycélium ». Chez certaines espèces, le

mycélium donne naissance à un pied porteur d’un chapeau. L’ensemble pied

+ chapeau ( = carpophore) est en fait l’appareil reproducteur du champignon : il produit des spores

minuscules qui redonneront de nouveaux mycéliums.

Certains champignons s’atta- quent aux vieux arbres : on pourrait dire que ce ceux des agresseurs de personnes âgées… Ils peuvent causer la mort de l’arbre à plus ou moins long terme.

D’autres préfèrent le bois mort… comme des détrousseurs de cadavres.

Un arbre en pleine forme est, lui, protégé des champignons par son écorce et plus particulièrement par la couche la plus externe de cette écorce que l’on nomme « le liège ».

Le mycélium du champignon digère littéralement l’arbre. Si celui-ci est encore vivant, on dit que le champignon est parasite. S’il est mort, on dit que le champignon est saprophyte.

Sur la souche de chêne, d’aulne, de bouleau, de saule se développe la Pholiote

changeante11 qui cause

la « putréfaction blanche ». Ce champignon à lamelles est comestible mais n’a rien d’un délice. Un anneau autour du pied, chapeau de couleur ocre.

L’armillaire12 est un autre champignon à lamelles qui s’attaque aussi bien aux souches d’arbres feuillus qu’aux arbres résineux. On le considère généralement comme non comestible.

Un anneau autour du pied, chapeau de couleur miel.

11 La Pholiote changeante : Pholiota mutabilis.

12 L’armillaire : Armillaria mellea = Clitocybe melles.

Une souche attaquée par des champignons du groupe des agarics : la pholiote changeante.

Souche attaquée par un champignon dénommé

« Armillaire couleur de miel ».

(15)

La troisième vie de la souche : Les premiers animaux à

coloniser la souche sont des insectes qui forent des

trous (les scolytes par exemple) et permettent la pénétration de l’eau et des filaments de champignons.

Les moisissures digèrent le bois et le ramollissent permettant son attaque par les termites et des larves d’insectes. L’écorce se décolle et des mille- pattes et des perce-oreilles s’installent dessous. Le

bois de la souche, qui se transforme peu à peu en terreau, est vite colonisé par les petits animaux qui

vivent dans le sol et dans la litière de feuilles (vers de terre, insectes du groupe des collemboles) et qui

vont accélérer sa décomposition. Des oiseaux et des mammifères en grattant la souche à la recherche de proies vont contribuer à la dégrader.

La « maladie hollandaise de l’orme » ou graphiose tue ces arbres. Elle est due au champignon Ceratocystis ulmi. Les spores du champignon sont véhiculées des arbres malades aux

arbres sains par des insectes du groupe des scolytes. Pour lutter contre la maladie, il faut éliminer les arbres malades mais aussi pratiquer le dessouchage et le broyage des souches

jusqu'à une profondeur de 10 cm sous le niveau du sol.

Les vers :

On trouve sous les écorces et dans le terreau présent dans les souches de nombreux vers rouges. En période de sécheresse, ils s’enfoncent dans la terre. Ils se nourrissent de débris

végétaux et jouent un rôle important dans la formation de l’humus.

Les escargots et les limaces

Dans le terreau qui se forme au sein de la souche on trouve souvent des œufs. En les plaçant sur de la

mousse humide, il est possible d’observer leur éclosion. Il s’agit fréquemment d’œufs d’escargots ou

de limaces. Les mousses, les lichens, les champignons et les plantes qui poussent sur la souche

vont constituer une source de nourriture pour ces escargots et ces limaces. Les limaces ajoutent à leur

menu du bois pourri. La souche leur offre aussi l’obscurité et l’humidité dont ils ont besoin.

Ponte d’escargot dans une souche.

Extrait de « Les petits animaux de la souche ».

B.T. n°892 du 20 mai 1980.

Un scolyte (Xyloterus lineatus) qui s’attaque aux

souches de conifères, aux arbres déracinés ou malades. Il creuse le bois

mais ne le mange pas, se nourrissant d’un champignon (Ambrosia)

apporté par les femelles dans les galeries.

Ver enchytréide.

(16)

Comment déterminer les animaux des souches ?

Forme de ver rond sans

anneaux.

(minuscules).

Embran- chement des

Nématodes.

Il faut être un spécialiste pour

reconnaître les espèces.

Blancs et ne dépassant pas 1 mm de long. Enchytréides.

Forme de ver avec anneaux.

Embran- chement des

annélides.

Rouges ou brun Lombricidés.

Pas de coquille nettement visible : Limaces.

Pas de pattes loco-

motrices. Corps sans anneaux. Pied (ou

sole) permettant de ramper, trace

brillante de mucus.

Embran- chement des

mollusques. Une coquille : Escargots.

2 paires Fourmis et termites.

Des ailes mais pas d’élytres

1 paire. Tipules.

Pas de pinces à l’arrière.

Coléoptères.

Des élytres protégeant les ailes.

Pinces. Perce-oreilles.

Aspect de gros vers blancs.

Larves de coléoptères 3 paires de pattes

locomotrices.

Corps divisé en 3 parties : tête portant une paire d’antennes, thorax portant trois paires de pattes et généralement deux

paires d’ailes (sauf régression) et abdomen.

Classe des insectes.

Pas d’ailes

Organe de saut. Collemboles

Pas de pinces sur les pédipalpes Abdomen non

segmenté.

