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R EMISE DU PRIX B RUMPT

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Bull Soc Pathol Exot, 2003,96, 1, 49-51 49

Intronisation par J. E

UZÉBY

Membre de l’Académie nationale de médecine et de l’Académie vétérinaire de France, Professeur honoraire des Ecoles vétérinaires

Mesdames et Messieurs les représen- tants de la famille d'Émile BRUMPT, Messieurs les Présidents,

Mes chers confrères et collègues,

L

aissez-moi, d'abord, re g retter l'ab- sence de Madame Lucien BR U M P T. Si on peut compre n d re cette absence, on ne peut, aussi, que la déplore r. Je suis cer- tain d'exprimer, en votre nom, ce senti- ment que nous éprouvons tous et je prie le fils de madame BR U M P Tde lui faire part de nos regrets et de lui transmettre notre affectueux respect.

Si nous re g rettons une absence, nous sommes heureux de re t rouver une pré- sence, celle du lauréat d'aujourd'hui, dont un silence prolongé avait inquiété beau- coup d'entre nous. Heureusement, André AESCHLIMANNest là, et bien là.

En lui, nous re t rouvons la lignée de ces biologistes encyclopédiques dont Robert - Philippe DO L L F U Sétait le modèle. AE S-

C H L I M A N N est en effet un biologiste plurivalent comme en fait foi son c u rr i - c u l u m. De 1949 à 1958, il acquiert, à l'Université de Bâle, des diplômes de zoo- logie, botanique, chimie, bactériologie et hygiène et il se spécialise en parasitologie à l'Institut tropical suisse, qui lui confère un Doctorat. À partir de 1959, il com- plète sa formation à l'Institut Pasteur de Paris, au Laboratoire des Montagnes Rocheuses de Hamilton, à l'Institut tro- pical de Hambourg et à l'Institut de para- sitologie de Prague. La plurivalence que je louais se manifeste donc à la fois dans son substrat et dans sa variété géogra- phique, de sorte que notre lauréat apport e un flagrant démenti au dicton selon lequel

"pierre qui roule n'amasse pas mousse".

Muni d'une formation aussi étendue, AE S-

CHLIMANNentame une carrière d'ensei- gnant et de chercheur. De 1970 à 1972, il est professeur de biologie animale à l'Uni-

versité de Fribourg ; de 1972 à 1994, il enseigne la même discipline et la parasi- tologie à l'Institut de zoologie de Neu- châtel et prend la direction de ce p restigieux établissement : lourde re s- ponsabilité après le règne de J.-G. BAER

- et il crée un 3e cycle de parasitologie, dans lequel l'helminthologie, discipline essentielle de BA E R, n'est pas négligée.

Mais son activité en Suisse ne lui suff i t pas et il participe à l'enseignement d'un DEA de parasitologie à Montpellier, avec un cours sur la biologie des vecteurs de g e rmes, prenant l'exemple des tiques.

Ainsi mérite-t-il bien son accession à l'ho- norariat, en 1994.

Le chercheur n'est pas moins actif que l'enseignant et on sait bien qu'un bon enseignement doit être sous-tendu par une activité de re c h e rche. De 1962 à 1970, AESCHLIMANNest responsable du labo- ratoire d'acarologie de l'Institut tropical suisse de Bâle. Il y entre p rend des tra- vaux d'acarologie générale et d'acaro l o g i e médicale essentiellement dévolus aux Ixo- didés, dont il étudie la distribution géo- graphique, l'écologie et la spécificité p a r a s i t a i re. Ces investigations prélimi- naires lui ouvrent la voie de l'épidémio- logie avec des re c h e rches sur les tiques vectrices de babésies, de rickettsies et de spirochètes. Il n'est donc pas surprenant que, de 1972 à 1983, il soit membre du Conseil de la re c h e rche du fonds national suisse de la re c h e rche scientifique, dans la division “biologie et médecine” et qu'en 1983, il signale, pour la première fois en Suisse, l'existence de B o rrelia burg d o r - feri et de la maladie de Lyme.

