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Texte intégral

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Et si après c’était maintenant ?

Dans le cadre de ma reprise d’études en psychologie (j’étudie également la naturopathie en parallèle), j’effectue une thérapie depuis le

début de l’année. L’un des thèmes sur lequel je « travaille » avec ma

thérapeute est le fameux « je serais heureuse quand… » Depuis que j’ai

passé mon bac en 2003 (ça remonte, donc !), j’attends que ma vie démarre.

J’ai le sentiment de l’avoir mise en pause quand j’ai plongé dans les troubles

du comportement alimentaire de 2003 à 2007, suite à quoi mes problèmes

digestifs ont démarré et avec eux, ce report de ma joie à

« après ». « J’irais

bien après, quand je n’aurais plus mal au ventre », « je me sentirais

légère après, quand j’aurais trouvé la cause et la solution de mes maux ».

Toujours après.

Des exercices de coaching m’ont fait prendre conscience que la personne que je projetais dans le futur, exempte de tout problème

intestinal, libérée de toute pensée obsessionnelle, celle que j’idéalisais, qui

sautillait plutôt que marchait, qui rirait sans cesse, qui prenait la vie du

bon côté, et qui trottinait toujours sous le soleil (jamais sous la grisaille,

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en mode été toute l’année), qui savait où elle allait (confiante et sereine),

qui était patiente avec son fils, épanouie dans son job, active et souriante, n’était

qu’une illusion. Cette projection d’une Alice apaisée n’est qu’une excuse que

je me donne pour ne pas être en forme ici et maintenant.

Et si j’ai mes problèmes au ventre jusqu’à ma mort, je vais tirer la tronche jusqu’à ma mort ?

L’une des premières choses que j’ai faites quand le mot

« confinement »

a été prononcé, c’est de noter des croix dans mon agenda, à la manière d’un

prisonnier dans sa cellule qui compte les jours avant sa libération. Les

pensées associées à ce geste, que j’ai reproduit plusieurs jours avant de

refermer mon calendrier, étaient toujours liées à « l’après ».

« Quand tout ceci sera terminé », « Quand on pourra enfin sortir dans la rue »,

« Quand le virus ne sera qu’un lointain souvenir »… Alors je

pourrais être bien, alors je pourrais faire telle et telle chose, après après

après… Et s’il n’y avait pas d’après ? Et si c’était ça, la vie, la

vraie ?

Voilà des années que je rêve d’une retraite méditative… et

si c’était justement le moment de méditer les yeux grands ouverts ? Les

conditions ne seront pas toujours réunies. Parce qu’un temple

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bouddhiste au

milieu de la pampa n’est pas le seul endroit pour faire le vide en soi et

apaiser son mental. Je peux aussi faire tout cela chez moi, même entourée de

mon fils, mon mari, ma mère et ma sœur. Accepter ce qui est, là, maintenant. Tel

quel. Sans dorure. Parce que demain n’existe pas. Parce que demain, je ne

serais pas plus heureuse que maintenant. Parce que je donne tout pouvoir aux

situations qui viennent de l’extérieur, alors que seules nos pensées ont la

possibilité de créer des émotions en nous.

Ce que nous ressentons n’est pas lié à l’actualité, à ce que telle personne nous a dit ou pas dit, à ce que nous avons pu lire ou entendre,

à notre boulot, nos enfants, nos parents… Seules les pensées que nous avons au

sujet des circonstances dans notre quotidien sont responsables des émotions que

nous ressentons. De ces émotions découlent nos actions, qui engendrent eux-mêmes

des résultats.

Je vois bien que mon cerveau tente de mettre mon existence

sur pause. Qu’il me fait imaginer l’après confinement, comme si ces quelques

semaines à venir n’étaient qu’une parenthèse dans la vie que j’espère voir

démarrer un jour ou l’autre. À presque 35 ans, j’attends encore d’avoir

le feu vert. Sauf que le top départ m’a été donné en octobre 1985, voire neuf

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mois avant, et que ma vie c’est ici et maintenant.

Depuis lundi dernier, je tricote une pelote dans le but de

réaliser un tour de cou. Voilà deux fois que détricote mon snood car je ne suis

jamais contente du résultat. Le geste me fait penser à Pénélope qui a attendu le

retour de son Ulysse en tissant et en défaisant chaque jour le même linceul,

pendant plus de 20 ans… N’est-ce pas là une manière de repousser la fin de mon

activité ? En n’étant pas satisfaite de ce que je fais, je n’obtiens

jamais de résultat. Je remets le chef d’œuvre à plus tard, préférant un snood

parfait plutôt que rien du tout. Ma pelote précédente a terminé en « rien

du tout » justement…

Cette période de confinement est l’occasion idéale pour moi de chercher de la joie dans les petites choses qui sont à ma portée, que je

réalise tous les jours en les prenant pour argent comptant. Et continuer à me dire

que la vie reprendra son cours après,

c’est nourrir sans cesse cette illusion que mon bonheur réside dans le futur,

dans la prochaine pelote…

Mon fils, Gabriel, âgé de 25 mois, a pris l’habitude de

repousser ce à quoi il n’a pas envie de se soumettre avec des

« après » :

changer la couche, s’habiller, se mettre en pyjama, se laver…

C’est « après ».

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Pour lui, « après » est en fin de compte un moment qu’il souhaite ne

pas voir arriver. Pour blaguer, je lui réponds « oui, après, ou cet

instant qui ne vient jamais ! ». Cet échange en dit long sur les

actions que l’on place dans « demain », « le mois prochain »,

« quand je pourrais retrouver mes amis et courir au parc… » !

Et si la vie qui nous était donnée, c’était justement

celle-ci ? Va-t-on sans cesse repousser la date effective de notre

bien-être à un temps prochain, dans lequel nous aurons toutes les libertés,

dans lequel nous serons débarrassés de toute douleur, dans lequel nous aurons le

corps ferme et la peau lisse, le compte en banque rempli, un couple solide, de

beaux enfants calmes et studieux, un chef reconnaissant, l’approbation de notre

entourage et tout ce qui s’en suit ?

Hier soir, en plein coup de mou, j’ai pris conscience que j’avais le choix entre m’allonger sur mon lit et broyer du noir, ou mettre « Blinding lights » à fond dans ma cuisine et danser comme une folle. J’ai opté pour la seconde option. Mon défi pour les jours à venir est le suivant : m’épanouir entre quatre murs, avec ce que j’ai à ma portée, ni plus ni moins. À chaque seconde, j’ai une décision à prendre : céder à la peur et à l’ennui, ou m’étirer toujours un peu plus vers le haut, Covid-19 ou non. Après, c’est maintenant.

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Crèmes au chocolat maison express ~ 2 ingrédients (vegan, sans gluten)

Bonjour. Je vous retrouve aujourd’hui en recette ! Mon blog continue sa petite pause, avec tout de même une exception aujourd’hui, sous la forme de crèmes au chocolat maison express, avec deux ingrédients seulement.

Car une situation exceptionnelle appelle un post exceptionnel, n’est-ce pas ? Un post tout doux, tout crémeux, tout chocolaté, dans lequel on se sent en sécurité.

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Lorsque j’ai préparé mes crèmes hier midi, en vue du goûter, avec deux ingrédients seulement – l’être humain est très créatif quand il est restreint !- et qu’elles se sont avérées être fabuleuses, je me suis dit que je ne pouvais pas garder ma recette secrète, pas maintenant.

Car ces jours-ci sont des jours à chocolat.

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Ces jours-ci, j’ai envie de doudou, de câlins, de cacao. J’ai besoin de tendresse, de me sentir entourée, enveloppée, au bon endroit. Le chocolat a cet effet sur moi.