Araignées.

Corps divisé en 2 parties.

Sur le céphalothorax : une paire d’organes en crochets :

les chélicères permettant de paralyser ou de tuer les

proies. Une paire de pédipalpes développés termi-

nés ou non par des pinces.

Des pinces : Abdomen segmenté.

Pseudo-scorpions.

Corps divisé en 2 parties.

Chélicères souvent transformés en stylets piqueurs. Pédipalpes courts.

Acariens (végétariens et

détritivores).

Oribates.

4 paires de pattes locomotrices (portées par un

« céphalothorax » qui peut ou non être soudé à un

abdomen).

Pas d’antennes. Classe des arachnides.

Corps formant une masse unique. Pédipalpes courts.

Acariens carnassiers.

Gamasides.

Se roulent en boule :

Armadillidium 7 paires de pattes

locomotrices, corps large et aplati. Des antennes (1 grande

paire et une petite paire).

Classe des crustacés.

Cloportes

Non : Oniscus,et Porcellios Segments courts

et longs alternés.

Lithobie.

Segments de même taille.

Scolopendre.

1 paire de pattes par segment.

Forme allongée Géophile.

S’enroule en spi- rale. Corps aplati.

Polydesme.

S’enroule en spi- rale. Corps rond.

Iule.

Très nombreuses pattes locomotrices (de 10 à 180 attachées sur toute la longueur

du corps).

Tête distincte avec une paire d’antennes. Reste du corps

formé de très nombreux segments.

Embranchement des arthropodes.

Classe des myria- podes.

2 paires de pattes par segment (diplopodes).

Se roule en boule Gloméris.

(17)

Les souches colonisées par les insectes et leurs larves :

Souvent on utilise à tort le mot « ver » pour désigner les larves d’insectes dépourvues de pattes que l’on rencontre

en abondance dans les souches. On dit également

« asticot » alors que ce terme devrait être réservé aux larves de mouches.

Pour élever ces « vers » et « asticots », il suffit de les placer dans un récipient avec du bois pourri et du terreau

prélevé à l’intérieur de la souche.

Très souvent, il s’agit de larves de tipules ou cousins se présentant comme de gros asticots grisâtres. Ces insectes,

devenus adultes, possèdent de très longues pattes et ressemblent à des moustiques grand-format mais ne piquent

pas… et ils ne mangent pas quand ils sont adultes!!!

N’oublions pas les perce-oreilles ou forficules, insectes nocturnes d’environ 2 cm qui possèdent une paire de pinces ou forceps à la partie arrière de leur abdomen, pinces utilisées pour

saisir des proies ou pour se défendre ou pour replier leurs ailes postérieures sous des ailes antérieures coriaces que l’on nomme

des élytres. Les pinces du mâle sont recourbées et celles de la femelle sont droites. Les perce-oreilles peuvent voler mais le font rarement... Ils vivent en abondance dans les souches pas trop humides mais aussi sous les pierres. Ils mangent des larves

d’insectes des pucerons et des œufs de limaces mais aussi à 30

% des végétaux : des lichens et des champignons ainsi que des fruits comme les pêches, les abricots, les pommes… voire des fleurs (pétales de marguerite) et des légumes (laitue, choux).

La femelle surveille ses œufs et les lèche… Si elle meurt, ses larves la dévoreront…

On trouvera aussi dans les souches des termites, ces insectes sociaux qui se nourrissent de bois et qui bâtissent des cités que l’on nomme des termitières. Certaines termitières atteignent jusqu’à 6 mètres de hauteur en Afrique. D’autres sont installées

dans des arbres vivants ou morts. Les termites vivent dans l’obscurité et communiquent au moyen d’odeurs appelées

“phéromones” et par des vibrations en frappant le sol avec leur tête. Il existe des castres : une reine et un roi, des ailés sexués qui peuvent fonder de nouvelles colonies, toujours des soldats et souvent des ouvriers. En France plusieurs espèces dont le « termite à cou jaune » (Kalotermes flavicollis) qui vit dans les habitations mais est surtout un termite rural s’attaquant aux souches d’arbres morts et aux ceps de vigne. Depuis des siècles, les termites en se nourrissent des bois morts ont nettoyé efficacement les forêts des vieilles souches, des branches cassées et autres débris végétaux. En milieu naturel, les termites ne s’attaquent pas aux arbres sains, car ceux-ci sécrètent des substances chimiques qui les protègent. Le problème est que certaines colonies ont quitté leur habitat forestier naturel pour aller envahir des constructions et en grignoter les

parties en bois : charpentes, boiseries, portes et fenêtre. Contrairement aux larves de coléoptères que nous étudierons page suivante, les termites circulent dans des galeries vides de sciure.

Tipule adulte

www.lesinsectesduquebec.com/ carnet- mai-3.htm.

Perce-oreille

Termites

http://rat.eliminator.free.fr/Termite.htm

Termite à cou jaune :

(18)

Les coléoptères des souches :

Les coléoptères sont des insectes dont les ailes antérieures sont devenues dures et épaisses formant ce qu’on nomme des « élytres ». Les

ailes postérieures, seules utilisées durant le vol, sont repliées sous les

élytres au repos.