Cependant, de même que l'Aiglon ne pouvait se satisfaire de chevaucher en Autriche, AE S C H L I M A N N ne peut se contenter d'explorer les sciences biolo- giques européennes. Dès 1959, BA E R, qui avait senti cette impatience, le choisissait pour diriger le Centre suisse de re c h e rc h e scientifique en Côte d'Ivoire, fonction qu'il exerça jusqu'en 1962. C'est alors que se multiplient les missions en

A f r i q u e : Kenya, Tanzanie, Mali, Guinée, Burkina-Faso.

Une telle activité s'est concrétisée par plus de 170 publications et par un ouvrage de synthèse sur la "Biologie des tiques de Côte d'Ivoire ". Je tiens à souligner que ces publications ne sont pas seulement rédi- gées en anglais, mais aussi dans les deux langues les plus utilisées en Suisse, le fran- çais et l'allemand. Ainsi, AE S C H L I M A N N

est-il un bon exemple de ce qu'il n'est pas nécessaire, pour valoriser son acti- vité, de céder à l'anglomanie et d'utiliser le "gobbledegook" américano-anglais : les cannes anglaises, qui n'ont jamais guéri les paralytiques, ne sont pas davan- tage indispensables pour assurer une bonne locomotion. Et je sais gré à notre lauréat d'avoir repris le défi que le ro i DO NCA R L O S, candidat à l'Empire, mais qui ignorait le latin, lançait aux électeurs:

"Ils se contenteront d'un espagnol hautain, Car il importe peu, croyez-en le ro i Charles,

Quand la voix parle haut, quelle langue elle parle".

La notoriété acquise par AESCHLIMANN

s'est concrétisée par des distinctions h o n o r i f i q u e s : deux doctorats h o n o r i s causa (Rennes, 1985, et Marseille, 1995) ; a p p a rtenance à des Sociétés savantes (Aca- démie suisse des sciences naturelles, qu’il présidera de 1983 à 1988, Société suisse de médecine tropicale et de parasitologie) et, pour couronner le tout, présidence de la Fédération mondiale des parasitolo- gistes, de 1986 à 1990.

Tous ces titres sont de nature à perpétuer le souvenir d'André AE S C H L I M A N Nd a n s le monde de la parasitologie. Mais ce sou- venir s'appuiera aussi sur trois binômes parasitologiques, créés en son honneur : Polystoma aeschlimanni B o u rgat et Murith 1980, monogène parasite d'Am- phibiens ; Hormosianoetus aeschlimanni Fain 1980, nymphe hypope d'un acarien phorétique de Dro s o p h i l e s ; R i c k e t t s i a aeschlimanni Beati, Meskini, Thiers et Raoult 1997, agent d'une fièvre bouton- neuse marocaine.

R EMISE DU PRIX B RUMPT

à André A ESCHLIMANN ,

le 17 avril 2002

à la Société de pathologie exotique

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Prix E. BRUMPT 50 Par son activité dans les domaines de la

biologie parasitaire et de la parasitologie médicale, en Europe et en Afrique sub- saharienne, très conforme au vœu d'É- mile BR U M P T, qui avait ouvert la voie avec la mission D UBO U R G D EBO Z A S, André AE S C H L I M A N Nrépond parf a i t e- ment aux critères d'attribution du Prix Émile BR U M P T, que je suis très heureux de lui remettre.

Réponse d’A. A

E S C H L I M A N N

Professeur honoraire de l’Université de Neuchâtel, Membre de l’Académie allemande Leopoldina, Membre de l’Académie européenne des sciences, des lettres et des arts

Monsieur le Président,

Messieurs les membres du jury du prix BRUMPT,

Chers collègues et chers amis,

Mesdames, Messieurs, …et surt o u t . . . chers membres de la famille BRUMPT,

D

ans le déroulement d'une carr i è re , il y a des coïncidences et des rap- pels heureux qui font que votre mémoire ravive votre jeunesse. Ainsi, celui qui vous parle, en mars-avril 1958, était-il à l'Ins- titut Pasteur, en élève studieux, envoyé par son maître le Prof. R. GEIGY, en sor- tant de la soutenance de sa thèse, pour bénéficier, dans le domaine des tiques et des maladies transmises, des conseils des P rofesseurs CO L A S- BE L C O U R(pour les Argasides), RAGEAU(pour les Ixodides) et BALTAZARD(pour l'épidémiologie).