Pour sortir des troubles du comportement alimentaire de ma jeunesse, j’ai dû apprendre à manger par faim uniquement, et non sous le coup de l’émotion. Je suis encore plus au clair avec cette façon de m’alimenter aujourd’hui avec une petite modification tout de même : je fais désormais confiance à mon intuition. Quand je ressens les sensations corporelles de la faim, je me questionne sur ce dont j’ai vraiment envie : du chaud, du froid, du cru, du cuit, du mou, du croquant ? Cela ne veut pas dire que mes émotions ne sont pas associées à mes choix dans mes repas. Le chocolat est une nourriture émotionnelle pour moi. C’est même LA nourriture du réconfort pour moi. J’écoute mes émotions, je les prends en compte dans mes décisions, sans profiter de leur présence pour m’apitoyer sur mon sort et faire n’importe quoi.

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Mon cerveau trouve toutes les excuses depuis une semaine pour manger au-delà de la satiété. Alors que j’ai fait la paix avec mon assiette en écoutant mon corps et ses signaux de faim, voilà qu’il en profite pour m’encourager à reprendre une part de gâteau, boire un coup (alors que j’ai levé le pied sur l’alcool depuis la fin de l’année dernière), fumer une clope (alors que je n’ai pas touché une cigarette depuis des années) : pour mettre des mouchoirs sur mes émotions en fin de compte.

En anglais, on appelle ça « buffering » : c’est le fait de

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dissimuler son stress, sa colère, sa tristesse ou encore son angoisse en ayant recours à la compulsion principalement : trop manger, trop boire, trop acheter, trop travailler…

S’agiter, en excès, plutôt que ressentir. Plutôt que de prendre conscience de son émotion, de la nommer, de prendre le temps de voir comment ça fait dans son corps quand on n’est pas bien, d’essayer de comprendre les pensées associées, et de s’accepter dans cette situation, de s’aimer malgré tout, de s’aimer quoi qu’il arrive.

Quand j’ai terminé ma petite crème au chocolat hier au goûter, que j’ai mangée par faim et par envie de réconfort, les deux n’étant pas incompatibles d’après moi, j’ai senti que ma tête m’en réclamait une seconde, voire une troisième ! C’était si bon ce chocolat crémeux en bouche, cette fraîcheur cacaotée si légère et profonde à la fois.

Mon cerveau a trouvé son lot de colère, de nostalgie, d’anxiété, de frustration, de peur et de lassitude pour justifier le fait qu’en vrai, je pourrais m’enfiler toutes les crèmes au chocolat maison que j’ai préparées si je le voulais, et même prendre une pile de bouquins et filer me blottir sous la couette pour ne sortir de mon lit que dans quelques semaines, quand tout ceci sera de l’histoire ancienne et qu’on pourra enfin se promener dans un parc, déguster une glace en centre-ville, boire un café en terrasse avec un·e ami·e, serrer ses proches dans nos bras. Des petites choses toutes simples qui nous font sentir vivant·e·s, vibrant·e·s.

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Mon cœur a rétorqué que je pouvais profiter de cette période de vide fertile pour remercier ce que j’ai, plutôt que de focaliser sur ce que je n’ai pas, pour apprécier l’instant, me délecter d’une crème maison, d’un projet tricot, d’un bouquin inspirant, et de chérir ceux et celles qui sont à mes côtés, présents en chair et en os, ou même virtuellement.

Sur ces quelques pensées qui sont nées d’une crème chocolatée,

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je vous livre ma recette (trop) facile et (trop) rapide.

Prenez bien soin de vous.

Crèmes au chocolat maison express ~ 2 ingrédients

Ingrédients pour 3 crèmes au chocolat maison :

80 g de chocolat noir à 56% (j’utilise le chocolat de la marque bio Chocolates Solé)

200 ml de lait de coco en briquette, idéalement avec 55 à 60% de noix de coco (j’utilise le lait de coco fluide de la marque Bjorg)

Déroulement de la recette :

Couper le chocolat en morceaux et le placer dans une 1.

petite casserole.

Ajouter la crème.

2.

Faire chauffer à feu moyen, en prenant soin de mélanger 3.

régulièrement au fouet, jusqu’à ce que le chocolat soit complètement fondu.

Répartir la préparation dans 3 ramequins, idéalement des 4.

ramequins bas (pas des pots à yaourts en somme, mais des pots à mousse au chocolat ou même à crème brûlée).

L a i s s e r r e f r o i d i r e t p l a c e r 1 h a u m o i n s a u 5.

réfrigérateur. Plus la crème patiente au frais, plus elle sera ferme et agréable en bouche.

Déguster en prenant le temps, en fermant les yeux, en 6.

sentant la douceur de la crème chocolatée se disperser

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dans votre corps et vous envelopper…

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Smash cake vegan et sans gluten au chocolat (vegan, sans gluten)

Bonjour ! Cet article sera un peu particulier pour de nombreuses raisons que je vais développer ci-dessous. Sachez donc qu’en plus d’une recette de smash cake vegan et sans gluten au chocolat, vous trouverez du texte et encore du texte : la genèse de ce gâteau, l’anniversaire de mon blog et comment je compte fêter ses 8 ans d’existence. Petit indice : par un vide fertile. C’est parti pour une rédaction en trois parties, suivie de la recette de mon gâteau sans plein de trucs dedans mais avec plein de trucs dedans.

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Commençons par l’histoire de ce smash cake…! J’étais tombée

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par hasard sur ce concept de gâteau d’anniversaire au détour d’une page web. L’idée, c’est de présenter à son tout-petit un gâteau dans lequel il puisse mettre les mains, le nez, la bouche. Surtout les mains. Bien sûr, l’idée est américaine et l’anniversaire en question est généralement le premier. Bébé peut alors dévorer seul son gâteau tandis que les parents photographient leur gourmand sous tous les angles, tellement il est chooouuu à s’en coller partout. Pour les besoins de cette publication, j’ai proposé à Gabriel, alors presque deux ans, de plonger ses mains dans son goûter : il était ravi de pouvoir m’aider !

Lorsqu’une maman en détresse m’a contactée pour l’aider à réaliser un gâteau d’anniversaire pour sa petite puce poly- allergique de bientôt un an, j’ai tout de suite pensé à un smash cake. Les aliments à exclure de la recette étaient les suivants : les protéines animales, les produits laitiers, le gluten, le soja, les oléagineux. J’ai ajouté à ces derniers le sucre et la levure, le challenge était trop simple sinon. Le résultat de mes différents tests est celui qui est en mots et en photos aujourd’hui. Il pourra peut-être servir à d’autres parents, pour d’autres enfants. Je n’ai pas eu de retour de la maman en question quant à l’anniversaire de son petit bout.

J’espère qu’il était réussi. En tous cas, Gabriel et moi avons apprécié notre séance photos et notre dégustation en duo, avec les mains, les dents et le nez. Et les oreilles. ;-)

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Mon blog fête ces jours-ci son huitième anniversaire. Notre

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arrivée en Provence aussi. Ainsi que toutes les remises en question qui ont suivi. Je pense que ce cycle touche bientôt à sa fin puisque je sens en moi de nombreuses choses bouger, des envies différentes émerger, et notamment un réel de m’émanciper des réseaux sociaux dans lesquels je ne me retrouve plus. Je vous informe donc qu’Au Vert avec Lili prend des congés. Une pause s’impose. Tout d’abord parce que je suis en train de rédiger mon huitième livre de recettes, à quatre mains, voire six. Il sera destiné aux familles qui souhaitent cuisiner autrement. Ces dernières années, j’ai mené de front l’écriture de sept ouvrages avec celle des 567 articles qui composent mon blog aujourd’hui. Pas mal, hein ?! Désormais, je ressens la nécessité de produire différemment. Une chose à la fois, avec un rythme qui suit davantage celui de mon intuition, et moins celui de mon ego.

Fut un temps où bloguer était indispensable à mon évolution.