On peut trouver dans une souche de conifère (sapin par exemple) des larves de 2 à cm d’un coléoptère : la

rhagie inquisitrice ou rhagie guetteuse qui grâce à de fortes mandibules creuse des galeries sous

l’écorce dans le bois vivant ( = aubier). D’autres larves (de

coléoptères du groupe des élatéridés) utilisent pour se nourrir la

sciure non digérée par les rhagies et rejettent une sciure plus fine non encore totalement digérée. D’autres

larves encore (cette fois ci de diptères) reprennent cette sciure.

La grosse larve du cerf-volant se développe principalement dans les

souches de chênes et de vieux pommiers. La femelle du lucane cerf-volant dépose ses

œufs dans les souches (ou les troncs) de

vieux chênes.

La larve s’y développe, mangeant le bois, pendant 3

à 5 ans.

L’adulte se nourrit de la sève sucrée qui

s’écoule des vieux chênes blessés.

La larve et l’adulte de dorcus (ou « biche ») vivent en toutes saisons dans les bois décomposés des

souches de chênes, de hêtres, de frênes, d’ormes, de saules, de tilleul, d’arbres fruitiers et de conifères.

La larve de cétoine dorée vit dans les bois encore plus décomposés des souches de hêtre et parfois dans les fourmilières. On la reconnaît au fait qu’elle est poilue. Son développement dure 1 an.

L’adulte se nourrit de pétale de fleurs (en particulier d’églantier) d’où son autre nom de hanneton des roses.

Larve et adulte de la rhagie inquisitrice

Cétoine dorée.

Larve de cétoine.

Larve (en haut) et adulte (2 à 3 cm en bas) de Dorcus.

Lucanes cerf-volant adultes : 7 à 8 cm pour le mâle.

(19)

Les coléoptères des souches (suite) :

En hiver, on trouve des carabes dans les souches (carabe granuleux = Carabus granulatus par exemple…). Ils sont issus de larves carnassières qui se sont transformées en nymphe puis en adulte dans le bois pourri. Au printemps, après plusieurs mois de jeûne, les adultes quittent la souche pour aller chasser plus loin les limaces et escargots, les chenilles et les vers et des insectes (doryphores par

exemple). Ils reviennent souvent se cacher le jour sous l’écorce des souches (Carabe des jardin = Carabus hortensis, Carabe à reflets d’or = Carabus auronitens, Procuste chagriné = Carabus

coriaceus).

On désigne sous le nom de carabiques, des espèces de carabes de petite taille que l’on trouve nombreux dans les vieilles souches

situées au voisinage de l’eau.

Quelques carabes, coléoptères des souches :

Ils m’inquiètent tout de même un peu…

(20)

Les collemboles … peut-être pas vraiment des insectes…

Les collemboles (1 à 7 mm, tête à antennes courtes) ressemblent à des insectes : le corps est divisé en tête, thorax et abdomen et ils possèdent 1 paire d’antennes et 3 paires de pattes…

beaucoup de biologistes considèrent donc que se sont des insectes… Mais ils n’ont par contre pas d’ailes et sont donc incapables de voler et de plus leur abdomen n’est pas divisé en 10 ou 11

segments comme chez les autres insectes mais en 6. De plus ils ne possèdent pas de trachées : ces petits tubes qui permettent aux insectes de respirer. Certains chercheurs leur ont, en

conséquence, fait quitter la classe des insectes pour celle des « Entognathes ».

Leur couleur est très variable. Ils ne volent pas mais ils sautent ! … grâce à un organe appelé

« la furca » ou « furcula » repliée sous l’abdomen retenue par un minuscule crochet et qui fonctionne comme un ressort plat. Certains sautent jusqu’à 50 cm de hauteur ! Ce serait un moyen pour échapper aux prédateurs… mais le collembole ne prévoit pas où il retombe ! Un autre organe spécifique des collemboles est un tube ventral localisé sur le premier segment de l’abdomen : « le collophore ». Ce collophore a une triple fonction : il sert à aspirer des liquides, à

adhérer aux surfaces lisses (en particulier la surface de l’eau chez les espèces aquatiques) et il participe à la respiration. Collophore et collemboles viennent de kolla = « colle »… les

collemboles possèdant donc un collophore considéré comme un tube de colle…

Curieusement, ils muent à l’état adulte mais cette mue n’est pas obligatoirement associée à un accroissement de taille. Ils peuvent même rétrécir en vieillissant..

Les collemboles se nourrissent de mycélium de champignons, de mousses et de crottes de mille- pattes diplopodes (voir suite). Ils sont mangés par des coléoptères, des fourmis et des acariens du

groupe des gamasides (voir suite). Les acariens peuvent aussi manger leurs œufs.

Dans les souches, on les trouve sur et sous les écorces, dans les galeries creusées par d’autres insectes et aussi dans le bois pourri. Ils vivent aussi sous les pierres, dans les détritus végétaux,

les mousses : partout où le milieu est humide. Au total : au moins 3000 espèces.

2 espèces de collemboles : à gauche de forme globuleuse et non segmentée (groupe des symphypléones) et à droite de forme élancée et segmentée (groupe des arthropléones).

La furca est normalement repliée sous l’abdomen et se détend projetant l’insecte dans les airs.

Document : Carole Germain, Service canadien des forêts

(21)

Les arachnides des souches :

Araignées : Elles peuvent vivent toute l’année dans la souche ou seulement venir y passer l’hiver

tapies sous l’écorce ou dans les galeries des larves. Certaines tissent un cocon de soie qui soit abrite leur ponte soit les protège

du froid. Citons parmi les araignées des souches : les nucteneas qui s’y cachent durant le jour. Le mâle mesure environ 9 millimètres de long, la

femelle 14 mm.