C'était avant mon premier départ pour l'Afrique, en l'occurrence la Tanzanie (à l'époque on disait Tanganyika), et le Pro- fesseur GE I G Yavait le souci que son élève reçoive la meilleure formation possible.

Ainsi obtenir le Prix international de para- sitologie Émile BR U M P T, justement dans l'enceinte de Pasteur, 44 ans après un pre- mier séjour, provoque-t-il chez moi tout à la fois une vive émotion, un sentiment de reconnaissance et des interrogations. Je n'ai pas connu Émile BR U M P Tp e r s o n n e l- lement mais, comme tout jeune parasito- logiste de l'époque, je possédais et je consultais le Précis de parasitologie. Il s'agissait d'un exemplaire de la 5eé d i t i o n , dédicacé de la main d'E. BR U M P Tau nom du Professeur R. HO E P L I, alors hôte de l'Institut tropical suisse en ses vieilles années, et qui m'en avait fait cadeau peu avant son décès. J'ai donc chez moi quelques mots autographes de BR U M P T. Mais l'important était le P r é c i s, et je n'ou- blierai pas les pages 105 à 181, consacrées aux spirochètes, un chapitre indispensable au borréliologue débutant que j'étais.

L'annonce de l'octroi du prix, par un télé- phone d'Alain CH A B A U Dd ' a b o rd, puis par une lettre officielle de Jean-Claude PE T I T H O RY, m'a d'autant plus ému que la nouvelle était absolument inattendue.

Me voilà donc aujourd'hui très honoré, et flatté, d'appartenir à une confrérie pres- tigieuse de récipiendaires dont j'extrais les noms de BI O C C A, GA R N H A M, DO L-

F U S S, PE T E R S, CH A B A U D/ LA N D A U, RIOUX, soit parce qu'ils sont des maîtres respectés que j'ai connus, soit parce que j'ai eu à collaborer avec eux dans un passé encore récent.

Je dois vivement et chaleure u s e m e n t remercier le président et les membres du j u ry du prix pour l'honneur qu'ils me font aujourd'hui, de même que mon col- lègue et complice Jacques EU Z É B Ypour sa présentation, précise et fouillée, de ma personne et de mon travail.

Mesdames, Messieurs,

Surprise et émotion ont donc été mes sen- timents premiers à la réception du prix, avec, bien sûr, une petite crispation de fierté: son ego est chatouillé! Mais une fois le choc initial surmonté, on se demande pourquoi vous avez été distin- gué et on imagine les critères qui ont peut- ê t re guidé le jury dans son choix. Pour ce qui me concerne, j'en retiens trois, que je place dans un contexte de publications.

1) Dans le paquet de vos publications, dont vous vous plaisez à penser que cer- taines ont été lues (et retenues), vous vouez à quelques titres ... je dirais une tendresse particulière, à cause du travail qu'ils sous-tendent, des aventures scien- tifiques et humaines qu'ils évoquent, des conséquences qui les ont prolongés. Ainsi le doctorat joue-t-il un rôle import a n t dans ce paysage car, malgré ses mal- a d resses, il marque la fin de ses études universitaires, donc la prise de son indé- pendance scientifique. Mais, pour moi, la préparation, la rédaction et la publica- tion de "Biologie et écologie des tiques de Côte d'Ivoire (1968)", joue aujourd'hui e n c o re un rôle important dans mon sou- v e n i r. Pour moi, cette re c h e rche, c'était l'application enthousiaste sur le terr a i n d'un savoir tout neuf encore peu exercé.

C'était la curiosité du naturaliste chaque jour sollicité et le prélèvement d'ectopa- rasites nouveaux sur des faunes surpre- nantes. C'était la vie en brousse, les p a l a b res dans les villages, l'observ a t i o n de cultures matérielles inconnues. En bre f , c'était la découverte de la Côte d'Ivoire et la naissance de l'amitié profonde et durable que j'ai pour ce pays. De cette époque date mon intérêt pour le Centre suisse de re c h e rches scientifiques en Côte d ' I v o i re, situé à Adiopodoumé près d'Abidjan, une station de re c h e rc h e s a u j o u rd'hui multiraciale et intern a t i o n a l e , qui vient de fêter le 50ea n n i v e r s a i re de sa naissance.