J’ai trouvé beaucoup de plaisir à partager mes créations sur mon blog et les réseaux sociaux. J’avais des besoins de reconnaissance, de contribution, de légitimité et de connexion à nourrir. Repus, je suis prête à passer à d’autres actions, d’autres besoins. Je n’ai plus à rien à me prouver, j’ai compris cela ces derniers mois. Je suis assez. Avec mes imperfections. Je n’ai pas de rôle à jouer, d’erreurs à réparer, de failles à combler. Je ne suis pas cassée ni même abîmée. Je ne veux plus faire semblant d’être une autre. Or, bloguer en 2020 demande de moi une énergie que je ne veux plus donner.

Bloguer en 2012 était plus tranquille. Car à l’époque, peu d’entre nous avaient le rêve fou d’espérer gagner notre vie avec nos productions virtuelles. Les algorithmes Facebook et Instagram ne décidaient alors pas des publications que nous allions lire, et avec elles, des repas que nous allions consommer, des crèmes et dentifrices que nous allions acheter,

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des romans et séries que nous allions dévorer. Nous avions peu de pression autour de l’écologiquement correct, de la qualité de nos photos et de nos écrits. Nous pouvions nous permettre d’uploader des vidéos bancales sur YouTube ou encore de poster une image en instantané de notre chat sur les genoux avec une courte phrase accolée. Les marques cherchaient tout juste à nous acheter avec un paquet de riz et une boîte de lait de coco. On acceptait gaiement, s’estimant chanceux d’avoir été lus, vus, entendus.

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Bloguer en 2020, c’est différent pour ma part. J’ai compris

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que mon travail avait de la valeur puisqu’il demandait de moi journées, soirées, vivacité et dynamisme, mais que cette valeur n’était pas reconnue par les startups – même éthiques, ni même une bonne partie de mes lecteurs. Désormais de plus en plus exigeant, l’univers de la création culinaire et du blogging est parasité par des demandes précises et pointilleuses des uns et des autres, une nécessité de toujours faire plus, toujours faire mieux, toujours faire grand, avec moins de temps et d’ingrédients. Pour peu qu’une recette soit loupée par une poignée de personnes et c’est la déferlante de critiques. Je passe les remarques liées à l’utilisation d’aluminium (God forbid!), de mangue, de sucre raffiné, de pâte feuilletée; les questions alambiquées, les suggestions intempestives, les réprimandes déguisées. On oublie que derrière un écran, il y a avant tout un être humain, doté de sentiments.

Sans vouloir accuser l’industrie dans laquelle j’ai évolué ces huit dernières années, je préfère m’en détacher parce qu’elle ne me convient plus. L’animal humain est en perpétuel mouvement, tout comme son environnement, et je préfère répondre à l’appel des énergies qui me correspondent en ce début d’année. Avec un livre à boucler et des études à poursuivre, avec l’envie de passer des moments de qualité et d’offrir une pleine présence à mon fils, mon mari, ma mère et mes proches, je consacre de moins en moins de temps aux réseaux sociaux, et aux écrans plus largement. Je retrouve un espace que je pensais inexistant. Je vibre différemment. Et cette énergie correspond à celle de mon aspiration du moment.

Vous l’aurez compris : j’ose noter ici – et j’ose ainsi le noter dans mon esprit !- que je prends des vacances. Que je me laisse de l’espace mental pour d’autres projets, d’autres personnes, d’autres sphères. L’espace occupé par Au Vert avec Lili se mue, se transforme. Ne disparaît pas, après tout, huit

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années de vie ce n’est pas rien, mon blog reste une partie de moi. Mais je lâche prise. Je décide consciemment de ne plus partager un bout de moi qui n’est en réalité qu’une infime partie d’un tout et dont parfois on se fait un film. Et quoi de mieux que ce smash cake vegan, sans gluten et sans sucre ajouté pour marquer cet interlude…? Merci et à bientôt.

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Smash cake vegan et sans gluten au chocolat

Ingrédients pour 6 personnes :

1 c. à café de bicarbonate alimentaire rase 1 c. à café de gomme de guar

1 c. à café de gomme d’acacia 120 g de lait de riz

100 g de banane réduite en purée (soit 1 banane de taille standard)

150 g de purée de pommes non sucrée

50 g d’huile de coco fondue (+ un peu d’huile pour le moule)

1 c. à café de vanille moulue ou liquide

1 c. à soupe de vinaigre de cidre ou de jus de citron jaune

60 g de farine de pois chiches

100 g de farine de riz blanc ou semi-complet 150 ml de lait de coco en briquette

150 g de chocolat noir pâtissier 70%

Déroulement de la recette

Dans un saladier, verser le bicarbonate, la gomme de 1.

guar et la gomme d’acacia, le lait de riz, la banane réduite en purée, la purée de pommes, l’huile de coco fondue, la vanille moulue ou liquide ainsi que le vinaigre de cidre ou le jus de citron jaune. Mélanger au fouet.

Incorporer la farine de pois chiches et la farine de riz 2.

blanc ou semi-complet.

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Verser la préparation dans un moule rond de 16 cm de 3.

diamètre, préalablement huilé légèrement avec de l’huile de coco.

Enfourner 40 minutes dans un four préchauffé à 180°

4.

(th.6).

Laisser le gâteau refroidir complètement.

5.

Démouler le gâteau et le couper en 2 dans son centre, à 6.

l’horizontale.

Faire chauffer le lait de coco en briquette dans une 7.

casserole.

Lorsque ce dernier est chaud, mais pas bouillant, le 8.

retirer du feu.

Ajouter le chocolat noir cassé en morceaux et mélanger 9.

petit à petit, de sorte à obtenir une ganache.

Recouvrir la base du gâteau (ce qui sera le dessous du 10.

gâteau) de ganache au chocolat et placer au frais 30 minutes.

Déposer la base du gâteau désormais recouverte de 11.

chocolat sur une belle assiette.

Garnir l’intérieur du gâteau de ganache, déposer l’autre 12.

moitié de gâteau dessus et recouvrir de ganache. Lisser à la spatule.

Décorer le gâteau à votre convenance – de la noix de 13.

coco peut amplement suffire. J’ai réalisé une fleur avec de la pâte d’amande : pour le coup, cet élément contient des oléagineux et du sucre.

Déguster de suite ou réserver au frais. On aura alors un 14.

gâteau plus ferme.

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Clafoutis sans sucre ajouté aux pommes et aux poires (sans gluten, vegan)

Bonjour,

Il paraît que c’est la fête des amoureux aujourd’hui ! Personnellement, je suis un peu déconnectée de tout ça… Mais j’ai trouvé que c’était une chouette occasion de partager avec vous ma recette de clafoutis sans sucre ajouté aux pommes et aux poires, alors je la saisis !! Je suis certaine que vous n’y verrez pas d’inconvénient.

Végétal et sans gluten, mon clafoutis aux fruits de saison est rapide à réaliser et constitue un petit-déjeuner (c’est ainsi que je le préfère), un goûter ou un dessert idéal pour qui souhaite réduire sa consommation de sucres rapides. Sans suivre de dogme particulier, j’aime varier les plaisirs. Pour moi, maintenir un équilibre dans mon assiette est important car cela me permet de conserver un équilibre dans mon corps, au niveau de ma flore intestinale, mais aussi de ma glycémie.

Sucrer moins ou différemment est donc une option à laquelle je fais appel lorsque j’en ressens le besoin.

La recette de clafoutis sans sucre ajouté aux pommes et aux

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poires qui suit fait partie de mes classiques du quotidien et je suis ravie de pouvoir vous en faire profiter en ce jour de fête pour certains, de vendredi tout simple pour d’autres.

Bonne réalisation et bon week-end !