Les araignées possèdent des crochets venimeux que l’on nomme les chélicères. Elles les utilisent pour paralyser ou tuer leurs proies.

Les proies sont digérées de deux façons selon les espèces :

1. Les araignées malaxent et triturent leur proie avec leurs chélicères et la base des pattes mâchoires ( appelée « talon masticateur » = « lame maxillaire ») puis déversent de la salive dessus. Elles pompent le liquide de digestion ensuite ne laissant qu’une masse de débris sans forme. C’est le cas des lycoses,

des épeires et des tégénaires.

2. Les araignées injectent leur salive à l’intérieur de leur proie par une petite ouverture. Le contenu liquide est ensuite aspiré. Ici la proie n’est pas déformée. C’est le cas des pholques et des thomises.

Il arrive qu'une araignée soit capturée par une autre araignée.

Site intéressant : http://www.ulg.ac.be/museezoo/ara/t13.htm

Les pseudoscorpions : On peut en rencontrer sous les écorces et dans la sciure des galeries. Ils mesurent de 3 à 4 mm et ont un aspect de scorpion (sans queue ni aiguillon à venin). Ils possèdent 1 paire de crochets ou chélicères, une paire de longs « pédipalpes » chacun terminé par une pince. Ces pinces sont très utiles pour la chasse mais elles ne facilitent pas la locomotion… L’une des pinces capture la proie. Le pseudo-scorpion dépose alors du venin sur l’autre pince et tue sa victime avec. Vous noterez que ces bestioles disposent de 4 paires de pattes mais sont dépourvues d’antennes. Les pseudo-scorpions se nourrissent d’acariens

oribates (voir suite), de collemboles (minuscules insectes sauteurs) mais aussi de très petites araignées. Ils peuvent aussi s’attaquer à des chenilles et à des fourmis ainsi qu’à de petites espèces d’insectes du groupe des coléoptères. Leur larve subit 3 mues avant de devenir adulte.

Durée de vie de 2 à 3 ans.

Les oribates :

Parmi les acariens (animaux pourvus de 3 paires de pattes quand ils sont jeunes et de 4 paires à l’état adulte) on distingue :

* des formes libres végétariennes et détritivores : les oribates qui sont cuirassés. Dans la souche d’arbre, ils se nourrissent de mycélium ou de crottes de mille-pattes diplopodes.

* et des formes libres carnassières : les gamasides qui mangent des petits vers ronds ( les nématodes) et des sortes de mini- lombrics (les enchytréides) ou encore des insectes collemboles et des mille-pattes végétariens de 2 mm (les polyxènes qui vivent sous les écorces ou dans la litière de feuilles).

Les araignées sont des arachnides.

Un pseudo-scorpion

Oribate

Nuctenea umbratica mâle

(22)

Les « mille-pattes » (ou « myriapodes ») des souches :

Certains auteurs distinguent les cent-pattes qui ont beaucoup de pattes mais en général pas 100 et les mille-pattes qui en ont encore plus

mais tout de même pas 1000. Tous sont des

« myriapodes ». Leur tête est pourvue d’une paire d’antennes. Leur corps dispose d’au moins 10 paires de pattes et au plus de 180

paires : 1 paire de pattes par segment ou 2 paires par segment selon les espèces.

- Certains réunis dans le groupe des chilopodes, poursuivent les petits insectes sous les pierres et les écorces. Leur première paire de pattes est transformée en des sortes de

pinces : les forcipules ou pattes-mâchoires qui sont équipées de glandes à venin. Ils peuvent

eux-mêmes être mangés par de gros coléoptères carnassiers. Citons :

* les lithobies (mot masculin de lithos, pierre, et bios, vie). Ils vivent sous les écorces mais aussi sous les pierres, les feuilles mortes, les mousses fuyant la lumière. 2 à 3 cm, 15 paires

de pattes. Ils se nourrissent d’insectes et d’araignées mais aussi de limaces. Ils passent beaucoup de temps à nettoyer leurs antennes. A l’éclosion de l’œuf (1mm), les jeunes (2 mm) ne disposent pas de la totalité de leurs paires de pattes. Leur nombre augmentera avec les mues successives.

* les scolopendres (mot féminin) : 4 à 10 cm, 21 à 23 paires de pattes. Nocturnes, ils vivent dans le Midi de la France. Leur morsure est douloureuse. Ils possèdent toutes leurs pattes dès la naissance. Les scolopendres attaquent tout ce qu’ils rencontrent…

* les géophiles (mot masculin ) : 2 à 6 cm, 30 à 180 paires de pattes. Ils possèdent toutes leurs pattes dès la naissance et se déplacent en se contorsionnant comme des serpents. Inquiétés, ils ne cherchent pas à fuir mais forme un peloton. Ils se lovent aussi autour de leurs

proies, surtout des vers, pour les immobiliser.

- D’autres, nommés diplopodes car ils possèdent 2 paires de pattes par segment, se nourrissent en général de matière végétale en décomposition, de mousses, de lichens et de champignons. Ils jouent dans la souche le rôle de nettoyeurs. Ils sont généralement

lents et certains sont aveugles mais ils possèdent des glandes productrices d’un liquide répulsif pour les prédateurs. Les

principales espèces sont :

* les polydesmes (2 à 3 cm et 31 paires de pattes). Très fréquents dans les souches, ils sont aveugles et aiment l’humidité. Ils

s’enroulent en spirale quand ils sont inquiétés.

