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Urologie - FMC

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Academic year: 2022

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F1

Vol. 21 - Mars 2011 - N° 1

Progrès en Urologie - FMC

Progrès en

Urologie - FMC

Rédacteur en chef Alexandre de la Taille

Rédacteur adjoint G. Kouri (Périgueux)

Membres du Comité de rédaction

P. Blanchet (Pointe-à-Pitre) E. Chartier-Kastler (Paris) J.-L. Davin (Avignon) V. Delmas (Paris) F. Desgrandchamps (Paris) F. Giuliano (Paris) L. Guy (Clermont-Ferrand) F. Haab (Paris)

A. Haertig (Paris) O. Haillot (Tours) A. Houlgatte (Paris) J. Irani (Poitiers) G. Karsenty (Marseille) Th. Lebret (Suresnes) E. Lechevallier (Marseille) J.-J. Patard (Rennes) M. Roupret (Paris) A. Ruffion (Lyon) L. Salomon (Creteil) C. Saussine (Strasbourg) O. Traxer (Paris)

Correspondants : Chirurgie digestive Y. Panis (Paris) Chirurgie gynécologique R. Villet (Paris) Chirurgie pédiatrique G. Audry (Paris)

Éditorial

Vincent Ravery Service d’urologie, CHU Bichat-Claude-Bernard, 46, rue Henri-Huchard, 75877 Paris cedex 18

vincent.ravery@bch.aphp.fr

P

rogrès en urologie FMC confirme par ce nouveau numéro sa forte implication dans contextualisation de situations cliniques d’intérêt, sa volonté de s’ouvrir à d’autres spécialités sur des thématiques frontières et son souci de continuellement mettre à jour l’état de l’art sur des prises en charge médicales ou chirurgicales.

Le vieillissement de la population met l’uro- logue face à plusieurs défis : celui de trai- ter sans nuire les patients âgés de plus en plus poly-médicamentés et notamment, recevant des anti-coagulations diverses, et chercher à mieux diagnostiquer par exem- ple les maladies prostatiques par l’utilisation de nouveaux marqueurs ayant une valeur pronostique.

Dans cet objectif, le Professeur A. Houl- gatte, expose son expérience du pro-PSA comme outil diagnostique du cancer de la prostate en rappelant que l’une de ses isoformes, le -2 pro-PSA est deux fois plus spécifique que le pourcentage du PSA libre pour une même sensibilité et qu’il existe actuellement une évaluation en cours de l’intérêt de l’index Phi, qui combine les don- nées du PSA total, du PSA libre et du -2 pro-PSA, pour le meilleur diagnostic des formes agressives.

Dans la rubrique, le point de vue d’une autre spécialité, le Docteur M. Bertrandy-Loubat expose de façon claire et accessible, la diffé- rence entre un stent coronarien nu ou actif.

Elle rappelle que chez les patients porteurs

de stent, l’arrêt des antiplaquettaires peut provoquer une thrombose et que ce risque est majoré pour les stents actifs. La durée de la bithérapie antiplaquettaire est de 6 semaines pour les stents nus et de 1 an pour les stents actifs: toute chirurgie non urgente doit être reportée. Faut-il rappeler que cette situation d’avoir à traiter des patients poly- médicamentés sous antiagrégants plaquet- taires ou sous anticoagulants fait partie de la routine clinique et que l’urologue a très sou- vent à transgresser les règles de bonne prati- que cardiologique pour ne pas entrer dans le cycle néfaste des complications iatrogènes ? Une concertation étroite entre les cardiolo- gues et les urologues est dans ce domaine particulier tout à fait indispensable.

Le Docteur B. Boillot apporte un éclairage sur une technique de double dérivation uri- naire et fécale en cas de dyssynergie vésico- sphinctérienne et anorectale. Concernant la dérivation urinaire, grâce au procédé de Mitrofanoff (préférée chez l’enfant car l’appendice est le plus souvent présent), l’implantation de l’appendice dans la vessie doit être réalisée dans un segment fixe de la vessie. L’appendice étant au mieux, chez le mâle, implanté au niveau de l’ombilic et chez la femme, pouvant devenir enceinte, implanté en fosse iliaque droite. Cette dou- ble dérivation cutanée continente permet d’obtenir de très bons résultats fonction- nels au prix d’un taux de complications acceptable.

Le défi de l’homme vieillissant

The challenge of the aging male

© 2011 - Elsevier Masson SAS - Tous droits réservés.

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F2 Progrès en Urologie - FMC

Vol. 21 - Mars 2011 - N° 1 Le défi de l’homme vieillissant Éditorial

Le Professeur C. Saussine donne son point de vue d’expert concernant la gestion des patientes en échec de bandelette sous uréthrale pour une incontinence urinaire. Il rappelle que cette récidive d’incontinence peut être liée à une érosion uréthrale, une bandelette trop lâche, une mauvaise indica- tion initiale, la persistance ou l’aggravation d’une incontinence urinaire non liée à l’ef- fort. Ces situations peuvent être combinées et le bilan devra intégrer un interrogatoire, un examen clinique et quelques examens complémentaires, tels qu’une échographie

trans-labiale, une uréthrocystoscopie et un bilan urodynamique. La prise en charge dépendra évidemment de chaque situation clairement identifiée.

Enfin, 3 jeunes collègues, rapportent les points principaux du 104e Congrès de l’AFU sur 3 thèmes différents : les pathologies prostatiques (G. Ploussard), les prélève- ments et la transplantation rénale (E. Xyli- nas) et différentes autres pathologies tels que le cancer du rein, la lithiase, l’infectiolo- gie ou la dysfonction sexuelle (V. Azancot).

Dans chacune de ces thématiques, les princi-

paux abstracts de présentations orales, sont mis en exergue, en soulignant ce qu’il faut en retenir.

Progrès en Urologie FMC, en plus de partici- per à l’amélioration de nos connaissances, offre également une tribune à la nouvelle génération, véritable vivier de notre spé- cialité et qui aura, plus encore que nous- mêmes, à faire face aux défis de la prise en charge des pathologies urologiques de l’in- dividu vieillissant.

Bonne lecture

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