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Clafoutis sans sucre ajouté aux pommes et aux poires

Ingrédients pour 6 personnes / ramequins :

300 g de pommes et de poires

Une poignée de raisins secs, si vous le souhaitez

Un peu d’huile de coco ou d’olive pour huiler le(s) plat(s)

400 ml de lait d’amande ou de noisette

40 g de purée d’amande complète ou de noisette 40 g de poudre d’amandes ou de noisettes

1 c. à café de cannelle moulue 1/4 c. à café de curcuma moulu 20 g de farine de riz complet

20 g de fécule de maïs ou de pomme de terre

Déroulement de la recette :

Peler les pommes et les poires et les découper en petits 1.

dés.

Répartir les fruits (ceci inclut les raisins secs si 2.

vous le souhaitez) dans 6 ramequins à crème brûlée ou dans un plat à clafoutis, légèrement huilés avec de l’huile de coco ou d’olive.

Dans un saladier, mélanger le reste des ingrédients au 3.

fouet : lait végétal, purée d’oléagineux, poudre d’amandes ou de noisettes, épices, farine et fécule.

Verser sur les fruits.

4.

Enfourner 35 à 40 minutes dans un four préalablement 5.

préchauffé à 180° (th.6).

Laisser refroidir avant de déguster. Vous pouvez 6.

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préparer le clafoutis la veille pour le lendemain.

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Pancakes aux flocons d’avoine express ~ 4 ingrédients {vegan, sans gluten)

Bonjour bonjour,

La chandeleur, c’est demain ! Et je sais que vous allez saisir cette occasion pour faire sauter les crêpes. Vous saisissez toutes les occasions de faire sauter les crêpes. Si je touchais 1 euro chaque fois que ma recette de crêpes sans œuf ni lait était consultée sur mon blog depuis sa parution, je pourrais aujourd’hui m’offrir un petit studio dans un quartier sympa de Paris. Véridique. Et c’est sans compter sur les réalisations de tête (vous êtes nombreux à la connaître par cœur !) et les duplications sur le site/compte Facebook ou Instagram d’une autre personne (je ne compte plus le nombre de plagiats dont ma recette de crêpes est victime chaque année, je suis las de ces combats…). Plus bas, après vous avoir livré le secret de mes délicieux pancakes aux flocons d’avoine, je vous expliquerai en quoi la création culinaire est indispensable pour moi, comment elle me porte et fait de moi une meilleure personne.

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Comme je ne peux pas surpasser la recette de crêpes vegan (avec option sans gluten possible) que j’ai inventée en 2012 et publiée sur mon blog en 2013, je vous propose aujourd’hui de démarrer votre week-end (et les autres qui suivront, pourquoi pas !) avec des pancakes ultra rapides à préparer, avec 4 ingrédients seulement !! Rapides à confectionner, ultra digestes, ils sont réalisés à partir de purée de pommes (compote de pommes non sucrée), de petits flocons d’avoine que l’on peut choisir avec ou sans gluten, de bicarbonate alimentaire ainsi qu’un peu de lait végétal. C’est tout. Le minimalisme s’invite à votre table aujourd’hui, et c’est tant mieux. Car le saviez-vous : moins on a de choix dans la vie, plus on est heureux (sur ce sujet, je vous recommande Le Paradoxe du Choix de Barry Schwartz – c’est une conférence Ted à visionner).

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Pancakes aux flocons d’avoine

Ingrédients pour 2 pancakes :

100 g de purée de pommes (compote de pommes non sucrée) 80 g de petits flocons d’avoine, avec ou sans gluten 1/2 c. à café de bicarbonate alimentaire

2 c. à soupe de lait végétal au choix (soja, amande, noisette, coco, avoine…)

Déroulement de la recette :

Verser tous les ingrédients dans un bol et les mélanger 1.

ensemble.

Huiler légèrement une poêle antiadhésive de qualité et 2.

placer sur feu vif. Réduire à feu moyen lorsque la poêle est bien chaude.

Déposer la préparation sur la poêle en formant 2 3.

pancakes.

Faire cuire 3 minutes environ de chaque côté.

4.

Déguster aussitôt avec : une purée d’oléagineux (purée 5.

d’amande complète, de noisette, de cacahuète), un peu de cannelle moulue ou de cacao en poudre, quelques canneberges ou raisins secs, ainsi qu’un trait de sirop d’agave ou d’érable.

« Big Magic » ou le pouvoir du

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potentiel créatif

Pendant de nombreuses années, j’étais persuadée que je n’étais pas dotée de sens artistique. Ma prof d’Arts Plastiques était toujours restée de marbre devant mes efforts – laborieux – pour rendre un collage propre; à 20 ans, j’étais incapable de colorier un Mandala sans déborder (c’est toujours le cas aujourd’hui – même les coloriages de mon fils de deux ans me posent problème); m’écouter travailler la flûte à bec imposée au collège avait été douloureux pour ma mère; chaque fois que je sors ma machine à coudre du fond de son placard, notre tête-à-tête se solde par une crise de larmes.

Subjuguée par les chefs d’œuvres des autres (la couture de ma mamie, la broderie de ma sœur, la poterie de ma maman, les dessins de mon fils, le piano de mon beau-père, la peinture de mon ancienne professeur de yoga, le tricot de la grand-mère de mon mari et celui de sa mère…), je n’avais pas réalisé que la cuisine était pour moi un outil d’expression, tout comme les mots que je partage sur mon blog et dans les livres de recettes que j’écris. Une fois de plus, je comparais mon travail à celui de mes proches et je le jugeais insuffisant.

Jusqu’à ma lecture de « Big Magic : Creative Living Beyond Fear » d’Elizabeth Gilbert (Comme par magie, en français – je lis presque exclusivement en anglais, ma langue paternelle) l’an dernier, je n’avais pas réalisé que la cuisine était le médium par lequel mon potentiel créatif se manifestait.

Nul besoin d’exceller dans un Art pour se dire créatif. La définition du mot création est claire, c’est « la capacité, le pouvoir qu’a un individu de créer, c’est-à-dire d’imaginer et de réaliser quelque chose de nouveau ». Chaque fois que j’envisage une solution à un problème et que je fais appel à

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mon imagination pour la trouver (c’est-à-dire la « faculté que possède l’esprit de se représenter ou de former des images »), je créé. Avec tous ses accents.

Crêpes végétales et sans gluten – purée d’amande et carottes râpées

Reprenons ma recette de crêpes pour illustrer mes propos : en 2012, lorsque j’ai fait le choix de me passer de produits

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d’origine animale à la maison, j’ai cherché un moyen de remplacer les œufs et le lait dans les crêpes que je souhaitais partager avec ma famille. J’ai passé des heures à imaginer les différentes options qui se présentaient à moi puis je les ai mises en pratique. La recette qui se trouve aujourd’hui sur mon blog est le résultat de tout un processus créatif que j’ai mis en branle à ce moment-là. Du reste, chacune de mes recettes découle de ce même processus créatif.

C’est ce qui me stimule, me donne l’énergie indispensable au maintien de mon activité culinaire. Ce que je partage avec vous n’est pas le fruit d’un travail complètement désintéressé et gratuit de ma part. J’y trouve aussi mon compte !

Je souhaite vous renvoyer vers un article qui explique l’intérêt d’encourager les enfants à développer leur créativité. Puis vers un second article qui interroge l’influence des nouvelles formes médiatiques sur le développement de l’imaginaire des jeunes. Enfin, la dernière ressource que je souhaite noter dans ce cours article est une vidéo du coach David Lefrançois qui donne des pistes à explorer pour développer sa créativité.

Définitions : www.cnrtl.fr

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Cake à la patate douce, cannelle et raisins secs (vegan, sans gluten)

Bonjour, j’espère que cet article vous trouve en pleine forme

! Personnellement, je suis heureuse de me lever ce matin avec une part de cake à la patate douce, à la cannelle et aux raisins secs. Fondant et parfumé, il contient toute la douceur de l’hiver…

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Car oui, l’hiver peut être doux. Je souffre du froid. Lorsque je marche dans la rue en hiver, mes pieds se figent rapidement à cause d’une mauvaise circulation. Mes doigts sont douloureux. Tout mon corps se tend. Je vis le froid comme une agression. Imaginez un peu ce que ça donne dans la neige…!