* les iules (mot masculin ) : 2 à 5 cm. Vivent sous les écorces, dans le bois pourri mais aussi sous les pierres et les feuilles mortes

et dans la mousse. S’enroulent aussi en spirale quand ils sont inquiétés. Nocturnes, ils possèdent des yeux. Il leur faut 3 à 5 ans

pour devenir adultes. Se nourrissent de débris végétaux plus ou moins recouverts de mycélium. Leurs sécrétions peuvent provo- quer des plaques rouges-orangées sur les mains : ne pas les toucher

ou se les laver après et surtout ne pas se frotter les yeux.

* et les gloméris : 1 à 2 cm, 17 à 21 paires de pattes chez la

femelle et 19 à 23 paires chez le mâle (la dernière en forme de pinces) qui sont aussi capables de se rouler en boule et d’émettre un liquide défensif.

- D’autres enfin, les symphiles, blanchâtres, également végétariens, ne mesurent que 1 à 2 mm. Ils possèdent de longues antennes et 12 paires de pattes. Ils sont présents dans les souches mais aussi sous

les feuilles mortes et dans la litière.

Le mille-pattes Le mille-pattes met ses sabots Mille sabots, ça fait du bruit.

Quand il sort au clair de lune Il réveille tous ses amis.

Il fait peur aux escargots Le hibou secoue ses plumes, La souris part au galop.

Qui veut coudre mille chaussons Pour ce mille-pattes sans façons?

Raymond Licheta

(23)

Les cloportes des souches :

Il ne faut pas confondre les cloportes avec des insectes. Les cloportes possèdent en effet sept paires de pattes alors que les insectes n’en possèdent que 3 paires. On range les cloportes dans le groupe des

crustacés… mais oui comme les écrevisses ! D’ailleurs, ils ont 2 paires d’antennes (2 longues et 2

courtes) comme les autres crustacés.

Il existe donc des crustacés terrestres…

On compte environ 170 espèces de cloportes en France. Ils mesurent de 2 à 20 millimètres et sont gris,

bruns ou noirs selon les espèces.

Essentiellement nocturnes, ils vivent dans les endroits humides, obscurs et on les trouve dans les vieilles souches pourries toute l’année sous l’écorce et dans les

galeries des larves.

Ils se nourrissent généralement de végétaux morts (bois pourris, feuilles mortes, gazon coupé, mousses,

champignons) mais aussi parfois de végétaux vivants

(racines de jeunes pousses, fruits et légumes touchant le sol ou proches de celui-ci), de petits animaux morts ou malades et des restes laissés par les autres animaux. Des microbes du groupe des bactéries vivant dans le système digestif leur permettent de digérer la cellulose des végétaux. Ils jouent ainsi le rôle de nettoyeurs dans

la souche.

Les cloportes de certaines espèces se roulent en boule quand ils ont peur (c’est le cas des Armadillidium mais pas des Porcellios et des Oniscus)… tout comme le ferait un hérisson. Attention les gloméris (qui sont des mille-pattes munis de 17 à 23 paires de pattes et qui ressemblent à des cloportes) peuvent aussi se mettre en

boule mais leur carapace est plus brillante et ils possèdent souvent des taches jaunes sur chaque anneau.

Comme les autres crustacés, les cloportes respirent grâce à des branchies qui forment des taches blanches sous le ventre (ce sont les « corps blancs »), au niveau de l’abdomen. Ces branchies, accrochées sur les pattes spéciales de l’abdomen ne peuvent fonctionner qu’en présence de beaucoup d’humidité… aussi les cloportes

craignent-ils la sécheresse.

Pas facile d’assister à l’accouplement des cloportes : il a toujours lieu dans le noir ! Les cloportes des régions tempérées produisent 1 ou 2 portées chaque été. Les oeufs (une quarantaine) sont gardés dans une poche ventrale appelée « le marsupium » qui est remplie d'un liquide leur évitant de souffrir de la sécheresse. A l’éclosion, les jeunes ressemblent aux adultes mais n’ont que 6 paires de pattes. Ils restent quelques semaines

dans le marsupium (Armadillidium vulgare et Porcellio scaber y transportent leurs jeunes pendant respectivement 43 et 44 jours). Lorsqu’ils sortent, ils sont encore blancs. Ils se coloreront en quelques jours.

Pour grandir, les cloportes muent : la cuticule de fend en travers, la partie arrière est d’abord abandonnée puis c’est le tour de la partie avant 12 heures à quelques jours plus tard. La première mue a lieu 24 heures après la

sortie du marsupium. Il sort de l’ancienne cuticule un jeune cloporte à 7 paires de pattes. Les deux mues suivantes ont lieu à une semaine d'intervalle.

Ensuite le cloporte mue toutes les 2 semaines puis à partir de 20 semaines de façon plus irrégulière. Avant chaque mue, le cloporte cesse de se nourrir

durant quelques jours. Le cloporte qui vient de muer mange souvent sa vieille carapace. En élevage, les cloportes peuvent aussi manger ceux qui sont en train de muer. Le cloporte devient adulte en 1 an dans la plupart des

espèces. Les cloportes vivent 2 ou 3 ans parfois 4.