"Les tiques de Côte d'Ivoire" me servi- ront aussi de thèse d'habilitation, ce qui a signifié mon entrée à l'Université de

Bâle comme enseignant (privat-docent), d é t e rminant ainsi le chemin de ma vie.

Enfin, aujourd'hui encore, ce travail ins- p i re quelques jeunes étudiants et cher- cheurs européens et africains, qui le p rolongent par des travaux de licence ou de thèse.

2) En 1968, après mon retour à l'Institut t ropical de Bâle, j'avais publié une modeste contribution à la connaissance de la reproduction chez un ornithodore (Rev Suisse Zool, 1968, 7 5 , 1 0 5 3 - 1 0 5 9 ) . C'étaient six pages qui relataient l'eff e t de l'injection de broyats de sperm a t o- phores dans l'hémocoele de femelles de tiques à jeun, provoquant ainsi une exci- tation de cellules neuroendocrines, en conséquence vitellogenèse et ponte. Cette simple manipulation a donné lieu, dès mon installation à l'Institut de zoologie de Neuchâtel où j'avais été nommé comme professeur et successeur de J.- G. BAER, à une série de travaux de labo- r a t o i re pour la plupart dus à l'habilité technique d'excellents élèves et collabo- rateurs, sur le vaste sujet de la reproduc- tion chez les tiques. Ainsi fure n t i n t roduites à Neuchâtel les méthodes expérimentales (et l'appareillage y re l a- tif) les plus modernes qui soient pour l'époque. Ce qui a permis d'explore r, chez nos petites bêtes, des champs aussi variés qu’ovogenèse, vitellogenèse, fécondité, ponte, parthénogenèse, digestion, endo- crinologie et physiologie sensorielle, etc.

Et pour garder la main et s'aére r, histoire aussi de ne pas oublier les principes épi- démiologiques de terrain appris à l'Insti- tut Pasteur, on répéta, avec les tiques de Suisse, des re c h e rches de faunistique simi- l a i res à celles entreprises en Afrique avec les tiques de Côte d'Ivoire.

3) Ainsi se constituait à Neuchâtel un g roupe de "tiquologistes" diversifiés, inté- ressés autant par le laboratoire que par le terrain, prêts à s'engouffrer dans l'aven- t u re des borrélioses de Lyme en Suisse et cela dès leur découverte aux États-Unis par Willy BU R G D O R F E R. Nous avons alors bénéficié de sa collaboration. Celui-ci avait en effet passé une année sabbatique à Neuchâtel, à la recherche de rickettsies dans les tiques locales (que nous avons t rouvées par ailleurs : R .h e l v e t i c a). Mais, nous avions négligé, dans un pre m i e r temps, les quelques rares spirochètes qui se trouvaient dans les préparations. Un examen plus attentif des mêmes lames, un peu plus tard et sur le conseil de BU R G D O R F E R(avec l'esprit préparé en conséquence), a permis de les découvrir.

Mesdames, Messieurs, Monsieur le Pré- sident, l'hommage que vous me re n d e z a u j o u rd'hui, s'il flatte le cherc h e u r, s'il est un moment exceptionnel, je le pre n d s

A.Aeschlimann

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Prix E. BRUMPT

Bull Soc Pathol Exot, 2003,96, 1, 49-51 51

aussi et surtout comme un hommage à l'école de parasitologie de Neuchâtel.

L'Université de Neuchâtel est la plus petite de Suisse, avec 3 200 étudiants cette année. Mais sa renommée s'est faite grâce à la pratique de quelques disciplines re c o n- nues sur le plan international, que je cite pour information dans le désord re : dro i t constitutionnel, ethnologie-muséologie, a rchéologie préhistorique, dialectologie romane, physique et micro t e c h n i q u e . U n e série à laquelle il faut ajouter la parasito- logie, fruit d'une longue tradition dans n o t re Université. En effet, l'installation de la parasitologie à Neuchâtel remonte à 1896, soit à l'arrivée du Professeur FU H R-

MANNà la tête de l'Institut de zoologie qui, après une révision acharnée du g roupe des Plathelminthes d'oiseaux, publia un classique de l'helminthologie

"Die Zestoden der Vögel", créant ainsi l'École d'helminthologie de Neuchâtel.