Alors je puise de la douceur là où je peux, dans la préparation d’un cake à la patate douce vegan et sans gluten par exemple.

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Je vous propose ce week-end deux challenges : le premier est celui de réaliser mon gâteau; le second est de le déguster en pleine conscience. La pleine conscience en cuisine est un sujet que je maîtrisais avant d’en connaître la définition.

C’est la méthode que j’ai principalement utilisée pour me libérer des troubles alimentaires qui ont marqué la fin de mon adolescence et mon entrée dans l’âge adulte. À l’époque, je ne savais pas que cet outil portait un nom. Ce que je savais en revanche, c’est que plus je me connectais aux aliments, à mon

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corps et à mes sensations, plus je faisais la paix avec mon assiette.

Cake à la patate douce, cannelle et raisins secs

Ingrédients pour 6 à 8 personnes :

500 à 600 g de patate douce (soit 3 petites patates

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douces) – ou 300 g de purée 140 g de farine de riz complet 40 g de farine de sarrasin 60 g de sucre blond ou complet

1 c. à café rase de cannelle moulue 7 à 9 g de poudre levante (1 sachet)

150 ml de lait végétal au choix (idéalement amande ou noisette)

1 c. à soupe d’huile d’olive, de coco (fondue) ou de tournesol

1 c. à soupe de vinaigre de cidre ou de jus de citron jaune

1 pincée de fleur de sel 80 g de raisins secs

Déroulement de la recette :

Faire cuire les patates douces au four, à 200° (th.6/7), 1.

avec la peau, pendant 50 minutes.

Laisser refroidir, ôter la peau, et réduire en purée 2.

(vous obtenez 300 g de purée de patate douce).

Déposer la purée de patate douce dans un saladier et 3.

incorporer les autres ingrédients : les farines, le sucre, la cannelle, la poudre levante, le lait végétal, l’huile, le vinaigre ou le jus de citron, le sel et les raisins secs.

Verser la préparation dans un moule à cake classique, 4.

légèrement huilé.

Faire cuire au four 50 minutes à 180° (th.6).

5.

Laisser refroidir le cake avant de le démouler et de le 6.

déguster.

Notes :

Troquez les raisins pour de la canneberge, des noix, des

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pépites de chocolat noir…

Troquez la patate douce pour du potimarron.

Manger en pleine conscience

Pratiquer la pleine conscience est à la mode, et c’est tant mieux ! Et si on profitait des repas pour travailler la présence à soi et au monde en se concentrant sur son assiette

? Visualisons les couleurs, humons les odeurs, apprécions les textures avec nos doigts, savourons les différentes saveurs avec notre palais. Marquons un temps d’arrêt entre chaque bouchée. Regardons autour de nous et notons la présence des personnes qui partagent notre repas. Prenons le temps d’être là, ici et maintenant. Cet exercice est tout simple mais il est extrêmement puissant. Il nous permet d’apprendre à vivre le moment présent et de pratiquer plusieurs fois par jour ce que les Anglais appellent le « Mindfulness », une attitude d’attention et de conscience vigilante. Quelques lectures pour aller plus loin :

Manger en pleine conscience, de Thich Nhat Hanh Se Nourrir en conscience, de Ariane Roques

Si vous souhaitez découvrir d’autres outils et d’autres recettes pour vous sentir mieux dans votre corps et dans votre tête, téléchargez mon e-book gratuit en suivant ce lien.

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Galette des rois maison frangipane ~ pâte feuilletée vegan, sans gluten et facile

Bonjour ! Quel honneur pour moi de démarrer cette nouvelle année en votre compagnie, autour d’un dessert qui m’est cher : une galette des rois maison frangipane, avec sa pâte feuilletée vegan sans gluten. Ma recette peut même être réalisée sans sucre. J’imagine et je réalise différentes options depuis début décembre afin que chacun d’entre vous puisse dévorer une part de galette des rois si le désir est là. Personnellement, la galette des rois, c’est terminé pour moi jusqu’à 2021. J’ai préparé et dégusté une dizaine de pâtes feuilletées dans le but de vous proposer deux méthodes infaillibles : une galette des rois vegan sans huile de palme à base de farine de blé, une galette des rois vegan et sans gluten, sans huile de palme également. Bonnes avec ou sans sucre dedans. BIM. Je ne suis pas peu fière de moi !!

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Qui dit nouvelle année, dit quelques nouveautés sur mon blog, comme dans ma vie d’ailleurs. Depuis 2017, je vous expose régulièrement mon souhait d’ouvrir Au Vert avec Lili sur d’autres domaines que la cuisine et les repas, en fonction de mes sorties, de mes rencontres, de mes coups de cœur. C’est ainsi qu’en 2019 on a parlé bébé et couches lavables, soins naturels, zéro déchet, candidose… En 2020, j’ai envie d’aller encore plus loin en accompagnant mes recettes d’aliments… pour l’âme !

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Lorsque j’ai découvert qu’une autre manière de consommer était possible en 2012, j’ai emprunté une route qui m’a transformée en profondeur. J’ai ouvert des portes que je ne soupçonnais même pas, à commencer par celle de l’amour de soi. Après de nombreuses années à me détester, à me faire souffrir par différents moyens, je me suis donnée une chance. Je me suis autorisée à exister. Aimer et défendre les animaux m’a permis d’aimer et défendre l’animal humain. Une espèce dont je fais partie. Depuis, je grandis. Je découvre des outils de développement personnel qui m’aident au quotidien à être plus apaisée, à accepter ce qui se présente à moi plus posément. Je veux partager tout ceci avec vous parce que je suis persuadée que manger différemment, mieux manger, manger autrement… fait partie d’un tout et peut réellement modifier le cours d’une vie. J’en suis la preuve. Mes articles comporteront donc désormais des outils et des astuces dont je me sers pour aller mieux; en espérant qu’ils puissent vous être utiles également.

J’inaugure aujourd’hui ma nouvelle vision pour Au Vert avec Lili avec une recette gourmande accompagnée d’un soupçon de CNV… Merci de m’accompagner dans ce beau voyage. C’est parti !

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La recette

L’Épiphanie est l’une de mes fêtes préférées de l’année. Pour moi, c’est le plaisir de partager un moment gourmand avec sa famille, ses amis et ses collègues. C’est celui, petite, de se cacher sous la table pour distribuer les parts. Ou encore celui de croquer sur la fève et de porter une couronne.

Pendant longtemps, je me suis contentée d’acheter une pâte feuilletée du commerce en misant sur la garniture de mon dessert. Jusqu’au jour où je me suis lancée dans la préparation d’une pâte maison avec une épiphanie (haha !) : réaliser une pâte feuilletée vegan n’est pas sorcier !!

Mes premières pâtes étaient à base d’huile de palme bio et équitable. Aujourd’hui, j’utilise principalement de l’huile de coco désodorisée, bio et équitable également. Il me semble qu’il n’existe pas trop de différence entre les deux, si ce n’est que l’huile de coco est plus socialement acceptée que l’huile de palme qui jouit d’une mauvaise réputation, et pour cause. Néanmoins, n’oublions pas que le coprah connaît un véritable essor et risque de subir les mêmes affres des industriels que le palmier. Le beurre de cacao peut être une option aux huiles de palme et de coco. Cependant, je trouve qu’il donne un goût de chocolat à la galette, recouvrant même le goût de l’amande que j’aime tant. Palme, coco, cacao… je vous laisse faire votre choix. Le mien est fait. Mais au fait, pourquoi ces huiles-là et non pas des matières grasses végétales locales ? La raison est simple : pour que le feuillage soit réussi, il faut une matière grasse bien ferme.