Les ennemis des cloportes sont les lithobies, quelques araignées dont les crochets sont horizontaux et longs, des insectes, mais aussi les grenouilles et

les crapauds, les lézards, de nombreux oiseaux comme le Rouge-gorge, les musaraignes et les renards.

Cloporte (Porcelio scaber) attaqué par une araignée (Dysdera crocata). Cette araignée courante est généralement brun-rougeâtre, elle vit

dans les bois morts et sous les pierres. La plupart des araignées n’ont pas les crochets (ou chélicères)

assez longs pour s’attaquer aux cloportes. Un des crochets de l’araignée Dysdera mord dessous et l’autre dessus. Elle mettra au moins 5 heures à le

manger. Photo : HOPKIN S.,1991

Pourquoi en argot le mot cloporte signifie t-il

« concierge » ?… car le concierge est celui qui ferme la porte : "clôt-porte".

(24)

Les salamandres (amphibiens) et les lézards (reptiles) des souches :

Salamandres (Salamandra salamandra) : on en trouve en farfouillant dans les souches humides de feuillus pas trop loin d’un point d’eau. Les salamandres appartiennent à la classe des amphibiens comme les tritons et les grenouilles.

Noire tachetée de jaune. Mâle 17 cm, dont 7 cm pour la queue. Femelle 30 cm. Pattes avant à 4 doigts et pattes arrière à 5 doigts. Elles sont nocturnes mais peuvent sortir le jour après une forte pluie. Mangent des lombrics, les petites limaces, de minuscules escargots et des larves d’insectes, des scarabées et des myriapodes.

L’accouplement a lieu à terre. La femelle libère dans l'eau, par son cloaque, de 25 à 60 petites larves à quatre membres, brunâtres tachées de noir, longues de 25 mm environ. Ces nouveau-nés possèdent en arrière de la tête, trois paires de branchies plumeuses qui leur permettent d'absorber l'oxygène dissous dans l'eau. Trois

mois plus tard, les petites salamandres ont perdu leurs branchies et développé des poumons, on dit qu’elles se sont métamorphosées. Elles quittent alors définitivement le milieu aquatique. Elles hivernent. Durée de vie : 25 ans… certains affirment 50 ans. Bien que protégée, c’est une espèce en voie de disparition.

Le lézard des souches ou lézard agile (Lacerta agilis) : il appartient à la classe des reptiles. Il est diurne, mesure de 20 à 25 cm (avec la queue) et il creuse des trous dans les vieilles souches. Diurne, il se nourrit surtout d’insectes, d’araignées et de vers de terre. Il ne dédaigne pas les fruits. Le mâle est vert et la femelle plutôt grise. 6 à 20 œufs.

Hiverne. Vit 12 ans (mais 4 à 6 dans la nature).

Pas si agile que ça car on le capture facilement…

mais c’est interdit car l’espèce est protégée et on ne peut pas les maintenir en captivité.

L’orvet ou « serpent de verre » (Anguis fragilis) peut être observé le jour dans ou sous les souches pourries. 35 cm à 40 cm avec sa queue (très fragile), aspect brillant (plus marqué chez la femelle). En fait, ce n’est pas un serpent mais un lézard sans pattes. Mange des arthropodes (insectes et leurs larves, araignées, cloportes), des limaces, des escargots et des vers de terre.

Hiverne (souvent en groupe). 6 à 20 petits de 6 à 10 cm, entourés d’une membrane, sortent du corps de la femelle. Ils se libèrent immédiatement de cette enveloppe : on dit que l’orvet est ovovivipare. Peut vivre 20 à 30 ans. C’est une espèce protégée. Mangé par des oiseaux (faisans et Pie-grièches) et des mammifères (hérissons, belettes, hermines…).

Lézard des souches

Orvet Salamandre

Attention… il faut éviter de la tenir dans les mains car elle fabrique une substance blanche et venimeuse qu'elle secrète à partir

de glandes placées sur son dos

http://www.ac-grenoble.fr/telepole/voissant/salamandre/

(25)

Les serpents (reptiles) des souches :

La vipère péliade (Vipera berus) habite le Nord de la France mais elle vit aussi dans le Massif Central. C’est une espèce protégée. La femelle (68 cm) est plus grande que le mâle (58 cm). Couleur variable.

La vipère aspic (Vipera aspic) est installée dans les ¾ Sud de notre pays et se rencontre jusqu’en forêt de Fontainebleau. Elle est également protégée.

Nous présenterons surtout l’aspic qui hiverne isolément ou en groupe, souvent dans une vieille souche, d’octobre à mars. La tête est triangulaire et le bout du museau relevé, la pupille est verticale. La femelle (75 cm) est plus grande que le mâle. Couleur variable.

L'aspic et sa cousine la péliade ont en commun d’être diurnes, de chasser des petits rongeurs (souris, campagnols), des lézards et de petites vipères (… mais oui), des oisillons nichant au sol et des grenouilles. Elles mordent leur proie puis la relâchent et la suivent ensuite à la trace en attendant que le venin fasse son effet. La proie tuée ou paralysée est engloutie en commençant par la tête.

La vipère aspic est ovovivipare comme la péliade: 4 à 15 jeunes vipères aspic de 18 à 21 cm de longueur quittent les oeufs au moment de la ponte (5 à 12 petites péliades longues de 14 à 18 cm naissent lors de la ponte). Durée de vie : au maximum 25 ans chez l’aspic. C’est une espèce menacée.