Jean-Georges BAERlui succède dès 1936 et assied encore plus solidement, si besoin était, la parasitologie à l'Université de Neuchâtel, par son enthousiasme, son âpreté au travail, la qualité et le nombre de ses publications. D'autre part, il déploiera une activité intern a t i o n a l e intense qui verra son apogée dans la pré- sidence de la "Fédération mondiale des parasitologistes". Le soussigné succédera à BAERen 1972 et se retirera en 1994. À nous trois, FUHRMANN-BAER-AESCHLI-

M A N N, nous aurons couvert 100 ans de parasitologie neuchâteloise : les parasites conservent !

À mon arrivée, jeune professeur et dire c- teur d'un Institut de zoologie, j'avais donc pour devoir de maintenir vivante

et de haut niveau une déjà longue tra- dition tout en la développant "selon l'air du temps". J'ose écrire que l'Institut de zoologie a connu alors un développe- ment assez explosif dès 1972, sans doute aussi parce que les conditions matérielles de l'époque s'y prêtaient et parce que le développement de la parasitologie était considéré comme prioritaire par le rectorat comme par la politique. L'en- seignement et la re c h e rche en parasito- logie se sont donc diversifiés rapidement. Une parasitologie générale de base, bien sûr, a été maintenue, mais d ' a u t res volets spécialisés se sont o u v e rt s : physiologie parasitaire, phy- siologie sensorielle, immunologie, pathologie, contrôle des ectoparasites, é p i d é m i o l ogie des maladies vectorielles, sans oublier la zoologie générale, l'ento- mologie-écologie, l'éco-éthologie des mammifères, avec, à la tête de chacun de ces départements, de jeunes cherc h e u r s de qualité, formant une équipe soudée.

Ainsi a-t-on pu maintenir et créer, en moins de 20 ans, 4 postes de professeur o rd i n a i re, 2 professeurs associés, 2 dire c- teurs de recherche et 1 privat-docent. La parasitologie prenait le virage d'une dis- cipline moderne, expérimentale, assurant une formation des 1e- 2eet 3ecycle, avec la possibilité d'obtenir un "Cert i f i c a t d'études approfondies en parasitologie".

Nous étions en fait concurrentiels sur le plan international.

Mesdames, Messieurs, l'octroi d'un prix, même s'il vous est décerné à titre person- nel, est toujours le fruit d'un passé et du travail d'une équipe. J'aimerais faire re j a i l l i r cet honneur sur mon maître le Pro f e s s e u r

R GE I G Y, fondateur de l'Institut tro p i c a l Suisse, mais aussi et surtout sur toute l'équipe qui a fait de l'Institut de zoologie de Neuchâtel, et de son département de parasitologie, ce qu'ils sont aujourd ' h u i . Je leur dois la réussite de nos enseigne- ments et nos succès dans la re c h e rc h e . Nous avons tissé, avec nos collègues du monde entier, un réseau étroit qui nous vaut une présence active dans les sociétés spécialisées. Je me permets de rappeler que, tout comme feu le Professeur J-G.

BA E R, j'ai présidé la "Fédération mondiale des parasitologistes" à un moment, où, avec les collèges français - je citerai DO B Y, HO U I N, RI O U X, CH A B A U D- il fallait org a- niser le congrès de Paris ICOPA VII.

Quels bons souvenirs que ces contacts amicaux, où soucis et satisfactions fure n t

"diablement" mélangés.

Mesdames, Messieurs,

Il faut conclure et arrêter de parler de soi - ou de son Institut et je vous ai dit ma reconnaissance pour le prix. Mes activi- tés m'ont obligé à assister, à plusieurs occasions, en Suisse ou ailleurs, à des remises de diplômes, de certificats et de médailles honorifiques. Mais aucune de ces distinctions ne concernait la parasi- tologie. En re m e rciant encore une fois personnellement la famille BR U M P T, je voudrais souligner le caractère unique du prix qu'elle octroie. Il est bon que celui- ci soit conservé, et aussi son caractère i n t e rnational, car les occasions de distin- guer spécifiquement les parasitologistes sont rares. C'est un vœu que je formule.

Que vive le Prix international de parasi- tologie Émile BRUMPT!

Je vous remercie de votre attention.

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