Pour une pâte feuilletée sans beurre, on doit donc se tourner vers une margarine de compét’ ou une préparation maison à base d’huile de palme, de coco ou de cacao.

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Galette des rois maison frangipane ~ pâte feuilletée vegan sans gluten

Les ingrédients pour réaliser 1 galette pour 6 personnes

« Beurre » de tourage – 215 g

120 g d’huile de coco désodorisée (en magasin bio) 40 g de lait de soja – ou, à défaut, de lait d’amande 60 g de purée d’amande complète

Pâte feuilletée végétale classique – 2 disques de 24 cm

200 g de farine de blé T65 90 g d’eau froide

1/4 c. à café de sel

1 c. à café de vinaigre de cidre ou de jus de citron jaune

Le « beurre » de tourage précédemment réalisé

Pâte feuilletée vegan sans gluten

80 g de fécule de maïs

75 g de farine de riz blanc 60 g de farine de pois chiche

1 c. à café de bicarbonate alimentaire 1 c. à café de gomme de guar

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1 c. à café de ‘mix gom’ (en magasin bio) – ou de gomme d’acacia ou de xanthane

100 g d’eau froide 1/4 c. à café de sel

1 c. à café de vinaigre de cidre ou de jus de citron jaune

Le « beurre » de tourage précédemment réalisé

Crème à l’amande, avec ou sans sucre

200 g de lait de soja vanille – ou, à défaut, de lait d’amande

1/2 c. à café d’agar-agar 20 g de fécule de maïs 0 à 80 g de sucre blond

25 g d’huile de coco désodorisée (en magasin bio) 80 g de poudre d’amande

1 c. à café d’extrait d’amande amère

Finition

1 fève

Un peu de gelée de coing ou de pommes, ou bien de confiture d’abricots lisse, et d’eau – ou, à défaut, un peu de lait de soja.

Le déroulement de la recette :

Réaliser le « beurre » de tourage : 1.

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Faire fondre l’huile de coco au bain-marie.

La verser dans un blender et ajouter le lait de soja ainsi que la purée d’amande.

Mixer de sorte à émulsionner la préparation.

Verser dans un récipient en verre – rectangulaire idéalement (‘j’utilise une boîte de conservation 21×15 cm). Pour plus de facilité pour la suite, je vous recommande de filmer le récipient puis de verser la préparation dessus. Le démoulage sera alors très facile.

Placer 1h au réfrigérateur.

Réaliser la pâte (vous verrez parfois le terme 2.

« détrempe » circuler sur les recettes) :

Quelle que soit l’option choisie, avec ou sans gluten, la méthode est la même : verser les ingrédients secs dans la cuve de votre robot, hormis le sel. Mélanger l’eau, le sel et le vinaigre dans un bol. Verser sur la préparation sèche. Ajouter 50 g de « beurre » de tourage.

Utiliser la feuille, également appelée batteur plat, pour mélanger la préparation jusqu’à obtenir une boule. Bien sûr, il est possible de réaliser tout ceci à la main.

Placer la boule de pâte au centre d’un rectangle de film alimentaire et placer 30 minutes au réfrigérateur. Le film alimentaire permet à la pâte de ne pas sécher. Nous nous servirons de cette dernière durant toute la réalisation de notre pâte.

1, 2, 3… tourez ! Passons à l’étape qui fait fuir les 3.

personnes les moins motivées. Pour ma part, il s’agit de celle que je préfère.

Fariner votre plan de travail et abaisser la boule de pâte au rouleau. Avec l’aide de votre rouleau à pâtisserie, former un rectangle régulier de pâte.

Déposer ce qui reste de « beurre » de tourage, soit 165 g, au centre de votre rectangle de pâte.

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Refermer les quatre bords de votre pâte au centre, afin d’envelopper le « beurre ».

Avec votre rouleau, former à nouveau un rectangle.

Replier le rectangle de pâte en trois, en commençant par la droite. Filmer et placer 30 minutes au réfrigérateur.

Déballer la pâte, fariner votre plan de travail et la déposer au centre, en veillant à faire pivoter la pâte d’un quart de tour vers la gauche. Avec votre rouleau, former un rectangle puis plier en trois, côté droit en premier. Filmer et placer 30 minutes au réfrigérateur.

Répéter cette dernière opération encore deux fois.

Il est possible alors de congeler la pâte ou bien de réaliser de suite votre galette des rois.

Réaliser la crème à l’amande : 4.

Verser le lait de soja dans une casserole et ajouter l’agar-agar, la fécule, ainsi que le sucre si vous le souhaitez. Je vous recommande 60 g.

Faire chauffer la préparation à feu moyen en fouettant continuellement au fouet. Cette dernière va s’épaissir un peu avant que le lait ne frémisse.

H o r s d u f e u , i n c o r p o r e r l ’ h u i l e d e c o c o désodorisée, la poudre d’amande ainsi que l’extrait d’amande amère. Bien mélanger.

Verser la préparation dans un bol et laisser refroidir au moins 1h, à température ambiante ou au réfrigérateur (dans ce cas, mieux vaut filmer la crème au contact).

Bien fouetter la crème avant de l’utiliser.

Façonner la galette des rois : 5.

Diviser votre pâton de pâte en deux morceaux de poids égal : soit 2 x 265 g pour la version à la farine de blé et 2 x 275 g pour la version sans gluten.

Avec votre rouleau, former deux disques de pâte de

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24 cm de diamètre. Vous aider d’un cercle à pâtisserie pour obtenir un résultat propre.

Garnir un premier disque de crème à l’amande en vous aidant, idéalement, d’une poche à douille.

N’oubliez pas de placer votre fève.

Déposer le second disque de pâte sur la galette.

Souder les bords en appuyant tout autour puis les replier vers l’intérieur pour bien enfermer la crème. Appuyer de nouveau avec les doigts sur les bords, puis les chiqueter (c’est le terme employé) en les entaillant avec la pointe d’un couteau.

Personnellement, j’utilise une fourchette.

Mélanger la gelée ou la confiture avec un peu d’eau et badigeonner le dessus et les bords de la galette. On peut aussi utiliser du lait de soja pour dorer la galette.

Placer au réfrigérateur le temps de préchauffer votre four à 180° (th.6). Il est également possible de congeler la galette à cette étape du parcours.

Dessiner des motifs sur la galette avec une lame de couteau, sans percer la pâte. Dorer une seconde fois.

Enfourner 30 à 35 minutes pour la galette sans gluten – 35 à 40 minutes pour la galette à la farine de blé.

Laisser tiédir avant de déguster.

S’il vous reste de la galette, il est possible de la conserver dans une boîte hermétique 2 à 3 jours. Je vous recommande de passer chaque part 3 minutes au four avant dégustation afin de lui redonner son moelleux. Il est également possible de congeler votre galette.

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Retrouvez également sur mon blog d’autres recettes de galettes et de garnitures :

Galette des rois toute simple avec une pâte du commerce Galette des rois à la poire et au chocolat

Galette frangipane aux noisettes et crème de marrons

3 galettes frangipane végétales : au cacao cru et à l’érable; à la noix de coco et à la poire; au pralin et à l’amande amère

Galette aux pommes sans gluten

Le tutoriel en images

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Le « beurre » de tourage

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Les ingrédients de la galette sans gluten dans la cuve

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Après le mélange des ingrédients de la pâte…

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… il est possible de former une boule de pâte (sans gluten) !

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On abaisse la boule de pâte sur le plan de travail fariné (farine de riz)…

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… en un beau rectangle !

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On place le restant de « beurre » au centre…

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… et on referme.

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On forme un nouveau rectangle.

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Et on plie en trois !

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Version à la farine de blé…

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… beaucoup plus facile à manipuler.