Les aspics et les péliades sont attaquées par les chats et par certains oiseaux comme les grands corbeaux, les corneilles mais aussi les buses et les aigles royaux.

On peut trouver des serpents cachés dans les souches… attention !

Ne jamais introduire les mains nues dans les vieilles souches.

Je croyais qu’ils m’avaient oubliée… mais ils ont gardé le meilleur pour la fin !

Vipère aspic

http://www.lemanlake.com/pages/faune/reptil.htm

Vipère aspic dans une souche.

(26)

QUE FAIRE EN CAS DE MORSURE DE VIPERE ?

Si vous allez sur Internet vous verrez plein de bêtises écrites à ce sujet…

Sachez d’abord que les vipères aspic et péliade ne mordent un humain que si elles sont surprises (quand on marche dessus par exemple) ou si on tente de les saisir.

En cas de morsure…

(qu’il s’agisse d’une vipère aspic, d’une vipère péliade ou d’une autre vipère

française) :

- La marque des crochets est en général visible sous la forme de 2 points rouges séparés de 5 à 10 millimètres. Dans la 1/2 heure qui suit, la zone mordue enfle et devient dure et violacée.

- Laver la plaie au savon de Marseille pour la désinfecter (on peut aussi employer un antiseptique comme du Dakin, la Bétadine).

- Lorsqu’on en dispose, appliquer de la glace enveloppée dans un linge au niveau de la zone mordue (afin de ralentir la diffusion du venin, de diminuer le gonflement et de calmer la douleur).

- Rassurer, calmer, maintenir la personne couchée (en position latérale de sécurité si elle a envie de vomir), la couvrir lors du transport à l’hôpital.

- Le médecin pourra, dans les formes graves, injecter du sérum antivenimeux

"Viperfav" par voie intraveineuse.

- Il ne sert à rien d’utiliser l’Aspivenin (qui ne « marche » en fait que pour les insectes). PAS d’incision, PAS de cautérisation (brûlure), PAS d’aspiration à la bouche car l’injection du venin est profonde (sous la peau) et sa diffusion rapide.

- Pas d’alcool ou d’éther inefficaces sur la plupart des microbes présents dans la gueule du serpent et qui de plus favoriseraient la diffusion du venin.

Œdème après morsure à un doigt (l’index).

http://www.chru-lille.fr/cap/ca5-02mai4.htm

Aspic en haut et couleuvre en bas.

http://www.medicalforum.ch/pdf_f/2003/2003-32/2003- 32-055.PDF

(27)

Souches et mammifères :

La belette est le plus petit carnivore d’Europe.

La femelle a une taille inférieure à celle du mâle. Celui-ci a une longueur totale de 20 à 30 cm dont 5 à 6,5 cm de queue. La belette construit souvent son gîte dans une souche d’arbre. Elle peut aussi l’installer sous un tas de pierres, dans un trou de mur ou une meule de foin. Elle le

garnit d’herbes sèches, de feuilles, de poils et de plumes.

Elle y installe ses 3 à 7 petits.

La belette a un rythme d'activité aussi bien diurne que nocturne. C’est une grande spécialiste de la chasse aux petits rongeurs : campagnols surtout mais aussi souris et

mulots. Ils représentent la majeure partie de ses proies.

Elle les poursuit même dans leurs galeries. Elle complètera son menu avec des petits insectivores (taupes

ou musaraignes) et quelques oiseaux et batraciens. Elle ne touche pratiquement jamais aux lapins (sauf aux jeunes) et ne fait que de très rares

incursions dans les poulaillers et les pigeonniers. Ce n’est pas un animal nuisible. Sa durée de vie est de 3

ans dans la nature et 10 ans en captivité

Les blaireaux (69 à 87 cm + 11 à 17 cm de queue. Mâle légèrement plus grand que la femelle) possèdent

des griffes puissantes qui leur permettent de déchiqueter le bois pourri des souches à la recherche de

larves et de fourmis.

Le blaireau est omnivore : son régime se compose de fruits comme celui du hêtre ( = faine) et du chêne ( = gland), de graines (blé, mais), de pousses, de racines et tubercules, de

champignons, d'œufs et d'oisillons, de petits mammifères (lapins et même hérissons) particulièrement ceux qui sont malades, de grenouilles, d'escargots, de vers et d'insectes. Il mange également de miel et de larves de guêpes

et d'abeilles sauvages.

Les blaireaux creusent des terriers vastes et compliqués utilisés successivement par plusieurs

familles. Parfois, le terrier est volé à un renard.

Portées de 2 à 5 petits. En hiver, ils effectuent un

« repos hivernal » mais n’hibernent pas vraiment.

Peuvent vivre 20 ans. Pourchassé par l'homme.

Souche de pin déchiquetée par un blaireau.

Photographie de Claude Nicolas : « Traces et nids ».

L’Ecole des loisirs.

Belette (Mustela nivalis)

Blaireau européen (Meles meles) :

Photo Umweltbild (Extrait BlueBox)

(28)

Conclusion :

Vous croyez maintenant bien connaître le petit monde de la

souche…

Nous en avons même présenté les dangers

… Mais pas tous les mystères…

LA SALAMANDRE : Nous avons vu que les salamandres, durant la journée, dormaient souvent

dans les souches…

Comme elle se cache volontiers dans le bois mort, il

arrive que lorsqu’on met des bûches dans un feu de camp,

on en voit une sortir du feu

allumé…

On racontait au Moyen- Age que les salamandres pouvaient traverser un feu sans se

brûler et même l'éteindre... Il est vrai qu’en cas d’incendie de

forêt, elle s’enfonce dans des galeries du sol

et peuvent ainsi être épargnée… Mais elles ne résistent pas au feu...