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On forme un beau rectangle.

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On replie et on filme.

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Après un passage au frais, on forme un nouveau rectangle, et ainsi de suite.

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La crème est prête.

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On sort son pâton du réfrigérateur.

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On le divise en deux morceaux égaux.

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On forme deux disques au rouleau.

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On garnit de crème, on place sa fève (j’en place souvent deux

!).

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On dore à la gelée de coing (merci beau-papa !)…

La petite vidéo express pour vous aider dans la réalisation de votre galette :

La minute Au Vert avec Lili

Avec vos p’tits plats, c’est votre corps qui est satisfait.

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Mais pas que. C’est également parfois vos besoins de créativité, d’estime de soi, de partage, de contribution ou de détente qui sont nourris. Le mois dernier, j’ai assisté à ma dernière soirée de formation de Communication Non Violente (CNV) appliquée dans le cadre de l’éducation. J’ai découvert comment reconnaître mes besoins et à déchiffrer ceux de mes proches, mais aussi à formuler des demandes. L’un des principes qui m’a le plus fasciné est que derrière chaque émotion, se cache un besoin, parfois nourri, parfois affamé.

Et qu’un besoin demande à être vu, entendu, nommé.

Concrètement, à la maison, avec un garçon de bientôt deux ans, ça donne :

« Mon chéri, j’ai bien vu que tu avais envie que je joue avec toi. Pour le moment, je prépare le dîner. J’ai besoin de me détendre et cuisiner me fait du bien. Je termine la quiche et je viens lire une histoire avec toi dans 5 minutes, ça te va ? » – Ce qui est bien plus efficace que « J’ai pas le temps de jouer là, tu vois pas que je dois faire à manger pour toute la famille ? » ou encore « Quand tu montes sur la table alors que ça fait trois fois que je te demande de rester assis pour manger, j’ai le sentiment de ne pas être prise au sérieux. Est-ce qu’on peut trouver une solution toi et moi pour qu’on se sente bien tous les deux à table ? » – Mieux que « Tu vas arrêter de me prendre pour une idiote

? Assis j’ai dit, c’est pas compliqué, non ?! »

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Gabriel et sa couronne

Juste pour être bien claire : pour moi, c’est parfois un challenge que de garder mon calme et de faire preuve de patience dans des situations où Gabriel teste les limites, lorsqu’il refuse de faire la sieste et est grincheux toute l’après-midi, ou encore quand je suis fatiguée et que je me sens débordée. Apprendre à déceler et à communiquer mes besoins m’aide énormément dans ma vie de famille, avec mon mari et mon fils. Si vous souhaitez aller plus loin, je vous recommande la lecture de cet article.

Je vous laisse avec un petit exercice tout simple : la prochaine fois que vous vous sentez frustré(e), en colère, triste… Posez-vous la question suivante : quel besoin n’est pas nourrit dans cette situation pour moi ?

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Repas de Noël : tourte automnale et dômes coco, banane, ananas {vegan, sans gluten}

Dans une semaine, c’est Noël. Vous y croyez vous ? Moi, non.

Pour tout vous dire, j’ai encore la tête dans les champs de

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lavande et de coquelicots. Au risque de passer pour une petite vieille : je n’ai pas vu le temps passer cette année. Je me souviens encore du réveillon de l’an dernier, Gabriel n’avait pas un an, je n’avais pas encore pris la décision de reprendre mes études, et j’étais encore bien loin d’imaginer que j’allais mettre au point une recette de dôme coco, banane, ananas absolument incroyable.

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Depuis vendredi, j’ai croisé le Père Noël 4 fois, j’ai balayé

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10 fois les épines sous mon sapin, j’ai emballé mes cadeaux de Noël avec des chutes de tissus, et j’ai mangé 3 fois du pain d’épices. Dont un à la courge. Je suis à deux doigts de mettre le tube de Mariah Carey en boucle, histoire de saisir l’ambiance de Noël, faute de parvenir à m’y projeter avec une avalanche de sablés et de chocolats chauds. Je pensais qu’être maman allait me faire aimer les fêtes de fin d’année. Je m’étais trompée.

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Même si je suis plutôt Grinch que Reine des Neiges, j’avais

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envie de vous concocter un petit repas de Noël éthique et gourmand, festif bien que simple et savoureux, des fois que vous soyez encore à la recherche de recettes pour votre repas de Noël. Ou du Nouvel An. En 2019, festoyer sans foie gras ni saumon fumé reste encore, malheureusement, un véritable challenge. Ce ne sont pourtant pas les alternatives qui viennent à manquer, comme le prouvent les récentes créations de :

Marie Laforêt – et son menu vegan de Noël traditionnel La Petite Okara – et ses dernières publications festives Rose Citron – et son menu doudou

La Gourmandise Selon Angie – dont je ne compte plus les recettes pour les fêtes

Perle en Sucre – et ses desserts végétaliens à croquer Échos Verts – et son goûter de Noël

Deliacious – et… tout son blog à dévorer sans modération

!!

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Je rajoute aujourd’hui ma pierre à cet édifice de recettes

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100% végétales avec deux gourmandises, sans gluten de surcroît, l’une salée, l’autre sucrée. Un plat feuilleté : une tourte festive, aux saveurs de l’automne, à base de patate douce, de champignons et de marrons. Et un dessert irresistible : des dômes chocolatés individuels garnis d’une mousse coco/banane et d’un insert à l’ananas. Si vous souhaitez compléter votre repas avec un apéritif ou une entrée, je vous recommande de filer sans plus tarder sur le Calendrier de l’Avent collaboratif proposé par Natasha.

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Tourte automnale

Ingrédients pour 6 personnes :

300 g de patate douce 300 g de pommes de terre

300 g de champignons de Paris ou de shitakés frais 200 g de marrons en bocal

Un peu d’huile d’olive

100 ml de crème végétale au choix Sel et poivre au goût

2 c. à soupe de moutarde à l’ancienne

2 pâtes feuilletées végétales, avec ou sans gluten (pour cette dernière, je vous recommande vivement la pâte feuilletée sans gluten de la marque Biobleud, en magasin bio)

Un peu de lait végétal, de préférence de soja

Déroulement de la recette :

Éplucher la patate douce et les pommes de terre.

1.

Faire cuire 20 minutes environ à la vapeur. Les patates 2.

doivent être cuites mais encore fermes.

Les découper en fines lamelles.

3.

Rincer les champignons et les découper en fines 4.

lamelles.

Couper les marrons en deux ou en quatre.

5.

Verser un peu d’huile d’olive dans une sauteuse et y 6.

déposer les patates, les champignons et les marrons.

Faire cuire 10 à 15 minutes à feu moyen. Mélanger 7.

régulièrement.

Préchauffer votre four à 180° (th.6).

8.

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Incorporer la crème végétale, saler et poivrer au goût, 9.

et poursuivre la cuisson 5 minutes. La crème doit enrober les légumes/féculents. S’il y a un excédent d’eau, le retirer.

Dérouler les disques de pâte feuilletée et les 10.

badigeonner de moutarde à l’ancienne.

Répartir la préparation automnale sur un disque, en 11.

veillant à laisser 1 cm sur le bord.

Recouvrir du second disque de pâte feuilletée. Sceller 12.

les bords.

Badigeonner la surface de la tourte de lait végétal, en 13.

vous aidant d’un pinceau.

Réaliser une fente au centre de la tourte.

14.

Enfourner 35 minutes environ.

15.

Notes :

Servir votre tourte accompagnée d’une salade de roquette, noix et canneberges, assaisonnée avec une huile d’olive parfumée au citron.

Vous pouvez réaliser des tourtes individuelles, comme sur ma photo, en découpant des cercles de pâte feuilletée à l’emporte-pièce.

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Dômes coco, banane, ananas

Ingrédients pour 12 personnes :

Pour l’insert à l’ananas :

350 g de chair d’ananas (soit 1 petit ananas) 50 g de sucre blond

2 c. à café d’agar-agar (soit 2 g)

Pour les dômes au chocolat

200 g de chocolat noir à pâtisser 70%

Pour la mousse coco/banane

1 banane de 120 g

200 ml de lait de coco en briquette 40 g de sucre blond

2 c. à café d’agar-agar (soit 2 g)

200 ml de crème de coco (marque Kara en GMS – idéale pour monter en chantilly)

Pour le biscuit sablé

135 g de margarine végétale 65 g de sucre blond

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40 g de noix de coco râpée 155 g de farine de riz complet

Matériel indispensable :

Un moule à dômes individuels – j’ai celui-ci en ma possession. Il faut un moule très fin pour décoller le chocolat sans le casser. J’ai fait l’essai avec des moules à muffins en silicone, mais ces derniers étaient trop épais et le chocolat s’est fissuré à plusieurs endroits lorsque je l’ai démoulé.

Des petits moules ronds à chocolats, de ce type.

Un emporte-pièce de diamètre identique à celui des dômes.

Déroulement de la recette :

Réaliser l’insert à l’ananas : 1.

Mixer la chair de l’ananas au blender avec le 1.

sucre blond et l’agar-agar.

Verser le liquide dans une casserole et porter 2.

doucement à ébullition.

Répartir dans des petits moules ronds à chocolats 3.

et placer 2h au moins au congélateur.

Réaliser les coques chocolatées : 2.

Faire fondre le chocolat au bain-marie.

1.

À l’aide d’un pinceau, tapisser les dômes de 2.

chocolat, en veillant à ce que la répartition soit uniforme et fine.

Placer 1h au réfrigérateur.

3.

Recommencer la procédure : faire fondre le 4.

chocolat et appliquer une seconde couche dans vos moules.

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Réaliser la mousse coco/banane : 3.

Mixer la banane au blender avec le lait de coco, 1.

le sucre et l’agar-agar.

Placer la crème obtenue dans une casserole et 2.

porter doucement à ébullition.

Verser dans un bol et laisser refroidir avant de 3.

placer 2h au moins au réfrigérateur.

Monter la crème de coco en chantilly pendant 5 4.

minutes, à l’aide d’un fouet/batteur électrique.

P l a c e r l a c h a n t i l l y d e c o c o o b t e n u e a u 5.

réfrigérateur.

Combiner les deux préparations – la crème de 6.

coco/banane et la chantilly – délicatement, en vous aidant d’une maryse.

Réserver au réfrigérateur.

7.

Réaliser le biscuit sablé : 4.

Verser tous les ingrédients dans un saladier.

1.

Mélanger à la spatule, jusqu’à l’obtention d’une 2.

pâte homogène.

F o r m e r u n e b o u l e e t p l a c e r 1 5 m i n u t e s a u 3.

réfrigérateur.

Préchauffer votre four à 180° (th.6).

4.

Abaisser la boule de pâte au rouleau sur une 5.

feuille de papier cuisson.

F o r m e r u n r e c t a n g l e d e p â t e , d e 0 , 5 m m 6.

d’épaisseur.

Enfourner 16 minutes.

7.

Laisser complètement refroidir.

8.

À l’aide d’un emporte-pièce de diamètre identique 9.

à celui de vos dômes, découper des disques de biscuit. Il faut 1 disque par dôme, soit 12 disques pour 12 dômes.

Monter les dômes : 5.

Décoller délicatement les coques chocolatées de 1.

vos moules. Les replacer dans les moules.

Verser la mousse coco/banane dans une poche à 2.

douille (si vous n’en avez pas, garnissez les

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dômes à la petite cuillère et veillez à ce que la mousse soit répartie uniformément) et garnir les coques de moitié de mousse.

Déposer 1 insert à l’ananas au centre de chaque 3.

dôme.

Recouvrir de mousse.

4.

Refermer les dômes avec les disques de biscuit.

5.

Appuyer délicatement pour sceller.

Déposer une grande planche à découper ou un 6.

plateau ou une plaque à pâtisserie sur vos dômes, en prenant soin de ne pas les écraser, et retourner les desserts pour qu’ils soient dans le bon sens, coque vers le haut.

Les démouler délicatement et les réserver au frais 7.

avant de servir.

Notes :

On peut déposer un peu de poudre dorée ou cuivrée sur chaque dôme au pinceau (on essaye de laisser de côté les produits qui contiennent du E171 : un mica naturel pépite d’or est idéal).

Il est possible de réaliser ce dessert la veille pour le lendemain.

Mes cadeaux de Noël éthiques et gourmands

Bonjour à toutes et tous ! Aujourd’hui nous allons parler de

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mes cadeaux de Noël éthiques et gourmands de 2019. Chaque année, c’est la même chose : du genre organisée, je m’attaque aux préparatifs du réveillon dès le début du mois de novembre.

C’est que j’attache beaucoup d’importance au fait de trouver le bon cadeau. Je ne peux pas offrir pour offrir. J’ai besoin que mon présent colle à la personne, alors j’évite autant que possible la dernière minute, source d’obstacles et de stress pour moi.

Des cadeaux utiles

Durant mes études de lettres modernes, j’ai dévoré Essai sur le don. Forme et raison de l’échange dans les sociétés archaïques, de Marcel Mauss. L’anthropologue y développe sa théorie du don/contre-don, forme de contrat social basé sur la réciprocité, nécessaire d’après lui pour appartenir à une société. Au-delà d’une logique économique, le don/contre- don permettrait de créer et d’entretenir des liens sociaux. La théorie de M. Mauss revêt tout son sens en cette période de Noël durant laquelle nous échangeons collectivement des cadeaux.

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Des livres de recettes végétales, des gourmandises de chez Instant V, un kit pour faire ses cookies et des sablés maison, l’Eau de Parfum Autour de Minuit Yves Rocher (on retrouve de nombreuses idées cadeaux sur le site de la marque : coffrets de Noël avec une collection spéciale, soins du corps et du visage, produits pour le bain…), un moment à deux autour d’un célèbre ballet, un mug et un ouvrage engagés, du thé bio, le dessin de Doudou, des lectures tendres et rigolotes…

La première étape dans la réalisation d’un cadeau éthique est d’après moi celle de penser réellement à son cadeau ainsi qu’à la personne qui va le recevoir pour deux raisons : 1.

s’assurer que l’offrande ne terminera pas en vente sur Internet au mieux, au fond d’une armoire ou dans une poubelle, au pire; 2. ne pas imposer à son proche la présence d’un objet qui ne résonne pas en elle. Car quoi de plus gênant que de recevoir une paire de boucles d’oreilles quand on n’a pas les oreilles percées ?

J’anticipe ainsi les instruments, les expériences et les gourmandises qui seront déposés au pied du sapin le 24 ou le

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25 décembre. Ou près de la chaussure de mon beau-frère ou de ma nièce. Car chez mes beaux-parents, chacun place une pantoufle dans le salon. Ces dernières se retrouvent rapidement accompagnées de présents que l’on aura au préalable choisis grâce à une liste spécifique de souhaits. J’aime beaucoup ce principe de choisir ses cadeaux. Si certains n’y voient qu’une absence de surprise, on peut apprécier récolter ce dont on a vraiment envie ou même besoin. Et vous l’aurez compris : un cadeau éthique est avant tout pour moi un cadeau utile.

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Mon sapin de Noël ! Le premier depuis… 20 ans ?!

Des cadeaux maison

La seconde raison pour laquelle je réfléchis longuement à mes cadeaux de Noël, c’est que j’aime préparer des choses moi-même : des truffes, des biscuits, des baumes pour le corps, des bougies, des pochettes de voyage, des écharpes au tricot… Les douceurs que l’on confectionne soi-même plaisent toujours. Et

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