La substance blanche qu’elles fabriquent pour se protéger des prédateurs les protège bien un peu de la chaleur mais pour une durée très courte…

LES FEES :

On disait aussi autrefois que les fées vivaient dans les bois et habitaient dans les souches

d’arbres… Les fées sont… ou seraient… de minuscules créatures féminines d'apparence

humaine mais portant des ailes de couleurs vives. Elles aiment danser la nuit au clair de lune. Elles ont une REINE, Titania , qui, une fois

par an, les convoque à la Ronde des Fées. Une partie de l’histoire de Titania et son mari le roi Obéron est racontée dans "Le songe d'une nuit d'été" de Shakespeare… mais ceci est une autre

histoire…

"Le songe d'une nuit d'été" est aussi l’un des 16 opéras du compositeur britannique Benjamin

Britten (livret d'après Shakespeare).

… Il nous reste à découvrir ce qu’est UNE FORET FANTOME…

Souche couverte de mousse et de lierre.

La salamandre, emblème

de François 1er. Ecu de François 1er.

(29)

CONNAISSEZ-VOUS LA FORET FANTOME d’AXEL HEIBERG ?

Nous sommes en 1986, un pilote d'hélicoptère canadien survole une île désertique appelée « Axel Heiberg » à moins de 1000 km du pôle Nord. Il découvre une étonnante forêt ou tous les arbres sont réduits à des souches : un millier de souches pétrifiées sur 1 km de long et ½ km de large...

Des expéditions de spécialistes, des

« paléobotanistes », se rendrent sur les lieux.

Les souches sont en fait des souches fossiles parfaitement conservées, noires et dures avec des petites gouttelettes d’ambre13, ayant appartenu à des arbres de 50 mètres de haut qui ont vécu près de 1000 ans. Elles peuvent atteindre plusieurs mètres de diamètre.

Les souches ont été préservées par enfouissement dans des sédiments à l'abri de l'oxygène. L'érosion a ensuite dégagé la base des arbres momifiés et le froid polaire les a conservé.

On étudie ces souches : elles ont appartenu à des séquoias, des arbres voisins de nos sapins mais plus grands. En fait on a depuis identifié 60 espèces d’arbres dont le mélèze, le bouleau et le cyprès chauve : des forêts successives ont existé sur le même site. On date ces souches : les plus anciennes remontent à 45 millions d'années! On peut pourtant sur certaines compter les cernes, observer des branches, des feuilles et des écailles de bourgeons.

Ces arbres ont vécu dans un climat tempéré et pourtant nous sommes dans le Grand Nord… le climat de la planète a donc changé, la Terre était beaucoup plus chaude dans cette région il y a 45 millions d’années.

On a pu calculer que la température moyenne annuelle était de 13 ° Celsius à l’époque et que l’humidité y était très élevée.

Cette extraordinaire forêt fantôme, dans laquelle pour l’instant on n’a pas découvert de fossiles d’insectes, est une fenêtre ouverte sur le passé mais aussi peut être sur l'avenir de notre Planète. En effet si la quantité de gaz carbonique dans l’atmosphère continue à augmenter ceci devrait entraîner un réchauffement important, la fonte des glaces polaires et la montée du niveau des océans…

mais aussi l’installation de forêts beaucoup plus au Nord.

Au premier plan : une des souches fossiles :

Fragment de bois fossile :

45 Ma Ellesmere

Souche d’une forêt fossile, encore enracinée.

La photographie a été prise sur l’île voisine d’Ellesmere. L'île d'Ellesmere se situe aussi dans

le Grand Nord Canadien à l'ouest d'Axel Heiberg,. La souche a également 45 millions

d’années.

Références

Documents relatifs

Exprimer la constante de raideur k du ressort modélisant la suspension du haut-parleur en fonction de la fréquence propre f 0 de l’équipage mobile.. L’équipage mobile du

Et l‘on se demande peut-être si ce Français utilisé dans la Trilo- gie est compris uniquement par l‘analyste ou bien éga- lement par les Français... Dans sa culture

Trouvez des ensembles d’entiers naturels strictement positifs, dont la somme des éléments est minimale et qui contiennent exactement k multiples de k dans les cas suivants :Q1 :

Les 4 tableaux ci-après donnent les entiers qui sont retenus dans chacun des cas avec un astérisque pour repérer les entiers divisibles par l’un des facteurs premiers 2 ou 3 ou 5 ou

Dans les classes multigrades, l’enseignement en alternance est un enseignement au cours duquel l’enseignant donne un enseignement direct explicite à un groupe A, le laisse avec

mais, inopinément, Georgina était survenue ou avait appelé Mathurine, ou bien encore le vieux Fanche était apparu aux alentours, et Alix se

Cette phrase montre que Solvay prend appui sur son référentiel de compétences dans son nouvel accord de GPEC pour saisir les différentes sources de compétences : lors de la

C’est l’esprit dans lequel sont formulées un certain nombre d’ interrogations pour éviter de faire « comme si » la seule question était, à travers la mise en évidence des